« C'est le meilleur trimestre de l'histoire d'Apple » a encore une fois répété Steve Jobs, président-fondateur de la société. Le charismatique dirigeant de la firme à la pomme est apparu très amaigri, au point d'inquiéter les investisseurs. Ceux-ci s'intéressent évidemment davantage à l'avenir de leurs placements qu'à la santé d'un homme qui a déjà réchappé d'un cancer du pancréas opéré en 2004. Près de 2,5 millions de Mac vendus En trois mois, Apple a vendu 2,49 millions de Mac (+41%), dont 943 000 machines de bureau (+ 49%) grâce à l'arrivée de la dernière version de l'iMac, et 1,5 million de portables (+37%). Apple se hisse ainsi à la troisième place du marché américain, derrière HP et Dell. La progression de 12% des livraisons d'iPod à 11 millions d'unités a surpris. En revanche, dans l'attente de la version 3G de l'iPhone, de la version 2.0 de l'OS et en raison de la baisse de prix du premier modèle, le CA généré par l'iPhone n'a progressé "que" de 7%. Le million d'iPhone 3G vendu en quelques jours en ce début juillet ne sera comptabilisé qu'au quatrième trimestre. Toutefois, cela ne suffira pas à empêcher la marge brute du groupe de chuter de 34,8% à 31,5%. En effet, les dirigeants d'Apple anticipent les retombées négatives d'une mystérieuse transition vers des produits dont on ne sait encore rien... On évoque par exemple l'arrivée d'un successeur au MacBook Pro, Apple n'ayant pas encore adopté le Core 2 Duo Penryn d'Intel en 45 nm et cadencé à plus de 3 GHz.