Le Français TurboHercules ainsi que les sociétés T3 Technologies et Neon Enterprise Software ont toutes trois renoncé à leurs poursuites contre IBM pour avoir illégalement associé ses mainframes à son système d'exploitation, empêchant ses clients d'opter pour d'autres alternatives lors de l'achat du système. Ces plaintes avaient suscité l'ouverture d'une enquête de la Commission Européenne  qui peut encore se poursuivre, mais qui devrait sans doute s'essouffler à la suite de cette annonce.

Selon le Financial Times, la Commission européenne avait peu progressé dans son enquête,  mais les autorités américaines continuent toutefois à évaluer la concurrence sur le marché. De plus, il existe toujours une enquête menée par  l'Union européenne sur les services de maintenance associés aux mainframes. IBM avait réagi avec force à ces plaintes, en blâmant en partie Microsoft qui avait investi dans deux des sociétés qui ont déposé plainte.

Illustration : Le mainframe System Z d'IBM