La pratique assidue des réseaux sociaux pourrait amplifier le mal-être de certains adolescents, affirme une étude publiée le 28 mars dans la revue American Academy of Pediatrics. Les chercheurs ont surnommé cette pathologie « Dépression Facebook ».

A la période de l'adolescence, les réseaux sociaux prolongeraient les rapports parfois difficiles à l'acception de soi vis-à-vis du regard des autres. Comme dans la vie, selon l'étude, les jeunes retrouvent sur Internet les mécanismes d'interactions sociales, notamment au sujet de l'acceptation et de la reconnaissance par autrui.

Des sites tels que Facebook agiraient dès lors comme une loupe sur la vie réelle. Un adolescent ayant peu d'amis se verra retranscrire cette triste réalité sur le réseau. Un constat amplifié de surcroît par la vue de son profil aux yeux de camarades. Assister à la riche vie sociale des autres pourrait également renforcer le sentiment d'isolement social de certains ados et préados fragiles, averti en outre l'étude.