Le 13 avril 2005, Gordon Moore affirmait que la loi portant son nom (qui prédit le doublement du nombre de transistors contenus dans un processeur tous les 18 mois) ne serait plus valable d'ici 10 à 20 ans. « En terme de taille (ndlr, de transistors), nous pouvons constater que nous approchons de celle des atomes qui est une barrière fondamentale », explique-t-il. Pour ne pas être pris au dépourvu, constructeurs et laboratoires de recherche se penchent sur des solutions de remplacement. Après Sun et son projet Proximity Communication, c'est au tour de la NSF (National Science Foundation) américaine de s'y atteler. Cet organisme vient en effet de demander 20 M$ au gouvernement américain pour fonder sa division « Science and Engineering Beyond Moore's Law ».