En constante évolution, les technologies informatiques et numériques ne sont rien sans celles et ceux qui les conçoivent, les enseignent, les font connaître et les mettent en œuvre au sein des entreprises, des administrations, dans le monde de la formation et de la recherche ou dans les rangs des fournisseurs de solutions. Parmi les femmes et les hommes qui ont illustré les différentes facettes de l’innovation technologique cette année, la Rédaction du Monde Informatique a sélectionné 12 personnalités françaises et propose à ses lecteurs de choisir parmi elles leur Personnalité IT de l’année 2019. Ci-dessous, par ordre alphabétique. Vous avez jusqu'au 20 décembre pour voter.

Votez pour la Personnalité IT de l'année 2019 à l'aide du lien ci-dessous.

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- Jean-Stéphane Arcis, PDG et co-fondateur de Talentsoft dont la plateforme SaaS de gestion des ressources humaines est utilisée par 2000 clients, disponible en 27 langues et présente dans 130 pays. En janvier 2019, l'éditeur français a levé 45 M€ pour accélérer à l’international et renforcer l’innovation autour de l’expérience collaborateur et de la gestion des données RH. La société, créée en 2007 par Jean-Stéphane Arcis, Alexandre Pachulski et Joël Bentolila, est entrée en septembre à l'indice Next40 des leaders technologiques français les plus prometteurs. L'équipe de direction conduit maintenant une stratégie d’ouverture pour transformer son modèle SaaS en modèle iPaaS permettant aux partenaires technologiques d’intégrer de nouveaux services à sa plateforme.

- Isabelle Collet, professeure associée en science de l'éducation à l'Université de Genève. Spécialisée depuis plus de 15 ans sur l’inclusion des femmes dans le numérique, cette chercheuse vient de compiler vingt ans de travaux de recherche sur le genre et l’informatique dans son livre « Les oubliées du numérique » qui explique pourquoi les femmes sont encore si peu présentes dans le monde de l’IT. En identifiant les causes qui privent ainsi le secteur de l'informatique d’une grande partie de ses talents, Isabelle Collet contribue à déconstruire des stéréotypes tenaces et à faire évoluer la situation en renforçant la présence des femmes dans les filières du numérique.

- Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL. Cette énarque, conseillère d'État, a été nommée en janvier dernier à la présidence de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, succédant ainsi à Isabelle Falque-Pierrotin. Marie-Laure Denis fut précédemment membre du CSA (2004 à 2010), de l'Arcep (2011-2016) et directrice de cabinet ministériel. A la tête de la CNIL, elle a réaffirmé les fondamentaux de l’autorité indépendante et dressé des lignes directrices à l'heure du RGPD pour accompagner la révolution numérique qui est aussi une révolution des données, notamment des données personnelles.

- Paula Forteza, députée des Français de l’Etranger. Elle a été chargée, en avril, d’une mission sur les technologies quantiques portée par trois ministères (Economie, Armées et Recherche), visant à définir les ambitions de la France dans ce domaine. « En termes de souveraineté, c'est une nécessité de maîtriser le quantique », a pointé la députée de La République en Marche lors d'un entretien à LMI. Fin octobre, elle vient par ailleurs d'être nommée rapporteure d’une mission sur l’identité numérique dans le cadre de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale. Objectif : « s’assurer que les choix technologiques, l’encadrement juridique, la gouvernance et le modèle économique de l’identité numérique en France ouvriront la voie au développement d’une citoyenneté numérique basée sur la confiance », décrit-elle.

- David Khuat-Duy, fondateur et président d'Ivalua. En mai 2019, l’éditeur français spécialisé dans la gestion des achats et des dépenses a levé 54 millions d'euros pour renforcer sa R&D, soutenir sa croissance externe et doper son expansion internationale. Ce tour de table a valorisé à plus de 900 M€ l’entreprise créée en 2000 à Orsay. Sa solution disponible en mode SaaS couvre tous les métiers du sourcing fournisseur à travers une suite Source-to-pay intégrée permettant de numériser entièrement les processus d’achat et les comptes fournisseurs. Ivalua fait partie des 40 sociétés retenues pour l’indice Next40 des leaders technologiques français les plus prometteurs.

- Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique. Il a succédé début avril à Mounir Mahjoubi en gardant un double rattachement à Bercy : « Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et du ministre de l'Action et des Comptes publics, chargé du Numérique ». A ce poste, ce diplômé de HEC est chargé de promouvoir, avec les ministres intéressés, les actions propres à accélérer la transformation numérique de l’économie, des organisations et des territoires. Parmi ses dossiers récents, la charte d’engagement pour favoriser la mixité dans le numérique et la création de l’indice Next40 pour promouvoir 40 leaders technologiques français, bientôt complété du programme French Tech 120 pour suivre 80 start-ups de l’Hexagone dans leur développement international.

- Olivier Pomel, CEO de Datadog. Sur le marché très concurrentiel de l'APM – gestion de la performance applicative – la société qu’il a créée en 2010 avec Alexis Lê-Quoc a réussi en septembre l’une des plus belles introductions du moment au Nasdaq, la bourse des valeurs technologiques de New York. L’éditeur est ainsi parvenu à lever 648 millions de dollars alors qu’il tablait au départ sur 100 M$, ce qui le conduit actuellement à dépasser les 10 milliards de dollars de valorisation boursière. Juste avant l’IPO, Datadog a refusé une offre de rachat de 7 Md$ du fournisseur de solutions réseaux Cisco.

- Mary-José Sylvain, déléguée générale de l'Adira. L’Association pour le Digital en Région Auvergne-Rhône-Alpes fédère des experts et des utilisateurs de l’IT et du numérique soucieux de partager leurs connaissances et leurs expériences. Elle fête cette année ses 50 ans avec une soirée spéciale le 2 décembre prochain à Lyon Confluence. L'Adira a en effet créée en 1969 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Région Rhône-Alpes (CCIR) et par le Medef, avec les universités et rectorats de l’Académie. Depuis 2018, l’association se positionne « comme une passerelle entre la DSI et le digital omniprésent dans tous les métiers ». Forte de plus de 500 membres actifs, elle anime 18 groupes de travail sur l’ensemble de la chaîne de valeur IT des entreprises : data, IoT, marketing digital, RH, DSI, juridique, organisation digitale, stratégie, architecture…

- Sophie Viger, directrice générale de 42. En octobre 2018, elle a succédé au co-fondateur de l’école d’informatique Nicolas Sadirac à la tête de l’établissement, en apportant son expérience du développement informatique, métier qu’elle a elle-même exercé. Elle multiplie les initiatives pour attirer les femmes vers cette filière, avec succès puisque le pourcentage d’étudiantes inscrites pour l’épreuve de sélection de la piscine monte à 35% à l’été 2019 contre 15% un an plus tôt. Par ailleurs, pour accueillir plus largement les vocations, 42 vient de supprimer la limite d’âge d’inscription à l’école pour intégrer sa formation en informatique gratuite et accessible sans condition de diplôme. Seules la motivation et l'appétence des candidats pour le domaine du développement informatiques sont prises en compte.

- Frédéric Vincent, DSI de Renault. Depuis 2015, la transformation numérique est une réalité majeure dans tous les métiers du constructeur automobile. La DSI de Renault gère l’IT de l’ensemble des métiers de la marque : conception des véhicules (du design à la fabrication en passant par les outils de crash-test virtuel), gestion de la production et de la chaîne d’approvisionnement, vente des véhicules (CRM, commande, après-vente) avec un métier transverse essentiel, la qualité, qui agit tout au long du processus. Après avoir établi la valeur créée par l’accélération de la digitalisation, une structure dédiée a été créée, Renault Digital, pour l’incubation de projets. Elle accompagne les équipes du groupe dans ce domaine en mesurant la valeur créée. L’objectif est d’atteindre un milliard d’euros en 2020.

- Pascal Wronski, DOSI de Saint-Maclou. Au poste de Directeur de l’organisation et des systèmes d’information de l’enseigne spécialisée dans les revêtements de sol et la décoration d’intérieur, il fait évoluer la DSI au-delà de sa posture technique pour répondre aux nouveaux enjeux business et de transformation numérique et supporter les grands projets de modernisation du SI ouverts sur l'omnicanalité. Cela passe par la mise en place de comités d’amélioration de l’organisation et des processus pilotés par les KPI et les ownerships. Parmi les projets, un plan d’action pour digitaliser le parcours client en magasin et moderniser les points de vente en dotant les vendeurs de tablettes et d’applications de modélisation d’intérieurs.

- Sammy Zoghlami, SVP EMEA de Nutanix. Le fournisseur spécialisé dans le software defined datacenter en mode HCI vient de fêter ses dix ans avec un modèle renouvelé. La nomination, cet été, de Sammy Zoghlami, au poste de vice-président senior responsable de l’activité Europe Moyen-Orient Afrique de Nutanix, est venu souligner le succès d’une équipe historique. Arrivé dans l’entreprise en 2013 pour lancer avec Sylvain Siou l’activité française du fournisseur de systèmes hyperconvergés, le dirigeant a su s'entourer d’une équipe dynamique et soudée qui s’est efforcée de comprendre les besoins des entreprises. 

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