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Architecture logicielle
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(22/02/2008 14:31:42)
L'interopérabilité de Microsoft ne convainc pas le monde du Libre
Pour beaucoup d'analystes, mais également en interne chez l'éditeur, l'annonce de Microsoft donnant librement accès à sa documentation technique apparaît comme un argument pour contrer les procédures engagées par les régulateurs américains, européens et asiatiques contre les positions dominantes de l'éditeur. Ce qui dérange dans ce volet - Microsoft affirme en particulier que son annonce répond aux demandes des régulateurs européens - c'est qu'elle n'est qu'une nouvelle étape, certes importante, dans le conflit qui oppose l'éditeur aux autorités politiques et à ses concurrents, et qu'elle pourrait n'être qu'une nouvelle promesse, proche des précédentes. La Commission européenne a ainsi exprimé son scepticisme, et rappelé que l'annonce n'est pas liée aux procédures et allégations d'abus de position dominante en cours. Il n'est donc pas question pour le moment de revoir ces procédures. De même pour l'ECIS (European Committee for Interoperable Systems) - représentant les intérêts d'IBM, Nokia, Sun, RealNetworks et Oracle - qui maintient la pression et sa plainte. L'annonce de Microsoft devrait cependant servir d'argument aux représentants de l'éditeur. Il se pourrait donc que l'Europe, qui craint l'effet d'annonce, réserve son jugement dans l'attente d'en mesurer les effets sur le long terme... Difficile également de présager de ce qui se déroulera lors de la prochaine réunion de l'ISO (dans quelques jours), dernière ligne droite pour la reconnaissance du format OOXML, qui pourrait se révéler capitale pour Microsoft. A suivre page 2, les avis positifs, et page 3, les négatifs >>> [[page]] L'industrie applaudit à la démarche volontaire de Microsoft L'annonce de Microsoft, qui souhaite dans son discours rassembler les deux mondes, a en tout cas retenu positivement l'attention de l'industrie. L'Afdel, sans surprise et par la voix de Loïc Rivière, son délégué général, n'a pas manqué de se féliciter de l'engagement de l'éditeur. "C'est une excellente nouvelle pour les industriels ! Cette volonté d'ouverture s'inscrit en phase avec les attentes du marché et des utilisateurs. Elle confirme l'évolution déjà amorcée par Microsoft, notamment à travers la normalisation d'Openxml dont les industriels attendent qu'elle aboutisse rapidement." "L'interopérabilité est en effet un enjeu crucial du secteur. Tous les industriels vont pouvoir travailler dans l'environnement Microsoft avec d'avantage de visibilité et de prédictibilité. Microsoft sera désormais l'un des environnements les plus ouverts et accessibles à tous sur un pied d'égalité. C'est donc une initiative très positive et même audacieuse de la part de Microsoft, dont nous espérons qu'elle fera des émules. Car il faut désormais espérer que les autres acteurs 'structurants' du marché suivent la même voie..." L'Open Solutions Alliance (OSA), association dont la vocation est de favoriser l'interoperabilité, par l'intermédiaire de Dominic Sartorio, son président américain, déclare également sa satisfaction, mais reste prudent : "L'OSA croit que la volonté des clients prend toujours le dessus. Les clients apprécient de travailler dans un climat de transparence et d'ouverture en étroite collaboration avec les interlocuteurs qui produisent et se chargent de la maintenance de leurs produits, que ce soit une communauté de développeurs ou une entreprise." "Nous pensons que des fabricants ne travaillant pas de cette façon convergeront vers ce modèle à l'avenir, donc nous accueillons favorablement l'ouverture de Microsoft vers l'interopérabilité. Nous constatons que ceci représente une reconnaissance tacite que l'industrie logicielle est en train de changer et que Microsoft essaie d'évoluer et semble favoriser l'ouverture. Mais nous attendrons de voir comment cela se traduit dans les mois à venir." [[page]] A l'inverse, les premières réactions des communautés sont plutôt négatives La propension de Microsoft à embrasser, moins soudainement que largement, la communauté des développeurs Open Source laisse également sceptique. L'annonce "apparaît soigneusement conçues pour exclure la concurrence de la communauté Open Source", a ainsi déclaré Michael Cunningham, conseil de Red Hat. Du côté de l'April, on affirme que "cette nouvelle stratégie ne va pas au bout de la démarche et continue d'exclure le monde du logiciel libre de l'accès aux formats et aux protocoles utilisés dans les logiciels de Microsoft". L'association met en avant les brevets et licences qui demeurent chez l'éditeur. "La plupart de ces protocoles sont couverts par des brevets, et les licences de ces brevets ne pourront être obtenues qu'à des conditions dites 'raisonnables et non-discriminatoires'. Ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de logiciels libres. Le communiqué de l'entreprise de Redmond annonce habilement qu'elle ne poursuivra pas en justice les développeurs de logiciels libres qui procèdent au développement et à la distribution non-commerciale de logiciels reposant sur ces protocoles, mais précise bien que toute distribution commerciale devra s'accompagner d'une acquisition de licence de brevet, contre rémunération ." "Dans le monde du logiciel libre, il n'y a pas de distinction entre distribution non-commerciale et distribution commerciale : les développements réalisés par des bénévoles peuvent être vendus par des entreprises, et inversement les développements menés par des entreprises peuvent ensuite être distribués de façon non-commerciale. Toute entrave à la distribution, même commerciale, d'un logiciel, est contraire aux libertés fondamentales du Logiciel libre. La rémunération de licences de brevets est incompatible avec le développement du logiciel libre", a précisé Thomas Petazzoni, administrateur de l'April. "Pour cette raison, les documentations mises à disposition par Microsoft, bien qu'intéressantes sur le plan technique, ne pourront donc très certainement pas être utilisées par la communauté du logiciel libre pour améliorer l'interopérabilité avec les solutions de la firme étatsusienne." (...)
(22/02/2008 14:12:24)L'adoption des SOA en France va bon train, pas leur financement
Qui a dit que les entreprises françaises étaient en retard, ou hésitantes, face aux architectures orientées services (SOA) ? Selon les résultats d'une enquête menée par le pôle SOA de la SSII Solucom, « 82% des entreprises ont entamé une démarche SOA ». Pour être plus précis, sur ce nombre, 39% répondent que le sujet est encore à l'étude, mais cela laisse 16% en phase pilote, et 27% en phase de déploiement. L'étude, réalisée fin 2007 « auprès d'un échantillon de 100 décideurs du Top 500 des entreprises françaises », réjouit Mariano Boni, directeur technique de Dreamsoft qui constitue, avec Vistali, le pôle SOA du groupe Solucom. « Le résultat est très positif, dit-il. On est dans le sens de l'histoire, les gens ont bien compris la valeur et les concepts. [...] Je ne pensais pas que ce serait aussi positif. Des fois, les DSI nous surprennent, même, car certains sont très ambitieux : ils estiment que dans deux ans, 50% de leur SI sera conforme aux principes de la SOA. » Parmi les principaux facteurs amenant les entreprises à penser aux SOA, on peut citer : « aider les métiers à réagir plus rapidement aux demandes du marché », « réduire les coûts de fonctionnement », ou encore « offrir des nouvelles fonctionnalités aux métiers ». Mais visiblement, les métiers ne semblent pas vouloir payer ces intentions de retour. Car initier des projets SOA coûte cher, dans la mesure où il faut concevoir les nouvelles applications de façon à ce qu'elles soient réutilisables, et les processus réorchestrables, « et les métiers ne sont pas prêts à payer pour une réutilisabilité dont ils ne profiteront pas », commente Mariano Boni. Du coup, les DSI se financent un peu comme ils peuvent. [[page]]Une majorité estime que le financement devrait être mixte (métiers et IT), mais dans les faits, c'est le cas pour 37%, tandis que le reste se répartit diversement : 19% indiquent que les fonds viennent de budgets IT transverses, 17% de budgets dévolus aux applications métier, 17% de fonds alloués directement par la direction générale, et 10% sont en auto-financement (le premier projet devant alors générer suffisamment d'économies pour financer la suite). Du côté des difficultés - hors le sujet du financement - les décideurs interrogés nomment aussi le manque de compétences des équipes internes ainsi que le manque de support de la part des métiers ou de la direction générale. Beaucoup passent donc par un premier projet pilote, « une approche pragmatique par l'exemple », qui servira à démontrer les bénéfices. Néanmoins, précise l'étude, ils sont conscients de l'intérêt primordial d'une modélisation des processus métiers. Pour 52%, il s'agit d'une étape « préalable et nécessaire ». Pour 26%, c'est complémentaire et nécessaire. Quant à l'approche technologique retenue, les décideurs interrogés se divisent en deux camps - ce qui n'est pas sans évoquer la vision des SOA au sein de l'entreprise concernée : 40% y voient une évolution technologique des composants du SI, 53% une évolution stratégique dans la conception du SI. L'approche bottom-up, qui consiste à rationaliser les composants du SI, l'emporte avec 48% des réponses, sur l'approche top-down (31%) qui cherche plutôt à décliner les processus métiers sur l'IT. Seuls 17% des répondants indiquent vouloir mixer les deux approches, ce qui, selon Mariano Boni (voir son interview), est pourtant la seule façon de ne pas courir à la désillusion. Enfin, 4% disent ne pas avoir de stratégie. (...)
(21/02/2008 17:58:02)Microsoft ouvre gratuitement les API de ses produits les plus diffusés
Plus besoin de signer de protocoles d'accord, de montrer patte blanche, ou de se plaindre auprès de Bruxelles, Microsoft a décidé d'exposer librement la documentation de ses interfaces de programmation (API) et protocoles de communication de ses produits les plus largement diffusés : Windows Vista, Windows Server 2008, SQL Server 2008, Exchange Server 2007, Sharepoint Server 2007 et Office 2007. Les développeurs tiers pourront ainsi accéder au même niveau d'information que les équipes de Microsoft, a expliqué l'éditeur au cours d'une conférence de presse jeudi soir (heure de Paris), et ce « sans prendre de licence ni payer de royalties ou autres frais d'accès ». Ces informations pourront être utilisées librement - Microsoft prenant l'engagement de ne pas poursuivre les développeurs Open Source -, mais il faudra toutefois obtenir une licence pour une utilisation commerciale. La menace de procès qui pèse sur le monde de l'Open Source (les fameux 235 brevets) n'est donc pas levée. Microsoft indique qu'il souhaite améliorer l'interopérabilité de ses produits, notamment avec ceux de l'Open Source, et promouvoir les standards. L'éditeur affirme par exemple qu'il écrira de nouvelles API pour Office, afin de simplifier l'écriture de plug-in. Ces API permettront par exemple d'ajouter un format de fichier et de le définir comme format d'enregistrement par défaut. A lire sur ce sujet : l'interview de Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft France. (...)
(21/02/2008 12:49:53)Les pro-ODF et pro-OpenXML doivent coopérer, selon l'éditeur d'ODF
Alors que se profile la semaine prochaine à Genève le ré-examen d'Open XML pour débattre sur sa normalisation ISO (voir à ce sujet l'article sur www.cio-online.com), Patrick Duruseau, qui est à l'origine d'ODF à l'Oasis, invite les communautés des deux formats bureautiques qui se livrent une bataille acharnée - et parfois inamicale-, à la coopération. Dans une lettre ouverte, ironiquement publiée en PDF, il se livre à un pamphlet sur la collaboration, incitant les pro-Open XML et les pro-ODF à déposer les armes. Allant même jusqu'à qualifier cette rivalité de « plaie pour nos deux maisons », selon les célèbres vers du Roméo et Juliette de Shakespeare. Très inspiré, Patrick Duruseau invite les deux communautés à faire évoluer de concert leurs standards, et estime que dans un environnement où les deux parties se réunissent et discutent du futur de leur proposition, les débats sur l'avenir des normes seraient bien différents. Et surtout plus productifs. Plus pragmatique, il ajoute : « Une co-évolution pacifique rime avec [le développement de, ndlr] standards à des coûts plus bas et dans un temps plus court. » Il précise également que cette rivalité réside principalement sur un contentieux passé. « Mais nous pouvons décidé d'agir autrement aujourd'hui. » Quitte à prendre exemple sur Novell, qui a participé aux deux groupes de travail, sur ODF et OpenXML. Il est à noter que Microsoft a formalisé la semaine dernière l'accès aux anciens formats binaires d'Office, via son programme Open Source Promise, comme l'avait préconisé les instances nationales lors du premier vote -négatif - à l'ISO. Un pas vers la détente. (...)
(19/02/2008 11:35:40)Un prototype du MIT pour prouver l'obsolescence des SGBDR
Michael Stonebraker, le papa d'Ingres et Postgres, ne désarme pas. Déjà en septembre dernier, il avait décrété l'obsolescence des bases de données relationnelles (SGBDR), et dénoncé la taille unique (« one size fits all ») pratiquée par les éditeurs. Il revient aujourd'hui avec les résultats d'une expérience menée au MIT (Massachusetts Institute of Technology), démontrant les performances d'une base spécifique, H-Store, dans un contexte transactionnel. Les auteurs de l'expérimentation estiment que des moteurs spécialisés peuvent dépasser les performances des outils actuels par un ordre de grandeur de 1 à 2. Pour eux, il faut distinguer les applications scientifiques, décisionnelles, liées à du texte, etc. et utiliser des moteurs adaptés. En d'autres termes, il faut cesser de vouloir utiliser du relationnel, et le langage SQL, à chaque fois. Dans la mesure où les couches d'abstraction entre applications et données, de type SDO, se multiplient, ces idées pourraient bien faire leur chemin sans être entravées par les habitudes de développement. En l'occurrence, les résultats de H-Store, conçu pour optimiser les transactions sur une architecture en grille, ont été mesurés à l'aide du protocole TPC-C, généralement utilisé pour évaluer les performances transactionnelles - mais aussi régulièrement décrié car il ne couvre qu'un aspect, et ne peut rendre compte de la complexité d'une exploitation normale dans une entreprise. (...)
(18/02/2008 13:07:02)JBoss World : Red Hat veut remplacer Tuxedo
Red Hat a Tuxedo dans le collimateur. L'éditeur a annoncé sur JBoss World, conférence annuelle de ses utilisateurs de middleware, une série d'initiatives et de projets pour étoffer son offre, afin de pouvoir présenter au marché une solution Open Source complète. Red Hat veut ainsi offrir des outils de gouvernance Open Source pour les architectures orientées services (SOA). Le premier projet lié à ce thème, JBoss.org DNA, est un référentiel basé sur les actifs de Metamatrix. Red Hat veut également faire émerger des outils d'administration, et s'est associé pour cela à Hyperic pour fonder RHQ, qui jette les bases d'une plateforme d'administration commune à tous les produits JBoss. Le premier produit à en bénéficier devrait être JBoss Operations Network v2.0, attendu pour ce printemps. L'annonce la plus importante est toutefois celle du projet BlackTie, qui vise rien moins que créer un moniteur transactionnel Open Source capable de remplacer Tuxedo, la star de BEA, au pied levé. La référence à Tuxedo est d'ailleurs explicite dans la communication de Red Hat, qui explique que les langages et protocoles supportés par Tuxedo le seront par BlackTie. D'une part parce que Tuxedo est de loin le leader du secteur, et qu'il faut donc se conformer au standard de fait établi par BEA. D'autre part [[page]]parce que l'objectif est clair : il s'agit de capter une partie des clients qui pourraient désirer se libérer de l'emprise d'Oracle. Et au passage, sachant que Tuxedo représente en revenus de maintenance une vache à lait pour BEA, cela pourrait priver Oracle d'une partie de ces revenus récurrents. Dans son blog, Marc Fleury, créateur de JBoss parti quelques mois après l'avoir vendu à Red Hat, s'enthousiasme pour cette décision « intelligente, opportuniste et agressive ». Qui lui rappelle, dit-il, la façon dont JBoss se comportait à ses débuts. Red Hat a par ailleurs profité de ce JBoss World pour réaffirmer sa volonté de devenir un acteur majeur sur le marché des SOA, en ouvrant un centre de ressources, et en repackageant son offre middleware sous le nom JBoss Enterprise SOA Platform. (...)
(14/02/2008 16:47:05)Annuels Teradata : en progression sur l'Europe et l'Asie
Exercice fiscal 2007 (clos au 31 décembre) Chiffre d'affaires : 1,7 Md$ (+10%) Ventes de produits : 884 M$ (+9,54%) Ventes de services : 818 M$ (+10,5 %) Bénéfices nets : 200 M$ (+4,16%) Quatrième trimestre : 466 M$ (+3%) Dont ventes de produits : 240 M$ (+0,4%) Ventes de services : 226 M$ (+5,6%) Bénéfices nets : 79 M$ (+27,4%) 2007 a été pour Teradata l'année de la prise d'indépendance. Le 1er octobre dernier, cet acteur américain du décisionnel, spécialisé dans les technologies d'entrepôts de données (datawarehouses) et les applications analytiques, s'est en effet séparé de sa maison mère NCR, dont l'activité reste concentrée autour des solutions de paiement, distributeurs de billets et terminaux de points de vente pour la distribution. Cette séparation était prévue depuis plusieurs mois, les modèles économiques des deux sociétés étant sensiblement différents et Teradata s'étant à ce jour construit une image suffisamment forte sur le marché de l'entrepôt de données pour larguer les amarres. Ses solutions analytiques permettent de traiter en quasi temps réel de très importants volumes d'informations, notamment pour des applications de gestion de la relation client, dans le secteur de la banque et de l'assurance, de la grande distribution ou encore des télécommunications. Les clients évoluent vers « l'Active Datawarehouse » Plus de la moitié (56,6%) du chiffre d'affaires de Teradata provient toujours du continent américain (+ 5% en 2007). Comparativement, les ventes des régions EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) et Asie/Pacifique ont l'une et l'autre progressé de 18%, à 424 M$ pour la première et 314 M$ pour la deuxième. Elles pèsent respectivement 24,9% et 18,5% du chiffre d'affaires annuel total. [[page]] En France, l'année a notamment été marquée par « l'évolution des clients vers l'Active Datawarehouse », explique Michel Bruley, directeur marketing de Teradata France. Les données sont analysées en quasi temps réel, la mise à jour des informations du système opérationnel vers le datawarehouse s'effectuant en quelques minutes. Parmi les clients ayant avancé dans cette voie figure Air France dont l'entrepôt, « véritable usine de données, s'appuie sur quinze domaine fonctionnels, regroupant les informations sur les clients, les avions, le personnel, etc., sur lequel quinze flux de données sur cent cinquante s'effectuent désormais en temps réel ». En octobre dernier, le fournisseur a conclu un partenariat avec SAS, acteur américain du décisionnel, l'un des derniers éditeurs indépendants avec Teradata et Information Builders, notamment, depuis le rachat de Cognos par IBM et de Business Objects par SAP. L'objectif de cette collaboration est de permettre aux entreprises d'exploiter les solutions analytiques de SAS directement dans l'entrepôt de Teradata afin de limiter au maximum les migrations de données vers des datamarts (bases à vocation plus limitée) externes. (...)
(14/02/2008 15:21:13)JBoss World : Red Hat expose de grandes ambitions dans le middleware
Pour son premier discours public depuis son investiture, après le remplacement de Matthew Szulik en décembre dernier, Jim Whitehurst a tenu à marquer les esprits. Le CEO de Red Hat a profité de JBoss World à Orlando, la conférence annuelle des utilisateurs de son offre middleware JBoss, pour exposer de grandes ambitions. D'ici sept ans, a indiqué Jim Whitehurst, 50% des déploiements de middleware dans le monde devront se faire avec du JBoss. Craig Muzilla, vice-président de Red Hat en charge de l'offre middleware, estime que le ratio est actuellement de 30%. JBoss, racheté en avril 2006, apparaît donc comme un levier important dans la stratégie de Jim Whitehurst, qui a annoncé la semaine dernière vouloir atteindre la barre du milliard de dollars d'ici trois ans. Le défi pour Red Hat est de doubler son chiffre d'affaires. Le CA annuel publié en mars dernier était de 401 M$, en hausse de 44%. Si l'on cumule les trois premiers trimestres de l'exercice 2008, Red Hat atteint déjà 382 M$, mais la croissance est moins importante.[[page]] Aucune offre produit ne vient enrichir en particulier l'offre JBoss. Craig Muzilla a expliqué qu'il s'agissait surtout pour Red Hat de mieux faire connaître l'étendue de son offre middleware : serveur d'applications, bien sûr, mais aussi BPM, ESB, portail ou encore intégration de données grâce au rachat de Metamatrix. Au lendemain de ce rachat, Red Hat avait d'ailleurs regroupé l'offre middleware JBoss sous une bannière SOA (architectures orientées services). Deuxième volet de la stratégie de Craig Muzilla : agir afin d'augmenter le degré de confiance que les clients et les partenaires peuvent avoir en JBoss, car lorsqu'il faut déployer une solution dans un grand compte, le côté Open Source peut encore paraître comme un handicap. Pour renforcer cette confiance, Red Hat annonce l'ouverture d'un « centre de ressources » dit « Enterprise Acceleration Center » qui sera ouvert aux clients et éditeurs partenaires désirant évaluer l'offre JBoss, tester l'interopérabilité avec leurs solutions, certifier leurs propres produits, etc. (...)
(13/02/2008 15:35:33)Tibco regroupe son offre SOA autour de la v2 d'ActiveMatrix
Il y a autant d'approches des SOA (architectures orientées services) que d'entreprises intéressées. Avec l'évolution d'ActiveMatrix, Tibco s'adresse à une catégorie particulière d'entreprises, celles qui ont commencé à exposer des services issus d'applications diverses à l'aide de technologies hétérogènes. ActiveMatrix intervient alors pour intégrer ces services, composer de nouvelles applications et les superviser. Au besoin en s'appuyant sur d'autres outils middleware de Tibco, comme le bus BusinessWorks. ActiveMatrix devient donc de fait la plateforme SOA de Tibco. Le concept d'ActiveMatrix est de fournir des conteneurs pour héberger les services et des outils techniques pour les exploiter. Cela peut être comparé à une couche de virtualisation, masquant l'origine et la nature des services applicatifs, et permettant de les orchestrer. Un des buts est donc de masquer la complexité. Ainsi, ActiveMatrix supporte SCA (Service component architecture), modèle de référence pour écrire des services (essentiellement en Java), commun aux principaux acteurs du secteur. Il est vrai, précise Rob Meyer, directeur marketing de Tibco, que l'implémentation de SCA ne constitue pas une demande spécifique de la part des clients. Néanmoins, la simplification du développement apportée par SCA est essentielle. Pour lui, « les clients en ont besoin, mais ne doivent pas avoir à s'en préoccuper ». La première version d'ActiveMatrix date de décembre 2006. Rob Meyer compte moins d'une centaine de clients pour cette offre - contre 1300 pour l'offre BusinessWorks (le nom de la plateforme d'intégration « historique » de Tibco) - dont des grands comptes, comme Delta Airlines. (...)
(13/02/2008 12:41:33)XML souffle sa 10e bougie
Le 10 février 2008, la standard XML 1.0 fêtait ses dix ans. Une décennie pour un langage qui constitue la base des échanges de données, documents et messages au sein des infrastructures et des systèmes d'information des entreprises. Il constitue en outre l'épine dorsale du Web sémantique et la base des flux RSS. En devenant le 10 févier 1998 une recommandation du W3C, XML (Extensible Markup Language) 1.0, qui correspond à un dérivé du SGML (comme le HTML) - qui a posé les bases du balisage des données -, entrait de plain pied dans le paysage informatique et allait frapper de son sceau le monde des standards ouverts, en devenant son digne représentant. Un point qu'a d'ailleurs tenu à souligner Jon Bosak, ingénieur chez Sun, dans un communiqué en rappelant outre l'implication de sa société dans la mise au point des spécifications, la nécessité de développer XML car « la seule alternative était un format fermé et non-interopérable. Nous célébrons aujourd'hui le succès des standards ouverts en préservant les données du Web d'un verrou d'un éditeur. La bataille est loin d'être terminée [...] ». Pointant ainsi du doigt la lutte qui opère actuellement sur le terrain des formats de fichiers bureautiques Open XML et ODF, tout deux reposant sur XML. Peut-être aussi une chiquenaude pour Jean Paoli qui fait parti des créateurs du standard, comme Tim Bray, mais qui a rejoint Microsoft pour notamment développer InfoPath, et surtout Open XML. Aujourd'hui, le groupe de travail planchant sur XML, le XML Core Working Group, s'efforce à entretenir le standard. Il a publié, dans une version « Proposed Edited Recommandation », la cinquième version de XML 1.0. (...)
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