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(13/01/2012 16:51:37)
Recap IT : Free lance le big bang du mobile, le stockage évolue, Anonymous actifs
Comment ne pas commencer ce tour d'horizon de l'actualité par les deux scuds envoyés mardi matin par Free Mobile. L'opérateur a atomisé les forfaits de téléphonie mobile en présentant une offre illimitée à 20 euros par mois sans engagement (16 euros pour les abonnés Free) et un forfait à 2 euros pour 60 mn de communication + 60 SMS (gratuit pour les abonnés). Certes il faut regarder les détails de la grille tarifaire pour découvrir quelques extras à payer, mais la planète mobile a tremblé et les concurrents, opérateurs et MVNO ont commencé à réagir en tentant de s'aligner sur les offres de Free. L'onde de choc va se faire sentir dans les prochains mois, le président de l'Arcep prévoyant pour les opérateurs une baisse des marges et leur enjoignant de réduire les dividendes reversées aux actionnaires pour résister à la tornade Free. Xavier Niel peut savourer son heure de gloire et se tourne vers l'avenir, un forfait data avec clé 3G est prévu dans les prochaines semaines.
Ces annonces ont un peu éclipsé les autres actualités dans le domaine de la mobilité comme les dernières rumeurs sur l'iPad 3 (qui deviendrait un 2S) et l'iPhone 5. Le smartphone d'Apple a bouleversé lui aussi la téléphonie mobile au point d'obliger Microsoft à revoir sa stratégie sur Windows Mobile. Enfin, le CES de Las Vegas a donné lieu à une pluie d'annonces notamment Intel sur les smartphones avec sa puce Medfield ou l'arrivée prochaine de l'USB 3.0 sur les mobiles.
Le stockage en pleine mutation
Plus discret, mais tout aussi important, le secteur du stockage est au centre d'un fourmillement technologique intense. Ainsi, Windows 8 intégrera la technologie de virtualisation « storage spaces ». De son côté, Fusion-io accélère le dialogue entre le processeur et la mémoire flash. Oracle a présenté son appliance dédiée au Big Data, tandis que Dell poursuit doucement l'intégration de ses rachats en lançant sa première appliance de sauvegarde comprenant la déduplication et la compression.
Dans les autres actualités, on notera que l'Icann a donné le top départ pour les nouvelles extensions web. L'Autorité de la concurrence française a prononcé un « non mais » aux demandes de mesures d'urgence réclamées par HP contre Oracle sur l'affaire Itanium. Aux voeux de l'Afdel, Eric Besson a indiqué qu'il allait réunir prochainement les acteurs du cloud français Andromède pour le relancer. Enfin, Google agace les autres réseaux sociaux avec une fonctionnalité intégrant du contenu de Google + dans les résultats de recherche.
Les Anomymous pugnaces
Pas de tremblement de terre dans le domaine de la sécurité, mais des épiphénomènes. Les Anonymous continuent leur lutte contre la censure en promettant des représailles aux opérateurs ayant bloqué le site Pirate Bay. Ils ont également publié des détails sur les systèmes Scada israélien. Sale temps pour Symantec qui est accusé par un utilisateur américain d'avoir surestimé l'impact des erreurs détectées par certains de ses utilitaires sur son PC.
Les acteurs de l'IT tentent de trouver des parades aux menaces, comme Google qui intègre une antimalware dans Chrome 17. Microsoft a annoncé le développement d'un fil d'information sur les menaces issu de son expertise sur les botnets.
(...)
Invité par l'Afdel, Eric Besson dresse un bilan du numérique en France
Patrick Bertrand, le président de l'Afdel, a évoqué deux regrets hier, en présentant ses voeux aux adhérents de l'Association française des éditeurs de logiciels, à Paris, dans les locaux de l'organisation. Il aurait aimé annoncer à cette occasion la 300e adhésion à l'Afdel, rejointe l'an dernier par 60 sociétés et qui a atteint les 298 adhérents à ce jour. Il a par ailleurs rappelé la révision décriée du statut de la JEI, la jeune entreprise innovante, amendée depuis par le Sénat. Pour le reste, avant de céder la parole à Eric Besson, Ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, celui qui est aussi le DG de Cegid s'est attaché à présenter un bilan plutôt positif des actions menées ces dernières années en faveur des technologies de l'information et de la communication.
Sur fond de campagne présidentielle 2012, l'Afdel a diffusé hier soir « 20 propositions pour réindustrialiser la France grâce au numérique ». Consensuel, son président a également signalé d'entrée de jeu la venue hier soir de Guy Mamou-Mani, qui dirige la chambre syndicale Syntec Numérique, cette dernière réunissant elle aussi de nombreux éditeurs de logiciels. A son tour, Syntec Numérique a prévu de dérouler mardi prochain ses dix propositions aux candidats à l'élection présidentielle.
Des stages en PME de croissance pour les étudiants
Au nombre des efforts faits en faveur de l'industrie du numérique, Patrick Bertrand a rapidement énuméré les plans France Numérique 2012 et 2020, le Fonds stratégique d'investissement avec lequel l'Afdel a conclu un accord, et le lancement du Grand Emprunt (4,5 M€ pour le numérique dont 2,5 M€ pour les usages), qui a donné lieu au FSN, fonds pour la société numérique, et au Fonds national d'amorçage. La création de la Disic a installé, à l'instar des Etats-Unis, une fonction de direction des services informatiques de l'Etat. L'importance du dispositif du crédit impôt recherche a été renforcé pour les entreprises innovantes. « Un rapport de l'agence nationale de la recherche explicite clairement qu'aujourd'hui, c'est en France qu'on trouve les chercheurs les moins chers du fait de ce dispositif », a pointé Patrick Bertrand.
Mais le président de l'Afdel n'a pas oublié d'évoquer aussi les PME qui peinent à recruter. « Si la culture entreprenariale a progressé en France, les étudiants demeurent encore trop souvent majoritairement attirés par les grands groupes. C'est pourquoi nous proposons qu'un stage en PME de croissance, et notamment du numérique, soit obligatoire dans les cursus supérieurs économiques et d'ingénieurs ».
Amplifier les dispositifs d'aide efficaces
Dans la foulée, Patrick Bertrand est revenu sur le manque de champions français de taille mondiale dans les logiciels et les services web innovants. « Seule une politique industrielle de long terme permettra de conserver les pépites qui préfèrent se vendre aujourd'hui à l'étranger faute de consolidateurs nationaux ».
Certaines PME très innovantes n'ont pas les moyens de leurs ambitions, notamment en matière de financement de la R&D et de croissance externe. Le président de l'Afdel demande une fiscalité plus adaptée, en améliorant ou en pérennisant les dispositifs d'aide publique à l'innovation. « Nous ne demandons pas d'aides nouvelles, mais que l'on sanctuarise ou amplifie ce qui a été fait et ce qui a prouvé son efficacité, notamment sur le CIR ». Il a enfin rappelé la nécessité d'infrastructures de très haut débit et pour le développement du cloud. « C'est l'ardente obligation de l'Etat que de mettre en oeuvre et garantir un décor adapté pour que les acteurs que nous sommes jouent pleinement leur rôle. Ceci implique aussi une régulation mieux coordonnée et un droit de la concurrence et du contrôle des concentrations qui soit en phase avec les réalités du marché ».
Le consortium Andromède réuni le 20 janvier
A sa suite, Eric Besson s'est amusé de n'avoir plus rien à ajouter sur l'action des pouvoirs publics en faveur du numérique. Il a néanmoins rappelé les investissements consentis, via le Grand Emprunt, à la R&D dans des secteurs clés tels que le cloud computing et le logiciel embarqué. Le ministre est revenu sur les récents appels à projets qui prévoient 19 millions d'euros dans cinq initiatives de développement dans le cloud et 32 M€ dans six projets de logiciels embarqués, en citant comme exemples d'applications concrètes « l'assistance au freinage d'urgence ou la localisation par satellite ».
Evoquant les 135 M€ prévus pour le développement d'une offre européenne de cloud computing (apportés par la Caisse des Dépôts), il a signalé qu'il allait réuni le 20 janvier le consortium porteur du projet Andromède afin de le remobiliser et analyser la situation après le retrait de l'un de ses acteurs majeurs [Dassault Systèmes]. « Il y a une ou deux autres options qui se dessinent, je suis raisonnablement optimiste sur les chances d'y arriver », a-t-il indiqué en soulignant que l'enjeu était majeur en termes de souveraineté sur le domaine et de compétitivité pour notre économie.
Deux réseaux d'initiative publique couvrant cinq départements
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Le Ministre chargé de l'Economie numérique a ensuite rappelé les 400 M€ attribués au Fonds d'amorçage des start-up et le triplement du crédit impôt recherche « atteignant désormais 5 milliards d'euros par an ». Le ministre a souligné que la mise en oeuvre du plan France Numérique avait permis un développement inédit des usages numériques au sein des services publics « 76% des procédures administratives sont aujourd'hui dématérialisées contre 30% il y a quatre ans et demi. Enfin, abordant l'Internet haut débit, il a pointé que la France était le 4e pays européen en termes de pénétration sur ce terrain, « même si pour rattraper la Corée du Sud, par exemple, ou la Finlande, nous avons il est vrai encore du travail ».
Deux réseaux d'initiative publique couvrant cinq départements
Sur les perspectives, Eric Besson a rappelé que l'utilisation généralisée du numérique était projetée pour 2020 dans les entreprises, de même que 100% des démarches administratives disponibles alors sur Internet. « C'est l'objectif fixé dans Plan numérique 2020. Le papier devra être définitivement abandonné dans l'administration. D'ici 2025, notre mission est de raccorder 100% des entreprises et des ménages au très haut débit fixe et mobile, les licences de téléphonie 4G ayant été attribuées pour y parvenir ». Dans le cadre des 2 Md€ attribués au programme national très haut débit, le ministre a enfin annoncé sa proposition de soutenir « deux premiers réseaux d'initiative publique qui couvriraient cinq départements ». Une disposition qui devrait être annoncée la semaine prochaine. « D'ici un an, ce sont douze réseaux d'initiative d'envergure départementale ou régionale qui seront aidés par le gouvernement », a-t-il conclu.
Parmi les intervenants de la soirée figuraient aussi Guy Berruyer, président de l'éditeur Sage au niveau mondial, et Séverin Naudet, directeur de la mission Etalab, chargée de l'ouverture des données publiques et de la plateforme française Open Data.
« L'industrie du logiciel a démontré sa résistance », selon Patrick Bertrand
Interview de Patrick Bertrand, président de l'Assocation française des éditeurs de logiciels.
Didier Barathon : Comment progresse l'Afdel, en nombre d'adhérents et en typologie d'adhérents (taille d'entreprises, variété des secteurs représentés)
Patrick Bertrand : L'Afdel est très attentive à représenter le métier de l'édition de logiciels dans toutes ses composantes : les PME innovantes, les start up, comme les grandes entreprises. De grands noms nous ont rejoint, Sage France et SAP France, citons également ESI Group et une multitude de PME et de start up. Le nombre est important mais aussi l'éco-système et son foisonnement. L'Afdel compte aujourd'hui 298 membres, elle enregistre 60 à 80 adhésions nouvelles en un an.
Ce développement se retrouve en région, avec de nouveaux rapprochements. Nous avons signé avec des clusters : la Meito en Bretagne, l'agglomération de Montpellier et maintenant Novae, le cluster régional Digital Place à Toulouse, Edit à Lyon et une nouvelle venue : Rhenatic en Alsace, signée cette semaine. Ils organisent des manifestations en local que nous appuyons dans des webcast. Les associations adhèrent à l'Afdel, leurs adhérents restent libres de suivre ou pas. Nous ne sommes pas impérialistes.
L'Afdel est devenu un outil de reconnaissance pour nos adhérents, et à l'intérieur pour leurs équipes. Un réseau de partenaires, avocats, conseils en technologie start up nous appuie.
Après celle de 2008, la profession traverse une nouvelle crise, comment réagit l'Afdel?
L'industrie du logiciel a démontré en 2008 et 2009 sa résistance et sa résilience à la crise. C'est prouvé par les faits. La résistance augmente pour deux raisons. D'abord, l'investissement dans le numérique s'est amélioré dans les entreprises, pour gérer les clients et renforcer l'efficacité. Ensuite, le modèle licence et maintenance, qui a été un succès, s'accompagne maintenant de contrats et de mode de financement en SaaS, avec du revenu récurrent.
Quant à la résilience, nous voyons bien, sur 2010 et 2011, un taux de croissance deux fois supérieur dans nos métiers. Moins bon qu'avant mais très intéressant. Nous ne sommes pas du tout dans une logique de récession. Nos PME sont bien implantées sur leurs segments, le seul problème tient au financement, les formules existent (***) , les blocages sont d'ordre administratif.
Vous avez deux commissions très voisines, une sur le cloud, l'autre sur le SaaS, comment éviter de « rabâcher » les mêmes choses ? Sur quels thèmes nouveaux allez-vous travailler en 2012 ?
Non, on ne « rabâche » pas, on travaille sur trois thèmes bien précis, en matière de cloud et de SaaS : Comment développer nos logiciels, avec en particulier l'aspect sécurité ? Comment vendre et rémunérer les commerciaux ? Avec qui héberger ? Avec moi-même, avec un hébergeur, avec plusieurs hébergeurs dans plusieurs datacenters ?
Pour les nouveaux axes de travail, nous recevons ce 12 avril Séverin Naudet, directeur d'Etalab, car une commission open data s'est mise en place à l'Afdel. Les éditeurs doivent s'impliquer sur le sujet. Etalab participe d'ailleurs à l'animation de notre nouvelle commission.
Nous avons également lancé une commission sur les réseaux sociaux et mis en place un groupe de travail sur la facture clients.
Quel est le bilan de vos nombreuses initiatives en direction des pouvoirs publics ?
L'Afdel s'est montrée très offensive. Avec le SNJV (Syndicat national du jeu vidéo) sur le statut du JEI, une démarche réussie, le statut ayant été restauré, même si nous avons une nouvelle échéance pour fin 2013. Nous avons par ailleurs travaillé très en amont auprès des équipes Juppé/Rocard préparant le grand emprunt. Une victoire, sur les 4 milliards consacrés au numérique, 2 seront dédiés aux usages, à côté des infrastructures.
Sans entrer dans le domaine politique, je salue également toutes les réalisations menées : les plans France Numérique 2012 et 2020, le Grand Emprunt, la création du FSI (auquel nous associe un accord cadre), celle du Conseil national du numérique, l'Observatoire du Numérique, le Fonds national d'amorçage, la DISIC (DSI de l'Etat). A l'approche des prochaines échéances présidentielles, nous présentons aujourd'hui un Livre Blanc : 20 propositions pour réindustrialiser la France grâce au numérique.
Un point de frustration subsiste, des politiques de tout bord comprennent nos enjeux, mais il reste du chemin pour imprégner une large partie des parlementaires et responsables des atouts de nos métiers, par exemple pour l'éducation et la santé.
Vous développez également l'Afdel à l'international, dans quel but ?
A l'international, avec UBI France nous avons engagé plusieurs initiatives. Bertrand Diard, Pdg de Talend s'est implanté près de San Francisco et nous ouvre un de ses bureaux. Un cabinet d'avocats franco-américain aide nos adhérents et les accompagne avec un collaborateur franco-américain basé à Paris. Nous voulons reconduire cette démarche en direction de la Chine et de la Russie.
(*) L'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels a été créée en 2005
(**) Patrick Bertrand, 57ans, est diplômé de l'IEP de Paris et licencié en droit. Il débute sa carrière au Crédit Chimique et gagne l'industrie pétrolière, dans des fonctions financières. En 1988, cinq ans après sa création, il entre chez Cegid, devenant directeur financier, directeur général adjoint, puis directeur général, en 2002, aux côtés de Jean-Michel Aulas.
(***) L'Afdel a mis en place un accompagnement et un site dédié :http://www.investirdanslenumerique.fr/
(...)
CES 2012 : Ericsson transfère des données par le corps humain
Le PDG d'Ericsson, Hans Vestberg, s'est livré à une étonnante démonstration lors de sa conférence de presse au CES de Las Vegas. Son corps a servi de conducteur dans le transfert d'une photo d'un smartphone vers un grand écran, sans le moindre câble ou signal radio. Cette technologie, baptisée « capacitive coupling » consiste à faire passer des données entre deux terminaux via le corps humain.
Si la démonstration est impressionnante, aucune application concrète n'est encore proposée. Selon les propres ingénieurs d'Ericsson, les possibilités de cette technologie seraient infinies, l'être humain faisant alors littéralement corps avec le réseau.
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Les succès d'Apple gonflent les revenus des sous-traitants
Selon une information de Digitimes.com, le fabricant Taiwanais Foxconn Electronics a publié ses résultats pour le mois de décembre, avec un chiffre d'affaires qui s'établirait à 316,9 milliards de dollars taiwanais, soit environ 8,2 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires annuel de 70,5 milliards d'euros représentant une hausse de 20% par rapport à 2010. Selon diverses sources, la forte demande en produits Apple, dont l'iPhone et l'iPad, aurait fortement contribué à cette hausse du résultat de la firme taiwanaise, qui soit dit au passage faisait la une des médias il y a quelques mois en raison de plusieurs suicides au sein de son personnel, qui seraient dus aux mauvaises conditions de travail imposées aux employés.
(...)(13/01/2012 10:16:59)Econocom investit dans Centix, spécialiste belge du cloud
Le groupe Belge spécialisé dans la fourniture de matériels et de services IT et télécoms vient de prendre une participation de 40% dans le capital de son compatriote Centix. Créée en 2007, cette entreprise réalise un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros grâce à ses fortes compétences en virtualisation de serveurs et de postes de travail.
Ce rapprochement qui va permettre au groupe Econocom de proposer à ses clients une offre de migration de l'ensemble de leurs infrastructures IT vers le cloud pourrait n'être qu'une première étape dans la relation entre les deux sociétés. Selon l'accord qu'elles ont signé, Econocom dispose en effet d'une option d'achat du solde des titres de Centix pendant trois ans.
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Dell a toujours des ambitions dans les tablettes
Malgré l'échec de ses tablettes professionnels Streak 5 et 7, que Dell a cessé de commercialiser entre août et décembre derniers, le Texan semble toujours vouloir percer sur ce marché. Interrogé par l'agence Reuter, Steve Felice, le directeur commercial de du fabricant, a indiqué que ce dernier devrait en effet lancer un modèle, grand public cette fois-ci, vers la fin de l'année 2012. « Dell prend son temps », a indiqué le représentant de Dell. Une façon de dire que le fabricant souhaite éviter les échecs qu'ont connu HP et RIM, avec des tablettes moins bien conçues que celles des deux leaders du marché, Apple et Samsung.
Soigner l'écosystème autour de la tablette
Dell reconnaît que le succès d'une tablette ne repose pas uniquement sur sa configuration matérielle. De fait, il consacre beaucoup de temps à développer l'écosystème qui devra accompagner son nouveau produit. « Quand on parle de PC, les gens se focalisent sur l'aspect matériel. Lorsqu'il s'agit de tablette ou de smartphone, ils s'intéressent à tout ce qui entoure le dispositif pour assurer son fonctionnement. »
Hormis le fait d'annoncer la date approximative de livraison de sa future tablette, Dell se garde bien de fournir plus de détail. Le constructeur ne souhaite notamment pas indiquer si le produit fonctionnera sous Windows 8 ou Android. Fruit du hasard ou non, sa sortie est en tous cas programmée à la même période que celle de Windows 8, la future version de l'OS de Microsoft optimisée pour les tablettes.
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Google + agace en s'invitant dans les résultats de recherche
La fonctionnalité « Search plus Your World » présentée par Google, sur son blog, pousse les contenus de son réseau social vers le moteur de recherche. Trois types de données commencent à apparaître dans les résultats, les personnelles relatives à votre compte Google + (posts, messages, photos, etc.), les profils s'apparentant à la recherche (issus du carnet d'adresse de l'utilisateur) et les pages entreprises, ainsi que les célébrités. Ainsi, si vous effectuez une recherche sur Tahiti en prévision d'un voyage, vous verrez apparaître dans les résultats des photos de Tahiti posté par quelqu'un issu de vos cercles de Google+. Ces données ne seront pas accessibles au public et seul vous pourrez les voir dans les résultats. La fonctionnalité est basée sur l'opt-out, c'est-à-dire que c'est à l'utilisateur de faire la démarche de désactiver cette recherche dans ses paramètres. Pour l'instant seuls les Etats-Unis peuvent avoir accès à ce moteur dédié.
Twitter s'inquiète et risque d'abus de position dominante
Cette fonction de recherche soulève certaines inquiétudes sur le fait que Google privilégie ses propres contenus au lieu de pousser des sites tiers. Twitter, a par exemple indiqué qu'il sera plus difficile d'utiliser Google pour trouver des tweets lors de grandes manifestations comme cela a été le cas lors des événements en Egypte ou plus récemment en Syrie. Google renvoie la balle au site de micro-blogging qui selon l'éditeur n'a pas renouveler son accord sur les résultats de recherche en juillet dernier.
De son côté Facebook n'a pas commenté l'arrivée de cette fonctionnalité, mais le contenu du plus grand réseau social ne peut pas être indexé par Google. Pas pour des raisons de négociations commerciales, mais plutôt pour respecter l'accord de respect de la confidentialité des données signé par Facebook avec la FTC. Par ailleurs, Facebook a signé un accord avec Bing de Microsoft.
Le problème de « Search plus Your World » viendra peut-être des autorités de la concurrence qui pourrait voir dans cette fonctionnalité un abus de position dominante, selon des blogueurs comme MG Siegler et Danny Sullivan de Search Engine Land. Google privilégierait trop les contenus de son réseau social en écartant les autres réseaux.
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L'éditeur français Neolane lève 27 millions de dollars
Créé il y a dix ans pour développer des solutions de gestion des campagnes marketing multicanales, l'éditeur français Neolane a progressivement étendu son marché à l'international. Il réalise aujourd'hui plus de la moitié de son chiffre d'affaires hors de France, en Angleterre, dans les pays nordiques et aux Etats-Unis où il a constitué une filiale en 2008. La société présidée par Stéphane Dehoche, l'un de ses quatre co-fondateurs, vient de lever 27 millions de dollars, principalement auprès de Battery Ventures. Cet investisseur, basé à Boston, dans la Silicon Valley et en Israël, finance des acteurs de l'industrie high-tech. Il a notamment soutenu des sociétés comme Airespace, rachetée par Cisco, Akamai Technologies et Groupon qui se sont introduites en bourse, ou encore Anobit.
Parmi les investisseurs de Neolane figuraient déjà Auriga Partners, XAnge et Gilles Queru. Les fonds récupérés par l'éditeur spécialisé sur le « marketing conversationnel » vont en particulier lui permettre de renforcer sa présence outre-Atlantique et d'étendre son implantation sur de nouvelles zones géographiques. En Europe, Neolane figure parmi les acteurs les mieux implantés sur son marché. « C'était une volonté de notre part de trouver un investisseur américain qui soit spécialisé dans notre secteur pour nous aider à croître », indique François Laxalt, responsable marchés et innovations de Neolane. « Actuellement, nous sommes en très forte croissance aux Etats-Unis, un marché qui présente un gros potentiel de développement pour les logiciels ».
L'effectif devrait globalement croître de 40% en 2012
L'offre de l'éditeur s'appuie sur une base regroupant les informations sur les clients. L'application Neolane Message Center propose une vue unifiée des messages pour gérer les envois multicanaux. A partir de ses logiciels, Neolane propose des solutions de marketing prédictif et de gestion de contenus personnalisés. A l'échelle mondiale, il compte parmi ses principaux concurrents des acteurs comme Unica (racheté par IBM), Aprimo (acquis par Teradata) et SAS. 
L'offre logicielle de Neolane
En 2010, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 22 millions d'euros, en hausse de 40% par rapport à 2009. Une progression plus importante a été enregistrée en 2011, selon François Laxalt, le chiffre d'affaires du premier semestre ayant notamment crû de 70% par rapport au premier semestre 2010. La société compte parmi ses clients des groupes comme Crédit Agricole, Carrefour, Caisse d'Epargne, EMI, Fnac, Galeries Lafayette, La Redoute, Nespresso, Orange ou Voyages SNCF.
La filiale américaine de Neolane est installée depuis 2008 à Boston et dirigée par Stéphane Dietrich, l'un des trois autres co-fondateurs de la société avec Benoît Gourdon, responsable des opérations Europe et Thomas Boudalier, le directeur de la R&D. Sur les 240 collaborateurs employés par Neolane, 60 se trouvent aux Etats-Unis, l'équipe commerciale étant répartie sur le territoire. « Nous allons beaucoup embaucher en 2012, signale François Laxalt. Notre effectif devrait augmenter au moins de 40% au niveau global ».
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