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(28/11/2008 11:55:57)
L'Europe divise par deux ses prévisions de croissance des TIC pour 2009
Thomas Mosch, président de Bitkom Research et membre de l'EITO (Observatoire européen des technologies de l'information), a livré hier les prévisions de l'EITO, à l'occasion de la présentation des thèmes retenus pour le prochain Cebit (ce dernier étant un sponsor de l'Observatoire). « Normalement, a expliqué Thomas Mosch, la mise à jour [des chiffres] aurait dû avoir lieu en mars, mais vu les événements actuels, nous avons décidé de réaliser une mise à jour en novembre. » Après avoir compilé des chiffres fournis par des cabinets dans tous les pays de l'Europe de l'Ouest (PAC et Idate en France), l'EITO a constaté une première inquiétante : quatre trimestres consécutifs « d'attentes mauvaises pour l'avenir ». Du coup, alors que la croissance prévue pour l'industrie IT de l'Europe de l'Ouest en 2009 était de 4% (ce qui était déjà relativement faible par rapport aux années précédentes), elle n'est plus que de 2%. Dans les télécoms, la correction est encore plus importante : 0,3% contre 1,3%. Car ce secteur sera touché « non seulement par la crise financière, mais aussi par la régulation du prix des télécoms », a expliqué Thomas Mosch, citant par exemple la récente décision de l'Union européenne de plafonner le montant des tarifs pour l'itinérance (roaming). 1,8% de croissance IT en France en 2009 contre 3,8% initialement prévus Présentant les chiffres pour la France, Frédéric Giron, consultant chez PAC, a lui employé le terme de « décélération forte pour 2009 ». Prévue à 3,8% lors des résultats présentés en mai dernier, la croissance dans l'IT en France en 2009 devrait n'être finalement que de 1,8%. Les télécoms étant plus à l'abri : la croissance pour 2008 devrait être meilleure que prévu (3,0% contre 2,4%), et la chute devrait être limitée en 2009 : 1,9% contre 2,2% initialement prévus. Pour Frédéric Giron, la baisse de l'activité devrait toucher d'abord les petites et moyennes SSII, auxquelles les grosses SSII sous-traitaient des affaires. Alors que ces grosses SSII souffraient d'une pénurie de compétences pour répondre à la demande, elles pâtissent « depuis septembre-octobre de carnets de commande un peu moins fournis ». Selon le consultant, « les grands projets en cours ne sont pas arrêtés, mais la grande différence [avec le premier semestre 2008], c'est que les nouveaux projets sont arrêtés ou mis sur pause ». Pour les analystes, la solution est à portée de main... du pouvoir politique [[page]] Les dépenses en équipement IT ne sauveront pas le secteur : « Le matériel était déjà en décroissance en 2008 à cause de la pression sur les prix. Et ce qu'on va voir [avec la crise], c'est que le taux de renouvellement va chuter. » Et d'ajouter que le seul segment porteur en volume, les netbooks, contribuera à faire baisser les prix. L'industrie IT vue comme une partie de la solution Pour Thomas Mosch comme pour Frédéric Giron, des politiques de relance étatiques (sous forme de commandes aux fournisseurs IT de la part du secteur public), pourraient soutenir le marché. Néanmoins, les deux analystes n'ont guère de billes à fournir sur le sujet. Thomas Mosch souligne toutefois que « contrairement à la crise de 2000, où c'était une crise IT, aujourd'hui l'industrie IT est plus perçue comme une partie de la solution », utile pour réaliser des économies. Pour lui, « c'est plutôt porteur d'espoir ». Finalement, la solution à la crise est peut-être venue du commissaire général du Cebit. Réagissant à la présentation de ces chiffres, Sven Prüser a expliqué, sans toutefois employer ce terme, que l'industrie était engagée dans une sorte de prophétie auto-réalisatrice. « D'après nos enquêtes, la majorité des entreprises n'ont pas vu d'effets directs de la crise, mais elles prennent leurs précautions. C'est un peu comme la prophétie qui s'avère juste : si tout le monde l'attend, ça va venir. » Il suffirait donc de rétablir la confiance, chose que les politiques peinent à faire. « On manque d'orientation, a déploré Sven Prüser. Or les améliorations ne sont possibles que grâce aux NTIC. » (...)
(27/11/2008 14:53:27)Le Club américain des utilisateurs SAP se sépare de son président
Steve Strout, président de l'Asug, le club américain des utilisateurs SAP, a été débarqué. Premier président de l'American SAP User Group, qui revendique plus de 50 000 adhérents, il a quitté son poste à la suite d'une "décision stratégique" prise par son conseil d'administration. En poste depuis quinze mois, cet ancien directeur informatique de Morris Communications avait eu à faire face à la grogne des utilisateurs de SAP confronté à une augmentation obligatoire du prix de la maintenance de plus de 20%. Maintenant qu'il est parti, les reproches vont bon train sur une attitude jugée trop conciliante vis-à-vis de SAP. Il est vrai que l'Asug avait paru moins vindicative que les clubs utilisateurs européens. Le limogeage de Steve Strout laisserait entendre que le discours de l'Asug n'était pas le fidèle reflet de celui de ses membres. (...)
(27/11/2008 14:53:15)Capgemini se renforce à l'Est en rachetant la SSII Empire
Capgemini renforce sa présence dans les pays de l'Est en rachetant la totalité d'Empire, un cabinet de conseil et de services informatiques tchèque, ainsi que 70% de sa filiale Sophia Solutions, spécialisée dans les secteurs du décisionnel, des ERP et des bases de données. Les deux sociétés ont réalisé ensemble un chiffre d'affaires de 10 M€ l'année dernière. La SSII française compte désormais 165 salariés de plus en République tchèque, ce qui porte son effectif sur place à 230 salariés. Capgemini devrait procéder à l'acquisition des 30% restant de Sophia Solutions dans les mois qui viennent. « Cette acquisition représente une étape importante dans notre stratégie de développement dans les pays de l'Est », a commenté Peter Laggner, PDG de Capgemini pour l'Europe centrale. En 2007, la SSII a réalisé 6,4% de son chiffre d'affaires global dans cette partie de l'Europe. Michal Kavale, PDG d'Empire et principal actionnaire de la société, rejoint la direction tchèque de Capgemini, basée à Prague. Cette filiale recrute par ailleurs des consultants et des spécialistes SAP (juniors et séniors). Les clients de Capgemini en République tchèque se situent essentiellement sur les marchés de l'agroalimentaire, de la banque, du secteur public et des industries de télécommunication. La transaction, dont le montant n'a pas été révélé, devrait être finalisée avant la fin de l'année. (...)
(27/11/2008 14:42:11)Des datacenters entièrement automatisés d'ici cinq ans
Nous sommes à l'aube d'une automatisation complète des datacenters. D'ici cinq ans, selon Glenn O'Donnell, senior Analyst chez Forrester Research, les DSI auront entièrement automatisé l'administration de toutes les ressources de leur système d'information. L'idéal à atteindre étant une gestion de ces ressources (y compris celles en nuage) au travers des applications qu'elles servent. L'analyste en est tellement convaincu qu'il voit la crise actuelle comme un accélérateur du processus. Puisqu'elle impose d'en faire plus avec moins... Bien sûr, HP, IBM, BMC et Computer Associates (CA) se posent en acteurs majeurs sur le créneau de l'administration en général. Mais Glenn O'Donnell pense qu'au lieu de n'utiliser les logiciels que d'un seul éditeur, il faudra "orchestrer" les suites d'administration de plusieurs d'entre eux. En effet, "qui peut, mieux que Cisco, automatiser la gestion des ressources réseau ? Qui, mieux qu'EMC, sait faire la même chose pour le stockage ?" Un marché en pleine concentration Le nombre de fournisseurs sur ce marché tend à se réduire. Les grands acteurs ont fait leurs emplettes parmi les spécialistes. Opsware a été acheté par HP en juillet 2007, Onaro par NetApp en janvier 2008 et BladeLogic par BMC en avril. L'analyste susurre d'ailleurs que BMC et CA sont des cibles idéales pour des sociétés comme, par exemple, Oracle. Par ailleurs, Glenn O'Donnell compte aussi VMware et Microsoft parmi les acteurs clés. Le premier a déjà montré, avec Infrastructure 3, qu'il se voyait une vocation d'administrateur qui allait bien au-delà de celle de la seule virtualisation des serveurs stricto sensu. Filiale à près de 90% d'EMC et travaillant en étroite collaboration avec Cisco, VMware a bien compris que son avenir se joue au niveau des datacenters. Son projet de VDC-OS (Virtual Datacenter OS) en est la meilleure expression. Quant à Microsoft, même si son offre de virtualisation est encore embryonnaire, son omniprésence dans tous les systèmes d'information et l'emphase qu'il met sur son outil d'administration System Center montre aussi qu'il a compris l'importance des enjeux à venir. Glenn O'Donnell complète son tour d'horizon en citant aussi Oracle et Symantec. Les positions transversales de ces deux sociétés les conduisent à pouvoir prétendre jouer un rôle dans "l'orchestration" des datacenters automatisés de demain. (...)
(27/11/2008 14:18:23)Xerox baisse ses prévisions pour 2009 et supprime 3 000 emplois
Pour faire face à la crise et à une année 2009 moins bonne que prévu, Xerox, envisage des mesures d'économies. Sur son quatrième trimestre 2008, le constructeur a provisionné une charge exceptionnelle de 400 millions de dollars. Xerox a parallèlement revu ses prévisions à la baisse pour l'année 2009: sur cette période, le groupe table sur un bénéfice opérationnel qui pourrait se situer entre 1,4 et 1,7 milliard de dollars. Le constructeur a également indiqué aux investisseurs que les restructurations annoncées il y un mois lui permettraient de dégager 200 millions de dollars d'économies à partir de l'année prochaine. Fin octobre, Xerox avait annoncé la suppression de quelque 3.000 emplois dans le monde (...)
(27/11/2008 10:40:13)Antitrust : Intel cherche à gagner du temps en poursuivant la Commission européenne
Intel, poursuivi pour pratiques anticoncurrentielles par la Commission européenne, joue la montre et se fait procédurier. Le Journal officiel de l'Union européenne daté du 22 novembre indique ainsi que le fondeur poursuit à son tour la Commission, qu'il accuse de mener une enquête « discriminatoire et partiale » à son encontre. Selon Intel, l'exécutif européen a commis des erreurs de droit en décidant de lui refuser la communication de documents piochés directement chez AMD, à l'origine des poursuites lancées contre Intel. Sans ces documents, estime le numéro un des processeurs, il ne saurait exister de véritable droit de la défense. De plus, la Commission ne saurait prendre de décision sans avoir consulté ces informations. Cela relèverait en effet, selon Intel, d'une violation du principe de bonne administration. Des documents d'AMD jugés indispensables En juillet, la Commission européenne a allongé la liste des accusations qu'elle porte contre Intel. Une liste initiée en juillet 2007 et qui trouve son origine dans les pratiques commerciales déloyales mises en place par le fondeur pour conforter son avance sur le marché des processeurs. Intel aurait ainsi offert des remises aux constructeurs de PC pour qu'ils n'équipent pas leurs machines de puces fabriquées par AMD. A l'issue de cette deuxième batterie d'incriminations, la Commission avait fixé une date limite au fondeur pour présenter ses explications. L'échéance a expiré depuis plus d'un mois, sans qu'Intel n'apporte la moindre précision. En poursuivant à son tour Bruxelles, Intel entend gagner du temps et repousser l'issue de la procédure. Il exige en effet qu'un nouveau délai soit instauré. Un délai de trente jours qui ne commencerait à courir que lorsque les documents réclamés auront été communiqués. (...)
(27/11/2008 09:06:30)Moins d'un PC sur deux entre sur le marché d'occasion
Les PC d'occasion, bons pour la casse, pas pour les pauvres. C'est ce que laisse penser une étude du Gartner, aux termes de laquelle il apparaît que seuls 44% des PC ayant quitté les mains de leur premier propriétaire terminent entre celles d'un second acquéreur. Et ce, en dépit d'une forte demande pour ce type de produits. Parmi les embûches semées sur la route des PC de seconde main, Gartner évoque les frais de douane, les différentes législations nationales relatives à l'environnement et les coûts de transport. Des éléments qui freinent l'émigration des machines des économies développées vers les marchés émergents. Autre facteur limitant la seconde vie des PC, la baisse continue des prix des machines neuves, et notamment l'apparition des netbooks, des PC ultra-portables et presque toujours bon marché. L'occasion, une opportunité pour les professionnels Sans surprise, c'est au Moyen-Orient, en Afrique, en Chine et dans les pays émergents asiatiques que la demande pour les PC d'occasion est la plus élevée. Et devrait encore progresser, note le Gartner, avec la soif de technologies ressentie dans ces régions. Les PC de seconde main répondent en effet aisément à des besoins comme l'accès au Web, l'envoi de courriels ou les tâches bureautiques, qu'expriment les populations les moins favorisées. Pourtant, seul un PC d'occasion sur cinq achève sa course dans un pays émergent. Pour les professionnels, l'opportunité que représentent les machines de seconde main est une chance à saisir, poursuit l'institut d'études. D'une part, pour les vendeurs, qui ont intérêt à constituer leurs stocks en mettant la main sur des lots issus d'entreprises ou d'administration souhaitant renouveler leur parc, plutôt que de récupérer les PC des particuliers. De l'autre, pour les acquéreurs, qui peuvent trouver avec les PC de seconde main des performances largement suffisantes, contribuant ainsi à améliorer leur marge opérationnelle. (...)
(26/11/2008 17:21:29)LinkedIn se lance en français et part à la conquête des PME
Le réseau professionnel LinkedIn multiplie les actions pour se développer en Europe. En juin 2008, l'entreprise avait levé 53 M$ pour développer des partenariats et asseoir sa présence sur le vieux Continent. En annonçant, hier, le lancement d'une version en français, LinkedIn ambitionne de compter 8% de francophones parmi les membres de son réseau, soit deux fois plus que les 600 000 inscrits en France aujourd'hui. « Le français est la neuvième langue la plus parlée au monde, a commenté Reid Hoffman, le PDG et fondateur du réseau professionnel LinkedIn, à l'occasion de la conférence de lancement. C'est aussi la seule langue présente sur les cinq continents avec l'anglais. Son usage dans les affaires aujourd'hui n'est donc pas à négliger. » Seul bémol à cette nouvelle version : Jean-Luc Vaillant, vice-président en charge de la technologie, a précisé que certaines applications, notamment le contenu produit par les utilisateurs, n'étaient pas encore disponibles en français. « Seul le contenu fourni par LinkedIn bénéficie d'une traduction française », a t-il indiqué. Cap sur le marché des PME Autre ambition poursuivie par le site communautaire : le développement de l'utilisation du réseau dans les PME. « Le networking est un atout pour la compétitivité des PME, aujourd'hui plus que jamais, a insisté Kevin Eyres, directeur général Europe de LinkedIn. Dans le contexte actuel, grandes entreprises et PME doivent s'armer pour faire face à une concurrence accrue localement et internationalement. Pour surmonter la crise, voire gagner en compétitivité, construire son réseau, échanger et partager des connaissances sont essentiels.» Ainsi, 28% des membres de LinkedIn dans le monde et 24% des utilisateurs français travaillent dans une PME. Sachant qu'en France 53% des annonces d'emploi sont publiées par des PME, Linkedin compte sur la version française de son réseau pour aider les entreprises de petite taille, comme les plus grandes, à recruter des profils qualifiés qu'elles peinent parfois à trouver en solo. (...)
(26/11/2008 12:07:54)Le transfuge d'IBM doit quitter Apple, estime la justice américaine
Depuis le 7 novembre dernier, Mark Papermaster, fraîchement embauché par Apple pour diriger sa branche iPhone et iPod, n'a plus le droit de travailler. En effet, à cette date, et sur demande de son ancien employeur IBM, un juge américain a intimé l'ordre à Mark Papermaster de quitter son poste en attendant qu'une décision définitive soit rendue. Sa décision n'avait jusqu'à présent pas été rendue publique. C'est désormais le cas et les arguments que développe le juge risquent de compliquer la contre-attaque de Mark Papermaster lancée à la mi-novembre. Des "dommages irréparables" pour IBM Dans sa décision, le juge estime ainsi « que M.Papermaster s'appuiera inévitablement sur son expérience et son expertise en microprocesseurs et en architecture « Power », qu'il a acquise au cours de ses nombreuses années chez IBM et qu'Apple trouve si impressionnante, pour faire en sorte que l'iPod et l'iPhone disposent de la meilleure technologie possible de microprocesseurs et à moindre coût. » Il reconnait également qu'IBM et Apple sont bien en concurrence directe sur ce marché, et considère que l'architecture Power fait partie des « joyaux de la Couronne » d'IBM. Ce dernier, qui s'appuie sur une clause de non-concurrence le liant à Mark Papermaster pour exiger son départ d'Apple, semble donc avoir convaincu la justice américaine. La cour estime ainsi, qu'en toute bonne foi, le transfuge risque de divulguer des éléments confidentiels susceptibles de causer des "dommages irréparables" pour IBM. Pour l'instant, cette injonction n'est qu'une mesure provisoire, mais le juge veut rendre le plus rapidement possible un arrêt final dans cette affaire. Il a déjà demandé à IBM un dépôt de 3 millions de dollars pour compenser le préjudice subi par Mark Papermaster au cas où il sortirait finalement vainqueur de son procès face à Big Blue. (...)
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