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(06/05/2008 13:01:40)
SAP et Microsoft veulent aider les banques dans leurs projets SOA
SAP, Microsoft et quinze autres sociétés -SSII ou acteurs du monde bancaire- viennent de créer l'association BIAN (Banking industry architecture network) afin de partager leur expertises techniques et méthodologies pour faciliter l'évolution des systèmes informatiques des banques vers une architecture orientée services (SOA). Parmi les membres figure la SSII française Steria. L'association rappelle que les systèmes d'information en place dans les banques comportent toujours une large part de développements spécifiques. Ces derniers constituent une entrave de plus en plus gênante avec la globalisation des marchés financiers. BIAN se donne pour objectif d'encourager le développement de services standardisés, vers lesquelles les banques pourraient évoluer par étapes. L'une des difficultés rencontrées dans le cadre des projets SOA réside dans la définition sémantique des services (un sujet notamment évoqué lors des premières assises du développement de SI durables, en janvier dernier). C'est un chantier auquel SAP a commencé à s'atteler pour le secteur bancaire en créant, en 2005, le regroupement IVN (industry value network) for Banks qui rassemble 37 éditeurs et institutions financières. L'association BIAN (de droit allemand) a adopté une politique de propriété intellectuelle ouverte afin que les spécifications qui sortent de la collaboration de ses membres puissent être mises en oeuvre sur de multiples plateformes technologiques. (...)
(06/05/2008 12:45:43)Sous pression, Jerry Yang joue une dernière carte
Depuis l'annonce du retrait de l'offre de rachat de Yahoo par Microsoft samedi 3 mai, Jerry Yang ne fait plus le fanfaron. Fini les provocations pour faire monter les enchères (Microsoft avait proposé 33 $ par action, Jerry Yang réclamait 37 $). Non seulement le PDG de Yahoo voit le cours de l'action s'écrouler de 20%, mais il doit en plus faire face aux interrogations des investisseurs et surtout au courroux de ses actionnaires. Deux fonds de pension de la ville de Détroit ont décidé de porter plainte contre la direction de Yahoo. Ils estiment en effet que le conseil d'administration n'a pas agi dans l'intérêt des actionnaires en refusant l'offre de Microsoft, et réclament des dommages et intérêts. Jerry Yang : C'est pas moi, c'est lui qui a commencé Sous pression, Jerry Yang a légèrement fait marche arrière, en déclarant que la porte n'était pas tout à fait fermée. « Si Microsoft a quoi que ce soit de nouveau à dire, nous serons ouverts. Je suis tout à fait disposé à les écouter », a-t-il déclaré à nos confrères de Reuters. Pas question cependant de perdre la face. Le PDG de Yahoo, qui détient 4% de la société, joue à c'est pas moi qui ait commencé, c'est Steve Ballmer. Il a ainsi déclaré : « ce sont eux qui sont à l'origine [des discussions], et ce sont eux qui sont partis ». Jerry Yang a tout intérêt à jouer finement s'il ne veut pas connaître le même sort que Terry Semel, son prédécesseur. Toujours selon Reuters, de nombreux actionnaires se sont prononcés en faveur d'un remaniement de la direction de Yahoo. Même Legg Mason, le deuxième plus gros actionnaire de Yahoo, tempère les ardeurs de Jerry Yang. En avril dernier, la société avait clairement apporté son soutien à Yahoo. Ben Miller, en charge du dossier, se déclarait prêt à s'engager dans un proxy fight (bataille de mandats) pour contrer Microsoft. Ce même Ben Miller a déclaré hier au New York Times que Legg Mason se serait finalement contenté d'une vente à 34$ par action - soit un dollar de plus que l'offre de Microsoft. Le sort de Jerry Yang devrait se jouer le 3 juillet, lors de la prochaine assemblée générale. (...)
(06/05/2008 10:02:54)Pardus et Centaurus démentent vouloir démanteler Atos
Quelques jours avant l'assemblée générale qui devrait décider du sort d'Atos, la bataille qui oppose la direction de la SSII et ses deux principaux actionnaires prend des tournures de campagne électorale. Chacun des deux partis en appelle à la raison des actionnaires. Pardus et Centaurus ont publié hier, lundi 05 mai, une lettre affirmant qu'en aucun cas ils ne préconisent le démantèlement d'Atos, ni sa prise de contrôle, mais dénoncent le programme de réduction des coûts de la SSII (le plan 3o3). Pour les deux actionnaires, ce plan n'est pas suffisamment ambitieux, et ne répond pas à la rapidité de l'évolution du secteur des services informatiques. Ils pointent également du doigt le manque de rentabilité de la SSII. Si Atos a conclu l'année 2007 en beauté, avec un chiffre d'affaires de 5,855 Md€, en hausse de 8,5%, les résultats du premier trimestre sont décevants. Le chiffre d'affaires plafonne à 1,424 Md€, en baisse de 0,5% par rapport à la même période de l'année dernière, plombé par la vente de la filiale italienne en janvier dernier. Une issue incertaine Pardus et Centaurus enjoignent les autres actionnaires à les rejoindre en rejetant certaines résolutions qui seront soumises à leur vote lors de la prochaine AG, le 22 mai prochain. [[page]]Ils les encouragent par exemple à accepter l'admission de nouveaux candidats indépendants au sein du conseil de surveillance, et réclament purement et simplement le départ de Didier Cherpitel, président du conseil de surveillance d'Atos. Les autres revendications concernent les modifications du régime de retraite pour certains cadres, ou encore la réduction de la durée de mandat des membres du conseil de surveillance. De son côté, Didier Cherpitel a adressé le 30 avril dernier une lettre à ces mêmes actionnaires, fustigeant une nouvelle fois l'attitude déloyale et les tentatives de déstabilisation de ses opposants. S'il estime qu'il est légitime que des actionnaires représentant près de 23 % du capital de la société siègent au conseil de surveillance, il condamne les derniers agissements de Pardus et Centaurus, les accusant d'avoir « contacté des concurrents pour proposer de racheter la société » ou encore de « dénigrer publiquement l'entreprise et sa stratégie ». Ce différend paraît de plus en plus complexe à démêler. Les analystes n'osent pas trop s'avancer sur son dénouement. La banque d'investissements Bryan Garnier a par exemple refusé de s'exprimer à ce sujet, estimant qu'il s'agit d'un « conflit de personnes », donc « délicat à commenter ». (...)
(05/05/2008 18:32:53)Le cours de Yahoo chute de 20% après le retrait de l'offre de Microsoft
Le retrait de l'offre de rachat de Yahoo par Microsoft n'a pas tardé à faire frémir la bourse. Ce lundi, les actions de Yahoo ont chuté de 20% en moyenne. Le conseil d'administration de Yahoo avait refusé en février dernier l'offre de rachat du géant de Redmond, au tarif de 31 $ par action (soit 44,6 Md$), estimant qu'elle sous-évaluait le potentiel de la société. Cette OPA avait fait bondir le prix de l'action Yahoo de près de 50%. Gourmand, Jerry Yang, PDG de la société, en avait profité pour faire monter les enchères, multipliant les stratagèmes dans le but d'atteindre les 37 $ par action. Làs, cela n'aura servi à rien, puisque Steve Ballmer a décidé de laisser tomber l'affaire et d'aller « de l'avant » sans Yahoo. De leur côté, les actions de Google et de Microsoft ont gagné 2%. Jerry Yang a de quoi se mordre les doigts, d'autant que la colère et la déception montent chez les actionnaires. Selon les médias américains, le PDG de Yahoo serait à la recherche d'un autre partenaire auquel il pourrait s'adosser. Il a d'ailleurs tout intérêt à convaincre ses actionnaires de la pertinence de sa stratégie s'il ne veut pas se retrouver sur un siège éjectable et connaître le même sort que Terry Semel, son prédécesseur. Ce dernier avait été évincé de son poste pour son manque de réactivité et d'anticipation sur le marché de la publicité en ligne, ainsi que face à l'émergence des réseaux sociaux. (...)
(05/05/2008 18:20:27)Mandriva à prix doux pour les enseignants
Mandriva renforce ses positions à l'Education nationale. L'éditeur Linux a renouvelé son contrat de partenariat avec le ministère, « pour la quatrième année consécutive ». Les professeurs et personnels administratifs auront ainsi droit « jusqu'à 60% de remise [.] sur les versions commerciales (Mandriva PowerPack, Mandriva Flash, MDS, LRS, Corporate Server & Desktop, Pulse2...) et les services (kits pédagogiques, formation, support professionnel et maintenance...) ». Mandriva en profite pour faire la promotion d'Edutice, une solution pour les enseignants, dont la vocation est de simplifier la mise en place d'une salle informatique pour des étudiants. Edutice a été réalisée en partenariat avec Novatice Technologies, éditeur également partenaire de l'Education nationale. Pour mémoire, le ministère de l'Education nationale a récemment achevé la migration de ses quelque 3000 serveurs vers Linux (à 80% du Red Hat). (...)
(05/05/2008 17:08:30)Naissance de Connect, regroupement mondial des utilisateurs d'HP
C'est fait, Connect, entité d'envergure mondiale qui vise à fédérer les groupes d'utilisateurs qui gravitent autour de Hewlett-Packard, existe officiellement. Initiative lancée en février dernier, Connect résulte du rapprochement d'Encompass, groupe d'utilisateurs américains, d'HP Interex EMEA, centré sur l'Europe et qui descend de Decus, le groupe d'utilisateurs de DEC, et, enfin, d'ITUG, issu du monde Tandem (systèmes à tolérance de panne achetés par Compaq en 1997). Alors que l'époque des groupes d'utilisateurs florissants - et subventionnés par les constructeurs - est révolue, Connect a l'ambition de réunir 50 000 membres. En France, l'antenne d'HP Interex revendique une base de contacts de 2000 noms, mais ne perçoit pas encore de cotisations de ces personnes. Pour Jean-François Marchal, président d'X9000, intégrateur lyonnais de "systèmes et de stockage pour les entreprises" dont l'origine remonte à l'écosystème de Digital Equipment et qui préside HP Interex France, le grand rendez-vous qui célèbrera la naissance de Connect et permettra de dessiner son avenir sera celui qui se tiendra du 10 au 12 novembre prochain à Mannheim en Allemagne. 1800 participants européens y sont attendus. Connect se pose en fédérateur de tous les groupes utilisateurs. Sa porte reste ainsi ouverte à Vivit qui n'a pas pour l'instant répondu à son invitation. (...)
(05/05/2008 09:30:53)Microsoft retire son offre sur Yahoo
L'offre d'achat « amicale » de Microsoft sur Yahoo n'est plus. Microsoft a retiré le 3 mai son offre, qu'il avait surélevée dans un dernier sursaut à 33 dollars par action - valorisant Yahoo à près de 50 milliards de dollars. Dans une lettre ouverte à Jerry Yang, le patron de Yahoo, Steve Ballmer, patron de Microsoft, remercie les dirigeants de Yahoo pour l'attention qu'ils ont portée à son offre (l'un des buts d'une offre d'achat est d'ailleurs justement de distraire le conseil d'administration), et les met en garde contre une alliance avec Google - pour le propre bien de Yahoo. Cela renforcerait encore le poids du numéro un des moteurs de recherche, avance Steve Ballmer, au détriment de Yahoo, qui y perdrait du business mais aussi des « ingénieurs talentueux » qui ne verraient plus d'intérêt à travailler dans ce cas pour Yahoo. En outre, cela créerait des soucis du point de vue des autorités de régulation de la concurrence, dont « aucun acheteur » ne voudrait hériter. Façon de préciser, sans avoir l'air d'y toucher, que Yahoo n'a aucun avenir en tant que société indépendante. Les analystes boursiers s'attendent d'ailleurs à ce que les actionnaires manifestent aujourd'hui leur mécontentement d'avoir vu cette offre à près de 50 milliards retoquée par le management de Yahoo. Google grand vainqueur du dénouement actuel Cette lettre de Steve Ballmer à Jerry Yang marque la fin de la première saison du feuilleton Microsoft-Yahoo. Mais, à l'image des Feux de l'amour dont cette saga se révèle digne, ce n'est peut-être pas la fin de l'histoire. L'OPA lancée par le géant de Redmond sur le pionner de la recherche en ligne - pour la modique somme de 44,6 Md$ - date déjà de janvier dernier. [[page]] Depuis le lancement de cette offre d'achat, Yahoo a déployé toute une panoplie de subterfuges pour échapper à son potentiel acquéreur, en faisant par exemple appel à ses actionnaires (dont il a en partie reçu le soutien), en blindant les conditions de départ de ses salariés en cas de réussite de l'OPA ou encore en se rapprochant d'AOL et même de Google. Yahoo a en effet décidé de prolonger le partenariat qui le lie au grand rival de Microsoft, en continuant de tester le service de publicité en ligne AdSense. Google peut d'ailleurs se frotter les mains. Après l'annonce de l'OPA, le moteur de recherche s'était en effet offusqué de l'éventualité d'un rapprochement entre Microsoft et Yahoo. Ironie du sort, c'est Microsoft lui-même qui avait fait mine de rassurer Google. Et depuis le 9 avril dernier, Yahoo a noué un partenariat avec ce même Google. Le moteur de recherche pantagruélique a de quoi se gargariser : il reste numéro incontesté de son marché, et Yahoo apparaît affaibli aux yeux du marché. Jerry Yang décidé à obtenir plus de Microsoft Les discussions ont pourtant failli prendre une bonne tournure entre Microsoft et Yahoo. Des dirigeants des deux sociétés se sont en effet rencontrés à deux reprises au courant du mois de mars. Les préliminaires n'ont toutefois rien donné. Au début du mois d'avril, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a décidé d'accélérer la cadence en lançant un ultimatum : si Yahoo s'obstine dans son refus, Microsoft s'adressera directement aux actionnaires du portail, s'engageant ainsi dans un véritable « proxy fight » (bataille de mandats). Ce mécanisme stratégique consiste à obtenir les procurations des actionnaires de l'entreprise cible afin de peser davantage lors des votes en assemblée générale, en modifiant la composition du conseil d'administration. Outré, Jerry Yang, PDG de Yahoo, a répondu du tac au tac à Steve Ballmer, en lui adressant une lettre dans laquelle il précisait qu'il ne bougerait pas d'un pouce : « Nous ne sommes pas opposés à une transaction avec Microsoft, mais uniquement si elle se fait dans l'intérêt de nos actionnaires. » Un message clair : Microsoft sous-estime la valeur de Yahoo, et s'il veut mettre la main sur la société, il devra débourser quelques milliards de dollars de plus. [[page]] Et comme pour mieux étayer cette affirmation de « sous-évaluation de la société », Yahoo a publié mardi 22 avril des résultats trimestriels déroutant les prédictions des analystes : chiffre d'affaires en hausse de 9%, à 1,818 Md$, bénéfice qui bondit de 142 à 542 M$. Dans un premier temps, Microsoft a décidé de rester de marbre, et de ne pas relever son offre. Lors d'une conférence à Milan, Steve Ballmer a expliqué que le tarif proposé ne changerait pas. Et pour mieux enfoncer le clou, Microsoft a reçu l'appui de Ruppert Murdoch, le patron du géant des médias News Corp. Pour les analystes, le mariage Microsoft-Yahoo devait se faire L'ultimatum de Microsoft a donc expiré le samedi 26 avril, sans aboutir. Les deux parties n'ont pas trouvé d'entente et se sont murées dans le silence. Dans un dernier sursaut, Microsoft a toutefois renchéri le prix de l'action à 33 $, le 1er mai dernier (selon le Wall Street Journal). Deux jours après, le géant de Redmond jetait l'éponge. Il y a un an, des analystes estimaient qu'un rapprochement entre Microsoft et Yahoo ne pouvait être que bénéfique au marché. Plus récemment, ce sont 22 analystes sur 25 (interrogés par Reuters) qui affirmaient que tôt ou tard, le mariage se ferait. Les derniers événements semblent leur donner tort. Toutefois, l'expérience des multiples rachats d'Oracle montre que même après une première saison d'un feuilleton aussi riche en rebondissements, les saisons suivantes aboutissent au même dénouement : départ des dirigeants intransigeants et acceptation de l'offre par le nouveau management au nom des actionnaires. (...)
(02/05/2008 17:19:56)IBM et Google font cloud computing commun
A l'occasion du IBM Business Partner Leadership Conference qui se termine aujourd'hui à Los angeles, c'est ensemble sur scène, qu'Eric Schmidt et Sam Palmisano, respectivement PDG de Google et d'IBM ont annoncé la mise en commun de leurs ressources de "cloud computing". Dans un premier temps, ce sont les universités américaines qui bénéficieront de ce partenariat entre Google, qui apporte son expertise en matière d'informatique distribuée et parallèle, tout comme IBM, qui ajoute son savoir-faire en matière d'infrastructures et de support. Selon Eric Schmidt, Google considère désormais IBM comme un bras de levier pour rentrer sur le marché des entreprises. Les deux nouveaux alliés se regardent avec les yeux de Chimène. Ils voient dans la mise en commun de leur offre de puissance informatique et de logiciels en ligne un beau gisement de croissance. IBM et Google considèrent d'autant plus le cloud computing comme un terrain vierge qu'il apparaît plus compliqué pour Microsoft. Contrairement à eux, ce dernier doit déployer sa stratégie "logiciel et services" sans cannibaliser les ventes d'Office, par exemple. (...)
(02/05/2008 16:44:23)Trimestriels Sun : 34 M$ de pertes, sur fond de licenciements
Sun Microsystems commence bien mal l'année. Le fabricant de serveurs a perdu 34 millions de dollars au cours du troisième trimestre de son exercice 2008. Sur cette période, son chiffre d'affaires, a reculé de 0,5% à 3,27 milliards de dollars. Le californien ferait-il les frais de l'acquisition de MySQL en février dernier, qui lui a coûté pas moins de 1Md $ ? Pour Jonathan Schwartz, PDG de Sun, il semblerait que non. A l'instar du français Ilog, il met plutôt ces mauvaises performances sur le compte du ralentissement économique qui frappe actuellement les Etats-Unis. Les mauvais résultats réalisés sur le marché US auraient même éclipsé le succès de l'entreprise dans des marchés émergents, comme l'Inde ou le Brésil, a indiqué le PDG. Selon lui, outre-Atlantique, les activités systèmes et stockage n'ont pas atteint leurs objectifs respectifs, fixés à quelque 100 M$ : «Aux Etats-Unis, le ralentissement économique a nettement impacté les commandes des pouvoirs publics, et de nos clients, distributeurs et entreprises de télécoms. », a-t il indiqué. Du coup, Sun a confirmé un plan de licenciements. Ceux-ci concerneront de 1 500 à 2 500 salariés (7,5% de sa masse salariale), principalement aux Etats-Unis, qui seront effectifs d'ici la fin de l'année. En coupant dans sa masse salariale à partir du quatrième trimestre 2008, le constructeur économisera entre 100 à 150 M $ par an. L'été dernier, il avait fait savoir qu'il envisageait de déployer un plan de restructuration d'ici à mi 2008, estimé à plusieurs milliers de postes supprimés. Les efforts de réduction des coûts engagés par Sun lui avaient permis de renouer avec les bénéfices lors de son exercice fiscal 2007 , clos le 30 juin et d'afficher plusieurs trimestres bénéficiaires en 2008. (...)
(02/05/2008 15:52:21)Trimestriels Ilog : entachés par la crise américaine
Ilog a souffert sur son troisième trimestre fiscal, clos le 31 mars, et ses revers sont directement liés à la crise américaine. Outre Atlantique, la politique de réduction de coûts engagée par les banques s'est répercutée sur les ventes de licences et de services de l'éditeur (5ème du classement Truffle 2007 du logiciel français), spécialisé dans les systèmes de gestion des règles métier et les composants d'optimisation et de visualisation. Ilog déplore également de n'avoir pas pu concrétiser plusieurs affaires importantes sur d'autres secteurs : la santé, le transport, l'assurance. Le chiffre d'affaires du trimestre, principalement réalisé sur mars, a en outre pâti sur ce mois-là d'un taux de change euro/dollar encore plus défavorable que les mois précédents. Pourtant, les principaux fournisseurs de IT ayant annoncé leurs derniers résultats trimestriels avaient semblé relativement épargnés par les difficultés économiques du marché américain. Cette semaine, outre Ilog, Sun accuse également le ralentissement des investissements des entreprises aux Etats-Unis. Pour Ilog, les résultats en Europe (49% du C.A. trimestriel) et en Asie (10%) ont néanmoins permis de contrebalancer le manque à gagner de l'Amérique du Nord (41%). Sur ces trois régions, les ventes de l'éditeur ont respectivement progressé de 23% (à taux de change courant selon les normes américaines), 16% et 7%. A noter qu'en avril, Ilog a réorganisé et renforcé son implantation en Chine en regroupant à Shanghai trois de ses sites dans un bâtiment de 2 300 m2 sur quatre étages. Sur les neuf premiers mois de son exercice, l'éditeur français a réalisé un chiffre d'affaires global de 93,1 M€ contre 88,8 M€ l'an dernier sur la même période. (...)
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