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Carrière
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(28/03/2007 17:46:58)
Les représentants de 15 000 géomaticiens inquiets du manque de formation continue
Après l'enquête métier présentée en 2006 qui dressait le portrait de groupe des métiers associés à la géomatique, cette année, dans le cadre du salon Géo-Evénement, les secondes assises de cette profession en plein essor se pencheront sur la problématique de la formation. D'un côté, la sphère très active des géomaticiens pur sucre, concepteurs d'outils ou d'usages de la donnée géographique, producteurs de données, chez les éditeurs ou dans des sociétés spécialisées. De l'autre, le tissu de plus en plus fourni des utilisateurs, géomaticiens en titre ou qui intègrent dans l'exercice de leur métier un usage plus ou moins sophistiqué des SIG. Au total, ils seraient environ 15 000, selon l'Afigeo, Association française pour l'information géographique. Parmi lesquels un bon quart d'informaticiens de formation. Depuis l'enquête métier 2003-2005 qui révélait, de plus, que 30% de ces professionnels s'étaient formés sur le tas à la géomatique, c'est-à-dire à la collecte et à l'utilisation rationnelle de la donnée géographique, la situation n'a guère évolué. Certes le métier est référencé à l'ANPE dans une fiche spécifique. Mais l'émiettement de ce créneau professionnel, marqué par la large diversité de formations initiales dont sont issus les métiers utilisateurs (géographes, topographes, cartographes, urbanistes-aménageurs, spécialistes marketing, voire informaticiens), ne permet pas de cerner une filière à part entière. Une filière qui serait identifiable, notamment, par les organismes collecteurs des fonds de financement de la formation (OPCA). « Nous continuons de souffrir d'une erreur d'optique bien française, qui assimile la géomatique à la production de données, du haut - de l'IGN - vers le bas, alors que la filière s'est considérablement étoffée, du bas - collecte et usage des données - vers le haut », considère Yves Riallant, secrétaire général de l'Afigeo. Un côté « flashy » Pire, selon lui, le côté « flashy » (avec Google Earth et Géoportail, notamment) et la banalisation de l'usage des SIG et autre attirail technologique, ont tendance à aggraver cet émiettement. « Sur les chantiers de BTP, on voit des jeunes techniciens supérieurs, recevant et transmettant des données par GPS. Si leur positionnement était valorisé, en tant que géomaticien, ils pourraient s'assurer une évolution de carrière en or », ajoute ce dernier. D'où l'enquête menée cette année auprès des professionnels concernés afin de mieux cerner leurs attentes des métiers quant aux possibilité de formation, de validation des acquis de l'expérience (VAE) et de gestion des compétences. Avec pour premier constat, la difficulté à faire reconnaître un besoin spécifique de formation continue, compte tenu de l'absence totale de coordination, entre les filières de formation initiale, les organismes de formation, les dispositifs de financement et les représentants des pouvoirs publics, dont la fonction publique territoriale, grande consommatrice de géomaticiens. Les assises du 3 avril seront l'occasion d'en débattre, autour des résultats détaillés de cette enquête. (...)
(28/03/2007 12:50:03)Le Get, groupement des écoles télécom, membre fondateur de deux PRES
C'est signé. Et publié par décret. Depuis le 21 mars 2007, neuf PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur) sont constitués sous le statut d'Etablissement public de coopération scientifique (EPCS). Et à l'égard des deux agrégats d'établissements intitulés ParisTech et Université européenne de Bretagne (UEB), le GET, groupement des écoles d'ingénieurs en télécommunications, s'est empressé de faire savoir qu'il est, par ses établissements (Télécom Paris, et ENST Bretagne), membre fondateur de ces pôles. Avec, notamment, un siège au conseil d'administration du pôle ParisTech, permettant « d'inscrire le GET dans une dynamique forte susceptible de porter à l'international l'image de la capitale dans l'enseignement supérieur et la recherche ». Le ton est également donné dans l'intitulé du pôle breton : européen ET régional. L'UEB se veut, en effet, porteur d'une stratégie qui positionne clairement la Bretagne parmi les régions de référence pour l'enseignement supérieur et la recherche high tech. Et, pour cela, le PRES breton regroupe les universités de Bretagne occidentale, de Bretagne Sud, de Rennes-1 et 2, l'Inra, l'Insa de Rennes, l'ENS Cachan (antenne de Bretagne), l'ENSC de Rennes, et le GET. De quoi contredire, par ailleurs, le constat de frustration d'une partie des états-majors d'écoles d'ingénieurs qui, selon une enquête de la CDEFI (conférence des directeurs d'écoles d'ingénieurs), se disent mal informés au sujet de la mise en place des PRES, inquiets (28% des 77 écoles ayant répondu à l'enquête), car non impliqués directement (15%), tenues à l'écart (9%) ou mal associés (8%). Une situation que Paul Jacquet, premier vice-président de la CDEFI, résume ainsi : "Les PRES ont tout simplement un effet détonateur là où les écoles et les universités s'ignorent depuis longtemps, et là où les universités ne s'accordent pas entre elles." (...)
(27/03/2007 16:54:03)L'ANPE veut structurer les sites de recherche d'emplois avec la Charte réseau Net-emploi 2007
Aussi étrange que cela puisse paraître, l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi), en dépit de sa mission de service public, ne s'était pas encore prononcée pour donner son appréciation sur la multitude de sites d'emplois qui essaiment sur la toile, même si l'idée est présente depuis 2002. L'oubli est désormais réparé avec la validation de la Charte du réseau net-emploi version 2007, proposée à tous les acteurs de l'emploi en ligne qui existent depuis au moins un an et qui respectent un certain nombre de conditions. Un label pour valoriser les sites qui respectent des règles communes Les sites en règle auront la possibilité d'apposer le logo attestant de leur engagement à tout mettre en oeuvre pour le respect de la légalité et des principes de non discrimination, dans une recherche permanente et collective des meilleures pratiques. Certaines règles sont strictes : respect des principes légaux et déontologiques ; accès gratuit à la consultation des offres et à la mise en ligne des CV pour les candidats ; assurance de la protection des données personnelles des candidats ; diffusions des offres d'emploi effectives, authentiques, précises, actualisées, sous contrôle et sans mention discriminatoire ou critère interdit ; gestion des CV qui respecte le choix des candidats (anonymat ou diffusion des coordonnées personnelles) et qui indique la durée de vie dans la base de données. Par ailleurs, un baromètre de la qualité des offres d'emploi en regard du contenu et sur le principe de non-discrimination a été mis au point. C'est une sorte d'étalon pour mesurer les efforts déployés par les adhérents dans leurs actions de vérification et d'auto-contrôle. C'est aussi un moyen d'auto-évaluation pour les sites candidats. C'est enfin une façon de jouer la transparence sur la question de l'amélioration nécessaire des offres d'emploi au regard de la discrimination par le sexe et par l'âge, deux critères qui, selon les conclusions de l'ANPE, « restent les points faibles de la diffusion Internet ou presse ». (...)
(27/03/2007 12:06:47)La bataille de l'apprentissage a commencé
« Les jeunes professionnels nous expliquent que l'informatique est un métier « passion » mais qu'il y a d'autres attracteurs ; environ les deux tiers considèrent les stages en entreprise et Internet comme les vecteurs les plus efficaces pour s'informer sur les métiers. » (Etude sur l'attractivité des métiers de l'informatique auprès des jeunes générations, Sociovision/Cofrema/Syntec Informatique). C'est à partir d'une série de constats sur la relative absence d'enthousiasme des jeunes pour les métiers de l'informatique que le Syntec a lancé sa campagne changeursdemonde grâce à laquelle il espère endiguer la tendance. Même démarche des pouvoirs publics qui veulent convaincre les générations qui vont remplacer celles du papy-boom de découvrir la filière de l'apprentissage. Celle-ci, selon un rapport du ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale, « présente d'indéniables atouts pour parvenir à résorber le chômage des 16-25 ans. » Selon la même source, plus de 8 jeunes sur 10 issus de l'apprentissage trouvent un emploi à la fin de leur formation. Le message pour cette bataille de l'emploi de demain est commun, mais les cibles sont en revanche différentes : si le Syntec s'adresse clairement aux jeunes, la campagne sur l'apprentissage organisée par le ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale a pour objectif de présenter l'apprentissage « comme une filière moderne et efficace pour l'emploi des jeunes et la réussite des entreprises. Il s'agit d'envoyer tout particulièrement un message aux entreprises pour les encourager à recruter toujours plus en alternance. L'objectif est de 500 000 apprentis à la fin 2009. » Soit un accroissement des effectifs de 40% par rapport à 2004. Les informaticiens font partie de la liste dressée par le ministère de l'Emploi, qui se fonde notamment sur le rapport « Besoins en main-d'oeuvre 2006 » (BMO 2006), réalisé par l'Unedic et le Credoc. Reste à savoir comment les autres filières qui auront besoin de forces vives vont à leur tour entrer dans cette bataille de l'apprentissage pour expliquer leurs besoins. Le Syntec Informatique a en effet pris une bonne longueur d'avance : l'étude Sociovision/Cofrema/Syntec Informatique montre, dans sa définition la plus large, que le secteur de « l'informatique, des technologies de l'information et des télécoms », est à la troisième position sur un ensemble de 12 répertoriés comme « les plus attractifs pour y travailler. » (...)
(26/03/2007 16:16:35)Février au beau fixe pour l'emploi des cadres informaticiens
Cela fait deux ans maintenant qu'au baromètre de l'Apec, mois après mois, l'emploi des cadres informaticiens ne cesse de progresser. Comme celui de l'ensemble des cadres d'ailleurs. Mais plus nettement. En février 2007, l'informatique mène encore la danse, avec une progression de 24% du nombre de postes ouverts à l'embauche par rapport à février 2006 (en cumul sur douze mois). Elle devance ainsi les fonctions R&D (+20%) et marketing & commercial (+14%). La progression pour l'ensemble des cadres étant de 17% de février 2006 à février 2007 (exactement comme celle notée en janvier). Mais à regarder de plus près les données de la relance pour la fonction informatique, même s'il n'y a rien d'étonnant à ce que la catégorie « informatique de gestion » (+39%) supplante les autres catégories (l'informatique industrielle, notamment, avec +3% en février), il semble cependant que la progression constatée pour les catégories « systèmes, réseaux, et data » (+17% en février) et « exploitation et maintenance » (+8% en février), correspondent bien aux prévisions de la branche professionnelle qui guide cette relance. Pour le Syntec informatique, en effet, la croissance de l'activité du secteur « Logiciels et services » devrait se poursuivre en 2007 sensiblement au même rythme que la hausse enregistrée en 2006 : soit + 6,5% (comparaison du premier semestre à celui de l'année précédente). Dont une grande part vient de la progression de l'infogérance d'infrastructure (+5%), ce qui relève des postes systèmes, réseaux, mais aussi de l'infogérance applicative (+9%), ce qui relève des postes maintenance, exploitation, systèmes et data. L'indice de l'emploi en ligne a doublé en trois ans L'indice mensuel de l'offre en ligne de l'Apec marque, pour sa part, un bond de 36 points en février 2007 par rapport à février 2006. Conçu pour être le reflet du dynamisme du marché plus que de la réalité de l'offre (compte tenu de la multiplicité de diffusion des mêmes annonces sur divers sites d'emploi), cet indice a carrément doublé en trois ans, depuis son lancement. Il est de 197 en février 2007 (par rapport à la base 100 établie en janvier 2004). Selon l'Apec, l'évolution positive de cet indice est vérifiée en février dernier pour toutes les fonctions de cadres. Y compris pour les informaticiens, pour qui, contrairement à l'ensemble des cadres (50 points de plus en janvier dernier), l'indice avait connu un léger ralentissement durant les deux derniers mois (dû à un effet saisonnier, ou pour calmer un peu le jeu...). Le surcroît de dynamisme pour l'offre d'emploi en ligne est particulièrement net en 2007 pour la R&D et les fonctions support (administration, finance, RH). (...)
(26/03/2007 15:57:45)PMI-DIAG : un prédiagnostic stratégique du système d'information subventionné par l'Etat
Conçu comme un outil de pilotage, pour évaluer en continu la cohérence du système d'information de l'entreprise avec sa stratégie, le référentiel PMI-Diag (ou prédiagnostic stratégique) a été mis au point par les consultants d'Ernst & Young à la demande de la Direction générale des entreprises. Depuis début mars 2007, il fait l'objet d'un guide diffusé gratuitement (en ligne) sous l'égide du ministère délégué à l'Industrie. Qui donne le ton, dès l'introduction de ce guide. Objectif : épargner aux PME (de 20 à 250 salariés) les errances d'un équipement informatique qui pénalise leur activité, parce qu'inadaptée à la réalité de leur fonctionnement et de leurs besoins, ou qui échappe à leur maîtrise sous la pression de « solutions toutes faites ». Mais au delà de la description de la démarche expliquée au long des 80 pages du guide, celle-ci prend vraiment sens lorsqu'elle passe par un « regard extérieur ». Le dispositif PMI-Diag inclut ainsi un audit de deux jours et demi. En huit modules, sont analysés qualitativement et quantitativement, sous le scalpel d'un consultant agréé par la Drire (direction régionale représentant la DGE), les ressources informatiques (au sens large) de l'entreprise, en regard de la vision du dirigeant (1er module), de ses produits, de ses marchés, de ses clients, des concurrents, de son organisation et de ses principaux processus. La consultation se termine par une demie-journée de restitution et de recommandation. Sachant que le coût du diagnostic est évalué à 5000€, dont la moitié est prise en charge par l'Etat. Pour relayer cette offre d'assistance, administrée par le réseau des Drire, chaque région est amenée à mobiliser un réseau de consultants de proximité (en général des petits cabinets de conseil qui connaissent bien le tissu local). La région Midi-Pyrénées a été la première à s'organiser en conséquence, avec pas moins de 18 cabinets de conseil en organisation proposés au choix des PME. (...)
(23/03/2007 16:28:54)Des entreprises du secteur informatique se mobilisent pour le don d'organe
Pour une fois, la concurrence n'est que sportive ! Oracle, SAP ou HP sont réunies autour d'une cause que ces entreprises défendent : la 21e course du coeur Paris-Courchevel. L'événement organisé par Trans-Forme (Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés) débute le 28 mars pour se terminer le 1er avril. Ainsi, certains transplantés de cet organe vital, ainsi que des salariés, effectuent 750 km de course en relais, et traversent 200 communes pendant quatre jours et quatre nuits. Le but des 19 équipes engagées est d'interpeller les hommes et les femmes transplantés de tous âges et de leur démontrer que la pratique d'une activité physique, adaptée à leurs contraintes médicales, les aide à reconquérir une qualité de vie après une greffe. L'autre objectif est d'attirer l'attention sur le don d'organes. Après un décès en effet, le prélèvement d'organes reste une décision extrêmement difficile à prendre pour les proches, et les participants à cette course veulent sensibiliser chaque personne à cette question individuelle et collective. Dans certaines entreprises, le message semble être entendu puisqu'en 20 ans la course est passée d'une cinquantaine de participants à près de 300 aujourd'hui. Un « challenge de la communication » centré sur le don d'organes En s'engageant dans ce challenge sportif et humanitaire, les entreprises ont pour obligation de diffuser un message de sensibilisation auprès de tous leurs collaborateurs, et de leurs publics externes à partir de cette année. Ainsi, elles se mesurent, non seulement sur les routes de France par les performances obtenues lors de la course elle-même, mais aussi au travers d'un « challenge de la communication » centré sur le don d'organes. Le plus original est peut-être de découvrir des entreprises comme HP, SAP ou Oracle s'investir dans ce combat. Et surtout une « fusion des efforts autour de la cause », comme l'indique Françoise Nové-Josserand, responsable communication France pour SAP. « Chez nous, le premier capitaine a transmis le virus à toute l'équipe constituée de 14 coureurs, hommes et femmes. Pour notre 6e participation, les valeurs véhiculées par la course du coeur sont soutenues en interne, y compris par la direction générale. » Premier miracle en amont de la course : SAP et Oracle seront partenaires. « Cet événement dépasse la concurrence que nous avons avec les autres entreprises pour faire place aux choses importantes de la vie, » conclut Françoise Nové-Josserand. (...)
(23/03/2007 16:18:15)Object Direct propose des séminaires techniques gratuits à Paris et en région
Objet Direct, filiale de Homsys Group propose un intéressant programme de séminaires techniques gratuits sur l'ensemble des technologies qui font l'actualité des DSI : comment construire l'architecture d'une application JEE5 ? Les applications les plus utilisées de .Net ? Est-il pertinent de démarrer un projet Ajax aujourd'hui ? Ces présentations dressent, lors d'un petit-déjeuner d'1h30, un état des lieux des concepts, des applications et des technologies. Elles sont animées par des consultants seniors d'Objet Direct et s'adressent à un public de directeurs et responsables informatiques, de directeurs de projet, d'architectes techniques et de chefs de projet. Directrice communication et marketing chez Objet Direct et Homsys, Gaëlle Dumur décrit les priorités de cette opération de marketing technologique : « Objet Direct est une société spécialisée dans le conseil objet et Web avec un positionnement « haut de gamme ». Son but est de montrer en amont les différentes opportunités qui s'offrent aux décideurs. Nos consultants très expérimentés leur expliquent sur quels critères faire un choix entre Java ou .Net par exemple. En abordant Java EE 5, nous passons à l'étape qui suit J2EE. L'autre objectif de ces rencontres est de montrer notre savoir-faire dans ces technologies et de proposer en aval le renforcement d'équipes avec des consultants confirmés. » Beau succès pour la première rencontre qui s'est déroulée ce 23 mars à Paris sur le thème : « Java EE 5 : évolution ou révolution de J2EE ? » Un autre rendez-vous est prévu à Grenoble, le 24 avril, autour de la même question. D'autres sujets sont prévus à Paris et en province jusqu'au mois de juillet : « Appliquer le Processus Unifié (UP) sur un projet de 1000 jours » : le 24 avril à Grenoble, le 26 avril à Lyon. « Tests automatisés : processus, outillage et environnements cibles » : le 25 mai à Paris. « Ajax dans vos projets Web, aujourd'hui et demain » : le 12 juin à Lyon, le 19 juin à Grenoble, le 6 juillet à Paris. « Microsoft .Net : une plateforme de développement ouverte ? » : le 19 juin à Grenoble. (...)
(22/03/2007 17:02:11)Atlanpole et Sophia Antipolis : deux technopoles en relatif stand-by pour la création d'emploi
Selon les relevés barométriques, pour 2006, de l'emploi sur les zones d'Atlanpole à Nantes, et de Sophia Antipolis sur la Côte d'azur, la dynamique des technopoles continue d'agir en termes d'attractivité, d'implantation et de création d'entreprises. Non sans un certain essoufflement que la mobilisation R&D, autour des projets de pôles de compétitivité notamment, n'a pas encore surmonté. Ainsi pour Atlanpole, en comparaison avec le rythme moyen annuel de 1235 emplois créés depuis six ans, l'année 2006 a été plutôt généreuse en création d'emplois (un total de 19739 emplois pour 264 entreprises, soit 2025 emplois de plus qu'en 2005). Et ce, avec 19 entreprises supplémentaires recensées sur la zone (implantations et créations), dont 8 start-up nées en 2006. Mais ce nombre d'entreprises créées est deux fois moindre que la moyenne des cinq années précédentes (17 en moyenne), et loin du score de 2001 avec 27 start-up lancées. Néanmoins, avec la hausse sensible du nombre de projets en incubation, de 39 recensés à fin 2005 à 51 recensés à fin 2006, tout espoir est permis pour une relance plus nette en 2007. Sachant qu'ici, comme pour la plupart des technopoles de l'Hexagone, le secteur informatique/télécom/électronique est nettement majoritaire (62% des emplois d'Atlanpole). Un tiers des emplois R&D nouvellement implantés en France Pour Sophia Antipolis, le bilan 2006 des implantations et décisions d'extension des entreprises accompagnées par l'agence de développement économique du département (Team Côte d'Azur) présenté début mars, fait état de 1400 emplois supplémentaires à l'horizon de trois ans, pour 41 entreprises implantées ou à venir sur la zone Nice-Sophia. Un indicateur d'autant plus suivi que, selon le relevé national de l'AFII (agence française pour les investissements nationaux), la Côte d'Azur (Alpes-Maritimes) compte pour le tiers des emplois R&D nouvellement implantés en France par des entreprises étrangères. Pour autant, en termes de chiffre d'affaires, le bilan 2006 présenté par la CCI niçoise en février, montre que le secteur des technologies de l'information et de la communication peine à franchir le cap des 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires (3959 millions en 2006, 3999 en 2005, 3883 en 2004). Tandis que le pôle des sciences du vivant progresse (1815 millions d'euros en 2006). Plus inquiétant, comme pour Atlanpole, c'est surtout pour la création d'entreprises innovantes que les clignotants ont viré au rouge. Selon l'étude Dynamis présentée par Michel Bernasconi, professeur au Ceram (la Sup de Co locale) à l'initiative du cycle Entrepreuriat, en 2004, le solde de start-up était négatif avec 47 fermetures ou délocalisations pour 45 créations de jeunes pousses. Un léger mieux est enregistré en 2005, et surtout dans le domaine des technologies de l'information, avec un solde de 40 projets d'entreprises innovantes. Mais avec un effectif moyen (deux salariés) reflétant une ambition en net retrait par rapport aux années 1997-2000. La dynamique générée par les pôles de compétitivité régionaux - dont le pôle SCS (Solutions communicantes sécurisées) - et soutenue par les associations d'entreprises dont Telecom Valley (15 années d'existence, 100 entreprises dont 25 PME ayant rejoint l'association en 2006), n'a pas encore produit son effet. Mais un coup de pouce de l'Europe vient par ailleurs d'être obtenu, pour les Alpes-Maritimes comme pour 5500 communes de France (comme le précisait le ministre de l'Aménagement du territoire et président du Conseil général du 06, lors de la présentation du bilan 2006 de Team Côte d'Azur), avec l'adoption par Bruxelles d'une extension des « territoires éligibles aux aides à finalité régionale » (AFR). Ce qui permet à 14 communes du département (proches de la technopole de Sophia Antipolis), de bénéficier du dispositif de prime d'aménagement du territoire (pour 2007-2013) dont cette partie de la Côte d'Azur était jusque là exclue. (...)
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