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Carrière
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(14/06/2006 17:56:19)
Diversité : une occasion de recruter ciblé et hors des profils classiques
La discrimination à l'embauche prive t-elle les entreprises de certains talents ? Au delà des discours sur l'accueil de la diversité, un moyen leur est offert de rencontrer des talents qui ne sortent peut-être pas des réseaux habituels de jeunes diplômés. Elles peuvent participer aux prochaines éditions des opérations Nos quartiers ont des talents, qui devraient se développer pour favoriser le recrutement des diplômés (niveau Bac +3 minimum) issus de quartiers « sensibles » (Zone Urbaine Sensibles). L'association éponyme, présidée par Yazid Chir (Président de la société Neocles), sera en effet officiellement lancée le 15 juin pour déployer ces actions. Elle se chargera notamment de recenser les besoins des entreprises et de mettre en face l'offre de compétences qui convient. Sa démarche part du constat que les jeunes concernés n'ont pas les mêmes chances face à l'emploi que d'autres à compétences égales, pour des raisons de discrimination ethnique, géographique et sociale - liées à l'appartenance à des quartiers stigmatisés- et à un manque de contacts avec le monde professionnel. Elle entend donc favoriser l'égalité des chances et ainsi l'attractivité du diplôme auprès des jeunes des quartiers. Elle s'est créée suite à une expérience pilote menée le 17 novembre dernier en Seine-Saint-Denis qui a donné lieu 50% d'embauches chez les candidats présents (170 jeunes diplômés issus de Zus, de niveau Bac +4). Son objectif est aujourd'hui de déployer ce type d'opération dans d'autres départements avec ses partenaires, le Medef, l'Anpe mais aussi la Branche Syntec. L'association attend notamment que ses membres se mobilisent pour participer aux forums emploi qui doivent être organisés à partir du mois d'octobre en Ile de France et éventuellement pour un soutien financier. Actuellement financé par le Medef 93, elle a besoin de fonds pour étendre son dispositif d'aide à l'emploi à plusieurs milliers de jeunes. Elle va pour cela se tourner vers l'Europe, les conseils régionaux, les entreprises et les fédérations professionnelles. (...)
(13/06/2006 17:58:00)Une formation commerciale en alternance qui colle aux besoins du secteur
La faculté des métiers Métiers-Ker Lann (Ile et Vilaine) est en pleine phase de recrutement d'étudiants pour sa première promotion d'ingénieurs commerciaux en informatique. Elle dupplique à partir du mois d'octobre à Rennes la formation en alternance de futurs spécialistes de la vente en Tic, proposée à l'école Euridis de Paris. Débouchant sur l'obtention d'un diplôme homologué par l'Etat de niveau bac + 4, ce cursus a formé quelque 700 ingénieurs depuis ses débuts il y a 12 ans. Reconnu par le Syntec, il a donné la possibilité à de nombreuses entreprises du secteur logiciels et services comme Cegid, Compuware, Cap Gemini ou Unilog de former leurs futurs collaborateurs à leurs méthodes. La première promotion d'Euridis Ouest accueillera 15 étudiants. Elle s'adresse à des jeunes titulaires d'un bac + 2 en informatique, en gestion ou en commerce. Ils se verront embauchés en CDI par les entreprises accueillantes dans le cadre d'un contrat de professionnalisation (dispositif de la réforme de la formation professionnelle - loi du 4 mai 2004) et rémunérés selon les conditions prévues dans ces contrats par la branche (entre 80 et 100% du minimum conventionnel selon les fonctions occupées dans l'entreprise). Ils auront un parcours de professionnalisation de 900 heures sur deux ans au rythme d'une semaine à l'école pour 3 semaines en entreprise. Les cours seront dispensés à l'Institut de formation aux technologies de l'information et de la communication (Iftic) de la faculté. Pour l'heure, les entreprises de la région se bousculent au portillon pour accueillir les étudiants. Le dispositif est plus qu'intéressant pour elles puisque les coûts engagés pour employer les étudiants sont en partie pris en charge par l'Opca (organisme paritaire collecteur agréé) de leur branche professionnelle. (...)
(13/06/2006 17:57:47)«Le contrat emploi export a de l'intérêt pour les salariés et les PME »
Le document "vision prospective" évoque le recours à la flexibilité comme levier du développement de l'emploi. Je cite, « la flexibilité n'étant pas synonyme de précarité, la Branche soutiendra toute initiative qui desserrera l'étau qui contraint la démarche d'entreprise et la création d'emploi ». La Branche envisage-t-elle de proposer un contrat de mission comme en 2003 ? Alain Donzeaud: Tout ce que nous prévoyons de faire est notamment écrit dans ce document. Notre branche dit ce qu'elle fait et fait ce qu'elle dit. Ce qui n'est pas écrit n'est pas à discuter et ne sera pas proposé, y compris un éventuel contrat de mission. Lorsque nous évoquons la flexibilité, nous faisons référence aux actions que mettront en oeuvre les salariés et les employeurs pour trouver les moyens de réaliser en permanence l'adéquation entre les compétences et les besoins d'emploi dans l'entreprise et sur le marché. Elles concernent des domaines tels que la formation et l'aménagement du temps de travail par exemple, sachant que toute décision est prise en négociation avec les partenaires sociaux. La branche a démontré sa volonté de dialogue à ce niveau. Syntec mentionne l'éventualité d'adapter le contrat d'emploi export (*) au sein de la Branche. Pourquoi faites-vous cette proposition? La finalité de nos entreprises est de gagner des parts de marché en France et à l'étranger, notamment pour créer des emplois. Notre mission est de les aider à réaliser ces objectifs. Dans ce cadre, sachant que la loi a instauré un contrat emploi export (loi du 18 janvier 2005, NDLR) il nous appartient d'étudier s'il peut être intéressant pour nos entreprises et le cas échéant quels aménagements peuvent être effectués pour l'appliquer. Nous pensons que le contrat emploi export peut être intéressant pour une PME qui a besoin d'embaucher quelqu'un pour prospecter un marché à l'étranger sans être sûre que ce dernier sera porteur d'activité et conduira à pérenniser cet emploi. Si ce n'est pas le cas, elle peut offrir davantage de garanties à la personne concernée lorsque sa mission s'arrête que si elle l'avait embauchée en CDD. Ce contrat présente donc un intérêt pour les deux parties. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons le proposer. Notre intention n'est absolument pas de construire de la précarité. Un tel projet serait suicidaire. Comme pour les autres mesures, nous soumettrons de toute façon cette proposition à la discussion avec les partenaires sociaux. Vous mentionnez la mise en place de dispositifs d'accompagnement des pouvoirs publics dans des démarches tels que le Small Business Act? De quoi s'agit-il ? D'actions particulières en faveur des PME ? Oui nous pensons qu'il faut prendre des mesures pour soutenir les PME. En effet, la création d'emploi se fera essentiellement dans ces entreprises qui portent une partie de l'innovation. Or, elles sont confrontées aux politiques de référencement des grands groupes qui se focalisent sur une poignée de grands fournisseurs. Il faut donc les soutenir et les aider à développer leur activité par des mesures spécifiques par exemple sur le plan fiscal et sur le plan de l'emploi. Globalement, Syntec informatique soutient les actions des pouvoirs publics qui vont en ce sens, comme le pacte PME (www.pactepme.org) ou l'idée de la création d'un small business act (texte fondateur de la politique américaine d'aide aux PME, NDLR) européen. Elle pourrait mettre en place des « comités innovation et recherche » par métiers pour recenser toute démarche innovante dans ses entreprises et faciliter la diffusion des expériences et des bonnes pratiques notamment en direction des PME. La lutte contre la discrimination à l'embauche est aussi l'un de vos axes d'action en matière d'emploi. Vous mentionnez notamment la nécessité de jouer un rôle de surveillance dans ce domaine. Comment est-ce possible ? Nous sommes fiers du côté « pluriel » de la population de nos entreprises qui comptent beaucoup de diversité ethnique. Nous ne nous revendiquons pas comme un exemple en terme d'accueil de la diversité, mais nous ne sommes pas non plus un contre-exemple. Nous pensons que cet état de fait constitue même l'une de nos particularités et peut nous permettre d'être un véhicule d'intégration. Nous avons donc l'ambition d'être un acteur engagé sur ce sujet. Il nous faut discuter avec nos partenaires sur les modalités d'application de ce projet. Il sera évidemment difficile de jouer un vrai rôle de surveillance auprès de nos membres mais nous souhaitons mettre en place et diffuser un recueil de bonnes pratiques dans ce domaine afin de prôner l'exemplarité. (*) Le contrat emploi export a été instauré par la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005. Il permet au dirigeant d'une PME d'embaucher un collaborateur pour une mission tournée vers l'exportation juste pendant la durée nécessaire à sa réalisation. (...)
(12/06/2006 17:50:43)Le groupe de formation Adhara gagne du terrain
La course à la taille et aux parts de marché se poursuit dans le secteur de la formation informatique. Les enseignes Kiodan et Avolys se sont rapprochées cette année pour accroître leur rayonnement géographique. L'américain GlobalKnowledge a de son côté croqué le français Azlan, sans doute attiré par un marché ou 100% des salariés devront bientôt suivre des formations grâce au fameux droit individuel à la formation (Dif). Dans la même lignée que ses concurrents, le français Adhara poursuit son expansion géographique pour profiter aussi des mannes qui se profilent. Réunissant aujourd'hui 42 centres et 300 formateurs, il se fixe pour objectif d'en compter une centaine à la fin 2007. Dans cette optique, il a ouvert cette année des centres de formation dans les départements Côte d'Or et de la Marne, à Dijon, Chalon-en-Champagne et à Reims. Il est aujourd'hui en phase de recrutement de nouveaux adhérents en Normandie, dans les Alpes-Maritime et en Corse, ainsi que dans des villes comme La Rochelle, Limoges ou en Haute-Garonne. Il cherche des structures de formation déjà existantes qui seraient prêtes à devenir des concessions Adhara ou des entrepreneurs prêt à monter des centres de formation. Adhara s'étend aussi au Maghreb. Déjà présent en Tunisie, il ouvre des antennes à Casablanca et à Marrakech au mois de septembre prochain. Ces extensions permettent à Adhara de répondre à des demandes de formation à l échelle nationale et internationale. Les centres locaux qui deviennent des concessions de l'enseigne peuvent par ailleurs enrichir leurs offres avec les 420 stages proposés dans le catalogue Adhara. Pour accueillir les Demandes de Dif qui ne seront pas uniquement liées à des besoins de formation informatique, le prestataire travaille parallèlement à l'élaboration d'une offre Dif avec des partenaires spécialisés dans les stages en développement personnel et en langues. L'idée est de proposer des « packages » pour les entreprises ayant des demandes concernant ces trois domaines. (...)
(12/06/2006 16:47:09)Recrutement : Telindus Arche embauche dans l'intégration de réseaux
Sept minutes pour séduire. Voici le temps que les jeunes ingénieurs de l'Epita auront pour se faire une opinion et éventuellement convaincre Telindus Arche ce soir. Actuellement en campagne de recrutement, l'intégrateur réseaux sera présent à l'école d'ingénieurs pour un « job dating » afin de repérer des collaborateurs potentiels et se faire connaître. Parallèlement aux parallèlement aux petites annonces, aux recours aux sites web et aux cabinets de recrutement, il se positionne en effet sur différents types de manifestations emploi - salons spécialisés, forum Apec et Forum Alliance le 16 novembre prochain -notamment dans un souci d'évangéliser sur sa spécificité d'intégrateur réseaux, parfois mal connue selon lui. « Nous ne sommes pas dans une logique de délégation de personnel comme dans les SSII, ni de placement de nos collaborateurs selon une logique monoclient et monoproduit », explique Ludovic Caterina, Directeur des Ressources Humaines & Qualité. « Les ingénieurs que nous recrutons peuvent travailler sur plusieurs projets en même temps et sur différentes phases de vie de ces projets. Notre objectif est de les faire monter en compétences en permanence pour qu'ils acquièrent une expertise technique et des certifications sur plusieurs constructeurs et produits». Telindus Arche a 25 à 30 postes à pourvoir dans l'immédiat. Il ouvrira le même nombre de postes au deuxième semestre. L'intégrateur renforce ses effectifs (600 en France, 3000 dans le monde) pour répondre aux objectifs de croissance de son activité services (conseil, formation, exploitation, audit, etc...) qui pèse 45% de son chiffre d'affaires (160 M€ prévu en 2006, stable par rapport à 2005), le reste étant amené par la vente de produits. Dans cette optique, il cherche des consultants de niveau bac + 5 avec 4 à 5 ans d'expérience pour faire du conseil auprès des DSI et des profils plus techniques : des ingénieurs avant-vente pour plancher sur les architectures en fonction des spécifications des clients, des ingénieurs ou des techniciens (de niveau Bac +3 à bac+5) pour assurer le déploiement des solutions proposées (dans les réseaux IP, la sécurité et la voix sur IP) et la résolution des problèmes (service support) qui se présentent. Dans les deux derniers cas, les postes sont ouverts aux débutants ayant fait 4 à 6 mois de stages dans des SSII ou chez des intégrateurs. Reste enfin des postes sur la partie exploitation des réseaux qui sont accessibles après un Bac ou un Bac +2 et de postes d'experts techniques. Pour ces derniers, c'est davantage le niveau d'expérience sur une technologie qui compte que la formation. Les compétences les plus recherchées -et les plus valorisées -concernent la téléphonie sur IP et la sécurité. (...)
(09/06/2006 17:06:46)Témoignage : « le plus handicapant, c'est l'ignorance de l'entourage »
Quels sont les aménagements prévus dans votre cursus à l'Insa pour tenir compte de votre handicap? Je me suis inscrit à l'Insa car c'était alors l'une des seules écoles d'ingénieurs qui ait une mission handicap. Cela me permet d'avoir un interlocuteur privilégié et de mettre en place quelques aménagements effectivement. Contrairement à certains malentendants, je ne peux pas prendre de notes en écoutant le professeur puisque je lis intégralement sur les lèvres. Je bénéficie donc de « preneurs de note » (des élèves volontaires rémunérés par l'Urapeda, Union régionale des associations de parents d'enfants déficients auditifs) qui se relaient suivant les matières. Ainsi je peux me concentrer sur le prof. Je profite aussi (environ 4 heures par semaine, ce qui est trop peu) d'une personne extérieure qui vient me « traduire » les cours, dans un code phonétique (ce qui n'a rien à voir avec la Langue des Signes qui est une langue étrangère avec sa grammaire etc.), nommé la Langue française parlée complétée (ou LPC). Le soutien le plus efficace est celui que je trouve auprès des professeurs lors d'entretiens individuels. En 30 minutes environ, je peux faire le point sur 6 heures de cours en amphithéâtre. J'ai aussi un professeur à l'Insa qui assume un rôle de tuteur afin de faire le relais entre l'école, l'association qui me suit, l'Urapeda et moi. Il m'est essentiel ! Il m'a enfin été proposé de faire ma troisième année en deux ans, ce que je souhaitais aussi pour avoir le temps de me familiariser avec cet environnement et de « sensibiliser » l'équipe pédagogique. Ces aménagements sont pris en charge par l'Agefiph via l'Urapeda Rhône-Alpes. Dans quelles sociétés et dans quelles fonctions avez-vous effectué des stages? J'ai fait mon premier stage informatique (donc à l'issue de ma première année cycle ingénieur informaticien) au sein du service R&D d'EDF à Clamart (92). J'ai programmé en Java un petit programme qui, à partir d'un fichier de sous-titres génère un fichier exploitable par une tête de synthèse. Ainsi, même s'ils ne savent pas encore lire, les enfants sourds (utilisant la LPC qui est un code phonétique, je le rappelle) peuvent regarder des DVD avec une tête de synthèse incrustée sur l'écran codant la LPC. Ce stage s'est très bien passé. Des collègues m'ont avoué que le fait d'avoir travaillé avec moi avait bouleversé leur perception du handicap. Par ailleurs, EDF souhaitait me reprendre pour cet été. Actuellement, je suis en stage dans une société d'ingénierie dans les transports urbains (SEMALY) à Lyon ; je développe l'Interface Homme Machine d'un logiciel de simulation de trafic ferroviaire. Vous dites que la perception du handicap de vos collègues a changé ? Oui car souvent les gens ont une perception misérabiliste du handicap. Ils s'imaginent que les handicapés doivent avoir une vie triste. Or, pour mes collègues, le fait de m'avoir vu travailler, rire et communiquer avec eux comme n'importe qui, leur a permis de réaliser que cette vision est fausse. Y-a-t-il eu des aménagements dans ces sociétés pour vous accueillir? Très peu, à part le fait que mon tuteur ait pris en charge mon téléphone. Je ne suis pas bien exigeant en matière d'aménagements. C'est pourquoi je trouve cela dommage que les gens aient peur d'embaucher des personnes handicapées. Souvent c'est ne pas sorcier. Quels sont vos souhaits sur le plan professionnel? Ya-t-il des métiers incompatibles avec votre handicap ? C'est encore difficile à dire de façon précise. Je sais que j'aimerais travailler sur des projets de façon globale et non pas me spécialiser sur une seule tâche comme la programmation. Je ne veux pas faire de l'informatique pour faire de l'informatique, mais que cela soit au service d'un besoin du quotidien, comme dans mon ma stage à la Semaly par exemple. J'ai déjà des contacts prometteurs avec de nombreuses entreprises intéressées par mon profil. Quant aux métiers qui seraient incompatibles avec le handicap, je pense surtout à ceux où il y a beaucoup de communication immédiate comme pour les ingénieurs commerciaux. C'est pourquoi je me vois plutôt travailler sur des projets à long terme, où il y a moins de communication "urgente". Par ailleurs, pour les postes internationaux, je dois pouvoir m'entraîner à la lecture labiale (comme j'ai dû le faire en français), même si je suis à l'aise à l'écrit en anglais et en allemand. Qu'attendez vous de l'entreprise qui va vous accueillir ? Ce qui me gène le plus en général, ce n'est pas mon handicap en lui-même mais les personnes qui m'entourent. Celles-ci m'handicapent par leur ignorance, leur maladresse, leur inconscience, etc. Concrètement, j'attends de l'entreprise qui m'accueillera qu'elle sensibilise le personnel sur l'attitude à avoir : parler en face en articulant sans exagérer et en reformulant au lieu de répéter bêtement etc, entrer dans mon champ de vision pour me solliciter, etc. En fait, il ne s'agit que de faire preuve de bon sens! Il faut aussi aménager le poste de travail, prévoir un collègue qui se charge du téléphone, échanger par email, prévoir un vibreur pour m'appeler en cas d'urgence, des alarmes (flashs lumineux à poser dans les pièces, etc.). Il faudra enfin « discipliner » les différents intervenants en réunion de façon qu'ils s'expriment chacun leur tour afin que je puisse suivre (puisque je ne peux lire sur les lèvres que d'une personne à la fois !). Le nombre d'handicapés dans l'enseignement supérieur est peu élevé. A votre avis, que manque-t-il dans les écoles et dans les entreprises pour encourager les handicapés à faire des études longues? Il faudrait que chaque établissement ait une mission handicap avec un interlocuteur désigné et un budget prévu. C'est le minimum, or c'est encore rarement le cas actuellement...Ensuite, il faut mettre en place une « vraie » politique d'intégration d'étudiants handicapés. Le « bidouillage » en temps réel ne marche pas ! Nous en sommes encore à la préhistoire en matière d'intégration des personnes handicapées dans les études supérieures, même si des progrès ont été faits ces dernières années. Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais oublier que la persévérance finit toujours par payer. Ca, au moins, on ne peut nous l'enlever. (...)
(08/06/2006 18:05:59)Derek Masters, PDG de CA France, dans la charrette du plan social
Computer Associates, pardon CA, ne connaît pas que des déboires au niveau de sa direction new-yorkaise. La filiale française du troisième éditeur mondial vit la tourmente du premier plan social de son histoire. Sur 400 salariés environ, près d'une cinquantaine sont en train de quitter la société, dont Derek Masters, DG France. On ignore s'il faisait partie de la centaine de volontaires au départ dans le cadre de l'offre proposée par Patrick Starck qui a quitté HP France pour arriver en avril au poste de directeur Europe du Sud chez CA. Son expérience acquise en matière de négociations sociales chez HP lui aurait permis de rattraper un processus mal engagé. Il lui reste à piloter une ré-organisation fondée sur la création de responsables de compte adossée à une structure matricielle composée de quatre divisions marché et de quatre Business units. Il devra aussi régler au niveau France le différend qui oppose direction et commerciaux sur le paiement des commissions dues. Au niveau mondial, les comptables de CA ont reporté la publication des résultats trimestriels pour cette raison : 70M$ de commissions auraient été oubliées...Même le Wall Street Journal est consterné. Dans une interview accordée à l'un de nos confrères, Patrick Starck décrit CA comme une "belle endormie". Dans la bouche de cet ex-IBM, devenu patron de Compaq France puis d'HP France et qui a conduit la réforme du bastion France d'HP, cela veut dire qu'il a pour mission de la réveiller en sursaut. Comme toujours dans ce genre de situation, les rumeurs internes vont bon train. Il semble évident que Patrick Starck cherche un homme de confiance pour succéder à Derek Masters. Ahmed Mouldaia, actuel directeur de la division serveurs et stockage d'HP France serait en bonne position. Parmi les autres dirigeants de CA France qui pourraient quitter l'entreprise, citons Samira Sadou, directrice commerciale, Adbou Fall, VP Finance, et la DRH Isabelle Sturzenegger. A cliquer : - Sur Information Week CA Sales Exec Departs In Yet Another Reorganization qui détaille les problèmes comptables de CA et énumère les départs qui éclaircissent sa direction générale. (...)
(08/06/2006 18:04:13)Campagnes de recrutement : des postes dans le décisionnel, le libre et la gestion documentaire
Les recrutements ne faiblissent pas chez les éditeurs et les SSII et ce dans tous les domaines de l'informatique. Les spécialistes du décisionnel ou ses aspirants peuvent par exemple se tourner vers Homsys Group (CA 2005 : 17, 532 M€). Les projets de déploiement d'outils dits de Business Intelligence font partie des spécialités de la SSII qui a besoin de renforcer ce pôle d'activité avec une trentaine de consultants et d'ingénieurs d'études. Elles cherchent des ingénieurs débutants et expérimentés en architectures BI, des experts en ETL (outil d'extraction et de chargement de données), des analystes de restitution et des chefs de projet. Ceux qui sont séduits par le monde du logiciel libre peuvent en revanche s'adresser au spécialiste de l'intégration de composants Open source, Open Wide (50 collaborateurs et 4,5 M€ de chiffre d'affaires) qui ouvre 20 postes pour ses implantations lyonnaise et parisienne. Il cherche des ingénieurs d'études et développement Php CMS-Typo3 pour travailler sur des portails collaboratifs, des administrateurs Unix/linux, Bases de données Postgresql, Mysql, Oracle et un ingénieur Linux embarqué temps réel. Parmi les acteurs en plein campagne de recrutement, on trouve aussi la SSII Progipe (CA prévisionnel 2006 : 50M€, 600 collaborateurs) qui escompte 200 nouveaux recrutements cette année, des ingénieurs débutants et des cadres d'expérience avec des compétences fonctionnelles dans les métiers de ses clients, ceux des secteurs Banque et finance (37% de son chiffre d'affaires), Assurance (29%), Industrie (24%), Service Public (10%). Sur les postes eux-mêmes, Progipe cherche à pourvoir des fonctions de consultants/maîtrise d'ouvrage (avec 2 à 8 ans d'expérience), de chefs de projet, d'architectes J2EE et d'Ingénieurs Etude et développement (avec 1 à 5 ans d'expérience). Dans le monde des solutions de traitement de l'information et de la gestion documentaire, le groupe Jouve (Chiffre d'Affaires supérieur à 100 M€ et 1200 collaborateurs) recrute enfin une centaine de personnes cette année. Il cherche des ingénieurs qualité informatique qui marient des compétences en informatique et en assurance qualité, des ingénieurs développement R&D pour travailler à la mise en place de processus industriels de gestion documentaire et des ingénieurs développement pour prendre en charge la conception et la mise en exploitation des modules logiciels. (...)
(08/06/2006 18:04:26)Un observatoire pour éviter les choix de carrière risqués
Comment éviter le chômage ? Comment gérer sa carrière au mieux? Voici les deux questions ambitieuses auxquelles s'attaquent la toute jeune Anif (association nationale des informaticiens de France ). Cette association créée au début de l'année 2006 s'est fixée comme objectifs d'informer les informaticiens sur les risques actuels et futurs de la profession afin qu'ils fassent des choix de carrière en conséquence. Mieux, elle souhaite leur donner les moyens de «réaliser un auto-diagnostic de leur employabilité et des éventuelles ré-ingénieries de compétences à prévoir (notamment en terme de formation)». Dans cette optique, elle doit étudier l'offre et la demande d'emploi à venir du secteur et compte jouer un rôle d'observatoire des ressources humaines. Elle entend faire ce travail en collaboration avec les acteurs de la profession tels que le Cigref (club informatique des grandes entreprises françaises) et le Syntec qui ont déjà lancé des travaux sur ces sujets pour leurs adhérents respectifs. Il est donc intéressant de les rassembler et de les confronter pour ne pas faire doublon. les informaticiens cartographiés Par ailleurs, pour démarrer sa réflexion sur l'évolution des métiers de l'informatique, l'Anif a proposé à des étudiants du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers ) de mener une étude cartographique de la population des informaticiens. L'initiative se veut globale. Elle porte sur les informaticiens salariés, indépendants et en recherche d'emploi, ainsi que sur les métiers connexes directement liés à l'informatique (commerciaux des SSII par exemple). Elle vise à y voir clair sur la population réelle des informaticiens en réunissant les nombreux documents et rapports écrits sur le sujet et en identifiant les sources d'informations sérieuses. Réalisée par 40 professionnels parallèlement étudiants au Cnam (dans l'unité d'enseignement veille technologique), cette enquête sera dévoilée le 20 juin prochain. Elle présentera une répartition des informaticiens selon 4 axes : marketing, commercial et concurrence, stratégique et technologique, et sociétal. (...)
(07/06/2006 18:13:20)Une centaine de postes de techniciens conseils à Reims
Pour les jeunes informaticiens qui souhaitent évoluer vers les métiers du service client, la société TechCity Solutions (filiale de SR Téléperformance qui revendique 1200 collaborateurs et un chiffre d'affaires prévisionnel de 40 millions d'euros pour 2006), spécialisée dans le support technique informatique, a ouvert son cinquième centre de contacts à Reims (il est déjà implanté à Orléans avec deux sites, Pantin et Villeneuve d'Ascq). Ce centre emploie 250 collaborateurs rémois et a pour objectif de compter 340 salariés fin 2006. Il embauche des jeunes de niveau Bac + 2, titulaires de BTS ou de DUT informatique, à des postes de techniciens conseil. Il les forme et entend leur offrir des perspectives de carrière. « Ces jeunes peuvent devenir techniciens de niveau 2, puis experts ou TechManager et accéder au poste de Directeur des Opérations ou Responsable de comptes clients », affirme George-Eric Lagrange, PDG de TechCity. (...)
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