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Cloud computing

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(07/06/2010 16:34:37)

Dans l'entreprise, le cloud privé concurrence le cloud public

Le terme cloud computing fait référence à des services informatiques achetés et fournis à la demande à travers un réseau : Internet ou un réseau IP privé. La mise en oeuvre s'appuie sur un environnement hautement virtualisé et des systèmes de stockage hébergés dans des datacenters accessibles aux utilisateurs distants à partir d'une interface web. Pour les responsables informatiques, le cloud permet de mettre en route rapidement des ressources IT facilement extensibles, en les payant au mois, voire à l'heure. Les sommes ainsi déboursées entrent en comptabilité sous la forme de charges d'exploitation (contrairement à l'achat de serveurs et de licences qui constituent des dépenses d'investissement à amortir). En contrepartie, le cloud peut poser des problèmes de sécurité, nécessiter de faire des compromis sur les performances et il implique les coûts de réseaux inhérents à son usage.

SaaS et stockage en cloud public

Même s'ils ne le réalisent pas toujours, de plus en plus de DSI font appel à des services de cloud computing, quelquefois présentés, selon l'usage que l'on en fait, sous le nom d'« utility computing », de grid computing ou de software as a service. Une étude d'IDC a récemment montré que 60% des DSI européens recouraient à des services de cloud computing sans toujours le savoir.
Ce marché va progresser de façon significative dans les années qui viennent. L'an dernier, Gartner prévoyait qu'il pourrait atteindre 150 milliards de dollars en 2013 (contre 56 Md$ estimés en 2009).

Une grande partie de la croissance vient des applications hébergées dans des clouds publics, comme les Google Apps ou des logiciels tels que ceux de Zoho, accessibles sur Internet à tout utilisateur muni d'une carte de crédit, quand ils ne sont pas gratuits. Les outils de gestion de la relation client (CRM) ont également connu une adoption significative (popularisés par Salesforce.com), de même que les fonctions de comptabilité et de gestion des dépenses en ligne. [[page]] Autre secteur en plein essor, celui des plateformes apportant des ressources IT, telles que l'Elastic Computer Cloud (EC2) d'Amazon. Ces services permettent aux utilisateurs de louer des machines virtuelles pour développer des applications ou les faire tourner, en payant sur la base d'un tarif horaire. Des services de stockage des données en ligne peuvent également être achetés auprès de Google, d'Amazon et d'autres.

Cloud privé pour l'Armée américaine

Les clouds privés, de leur côté, sont détenus et gérés par des entreprises, et leur usage est réservé à des utilisateurs désignés qui peuvent y exploiter leurs propres services. Certains fournisseurs, parmi lesquels Amazon avec son offre de cloud privé virtuel (Virtual Private Cloud), ainsi que Microsoft, présentent ces offres comme étant l'option la plus probable sur le marché de l'entreprise. Cette hypothèse a été récemment corroborée en France par la publication d'une étude par le cabinet PAC.

Parmi les partisans des clouds privés figure la DISA (Defense Information Systems Agency), du ministère de la Défense américain, qui revendique un service de cloud plus fiable et plus sécurisé que celui de Google. Sa plateforme RACE (Rapid access computing environnement) fournit à l'Armée une puissance de calcul et des applications en ligne sur la base d'un paiement mensuel. Les utilisateurs peuvent réserver leurs services IT sous 24 heures par l'intermédiaire d'un portail web.

On s'attend à ce que les services de cloud privés progressent au sein des services gouvernementaux américains, au-delà du seul ministère de la Défense. Le Directeur des systèmes d'information fédéral, Vivek Kundra, choisi par Barak Obama en mars 2009, encourage les administrations à adopter les ressources fournies par le cloud computing comme un moyen d'économiser les deniers des contribuables et d'améliorer les services IT.

(...)

(07/06/2010 16:19:58)

Cisco-Juniper, une concurrence acharnée sur les datacenters

La bataille a démarré en 1996 lors de la création de Juniper. A cette époque, Cisco régnait en maître, depuis 1984, sur le marché des routeurs pour les entreprises et pour les fournisseurs de services. Mais, avec le développement de l'Internet, les sociétés de capital-risque, ainsi que les clients mécontents de Cisco ont investi dans une start-up pour contrecarrer son hégémonie en particulier vers les ISP. La première année, Juniper a compté sur les investissements de la famille Anschutz (actionnaire majoritaire de Qwest), AT&T, Ericsson, Lucent, Nortel, Siemens/Newbridge Networks, 3Com et UUNET. IBM avait signé un accord pour développer un ASIC pour les routeurs de la jeune société, avec comme premier produit le M40.

Avec ces soutiens de poids, Juniper est devenu le plus redoutable concurrent de Cisco sur les routeurs pour les ISP. L'entreprise dispose d'une part de marché de 30% sur un marché de 8 milliards de dollars. Elle a bénéficié d'un état de grâce, en étant le chouchou des spécialistes pendant 10 ans, en proposant des produits sur mesure, combinant logiciel et circuit dédié.

C'est un élément différentiateur par rapport à Cisco. Ce dernier a été perçu comme un fournisseur de produits de classe entreprise, qui étaient déployés par les entreprises les plus exigeantes en matière de routage. La position dominante sur ce marché a provoqué une forte demande de la part des clients pour une offre alternative. L'apparition de Juniper n'a pas été négative pour Cisco. Celle-ci a été redynamisée par l'émergence d'un nouvel acteur, mais également par la récente progression d'Alcatel-Lucent, dans les activités de routeurs périphériques pour les fournisseurs de services.

Une concurrence multi-support converge vers le datacenter

Et Cisco détient toujours une part de marché importante auprès des entreprises et des fournisseurs de service de routeur, avec une clientèle fidèle. Mais les deux sociétés jouent la course en matière technologique sur le coeur et la périphérie du réseau. Aujourd'hui, cette bataille se déroule sur les multi-châssis pour les coeurs de réseaux avec d'un côté le Carrier Routing System de Cisco contre la série T de Juniper, pour la suprématie dans les capacités de 10 ou 100 Tbits. Cette guerre porte aussi sur l'aspect logiciel, d'un côté Junos et de l'autre IOS.

Juniper occupe également le terrain des datacenters d'entreprises et des environnements de cloud computing. Encouragé par son succès dans le routage, elle a dévoilé, il y a 2 ans, des commutateurs Ethernet, en essayant de devenir une alternative crédible à la position dominante de...Cisco. Juniper souhaite se faire une place sur des marchés de niches, comme les transactions financières, le calcul haute performance et d'autres environnements d'entreprises spécifiques. Sur le datacenter, les deux sociétés ont noué des partenariats stratégiques, Cisco avec EMC et Juniper avec IBM. L'enjeu, simplement sur les questions de routage, représente une opportunité de plusieurs milliards de dollars (85 milliards de dollars dans le cloud privé en 2015 selon Cisco). L'objectif est de devenir le leader sur un marché très lucratif des datacenters de prochaine génération et d'en profiter pour verrouiller l'accès à ce marché pour d'autres concurrents, comme Arista, F5 networks. Juniper devrait dévoiler prochainement son projet Stratus, qui vise à structurer et simplifier les datacenters, avec une réduction des couches réseaux. Ce projet entre directement en concurrence avec les Nexus, de Cisco, basés sur l'architecture Unified Communication System.


Illustration: Switchs Juniper

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(04/06/2010 17:57:23)

Des éclaircissements sur Azure attendus sur Microsoft TechEd

Du 7 au 10 juin se tient l'édition nord-américaine de la conférence TechEd de Microsoft, à la Nouvelle Orléans. A cette occasion, on peut penser que l'éditeur va fournir d'autres détails sur Windows Azure et sa stratégie de cloud computing. De nombreux sujets pourraient être abordés sur ce terrain : ses efforts pour concurrencer les Google Apps, les questions de sécurité sur le cloud, le modèle d'utilisation de Windows dans les services de cloud... Mais plus encore, certains observateurs jugent que la stratégie autour d'Azure mérite des éclaircissements.

Drue Reeves, analyste au Burton Group, attend de la part de Microsoft une avancée importante concernant Azure. Il pense surtout que l'éditeur va devoir adopter la bonne ligne de conduite avec une offre cloud qui propose un système d'exploitation, une base de données et plusieurs autres services. Potentiellement, il y a là matière à créer un conflit d'intérêt pour la société fondée par Bill Gates. En effet, celle-ci veut nouer des partenariats autour de l'utilisation de sa technologie de virtualisation Hyper-V et de son framework .Net pour le développement de services cloud. Mais, souligne Drue Reeves, la présence d'Azure sur le marché pourrait dissuader les fournisseurs de clouds d'utiliser les technologies de Microsoft.

« Si vous êtes un nouvel opérateur, allez-vous choisir Hyper-V ou .Net pour les offrir sous la forme d'un service en ligne qui entrera en concurrence avec Azure ? C'est peu probable », fait apparaître l'analyste du Burton Group. En fait, résume-t-il, l'éditeur de Redmond propose des technologies destinées aux fournisseurs de cloud et, dans le même temps, il se place face à eux pour les vendre aussi.

Azure est disponible depuis le 1er février de cette année.

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(04/06/2010 15:49:22)

Google App Engine : datastore vacille sous la demande

Deux semaines après avoir annoncé une version commerciale de Google App Engine, la plateforme de conception et d'hébergement d'applications basée sur les serveurs de Google, la société californienne reconnait que les performances de sa base de données datastore ont été déficientes, de façon chronique, pendant plusieurs semaines. Cela concerne la version standard principalement destinée aux développeurs d'application pour le grand public.

Pour compenser la récente série de pannes, de ralentissements et d'erreurs, Google remboursera, jusqu'à nouvel avis, le temps CPU relatif avec effet rétroactif jusqu'au mois de mai inclus. « Les problèmes du datastore, qui ont eu des répercussions sur d'autres composant de l'App Engine, résultent de la forte croissance de la plateforme qui a dépassé la capacité du serveur », a fait savoir Google dans un blog. « Il y a de nombreuses raisons aux problèmes survenus au cours des dernières semaines, mais leur origine provient sans conteste de la croissance du service dont la fréquentation a augmenté de 25% tous les deux mois pendant les six derniers mois », peut-on encore lire sur le blog. Google se démène pour faire en sorte que l'infrastructure du service permette de supprimer ce problème, « mais les performances devraient rester précaires pendant les deux prochaines semaines, » a indiqué l'entreprise.

La situation est ironique parce que Google App Engine se présente comme une plateforme de développement d'applications et d'hébergement cloud créée pour permettre aux développeurs de se concentrer sur la création d'applications sans avoir à se préoccuper des questions informatiques diverses, au nombre desquelles figurent le problème des serveurs. [[page]] Comme pour les autres fournisseurs de cloud, l'argument de vente de l'App Engine est que le vendeur (en l'occurrence Google) se dit mieux équipé pour gérer les contraintes liées à l'infrastructure informatique que la plupart, sinon tous ses clients potentiels, et qu'il faut donc lui faire confiance pour prendre en charge des tâches comme le provisionnement matériel et la maintenance logicielle. En d'autres termes, l'argument essentiel des fournisseurs de plates-formes et de services cloud consiste à promettre aux clients qu'ils n'auront pas à se préoccuper des pannes d'infrastructure, et certainement pas à souffrir de problèmes chroniques pouvant durer des semaines, comme c'est ici le cas.

Ces dysfonctionnements surviennent à un moment particulièrement mal choisi, puisqu'ils interviennent après l'effet d'annonce réalisé lors de la conférence des développeurs Google I/O de la mi-mai, avec la disponibilité prochaine d'une version Google App Engine pour les entreprises. Actuellement en « preview » avec des fonctionnalités limitées, Google espère diffuser sa version « pro » plus largement d'ici à la fin de l'année. Destinée à des développeurs d'entreprise pour leur permettre de créer des applications en interne, App Engine Business offre des caractéristiques qui intéressent assurément les départements informatiques, comme l'administration depuis une console, une garantie de disponibilité de service à 99,9 % et un support technique. De toute évidence, Google aura besoin de maitriser ses problèmes de performances de plate-forme afin de gagner la confiance de clients potentiels dans les départements informatiques des entreprises et vendre son App Engine Business.

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(03/06/2010 16:43:18)

Jim Whitehurst, PDG de Red Hat : «Attention au verrouillage des clouds»

Selon lui, l'industrie doit se positionner au-dessus de la vague du cloud et s'assurer que la prochaine génération d'infrastructures soit construite de manière à être orientée vers les clients plutôt que vers les fournisseurs. Selon lui, le verrouillage s'opère de différentes manières, en particulier par l'impossibilité de répartir les charges de travail entre différents clouds, la difficulté de sortir les datas d'un cloud spécifique, ce qui impose le recours de manière sous-jacente à une plate-forme de virtualisation choisie par le fournisseur.

Red Hat concentre une grande partie de ses efforts sur le premier de ces problèmes. Jim Whitehurst  a élaboré « un programme de certification assurant aux entreprises qu'elles pourront répartir la charge de travail sera utile ». Un aspect très important pour l'entreprise, puisque cette année, Red Hat a travaillé essentiellement sur la certification des partenaires cloud. « S'assurer que les charges de travail sont mobiles dans le nouvel environnement basé sur le cloud est essentiel » explique le responsable et d'ajouter « et c'est de cela que s'occupe le Premier Cloud Provider Program. »

Annoncé l'an dernier, le programme de certification des services clouds a été mis en route et inauguré par Amazon Web Services, premier fournisseur de cloud à être certifié. «Nos clients peuvent soit exécuter leurs programmes au sein de leurs centres de calcul, soit déplacer la charge de travail chez l'un des multiples prestataires de cloud... et nous les aiderons à le faire et l'hénbergeur les y aidera » indique le PDG de Red Hat.

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Pour être certifié, un prestataire de cloud doit utiliser une plate-forme de virtualisation basée sur l'hyperviseur VMware ESX, Microsoft Hyper-V ou le propre hyperviseur de Red Hat, basé pour sa part sur KVM (Kernel Virtual Machine). «  NTT et IBM ont allongé la liste des partenaires certifiés et d'autres sont sur le point de le faire, » a-t-il précisé.

Fédérer et simplifier les API

Pour être en mesure de déplacer une charge de travail d'un centre de calcul vers un service cloud, ou même entre deux clouds, il faut une API (interface de programmation d'application), si bien que, actuellement, une multitude d'APIs différentes sont en cours de développement. Mais, selon Jim Whitehurst, il serait préférable qu'il y en ait moins. « En effet, le véritable défi ne réside pas dans l'API, mais plutôt à veiller à ce que l'application s'exécute en gardant les mêmes performances une fois qu'elle a été déplacée. » C'est exactement ce sur quoi Red Hat se concentre. « Mettre en place une API qui permette de déplacer la charge de travail ne représente que 10 % du processus, » indique Jim Whitehurst. Ce dernier précise également que la prochaine étape consistera la possibilité de migrer les licences en même temps que les charges de travail. En avril, Red Hat avait annoncé Cloud Access, qui permet aux entreprises d'utiliser leurs abonnements soit sur leurs serveurs sur site traditionnels, soit en hébergement sur les serveurs Elastic Compute Cloud d'Amazon.

Red Hat n'est pas la seule entreprise à vouloir permettre aux entreprises de répartir leur charge de travail entre les centres de calcul et les clouds. VMware, par exemple, est en train de développer vCloud Service Director, préalablement connu sous le nom de code Project Redwood.« Le produit, encore en beta test, devrait être livré avant la fin de l'année,» a déclaré Richard Garsthagen, principal promoteur de VMware en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

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(01/06/2010 14:51:57)

Alter Way prépare une acquisition sur le secteur du Web

« Nous voulons assumer notre rôle d'acteur majeur sur le secteur de l'Open Source et devenir l'un des deux ou trois opérateurs de services qui comptent sur ce secteur en France, d'ici 2011 à 2012 », projette Philippe Montarges, co-président de la société de services Alter Way. Pour y parvenir, cette structure de 90 personnes ne mise pas uniquement sur sa croissance organique, même si elle table sur une progression de 20% sur ce terrain en 2010 (à 11 millions d'euros). Elle est aussi sur le point de relancer ses opérations de rachats avec l'objectif de parvenir à un chiffre d'affaires total de 15 millions d'euros à la fin de l'année. Depuis sa création en 2006, la société a déjà procédé à six intégrations (successivement Ingeniweb, ECL IP'S, Solinux, Nexen Services, Anaska et Kanopée).

Hébergement et formation en hausse en 2009

Sur les 9 millions de CA engrangés l'an dernier par Alter Way (soit une croissance organique de 10% par rapport à 2008),  40% ont été réalisés avec les prestations de conseil et d'intégration de solutions, et 40% avec l'activité d'hébergement 24/24. Cette dernière a progressé de 25% par rapport à 2008. Les 20% restants du chiffre d'affaires proviennent du pôle formation (en hausse de 15% en 2009). Avec un positionnement technologique commun pour l'ensemble de ces métiers : « Nous avons développé une forte expertise dans le monde PHP, tant en termes de conseil et de déploiement de logiciels, que de hosting et de formation », souligne celui qui a aussi co-fondé l'entreprise, avec la co-présidente Véronique Torner. « Nous accompagnons nos clients avec une offre industrielle qui peut couvrir le déploiement de solutions, l'administration, le support et l'hébergement, poursuit-il. On nous demande d'optimiser les applications, de les personnaliser ou d'ajouter des briques, comme par exemple chez France Télévisions, autour de la solution de CMS Drupal. »

Dans le domaine des applications, en dehors de son expertise dans la gestion des contenus, avec Drupal, Alter Way a développé des compétences sur la relation client (avec SugarCRM) et sur le e-commerce (avec l'offre Magento). Sur la partie infrastructure, la société travaille avec la solution d'intégration de données de Talend et la base MySQL. Elle a également noué un partenariat avec Canonical (distribution Ubuntu).
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« En 2009, nous avions marqué une pause sur les rachats, afin d'effectuer un travail de consolidation au sein de nos quatre métiers, explique Philippe Montarges. Mais d'ici un mois, nous allons de nouveau procéder à une acquisition, cette fois-ci pour renforcer notre activité Web. Il y a deux catégories de donneurs d'ordre chez nos clients, d'un côté, les DSI et de l'autre, les directeurs marketing et communication. Avec notre prochain rachat, nous allons conforter la deuxième approche, avec des compétences métiers sur le marketing et le web. Nous procéderons ensuite de la même façon avec le CRM ».

Son objectif, sur l'année en cours, est d'accentuer le positionnement de la société en tant qu'opérateur de services Open Source global, « aussi fort en termes de hosting que d'intégration ». La croissance organique doit donc concerner chacune des quatre branches, avec un plan de recrutement de 50 embauches pour parvenir, avec les mouvements inhérents à toute société, à un effectif total de 130 collaborateurs d'ici fin décembre (95 aujourd'hui).

Des profils métiers et techniques

Sur la partie études et solutions, Alter Way recherche des consultants, des chefs de projets web et informatique, mais aussi métiers (e-commerce, GED...). Sur la partie développement, les profils ciblés devront avoir une expérience dans le monde PHP et une culture de projets métier. Sur les compétences liées à l'hébergement, la société est en quête d'ingénieurs systèmes, de techniciens pour le support, de responsables d'exploitation ainsi que, pour le versant commercial et marketing, de responsables SaaS. « Le SaaS est un modèle spécifique qui nécessite d'accompagner le client. » Alter Way compte aussi recruter des formateurs. « Nous allons ouvrir un nouveau centre, fin juillet, où nous regrouperons toutes nos activités de formation », explique Philippe Montarges.

Devenir opérateur de private open cloud

Comme hébergeur, Alter Way a développé une grosse activité autour d'Internet, en prenant en charge des clients du secteur des médias, comme Prisma Presse. « Nous hébergeons également Smart Box [vente de coffrets cadeaux], dans le domaine du e-commerce, avec une exigence importante sur les critères de disponibilité et de montée en charge lors des pics d'audience ». Sur ces services de hosting, la société réfléchit par ailleurs à la façon dont elle pourrait intégrer les technologies de virtualisation d'Ubuntu, avec une idée en tête : « Nous étudions de quelle façon nous pourrions devenir un centre de 'private open cloud' », évoque le co-président. Nous regardons notamment, dans ce domaine, les initiatives portée par les pôles de compétitivité avec le projet Compatible One [un projet de cloud ouvert mené par System@tic et SCS]. »

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(28/05/2010 17:24:59)

Windows Azure : un tremplin pour les start-up de BizSpark

En prenant sous son aile des milliers de start-up du logiciel, allaitées aux logiciels Microsoft et plongées au coeur de son réseau pendant trois ans, pour les faire croître et embellir, c'est à terme sa propre cause que sert la société fondée par Bill Gates. Décupler l'ampleur et la puissance de l'écosystème de Microsoft est en effet la vocation principale du programme BizSpark lancé fin 2008. De surcroît, ces jeunes entreprises sont des candidates idéales pour déployer leurs activités dans le cloud, levier de croissance crucial pour l'éditeur de Visual Studio, Silverlight, SQL Server, SharePoint et consorts. Il n'y avait donc rien d'étonnant à voir s'illustrer ce choix technologique dans la sélection des dix-huit start-up présentées cette semaine, à Paris, à un aéropage d'investisseurs et de professionnels(*), sur l'European BizSpark Summit.

Plusieurs de ces jeunes pousses (le programme BizSpark en compte 30 000 à ce jour à travers le monde) ont effectivement choisi de développer leur activité sur le cloud Windows Azure. La Finlandaise Sopima, par exemple, y loge une solution de gestion des contrats en ligne accessible pour 49 euros par utilisateur et par mois. C'est un logiciel « conçu pour une diffusion virale », n'a pas craint d'affirmer Jaan Apajalahti, son PDG, lors d'une session de questions/réponses un peu serrée avec le jury qui l'a cuisiné après sa présentation. Le jeune homme possède déjà une certaine expérience. C'est la deuxième start-up qu'il fonde après une première société qu'il a menée jusqu'à cent collaborateurs.

Des millions d'utilisateurs en quelques semaines

A sa suite, sur la scène du BizSpark Summit, l'Italien Dario Solera a lui aussi présenté une offre installée sur Azure. Son application, Amanuens, fournit un cadre pour gérer la localisation des logiciels au sein d'une équipe de traducteurs répartie. En version bêta depuis mars, l'outil sera facturé à l'utilisation (« pay as you go ») à partir d'août.

Mais l'un des exemples les plus probants, pour appuyer les thèses de Microsoft mardi dernier, était assurément celui de la start-up française Kobojo. La société a été co-créée en 2008 par le lauréat de l'Imagine Cup 2004 (compétition de développement internationale organisée par Microsoft). Son idée : déployer le concept du jeu de société sur les réseaux sociaux (Facebook principalement) et sur les mobiles. Dès son lancement, sa GooBox a attiré en quelques semaines plusieurs millions d'utilisateurs. Pour une petite équipe comme Kobojo (onze personnes), comment disposer des ressources pour faire face à de telles montées en charge, si ce n'est en exploitant une infrastructure de cloud public. Initialement inscrite au programme BizSpark, la start-up vient d'entrer dans le club très restreint d'IDEES, qui ne regroupe chaque année qu'une vingtaine d'élues suivies par Microsoft France.

(.../...)

(*) Parmi les investisseurs et professionnels présents sur le campus de Microsoft d'Issy-les-Moulineaux pour l'European BizSpart Summit figuraient notamment Olivier Protard, de Seventure, Olivier Sichel, de Sofinnova, Guillaume Latour, d'AGF Private, mais aussi Loïc Le Meur, de Seesmic, Reshma Sohoni, de Seedcamp ou encore Chris Shipley de Guidewire Group.

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Décidément en veine, la jeune pousse Kobojo attire tous les suffrages puisqu'elle s'est retrouvée co-lauréate du prix décerné à l'issue de l'European BizSpark Summit (10 000 euros pour chacune des start-up retenues).

Adoubé par Salesforce.com, bientôt sur Azure

La deuxième société distinguée par le jury n'est pas en reste. La Britannique Artesian Solutions a déjà rassemblé un beau portefeuille de clients. Sa solution hébergée, Artesian Surveillance, s'adresse aux équipes commerciales des grandes entreprises. Elle leur collecte sur le web, de façon automatisée et personnalisée, toutes les informations pertinentes (technologies sémantiques à l'appui) sur leurs prospects et clients, leur marché et leurs concurrents. Parmi ses utilisateurs, l'éditeur compte de grands noms, dans l'industrie pharmaceutique comme Boehringer Ingelheim, Bayer et GSK, mais aussi sur d'autres secteurs (Siemens, Vodafone ou Barclays, par exemple).

Les informations collectées par Artesian se consultent à partir d'un navigateur web, depuis son mobile, ou bien directement dans l'application de CRM utilisée par les commerciaux (Salesforce principalement). Pour l'instant, l'éditeur héberge lui-même son application, sur une plateforme auditée par KPMG dans le cadre du partenariat qu'il a noué avec Salesforce.com. « Nous avons récemment prototypé notre service sur Windows Azure avec Microsoft, précise Andrew Yates, PDG de l'éditeur. Nous sommes très contents des résultats et prévoyons de rendre disponible certains éléments clés, voire la totalité de notre service, sur Azure d'ici la fin de cette année ».

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(28/05/2010 16:06:25)

Veeam voit dans l'administration la clé de la virtualisation et du cloud

Discret, Veeam est devenu en quelques années, un élément important pour l'environnement VMware. La société, fondée par Ratmir Timashev, affiche une croissance très forte du chiffre d'affaires+ 127% en 2009  et +123% attendue en 2010 pour atteindre près de 50 millions de dollars. « La virtualisation est une rupture technologique et nous avons travaillé pour accompagner les entreprises à cette évolution », souligne le dirigeant. Le point clé pour le fondateur réside dans l'administration de cette virtualisation pour laquelle l'éditeur propose Reporter 4.0, un logiciel de management dédié à Vsphere. Il propose différents rapports sur les performances, les indicateurs de traçabilité des différentes actions et la gestion des allocations de ressources.

Une innovation dans la sauvegarde

L'actualité de l'éditeur s'appelle SureBackup, une solution assurant la sauvegarde de machines virtuelles. Disponible l'été prochain, elle permet selon Ratmir Timashev « de tester la sauvegarde de chaque machine virtuelle en permanence et d'en vérifier la restauration ». Il constate que certaines entreprises ne disposent pas des ressources suffisantes pour réaliser ces tests et que ces derniers peuvent échouer en raison de fichiers corrompus, « notre solution apporte une réponse à leur problématique ». Pour ce faire, Veeam utilise la virtualisation pour créer une zone de test, baptisé Virtual Lab et utilise une technologie propre pour optimiser et automatiser ces tests.

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Par ailleurs, SureBackup dispose de fonctionnalités complémentaires comme la restauration universelle au niveau élémentaire de l'application, et la réplication à la demande d'environnements de production pour test ou maintenance. Cette innovation sera intégrée dans la version 5.0 de Veeam Backup & Replication.

Etablir une passerelle avec Microsoft

Pour le futur de Veeam, Ratmir Timashev travaille de concert avec la firme de Redmond pour assurer le lien entre les machines virtuelles sous VMware et celles reposant sur la solution Hyper V. « Il existe plusieurs options pour réaliser une migration d'une machine virtuelle vers une autre, travailler directement sur l'hyperviseur ou alors la gérer depuis un outil d'administration comme System Center, via Operation Manager. Cette deuxième option permet  d'englober l'ensemble du datacenter » souligne le fondateur de Veeam. Il travaille donc pour intégrer la solution Nworks (issue d'un rachat), facilitant le dialogue entre VMware et Hyper V. A noter, que ce service est aussi disponible pour Openview d'HP, un partenaire historique de Veeam. Par contre, le dirigeant écarte toute idée de travailler sur Xen.

Accompagner le développement du cloud

En tant que partenaire de VMware, Veeam participe au programme Service Provider (VSPP) du spécialiste de la virtualisation. Il s'agit d'un programme de licences spécifiques pour louer un certain volume de machines virtuelles au lieu de les acheter. Ce programme s'adapte chaque mois en fonction de la demande des prestataires.
« Si le management est la clé de la virtualisation, il le sera également dans le domaine du cloud et nous apportons dans ce programme notre expertise, sous forme de service premium, auprès des fournisseurs et des hébergeurs, en matière de reporting, de facturation, de supervision » affirme  Ratmir Timashev. Ce dernier regarde avec intérêt le développement des offres clouds.

Il revendique par contre l'indépendance de sa société, lorsqu'on lui pose la question, d'un possible rachat. « Cela nous permet d'être plus rapide dans l'innovation » indique celui qui avait fondé en 1997, Aelita Software, spécialiste de l'administration de systèmes sous Windows Server et qui a été...racheté en 2004 par Quest Software. A suivre...

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(27/05/2010 16:10:14)

L'investisseur Carl Icahn s'intéresse à Lawson Software

L'éditeur d'ERP Lawson Software constitue-t-il une cible potentielle pour un prochain rachat ? C'est la question que l'on peut se poser à la lecture d'un document récemment adressé par l'un des fonds d'investissement pilotés par l'Américain Carl Icahn (en photo). On y apprend que celui-ci aimerait s'entretenir avec les dirigeants de la société basée à Saint Paul (Minnesota) afin d'améliorer la valeur de l'action.

Engagé dans plusieurs fonds d'investissement, l'homme est connu pour donner de la voix et faire monter les enchères lors de négociations de rachat stratégiques. On se souvient de ses interventions au cours des discussions entre Yahoo et Microsoft, ou encore à la suite de l'offre faite par Oracle à BEA. Carl Icahn porte généralement un regard critique sur les décisions managériales des sociétés dans lesquelles il détient des intérêts. Or, il vient d'entrer au capital de Lawson Software, à hauteur de 8,5% (13,8 millions d'actions). Fin 2009, l'investisseur figurait au 22e rang des plus grosses fortunes aux Etats-Unis.

+28% sur les ventes de licences entre décembre et février

Sur son troisième trimestre fiscal, clos fin février 2010, l'éditeur d'ERP a enregistré une augmentation de 28% sur ses ventes de licences, à 31,87 M$ sur un chiffre d'affaires total de 186,2 M$, en hausse de 7%. Avec la maintenance, les revenus issus des logiciels se sont élevés à 121 M$ (+9%). En revanche, la marge opérationnelle du groupe ne dépasse pas 6,6% du chiffre d'affaires. Le bénéfice net se monte à 1,8 M$ sur le trimestre (+71%).

En janvier dernier, Lawson Software a acquis HealthVision Software, un acteur spécialisé dans les applications et services destinés au secteur hospitalier. L'intégration de la société s'est bien déroulée. Le groupe de Saint Paul a par ailleurs récemment annoncé une offre de déploiement de ses solutions de gestion dans le cloud EC2 d'Amazon.

Illustration : Carl Icahn (crédit photo : The Icahn Report) (...)

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