Flux RSS
Internet
5069 documents trouvés, affichage des résultats 3531 à 3540.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(04/01/2008 17:34:29)
Meraki Networks lève 20 M$ pour mailler San Francisco en WiFi
Le fournisseur de réseau WiFi Meraki Networks vient de réaliser une deuxième levée de fonds de 20 M$ auprès de divers investisseurs, parmi lesquels Sequoia Capital. Cette somme lui permettra de poursuivre le déploiement d'un réseau WiFi dans la ville de San Francisco. Ce projet de grande envergure, initié en octobre 2004 par le maire Gavin Newsom, prévoit de fournir un accès WiFi aux 800 000 habitants de la ville. A l'époque, un partenariat avait été conclu avec Google et Earthlink, qui étaient censés participer au chantier (dont le montant était alors estimé entre 14 et 17 M$). Google et Earthlink se sont finalement dégagés du projet, et Meraki Networks a profité de ce désistement pour proposer sa solution de réseau basée sur une architecture « mesh » sans fil (maillé) à très bas prix, dont l'installation ne nécessite aucune compétence technique, et dont la gestion est réalisée grâce à un système de monitoring sur Internet. « Le déploiement du réseau se fait petit à petit, un peu au porte à porte, explique Sanjit Biswas, PDG et fondateur de Meraki Networks. Avec un simple routeur de 50 $, quiconque disposant d'un accès Internet peut décider de créer un réseau auto-déployable, puis le partager avec ses voisins. » Le réseau s'enrichit ensuite automatiquement des autres accès disponibles dans le voisinage. L'intérêt d'un tel système est d'offrir un accès dont le prix ne dépasse pas quelques euros par mois, et demande un investissement initial très faible. En février dernier, la start up, créée en 2006 et située à Mountain View, avait déjà levé 5 M$ auprès de diverses sociétés dont - ironie du sort - Google faisait partie. Au cours des six derniers mois, Meraki a déployé 500 relais (répéteurs) WiFi, créant ainsi un réseau accessible à 40 000 utilisateurs et couvrant une surface de 5 km2 dans la métropole californienne. Cette deuxième levée de fonds lui permettra d'installer entre 10 000 et 15 000 répéteurs supplémentaires, et de couvrir un périmètre de plus de 100 km2. (...)
(04/01/2008 12:35:21)Facebook victime d'un logiciel espion
Des chercheurs de Fortinet, éditeur spécialisé dans la sécurité, viennent de découvrir un widget (contraction de window et gadget) suspect chez Facebook. Ce widget, qui se propage très rapidement au sein du réseau communautaire, se présente sous la forme d'une requête malveillante baptisée « Secret Crush ». Le message propose à l'internaute de découvrir qui, parmi ses « amis », lui voue un amour secret. Seule condition, l'utilisateur doit télécharger une petite application (en réalité un logiciel espion qui s'installe sur l'ordinateur de l'utilisateur), puis faire suivre le message à cinq de ses amis. Cette application comporte un programme d'affiliation qui permet de rediriger du trafic vers Zango, un site spécialisé dans les adwares et déjà condamné à plusieurs reprises par la justice américaine pour "pollution numérique". Les conepteurs de ce logiciel espion sont financièrement récompensés, sur la base du nombre total de clics reçus par Zango. 3 % des membres de la communauté Facebook (soit un million de personnes) ont d'ailleurs déjà ouvert le message. « Cela démontre non seulement l'efficacité de la stratégie de propagation adoptée par le widget mais aussi le formidable levier de diffusion qu'offre une base de contacts aussi importante que Facebook », indique Guillaume Lovet, responsable de l'équipe en charge de l'analyse et du suivi des menaces chez Fortinet, qui a découvert cette vulnérabilité. Fortinet a mis en ligne une série un site avec une série de conseils pour éviter d'être infecté. Pour rappel, Facebook avait été victime de sa première campagne de spam le 21 décembre dernier. Un faux message de Mark Zuckerberg (fondateur du site communautaire) avait alors été envoyé à des milliers de membres. (...)
(04/01/2008 10:11:07)Top 10 de 2007 : Facebook expose tous les excès des réseaux sociaux
Si le Web 2.0 est déjà aujourd'hui un concept réchauffé, une de ses composantes, le réseau social, a connu en 2007 une progression fulgurante. Cet été, une étude ComScore donnait une croissance de 72% pour le leader MySpace, et de 270% pour Facebook, son challenger. Et de tous les réseaux sociaux, on peut dire que c'est Facebook qui cristallise le phénomène, et expose ce qu'il peut y avoir d'excessif dans cette nouvelle tendance. Certes, Facebook peut être vu comme une plate-forme sur laquelle développer et exposer ses talents de développeurs. A en croire MySpace, qui a suivi un peu plus tard l'exemple de Facebook, c'est une des clés du succès. Facebook va d'ailleurs jusqu'à encourager financièrement les développeurs potentiels. Tandis qu'Alfresco, éditeur d'une plateforme de gestion de contenu, réfléchit à une utilisation professionnelle du réseau social, grâce à ces applications externes. Si on excepte cette utilisation professionnelle, le réseau social est emblématique du Web 2.0 : un service gratuit aux utilisateurs individuels, qui produisent eux-mêmes le contenu, et une monétisation encore relativement floue. Qui n'empêche pas l'argent d'affluer. Si on échappe à une entrée probablement fracassante en Bourse, on n'échappe pas, en revanche, après une prise de participation de Microsoft dans Facebook, à une valorisation totalement incroyable : 15 milliards de dollars. La stratégie de monétisation de Facebook illustre aussi, d'une part, la volonté d'exploitation des données personnelles à des fins mercantiles de ce type de site, et d'autre part, la grande naïveté des utilisateurs de ces sites, qui dans la grande majorité des cas confient leur vie privée à des services gratuits - mais à but lucratif - sans lire les conditions d'utilisation. C'est d'abord la méthode dite de publicité comportementale qui fait grincer des dents. MoveOn.org lance alors une pétition pour demander à Facebook davantage de respect de la vie privée. Puis le mécontentement se cristallise autour de Beacon, programme qui relie les profils des utilisateurs sur Facebook à leurs actions sur des sites affiliés. Facebook commence par expliquer que tout cela est parfaitement transparent, avant de dire que Beacon sera soumis à un strict principe d'opt-in. Un chercheur en sécurité indique alors que Beacon récupère des données, quel que soit l'avis de l'utilisateur. Facebook finit par présenter ses excuses : le réseau social n'a pas trouvé l'équilibre, entre respect de la vie privée et monétisation de ces données. Certains utilisateurs, en tout cas, ont compris la leçon : ils exploitent eux-mêmes leur profil sur le réseau social pour vendre de la publicité. Consolation, peut-être, ce ne sont pas les Français mais les Britanniques, les champions des réseaux sociaux. A tel point qu'Outre-Manche, on s'interroge sérieusement sur une interdiction de ces sites pour les employés des grandes entreprises. En France, les réseaux sociaux semblent concerner davantage les adolescents : d'après ComScore, Skyblog reste de loin le numéro un. (...)
(02/01/2008 09:48:37)La version payante des Google Apps peine à se répandre outre-Atlantique
Les Google Apps auraient des millions d'utilisateurs actifs, selon un porte-parole de leur éditeur, Google. Toutefois, la version payante de l'offre remporte moins de succès que son équivalent gratuit. Rappelons que ces applications bureautiques accessibles en ligne rassemblent un traitement de texte, un tableur, un outil de présentation, une messagerie (Gmail), un calendrier et une messagerie instantanée. Outre-Atlantique, la grande majorité de ses utilisateurs les exploitent en milieu universitaire, par exemple, ou dans les petites entreprises. D'après Google, quelque 500 000 entreprises et des milliers d'écoles se sont enregistrées pour bénéficier d'un compte gratuit. En revanche, seulement quelques milliers d'entreprises ou institutions ont choisi la déclinaison Google Apps Premier qui coûte 50 $ par utilisateur et par an. Cette version-là propose 25 Go de stockage (contre 6 Go pour la version gratuite) et des fonctions de sécurité fournies grâce à l'acquisition des outils de Postini. Seulement 2,3% des américains utilisent régulièrement les Google Apps (6% les ont testés), selon une récente enquête du NPD Group. Et ils ne sont que 0,5% à avoir choisi ce traitement de texte pour remplacer Microsoft Office. Il est vrai que dix mois d'existence (les Google Apps ont été lancées en février), c'est assez court pour entamer de façon significative la base des 500 millions d'utilisateurs d'Office revendiquée par Microsoft. Selon certains analystes et utilisateurs payants, les Google Apps ont besoin, pour faire leur chemin dans l'entreprise, d'être complétées de fonctions qui figurent déjà dans Microsoft Office. L'agence immobilière Prudential Caroline, de Charleston (Caroline du Sud) a par exemple déployé Gmail sur les postes de ses 1 200 employés et agences. Mais seulement 200 d'entre eux utilisent dans le même temps le traitement de texte en ligne, et peu le font en remplacement de Microsoft Office. Pour faire basculer tous ses utilisateurs vers les Google Apps, Les Sease, le directeur informatique, attend une meilleure synchronisation entre ces applications et les terminaux mobiles, ainsi qu'un outil de publication similaire à Microsoft Publisher. Quant à Vance & Hines Motorsports, une entreprise de 42 personnes installée en Indiana, elle déplore certaines restrictions fonctionnelles sur le tableur, notamment l'absence de tables pivots. Les Google Apps ne cherchent pas à égaler Office Rajen Sheth, responsable produit senior pour les Google Apps, rappelle que de nouvelles fonctions sont régulièrement ajoutées à ces applications, et, qui plus est, sans requérir d'intervention de la part d'un service informatique interne pour installer des correctifs ou des mises à jour. Il estime par ailleurs ne pas être engagé dans une lutte avec Microsoft. « Nous ne cherchons pas à égaler les fonctions des autres applications du marché, ni à remplacer Office. Nous nous focalisons avant tout sur la collaboration, » affirme-t-il en évoquant le support de tous les formats de documents Office dans le traitement de texte de Google. « Et nous pourrions bientôt y ajouter le support du format d'Office 2007, Open XML. » Cela même, en dépit du fait que Google supporte par ailleurs officiellement le format OpenDocument. Rajen Sheth croit à la tendance « consumériste » de la IT et pense que l'essaimage des Google Apps n'est pas lié à la fourniture d'une version aux fonctions plus avancées ou plus adaptées à l'entreprise. (...)
(31/12/2007 10:48:55)2008, ou l'avènement des suites bureautiques hébergées
Google Apps, Buzzword, ThinkFree, Glide... 2007 aura été le théâtre de l'éclosion d'une kyrielle de produits bureautiques en ligne, véritables suites ou briques isolées. Le point commun entre tous ces outils : ils offrent, souvent gratuitement, l'accès à des fonctions réservées jusqu'à très récemment aux clients lourds, Microsoft Office en tête. Champion de ce domaine, Google propose à ses utilisateurs, avec son service Documents, un traitement de texte, un tableur et un outil de présentation, offrant tous des possibilités de travail collaboratif et de stockage. Conscients de l'enjeu que représente le créneau de la bureautique hébergée, d'autres grands éditeurs emboîtent rapidement le pas à Google. Signalons également l'initiative, portée par Gaël Duval, consistant à porter la suite Open Source OpenOffice sur le Web. Evoquons enfin l'incursion d'Adobe sur un terrain qui n'est pas le sien : aux premiers jours de l'automne, l'éditeur se payait Virtual Ubiquity et son traitement de texte Buzzword. Si l'offre tend à devenir pléthorique, elle ne parvient pas encore à convaincre les lecteurs du Mondeinformatique.fr. Interrogés en octobre, ils étaient 54,4% à estimer que les offres hébergées ne sont pas à la hauteur des clients dits « lourds ». Au contraire, nos lecteurs sont davantage enclins à adopter un couple services en ligne/client installé sur le poste de travail. C'est, d'ailleurs, le modèle sur lequel Microsoft axe sa stratégie : Office demeure le nerf de la guerre, et est complété par une batterie de services en ligne réunis sous la bannière Office Live. La prochaine évolution consistera peut-être à doper la partie hébergée : si Microsoft ne le fait pas lui-même, d'autres le proposeront à sa place, comme l'a déjà fait Sabeer Bhatia, le cofondateur de Hotmail. Avec Live Documents, il greffe sur Office des fonctions collaboratives et entrevoit des retombées plus juteuses pour ce service que pour Hotmail. Le modèle hybride mis en place par Microsoft, s'il séduit nos lecteurs, n'a aucun avenir, selon Louis Naugès. L'inventeur du terme « bureautique » et président de Revevol estime ainsi que le couple services en ligne / client local « est mort. Microsoft continuera à traîner des pieds pour le faire perdurer et ne pas tirer un trait sur les marges énormes issues d'Office. S'il bouge, l'éditeur crédibilise le concept [du tout hébergé, NDLR] sur lequel il n'est pas le meilleur. » De fait, selon Louis Naugès, la bureautique classique va mourir. Seule subsistera la « bureautique 2.0 ». La seule question valable porte sur le temps que ce mouvement prendra. Si les PME, les particuliers et les milieux éducatifs ont déjà bien entamé le virage, c'est un peu plus délicat en ce qui concerne les grandes entreprises. « Il y aura malgré tout entre 4 et 10 entreprises en France, comptant plus de 5000 salariés, qui passeront aux suites bureautiques hébergées en 2008, prédit Louis Naugès. Le mouvement décolle tout doucement, mais c'est un mouvement de fond inévitable. » Parmi les avantages susceptibles de décider les entreprises, outre l'aspect collaboratif et les possibilités d'utilisation nomade des suites hébergées, figurent évidemment les réductions de coûts qu'elles permettent de réaliser. A titre d'exemple, Google Apps revient à environ 40 € par an et par utilisateur. Une somme qui ne souffre d'aucune comparaison avec Microsoft Office. Certes, le produit de Microsoft offre infiniment plus de fonctionnalités mais, comme le souligne Louis Naugès, « les fonctions sur le poste de travail sont inutilisées à 90% ». Reste à savoir quel(s) acteur(s) va(vont) parvenir à s'imposer sur ce terrain. Si l'offre est actuellement pléthorique, « les petits bricoleurs n'ont aucune chance ». De fait, seuls les spécialistes capables d'investir de lourdes sommes dans une infrastructure capable d'accueillir des millions d'utilisateurs pourront tirer leur épingle du jeu. Parmi eux, Microsoft et Google figurent en bonne place mais pourraient être concurrencés par des acteurs plus inattendus. « Amazon, par exemple, propose déjà des solutions de stockage (S3), de calcul (EC2) et de bases de données (SimpleDB). Il ne serait pas étonnant de le voir débarquer dans les applicatifs bureautiques », conclut Louis Naugès. (...)
(28/12/2007 15:34:49)Les pourriels boursiers s'enrichissent de vidéos
Symantec tire la sonnette d'alarme sur une nouvelle méthode de spams. Le spécialiste en sécurité a identifié une série de pourriels dédiés à la promotion de "penny stocks" pointant vers des vidéos de très bonne qualité. Traditionnellement, explique l'éditeur sur un blog, les pourriels s'attachant aux valeurs boursières de moins d'un euro renferment des fichiers images (jpg), des PDF ou des MP3 de mauvaise qualité. Le principe consiste à tromper les consommateurs en utilisant des vidéos de qualité professionnelle, semblables à un spot publicitaire officiel. Une fois le lien présent dans le message cliqué, l'utilisateur est routé vers une vidéo qui, à l'issue du visionnage, le redirige automatiquement vers un site imitant celui d'un analyste financier. Symantec cite l'exemple d'une société spécialisée dans l'extraction d'uranium cotée sur le marché "Over The Counter Bulletin Board" (petite côte et volume réduit). L'intérêt est notamment de faire varier rapidement les cours des "penny stocks" et d'empocher la plus value, quelques minutes après. La particularité des "penny stocks" est leur importante variation. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |