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(19/04/2005 18:07:26)
Skype s'impose de plus en plus comme un concurrent des opérateurs traditionnels
Ces deux nouveaux services sont accessibles aux utilisateurs du logiciel maison sous Linux, Mac OS X, Windows et Windows Mobile. Leur lancement intervient alors que la société vient de franchir la barre des cent millions de téléchargements de son logiciel client et qu'elle s'impose de plus en plus comme une menace pour les opérateurs traditionnels.
Comme la plupart des services de messagerie instantanée, le service de base de Skype permet à ses utilisateurs de dialoguer gratuitement sur Internet mais aussi de chatter et de s'échanger des fichiers. Skype propose également un service baptisé SkypeOut, qui permet, depuis son ordinateur, son PocketPC ou son smartphone Windows, d'appeler à prix cassé (0,017 ¤ dans vingt pays) un correspondant sur son téléphone traditionnel.
Skype a connu une croissance exponentielle avec ces deux services. Interrogé lors du Cebit, Niklas Zennström, le CEO de Skype, indiquait que la société disposait de vingt-neuf millions d'utilisateurs et en séduisait plus de cent cinquante-cinq mille supplémentaires par jour. A ce jour, elle dispose de plus de trente-cinq millions d'utilisateurs enregistrés, dont plus de un million utilisent le service payant SkypeOut.
SkypeIn est le complément logique de SkypeOut. Le service permet à un utilisateur d'acquérir jusqu'à trois numéros de téléphones pour les lier à son compte Skype. Ces numéros peuvent être souscrits dans huit pays : le Danemark, la Finlande, la France, HongKong, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Chaque numéro est facturé 10 ¤ par trimestre ou 30 ¤ pour l'année. Le service de messagerie vocale est inclus avec SkypeIn, mais peut aussi être acheté séparément pour 5 ¤ par trimestre ou 15 ¤ par an.
En lançant ces nouveaux services, Skype ne fait que suivre ses concurrents comme Vonage aux Etats-Unis ou Phonesystems en France, qui proposent déjà des offres équivalentes. Seule différence, le système de Skype est propriétaire, alors que la plupart de ses concurrents misent sur le protocole ouvert SIP. Il est à noter que la société luxembourgeoise ne devrait pas s'arrêter en si bon chemin. Elle entend lancer prochainement un service de visiophonie et une offre adaptée aux PME. (...)
Colt lance un service de VoIP pan européen
Colt vient de lancer un service de voix sur IP pour entreprises dans les treize pays européens où il est présent : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, et Suisse. Commercialisé au prix de 44,5 ¤ par ligne et par mois, en plus de frais de mise en service non précisés, le service propose des communications téléphoniques gratuites et illimitées dans tous les pays où il est commercialisé, à l'exception des téléphones mobiles et des numéros non géographiques. Les contrats sont conclus pour une durée de trois ans.
Les communications sont acheminées par le réseau optique de Colt qui utilise en outre du tunneling PPTP pour assurer la confidentialité des appels. Enfin, des engagements contractuels sur la qualité de service sont prévus. (...)
Tele2 devient MVNO avec Orange
Tele2 vient de conclure un accord avec Orange lui permettant de devenir opérateur mobile virtuel. Au cours d'un entretien téléphonique, Jean-Louis Constanza, PDG de Tele2, a précisé qu'il ne s'agit pas d'un accord Full MVNO, notamment pour des raisons d'investissement. En outre, pour lui, cet accord n'est pas forcément le premier pas dans cette direction : « rien n'est encore déterminé », a-t-il précisé. Pourtant, Jean-Louis Constanza continue de vouloir se démarquer de ceux qu'il qualifiait l'an passé de « MVNO alibis » : « nous avons la volonté de changer le marché en ayant beaucoup de clients. » Selon lui, l'accord conclu avec Orange l'a été car il a été « convaincu qu'Orange souhaite notre succès dans la durée. »
L'accord signé porte sur les services GSM, GPRS et Edge d'Orange. Jean-Louis Constanza se dit peu pressé d'offrir des services UMTS : « le temps que l'UMTS devienne une technologie grand public, j'espère que l'on pourra négocier un élargissement de l'accord. » Et de souligner que, pour l'heure, il vise le grand public et les TPE.
Revenant sur les batailles juridiques de ces derniers mois, Jean-Louis Constanza indique « qu'il a fallu construire la confiance des deux côtés et cela a pris du temps ». Et de qualifier « d'indispensables » certains « accélérateurs » comme les prises de position de l'Autorité de Régulation des Télécoms et du Conseil de la Concurrence. Selon Jean-Louis Constanza, « il faut que les régulateurs gardent un ½il sur le marché de gros. Mais, à ce jour, Tele2 abandonne tout combat juridique à court terme et se retire des procédures engagées. Nous poursuivons le dialogue avec les régulateurs, mais nous travaillons à développer le marché. » (...)
Telecom Italia va investir 760 M¤ en France, en Allemagne et aux Pays-Bas
L'opérateur Telecom Italia a présenté un plan triennal prévoyant l'investissement de 760 M¤ d'ici à 2007 pour de nouveaux développements en Europe occidentale, au Brésil et en Turquie.
Quelques jours après l'achat de la filiale française de Tiscali pour 266 M¤, Telecom Italia fait part de son intention de poursuivre ses investissements en Europe jusqu'en 2007. L'opérateur entend se développer de façon sélective dans le haut débit, notamment en France, où il possède Alice, et en Allemagne, où il est présent avec Hansenet. Ces deux pays sont considérés par Telecom Italia comme générateurs d'une demande solvable et sources d'une forte croissance. Ce sont également les marchés les plus vastes d'Europe. Aucune nouvelle acquisition n'est cependant envisagée dans l'Hexagone, et les intentions restent floues en ce qui concerne les Pays-Bas.
Au final, l'opérateur transalpin indique un investissement de 760 M¤ sur trois ans. Il espère en outre atteindre les huit millions de clients en Italie à la fin 2007, contre quatre millions et demi actuellement.
Telecom Italia n'entend pas se cantonner aux limites de l'Europe : il vise aussi les marchés turcs et brésiliens. Présent au Brésil, dans Brasil Telecom, le groupe souhaite y renforcer ses positions. Il indique en outre se porter candidat à la privatisation de Turk Telecom. Motivé par le faible niveau de pénétration en téléphonie mobile, et par la décision du gouvernement turc de se séparer de 55 % de l'opérateur national, Telecom Italia ne chiffre cependant pas son engagement financier. (...)
Reprise de MCI : l'espoir de Qwest renaît
Le Financial Times fait état de rumeurs indiquant que l'opérateur américain MCI serait disposé à se vendre à Qwest si ce dernier acceptait de relever le montant de son offre à 30 $ par action, contre 27,9 actuellement.
Faut-il y voir une ultime man½uvre pour décourager Qwest ou une main tendue suite à la fronde des actionnaires MCI ? Ces derniers, déjà forts maris de l'accord donné prématurément à Verizon, le moins-disant mais le plus solide financièrement, ont encore récemment exprimé leur courroux après l'achat par le même Verizon de 13,7 % des actions MCI. Le conseil d'administration pourrait alors changer sa stratégie et éviter un affrontement préjudiciable en se rangeant du côté de ses actionnaires et en tendant la main à MCI. A moins que la barrière des 30$ ne soit une manière élégante mais définitive d'anéantir les espoirs de Qwest, ce dernier ayant affirmé ne plus vouloir réévaluer son offre. (...)
Le marché global des équipements Ethernet métropolitains doublera d'ici trois ans
Selon Infonetics, le marché mondial des équipements pour réseaux Ethernet métropolitains devrait atteindre 7,6 Md$ en 2008, deux fois plus que l'an passé. Dans le même temps, le cabinet estime que le nombre de ports Ethernet métropolitains devrait progresser de 433 %. Globalement, Infonetics estime à 29 Md$ le montant global des investissements dans cette technologie entre 2004 et 2008. Dans un communiqué, le cabinet attribue l'engouement pour l'Ethernet métropolitain à l'avènement « de produits adaptés aux opérateurs », des produits « qu'ils attendaient ». De fait, les services point à point et point/multipoints sur technologie Ethernet remplacent de plus en plus les anciens services ATM, et l'on voit les fabricants d'équipements Ethernet tenter la couche SDH dans les réseaux métropolitains d'opérateurs (Ethernet sur WDM).
En 2004, Nortel a pris la tête des marchés des équipements Ethernet sur Sonet/SDH et Ethernet sur WDM, suivi d'Alcatel et de Cisco pour la première technologie, et d'Adva et Cisco pour la seconde.
Les régions Asie-Pacifique et Amérique du Nord ont représenté respectivement 39 et 35 % du marché l'an passé, assez loin devant la région Europe, Moyen-Orient et Afrique avec 21 % des ventes. (...)
Verizon achète 13,7 % de MCI
Comme chaque jour ou presque depuis plus d'un mois, un rebondissement intervient dans l'épineux rachat de l'opérateur américain MCI. Des deux candidats à la reprise, Verizon semble avoir pris une nouvelle longueur d'avance avec l'acquisition de 13,7 % du capital de MCI, auparavant propriété de l'homme d'affaires mexicain Carlos Slim Helu.
Ce sont ainsi 43,4 millions d'actions MCI qui tombent dans le giron de Verizon pour la coquette somme de 1,1 Md$. Mais qui, paradoxalement, affaiblissent la position de ce dernier. Les actionnaires de MCI manifestent en effet leur vif mécontentement face au prix payé par Verizon (25,72 $ par action), nettement plus élevé que la somme leur ayant été proposée (23,50 $).
Une disparité sur laquelle Qwest n'a pas manqué de rebondir en soulignant que « Verizon a à la fois créé deux catégories d'actionnaires et remis en question ce qu'avait précédemment dit le conseil d'administration de MCI, à savoir que l'offre de Verizon aux autres actionnaires était supérieure et juste ».
Comme nous le précisions dans nos précédentes éditions, aucune décision définitive ne pourra être prise sans l'accord des actionnaires MCI. Selon les allégations de Qwest, ils seraient plus de 50 % à donner leur préférence à l'offre de ce dernier plutôt qu'à celle de Verizon, sans que soient comptabilisées les parts de Carlos Slim Helu.
En attendant une issue définitive à ce croustillant feuilleton, le cours de l'action MCI ne cesse de grimper. Le marché, comme la plupart des observateurs, s'attend à de nouvelles offres. (...)
Orange lance son offre Edge
Orange vient d'annoncer la fin de la mise à jour de son réseau pour le support de la technologie Edge. Celle-ci doit permettre d'obtenir des débits atteignant 200 Kbit/s sur le réseau GPRS classique. Son déploiement ne nécessite qu'une mise à niveau des infrastructures de l'opérateur, qui promet ainsi une couverture nationale. Concrètement, les clients entreprises d'Orange pourront utiliser le service Edge de l'opérateur dès le 18 avril prochain, tandis que le grand public devra attendre l'été.
Le service Edge est intégré aux forfaits haut débit d'Orange, à côté des services Wi-Fi et 3G, sans distinction tarifaire. L'opérateur en profite pour modifier son offre en créant des forfaits données à la durée de 5 à 40 heures qui viennent compléter sa gamme de forfaits au volume de 50 Mo à 1 Go.
Pour l'heure, Orange ne propose qu'une petite gamme de terminaux compatibles Edge : les Nokia 6230, 6680 et 950, les Samsung SGH D500E et SGH Z107, le LG U8150 et le Motorola C975. L'opérateur propose en outre trois cartes pour ordinateur portable. (...)
La croissance du marché des équipements réseaux et télécoms portée par l'IP
Selon Synergy Research Group, le marché global des équipements réseaux et télécoms a progressé de 5,5 % au quatrième trimestre 2004 par rapport au trimestre précédent et de 9,3 % par rapport au dernier trimestre 2003. Selon le cabinet, la croissance atteint 13 % pour l'ensemble de l'année passée sur le segment des entreprises et des fournisseurs de services. Synergy Research Group estime que cette clientèle "a investi dans le déploiement de réseaux IP plus efficaces et plus flexibles". Dans un communiqué, le cabinet renchérit et assure que "les ventes d'équipements IP ont fortement contribué à la croissance du marché global des équipements réseaux et télécoms".
Juniper Networks a le mieux profité de la croissance du marché avec une progression de 100 % de ses ventes en 2004, contre 39 % pour Huawei, 28 % pour Ericsson, 27 % pour Motorola, 20 % pour Alcatel et 20 % pour Cisco (...)
Cegetel et 9Telecom en voie de rapprochement
Après un mariage avorté en 2004, Cegetel et 9Telecom seraient à nouveau en négociation pour s'unir.
Alors que Telecom Italia, propriétaire du FAI Alice, a officialisé le rachat de Tiscali France, l'union de Cegetel et 9Telecom apparaît comme une étape supplémentaire vers la concentration du marché français du haut débit. Si le mariage devait être confirmé, l'ensemble ainsi constitué serait en mesure de rivaliser avec Free et son million d'abonnés ADSL. Cegetel recense environ 300 000 clients, 9Telecom en revendique 540 000. La concentration des fournisseurs d'accès est une préoccupation croissante pour les FAI, qui sont une dizaine à se concurrencer sur un marché fragmenté, dont seul Free ressort bénéficiaire.
9Telecom et Cegetel ont également des activités de téléphonie : en plus de leur présence sur le marché de la téléphonie résidentielle, ils occupent les deuxième et troisième positions sur le marché de la téléphonie d'entreprise, derrière France Télécom.
Un précédent rapprochement entre les deux opérateurs avait échoué en 2004 sur des questions d'organisation de la nouvelle direction et sur le montant de la transaction. Le remplacement de Robert-Louis Dreyfus par Jacques Veyrat à la direction générale de 9Telecom pourrait permettre à ce second essai d'être transformé : c'est ainsi, sous l'ère Veyrat, que Cegetel et 9Telecom ont conclu un accord de MVNO jusqu'alors en suspens. (...)
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