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(29/06/2006 18:42:10)
DADVSI : Richard Stallman "soutiendra tous les candidats qui soutiennent le logiciel libre"
A quelques heures du vote par les deux chambres sur le projet de loi DADSVI, Richard Stallman, président de la Free Software Foundation et farouche opposant au texte, a livré ses réflexions (en français) à www.lemondeinformatique.fr. lemondeinformatique.fr : Richard Stallman, quelle est la raison de votre présence à Paris ? Richard Stallman : Je viens faire des réunions avec des députés dans le cadre d'une action contre la loi DADVSI. C'est une bataille que l'on poursuivra même si la loi est votée. On perdra peut-être cette bataille mais pas la guerre : la guerre du peuple contre les entreprises médiatiques continuera jusqu'à la victoire du peuple. Quel est le sens de votre rencontre avec Ségolène Royal ? J'ai rencontré Ségolène Royal, Nicolas Dupont-Aignan, Christine Boutin - et, le 11 juin, Martine Billard et Bernard Carayon - car ils sont opposés à cette loi. Mme Royal paraît s'intéresser au logiciel libre et le soutenir. De mon côté, je soutiendrai tous les candidats qui soutiennent le logiciel libre. Surtout, elle veut, si elle est élue, faire disparaître ce texte. Je suis très contente de voir la force d'opposition qui existe en France, et qui est bien plus forte qu'aux Etats-Unis. Le public américain est peu attaché à la liberté dans sa signification. Il l'attache davantage à la notion de libéralisme. Dominique de Villepin n'a pas accepté de vous recevoir à Matignon. Quel est votre sentiment ? Il a eu trop peur de nous. Nous n'étions pas munis d'armes mais seulement d'une pétition signée par 160 000 Français opposés à la DADVSI. Plutôt que de nous recevoir, il a envoyé la police pour nous bloquer le chemin, très loin des portes de Matignon. En réalité, le mensonge a peur de la vérité : le Premier ministre ne voulait pas que son mensonge soit comparé avec la vérité. Quel mensonge ? Celui qui consiste à prétendre que le texte élaboré par la commission mixte paritaire est légitime. Dominique de Villepin a fait le pari que le peuple et l'Assemblée nationale n'avaient pas assez de pouvoir pour le battre. Il est sur le point d'y parvenir grâce au soutien des entreprises, notamment de Vivendi-Universal qui ont exercé une pression énorme. Il faut les éliminer, ne plus acheter leurs produits. Dans le texte de la CMP, la saisine de l'autorité de régulation des mesures de restrictions numériques [expression que Richard Stallman préfère à mesures de protection numérique, NDLR] par les seules entreprises rend claire la position du gouvernement : il a pris le parti des entreprises contre le peuple. Le gouvernement est là pour soumettre le peuple aux entreprises. Pour que le gouvernement représente le peuple, et recouvrer davantage de démocratie, le peuple doit l'attaquer très fort. Le gouvernement doit être forcé à le servir. C'est partiellement la faute du système politique actuel, un système où les entreprises ont assez de pouvoir pour faire élire ceux qui les servent. A quelques heures du vote de la loi, quel message adressez-vous aux responsables politiques ? Il faut se battre jusqu'à ce que cette loi soit éliminée, et il faut éliminer les revenus des entreprises qui ont acheté ce texte car il est incompatible avec la démocratie. Si vous n'avez pas la liberté de copier une oeuvre numérique, ne l'achetez pas. Mais comment concilier ce principe avec la rémunération des auteurs ? Pour les oeuvres d'art, tout le monde doit avoir la liberté de la répartition des copies non modifiées. Ceci est compatible avec un système de droits d'auteur un peu diminué qui pourrait payer les auteurs. Ce système est à combiner avec deux autres méthodes. La première, c'est une idée que j'ai eue en 1992 et qui repose sur une autre forme de licence globale. Elle est basée sur un impôt qui est reversé aux artistes en fonction de leur popularité. Mais cette répartition ne se calcule pas linéairement : ainsi, avec dix fois plus de succès, on ne reçoit par exemple que deux ou trois fois plus d'argent et tout ne va pas aux stars. L'autre méthode fonctionne à partir de contributions volontaires. On pourrait imaginer la présence d'un bouton sur les lecteurs numériques. L'appui sur ce bouton en cours de lecture enverrait un euro à l'artiste. Si l'ensemble des sommes ne va pas aux entreprises mais aux artistes, ils recevraient globalement plus d'argent qu'actuellement. Aux Etats-Unis, les artistes reçoivent un vingtième des revenus de l'industrie musicale. L'idée du bouton marcherait aussi bien que le système actuel, même si les gens n'appuyaient dessus qu'une seule fois par an. (...)
(29/06/2006 18:39:23)Dell améliore son offre de support aux grands comptes
Dell a lancé hier une nouvelle offre de service pour ses grands clients baptisée Platinum Plus, qui permet aux entreprises disposant de plus de 100 serveurs de la marque de bénéficier de services améliorés. Les clients qui souscrivent à l'offre Platinum Plus bénéficient d'un support 24x7 pour leurs matériels et leurs logiciels, mais aussi d'un service prioritaire pour l'envoi de pièces détachées afin d'assurer 100% des interventions en moins de 4 heures. Platinum Plus permet au client de suivre en temps réel les activités de support qui le concernent au travers d'une interface Web 2.0 de type Mashup, combinant des informations de Google Earth Pro avec les informations logistiques en temps réel fournies par Dell. Un autre outil permet aux entreprises de se benchmarker face à leurs concurrents sur des questions comme le support aux utilisateurs, la disponibilité des serveurs.... L'objectif est d'aider les entreprises à améliorer leurs processus de support pour les aligner sur les meilleures pratiques de l'industrie. (...)
(29/06/2006 18:41:01)Sun réorganise sa division stockage
Dans le cadre de sa réorganisation, Sun va fusionner au sein d'une seule et même entité les groupes en charge de ses produits de stockage (disque, bande et logiciels) et consolider les fonctions marketing au sein de la même entité sous la direction de Nigel Dessau, l'ancien patron de l'activité bande issue du rachat de StorageTek. Dessau remplace à ce poste James Whitemore, l'ex-vice-président du marketing stockage de Sun. La réorganisation fait suite au départ de Mark Canepa, l'ex-patron de la division stockage de Sun, et elle a pour but d'accélérer le retour au bénéfice de l'activité mais aussi de lui permettre plus de souplesse face à ses concurrents. Elle intervient près d'un an après le rachat pour 1,4 Md$ de StorageTek. (...)
(29/06/2006 18:30:02)Blue Gene toujours en tête du Top 500 des super calculateurs
Alors que la conférence internationale sur les supercalculateurs bat son plein à Dresde en Allemagne, le site Top500 a publié hier sa mise à jour semi-annuelle de la liste des supercalculateurs les plus performants de la planète: IBM truste les trois premières places. La liste Top500 classe les supercalculateurs de la planète en fonction de leurs performances au test linPack, un benchmark contesté mais qui, à défaut de mieux, fait pour l'instant office de baromètre pour la météo mondiale des superordinateurs. Au jeu du benchmark LinPack, le plus fort reste pour l'instant Blue Gene/L, le supercalculateur conçu spécifiquement par IBM pour les laboratoires Lawrence Livermore du ministère de l'énergie américain. Blue Gene/L affiche une performance en crête de 367 Tflops et une performance soutenue de 280,6 Tflops. Au deuxième et au troisième rang viennent d'autre machines signées Big Blue, Blue Gene Watson (IBM Labs), avec 40 960 processeurs et un résultat de 91,3 Tflops et ASCI Purple (Lawrence Livermore National Laboratories) avec 12 208 puces Power 5 à 1.9 GHz et 75,8 Tflops. Le Cluster Itanium à base de serveurs Altix assemblé par SGI pour la Nasa occupe la 4e place avec 51,8 Tflops suivi par le Tera-10 assemblé par Bull pour le CEA avec 42,9 Tflops. Notons pour la petite histoire que Tera-10 utilise des puces qui ne sont officiellement pas disponibles (à savoir des Itanium 2 "Montecito")... Parmi les nouveaux venus figurent le Cluster "Thunderbird" des Sandia National Laboratories assemblé par Dell (9024 Xeon 3.6 GHz et 38,3 Tflops) et le Cluster Tsubame assemblé par Sun pour l'institut de technologie de Tokyo à partir de serveurs Opteron. Tsubame embarque 5 184 puces Opteron bi-coeur et des co-processeurs signés ClearSpeed. Lors de ses premiers tests préliminaires, il a atteint une performance LinPack de 38,2 Tflops. L'Earth Simulator de NEC, lancé en 2002 et qui a longtemps dominé le classement, figure toujours dans le Top 10 avec une performance de 35,9 teraflops. Globalement la performance cumulée des systèmes classés dans le Top 500 a augmenté de près de deux tiers en un an et il faut aujourd'hui plus de 4,7 Tflops pour figurer dans le Top100. HP et IBM dominent le classement avec respectivement 240 et 157 machines. Les USA concentrent 60% des plus grands systèmes de la planète loin devant l'Asie et ses 93 systèmes et l'Europe avec ses 83 systèmes. (...)
(29/06/2006 18:41:29)Google inaugure son système de paiement Checkout
Après une semaine de rumeur autour d'un hypothétique service GBuy, Google officialise finalement la sortie de son service de paiement en ligne, sous le sobriquet "Checkout" (en français, caisse de sortie). Le service est livré dans sa version finale, et non en bêta comme de tradition chez Google. Disponible pour l'heure uniquement aux Etats-Unis, "Checkout" devrait rapidement s'étendre à l'Europe. Côté consommateur, "Checkout" représente un portefeuille électronique, dans lequel sont centralisées les données liées aux préférences de paiements et d'achats. L'idée: raccourcir les modalités des transactions en ligne. Côté vendeur, le système donne la possibilité aux vendeurs de délocaliser les transaction en ligne sur les serveurs Google. Pour cela, il leur suffit de poser sur leur site un bouton "Google Checkout" en copiant simplement du code HTML, ou en utilisant l'API (Interface de programmation) fourni par Google. En contre-partie, Google perçoit 2% du montant des ventes réalisées par son service. Checkout autorise des paiements par cartes Visa, MasterCard, American Express et Discover Bank. une place des marché reliant recherche, achat et publicité Par rapport à Paypal, le service de paiement en ligne racheté par eBay, la particularité de "Checkout" réside dans ses possibilités de se mêler aux services de recherche et de publicités contextualisées AdWord. Le principe? Placer l'icône Checkout sur les liens sponsorisés, et ainsi pratiquer des "promotions" pour les utilisateurs AdWords. "Pour 1$ dépensé dans AdWords, le commerçant pourra utiliser les services de Checkout sans frais, jusqu'à 10$". Une autre façon pour Google d'attirer les annonceurs. Pour en savoir plus: Le site Checkout (...)
(29/06/2006 18:30:36)MySQL rejoint le programme partenaire VSIP de Microsoft
MySQL veut faciliter la vie de ses utilisateurs Windows. A l'occasion de l'Open Source Business Conference, l'éditeur suédois a annoncé qu'il rejoignait le programme Visual Studio Industry Partner (VSIP), en tant qu'"Alliance-level Partner". Confirmant ainsi les dires de Marten Mickos , PDG de MySQL, qui, lors de la conférence utilisateurs en avril dernier, avait affirmé ses intentions de se rapprocher de Microsoft. Pour MySQL, une intégration plus étroite à l'EDI (Environnement de Développement Intégré) Visual Studio 2005 a un double intérêt: d'abord celui de "séduire au mieux les développeurs Windows", reconnaît Bertrand Matthelé, directeur marketing EMEA chez MySQL. 40 % des bases MySQL tournent en effet sur un serveur Windows. Mais également de bénéficier de la vaste communauté des développeurs Microsoft. Depuis le rachat d'Innobase -et de Sleepycat- par Oracle, MySQL doit multiplier les projets de moteurs transactionnels. Pour ainsi marquer son indépendance vis à vis d'Oracle. Techniquement, le Suédois développera un connecteur pour Visual Studio 2005, qui autorisera la manipulation de composants et d'objets de la base de données depuis l'EDI. "Le niveau de partenariat "Alliance-level", implique une coopération technique dans le développement d'un plug-in", précise Bertrand Matthelé. Ce n'est toutefois pas le premier rapprochement d'un acteur de l'open source avec Microsoft. JBoss, désormais propriété de Red Hat, avait également passé un accord d'interopérabilité avec Microsoft en septembre 2005. Avec le même objectif de satisfaire sa base utilisateur. Presque 50% des utilisateurs JBoss ont installé le middleware Enterprise Middleware System sur un serveur Windows, expliquait-il à l'époque. L'intérêt est donc mutuel: Microsoft a tout intérêt à ce que sa plate-forme fonctionne du mieux que possible avec des outils populaires tels que JBoss ou MySQL. (...)
(29/06/2006 18:31:14)BT court après les petites anglaises
Openreach - la division de British Telecom dédiée à la gestion du réseau national de téléphonie fixe- lance un programme pour féminiser ses effectifs à hauteur de 10%. Le britannique part de loin puisque les femmes représentent pour l'heure 3% des quelque 25 000 ingénieurs qu'il emploie, selon Andrew Jones, managing director chez OpenReach. Pour les attirer, il compte notamment s'attaquer aux barrières qui freinent la gent féminine vers ce type de métier. Il prévoit de passer en revue les aménagements internes qui pourraient être consentis pour proposer des conditions de travail souples et compatibles avec la gestion de la vie familiale, comme du travail partagé ou des horaires flexibles. Mieux, il entend agir pour faire évoluer la perception essentiellement masculine de ses métiers, pour les rendre plus attractifs. L'opérateur entend enfin lancer une campagne de recrutement ciblée vers les femmes. Cette opération poursuit un double objectif. Elle vise à répondre à une pénurie de main d'oeuvre, selon le site d'informations The Register. BT serait en effet confronté à une carence de plusieurs centaines d'ingénieurs pour assurer la gestion de ses activités. L'opérateur estime par ailleurs que le fait d'avoir des effectifs plus représentatifs de la population est un gage d'amélioration de sa qualité de service. Sa démarche s'inscrit en tout cas dans une tendance générale qui vise à accroître le nombre de femmes dans l'industrie des services informatiques et télécom et plus généralement à favoriser leur accès aux carrières scientifiques. Le programme Women's initiative du groupe de conseil Accenture ainsi que les initiatives de la branche Syntec (participation au prix Excellencia, le trophée de la femme ingénieur high-tech) vont par exemple dans ce sens, de même que la création de la commission Egalité hommes femmes par la Conférence des grandes écoles. Quels qu'ils soient, les objectifs de ces programmes seront atteints lorsque les aménagements du travail destinés à combiner vie professionnelle et familiale s'adresseront autant aux hommes qu'aux femmes. (...)
(29/06/2006 18:30:57)Norsys réunit 70% de ses salariés pour une opération formation et séduction.
Le campus d'été de la SSII Norsys a ouvert ses portes le 27 juin, pour la deuxième année consécutive avec quelques rendez-vous originaux. Il accueille jusqu'au 7 juillet, 90 collaborateurs de la société (qui compte 150 personnes) - des ingénieurs développement, des ingénieurs d'études, des chefs de projet des managers- qui vont suivre des formations techniques et de management (1400 heures au total). Des sessions sont prévues sur les bonnes pratiques en J2EE et en.net, sur le client riche Ajax, sur la conception UML, la méthode CMMi, ainsi que sur la gestion d'une situation de crise relationnelle. Parallèlement à ces cours traditionnels, Norsys profite aussi de l'occasion pour faire venir des demandeurs d'emploi suivis par une association partenaires au sein du campus. Ceux-ci viendront suivre un cours d'usage professionnel d'Internet avec un formateur de Norsys, suivant une initiative qui s'inscrit dans du projet « Management de la diversité » de Sylvain Breuzard, le président de Norsys. Ce dernier profite aussi de son campus pour organiser et animer, le 6 juillet, une conférence sur la discrimination à l'embauche à laquelle il convie des chefs d'entreprises et des directeurs des ressources humaines. L'objectif de ce rendez-vous est de faire le point, entre autre, sur le CV anonyme que Norsys a introduit en janvier dernier dans son processus de recrutement. La SSII prévoit enfin de ponctuer son campus par des tournois sportifs et le conclura par une soirée festive. La chasse à la compétence fait rage Cette démarche représente un investissement conséquent(non communiqué). Mais elle fait partie de la stratégie de création de valeur ajoutée pour les clients, explique Sylvain Breuzard. Elle aboutit à leur proposer des collaborateurs plus qualifiés et plus « riches intellectuellement ». "Elle permet de générer de l'intelligence collective », se plaît-il à souligner. Et d'illustrer son propos. « L'année dernière, nos chercheurs (Norsys emploie 3 thésards, NDLR) ont par exemple travaillé ensemble, sur chacun des projets clients qu'il menait habituellement séparément lors d'une formation à l'industrialisation des tests». Ce campus vise aussi à réunir des collaborateurs qui évoluent habituellement sur trois sites (Paris, Lille et Lyon) distincts afin qu'ils puissent créer des liens. Elle a aussi un enjeu de fidélisation dans un contexte de « chasse à la compétence » renchérie sur le marché. Le turn over a crû avoue Norsys par rapport à l'année dernière, atteignant 10%. Cette progression a d'ailleurs eu un impact sur le choix des formations proposées. « Notre politique de formation veut éviter l'élitisme. Nous avons pour objectif que 70% de nos salariés suivent des cursus cette année. Nous restons donc sur ce principe malgré le turn-over. En revanche, nous proposons des formations très ciblées dont le retour sur investissement est visible à six mois pour les personnes que nous estimons être susceptibles de ne pas rester ». (...)
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