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(29/04/2011 16:46:25)
IBM fête son centenaire et désire montrer un visage plus sociétal (MAJ)
Créé le 16 juin 1911 (le 15 juin en fait mais l'enregistrement officiel a été fait le 16), sous le nom de CTR (Computing Tabulating Recording), IBM approche de son centenaire. La firme d'Armonk qui a ouvert son premier bureau étranger à Paris en 1914, deviendra International Business Machines en 1924, comme nous l'a rappelé Alain Benichou, président d'IBM France depuis janvier 2010. « Pas sûr qu'aujourd'hui la France occupe la même place dans le monde », souligne malicieusement le dirigeant qui assure toutefois que « 100 ans après, cette entreprise a pratiquement tout changé. Il y a 50 ans, Tom Watson junior indiquait déjà qu'IBM était prêt à tout changer sauf ses valeurs (clients, innovation, responsabilité interpersonnelle) ».
Création de CTR en 1911
Aujourd'hui fort de ses 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2010 (contre 120 milliards pour HP, mais avec les imprimantes et les PC) dont 4 milliards en France, IBM n'est plus la petite « start-up » des débuts, mais tient à conserver une ligne claire : « Nous ne sommes pas le General Electric de l'informatique » pointe ainsi Alain Benichou en faisant référence à une autre compagnie, californienne cette fois. « Nous sommes sortis du marché grand public avec la vente de la division PC en 2002 suivie du rachat de PwC pour renforcer notre activité conseils et services ce qui nous a permis de devenir la pemière société de services mondiale. Nous allons résolument vers une stratégie de montée en valeur ». Une stratégie suivie avec 5 ans de retard par HP qui a racheté EDS en 2008 (13,9 milliards de dollars) sans toutefois procéder au spin off de ses activités PC et imprimantes que demandent un grand nombre d'analystes financiers.
Tom Watson, jr
IBM et HP toujours au coude à coude
Si pour les principales activités (cloud, serveurs, Unix, sécurité, administration de systèmes ou services/infogérance) HP et IBM se marquent « à la culotte », les principales différences portent pour le premier sur la gamme stockage (avec 3Par) et l'offre réseau (avec 3Com) et pour le second sur la poursuite de l'activité mainframe, la richesse du catalogue applicatif, le dépot de brevets et enfin le développement du programme SmartCity. Avec le projet City Command Center développé à la Gaude, IBM souhaite par exemple doter les villes et les agglomérations urbaines d'outils de monitoring et d'analyse prédictive pour les secteurs des transports, de la santé, de la sécurité publique, de l'éducation, des télécommunications, de l'énergie et de l'eau.

Si on se souvient qu'IBM a créé la disquette souple, on sait moins que la firme est également à l'origine du code-barre en 1973.
« Nous avons proposé à la mairie de Rio de Janeiro de calculer la densité des favelas sur les collines [à l'aide des signaux des téléphones mobiles] pour prédire les glissements de terrains cas de forte pluie », nous a expliqué Alain Benichou. Plus près de nous, la ville de Nice a remporté en mars dernier le Challenge Smarter Cities pour bénéficier de l'expertise d'IBM en matière de planification stratégique, de gestion des données et de compétences technologiques (une aide évaluée à 400 000 dollars environ). L'objectif est d'établir un diagnostic précis, ainsi que des recommandations à mettre en oeuvre permettant à la ville de répondre à l'un de ses grands défis de l'avenir : la congestion de son centre-ville. D'autres villes dans le monde comme Singapour, Glasgow, Helsinki ou encore Sapporo bénéficieront du concours de Big Blue pour réfléchir à l'amélioration de la gestion des problèmes urbains. IBM n'est pas totalement désintéressé dans cette affaire, car au final les solutions déployées reposeront en grande partie sur des solutions bleues.
Modernisation de l'état, pas de réponse de l'Elysée
En France, la direction d'IBM est également montée à l'assaut d'un vaste chantier, la modernisation du secteur public, en remettant le 3 mars dernier au président Sarkozy une « monographie » réalisée par les consultants maison sur les économies réalisables. « En suivant certaines de nos recommandations, il serait possible d'économiser 2 milliards d'euros sur le budget de fonctionnement », assure Alain Benichou. « En mutualisant la gestion des notes de frais des fonctionnaires, en rationalisant l'usage des datacenters [...] et encore, cette étude a été chiffrée à minima. Un DSI de l'État français a bien été nommé, mais il faut attendre six ans avant la moindre action », se désole le président d'IBM France qui n'a toujours pas obtenu de réaction de l'Élysée ou du gouvernement sur son rapport. De l'aveu même du dirigeant, le chiffre d'affaires réalisé par IBM dans le secteur public français [régalien, NDLR] reste très faible.
Participation d'IBM au programme spatial US, ici sur la capsule Gemini en 1965
Et pour rester dans l'actualité, la publication des membres du récent Conseil National du Numérique a laissé pantois le président d'IBM France. Ce dernier assure ne pas bien comprendre qui représentent "certains géants générant moins de marge qu'un carnet de timbres [voir la liste des fameux membres pour comprendre NDLR]." Pour mémoire en 2010, IBM a réalisé un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros et envoyé un chèque de 100 millions d'euros au fisc. Pour développer l'industrie numérique, Alain Benichou propose d'opérer dans un environnement supportant de contraintes régaliennes et d'impulser l'économie numérique par le haut - c'est à dire en commençant par l'état avec un grand projet de dématérialisation.
Peu de vrais gros projets cloud concrétisés
Toujours en 2010, la croissance d'IBM France a été portée par les transformations réalisées dans la banque, la distribution et le secteur des transports. Alain Benichou avoue suivre beaucoup de discussions sur des projets cloud chez les clients, Carrefour ou chez Danone par exemple, mais bien souvent les réalisations ne sont que des ballons d'essai. Quelquefois l'expertise d'IBM se heurte aux spécificités de certains pays. La compagnie des chemins de fer chinois a par exemple demandé à Big Blue une plate-forme de gestion et de vente de tickets. Fort de son expertise pour Deutsche Bahn, la SNCF ou le système Sabre, la compagnie d'Armonk pensait répondre sans problème au besoin du gouvernement chinois sauf que le cahier des charges table sur un volume annuel de 20 milliards de réservations. Et il ne suffit plus d'aligner les mainframes pour supporter un tel trafic. Un centre dédié a donc été créé avec l'université de Pékin pour régler le problème.
Système de réservation Sabre en 1962
Pour revenir à la France et aux cinq ans qui attendent IBM, Alain Benichou souhaite avancer dans le secteur public et accompagner la montée en valeurs des IBMers . Ce dernier sujet semble particulièrement tenir au coeur du dirigeant. Aider les salariés de la grande maison à développer leurs compétences techniques et leur esprit d'entreprise.
Crédits photos : IBM
Disparition de Didier Ruffat, ancien DG de Bull et Digital France
Il y a un mois disparaissait Didier Ruffat qui fut pendant vingt-cinq ans l'un des collaborateurs et dirigeants du premier groupe informatique français Bull, aux côtés de Maxime Bonnet, Francis Lorentz et Jacques Stern. Né en juillet 1936, à Vannes, dans le Morbihan, il aurait eu 75 ans cette année.
Diplômé de l'ESC Amiens, Didier Ruffat est entré chez Bull en 1968. Après avoir occupé des fonctions de directeur financier, il prend en 1975 la direction de Bull Portugal. Entre 83 et 90, il dirige le réseau commercial France et International du groupe IT, avant d'être nommé à la direction générale de Bull SA en 1990, puis à la tête de Bull Europe de 1991 à 1993.
Didier Ruffat rejoint ensuite le groupe américain Digital Equipment Corporation (DEC) et devient, en 1995, directeur général puis président de sa filiale française, et vice-président de Digital Equipment Europe. Il quitte la société en 1998.
Sponsor du voilier L'Esprit d'Equipes
Chevalier de l'ordre national du mérite, Didier Ruffat participa chez Bull, à l'aventure des voiliers de course L'Esprit d'Equipes, que le groupe sponsorisa dans les années 80 (projet mené par le skipper Lionel Péan, vainqueur en 1985-86 de la Whitbread, course autour du monde en équipage en monocoque avec escales).
Son fils, Arnaud Ruffat, CEO d'Atos Origin pour la France et le Maroc, rappelle que son père a également été administrateur de l'association de solidarité internationale Care France et qu'il a, pendant les dernières années de sa vie, enseigné bénévolement le français au centre de liaison et d'initiative sociale de Paris.
Marié et père de quatre enfants, Didier Ruffat avait 14 petits-enfants. Il est décédé le 21 mars 2011 à Neuilly-sur-Seine.
(crédit photo : D.R.) (...)
La CNIL va enquêter sur le piratage chez Sony
Sony a du souci à se faire. Le groupe électronique japonais, qui a reconnu le vol de données personnelles des quelque 77 millions de membres du service PSN (PlayStation Sony Network) devra faire face aux plaintes des particuliers et des organisations. « Les joueurs sont furieux que le PDG de Sony n'ait pas tenté d'expliquer la situation et les investisseurs sont déçus par la gouvernance de la firme », a déclaré Michael Wang, directeur des fonds étrangers chez Prudential Financials, une société qui détient des actions Sony, à l'agence de presse Reuters. Les abonnés au service PSN ont effectivement de quoi être en colère. Ainsi, Kevin Stevens, expert en sécurité chez TrendMicro, explique que des pirates chercheraient à vendre pas moins de 2,2 millions de cartes de crédit avec leur code de sécurité.
En France, la Commission nationale de l'informatique et des libertés lancera, dans les jours qui viennent, une enquête, rapporte le journal Les Echos. Son président Alex Türk a indiqué au quotidien économique qu'il allait se rapprocher de Sony pour analyser différents éléments afin de déterminer combien de personnes sont concernées en France, connaître le type de données touchées et la nature exacte de la faille sécurité. Le président de la CNIL souhaite également savoir si les données étaient suffisamment chiffrées et quelles informations ont été envoyées aux victimes. Interrogé sur d'éventuelles sanctions au terme de l'enquête, Alex Türk a répondu aux Echos « qu'il ne préjugeait de rien, mais qu'on ne pouvait pas continuer sur ces questions à faire comme si de rien n'était. »
Le service Playstation Network de Sony, qui fournit un accès en ligne à des jeux, des films et des émissions de télévision, génère un chiffre d'affaires annuel d'environ 500 millions de dollars. Neuf utilisateurs de PlayStation sur dix sont basés aux Etats-Unis et en Europe.
Illustration : Alex Türk, président de la CNIL (crédit photo : D.R.) (...)
Linux et Mac OS, deux plates-formes en forte croissance
Toutes plates-formes confondues, le secteur du système d'exploitation a généré 30,4 milliards de dollars de recettes en 2010 au niveau mondial, selon le cabinet spécialisé Gartner, soit une augmentation de 7,8 % par rapport à 2009. Si, dans ce marché pris dans sa globalité, Microsoft tient encore sa position de leader, avec 78,6 % de part de marché, la croissance rapide des systèmes Linux et Mac OS aussi bien dans le domaine serveur que client s'avère assez remarquable.
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Ainsi, côté client, par exemple - un secteur qui a augmenté globalement de 9,3 % en 2010 - Mac OS affiche la plus forte croissance sur l'année, même si Windows tient encore la place du plus gros OS client. La plateforme d'Apple a augmenté de 15,8 % à 520 millions de dollars en 2010, encouragée notamment par de fortes ventes d'ordinateurs de bureau et d'ordinateurs portables de marque Apple, comme l'indique Gartner. En comparaison, l'activité client Windows de Microsoft n'a augmenté que de 9,2 % seulement. « Apple a fait de son système Mac OS un client « cool » qui a attiré un certain nombre d'utilisateurs, devenus par la suite de fidèles adeptes de ses produits et de ses plates-formes, » explique Gartner dans son rapport. « Les innovations continues apportées par Apple dans le domaine mobile, notamment avec ses smartphones et ses tablettes, ont favorisé les ventes d'appareils de la marque et continueront à tirer les ventes d'Apple. »
La domination de Red Hat se confirme
Côté serveur cette fois - un secteur qui a augmenté de 5,7 % l'an dernier - c'est le système d'exploitation Open Source Linux qui affiche la plus forte croissance sur 2010, « en particulier parce que les utilisateurs finaux se sont davantage tournés vers des systèmes obéissant à des standards plus ouverts, » indique Gartner. Red Hat a ainsi dominé le marché des serveurs Linux commerciaux. Les recettes générées par les licences serveur de Red Hat Enterprise Linux (RHEL) ont augmenté de 18,6 % à 592 millions de dollars en 2010, prenant une part de 58,2 % du marché des serveurs sous Linux. Les activités de Microsoft Windows serveur n'ont, par contre, augmenté que de 7,5 % en 2010. Enfin, IBM et HP, deux acteurs qui revendiquent leur place sur le podium des systèmes d'exploitation, comptent respectivement pour 7,5 % et 3,7 %.
« Le marché a accepté Linux comme une alternative viable à Unix et à d'autres systèmes d'exploitation propriétaires dans des environnements considérés comme critiques, » écrit Gartner pour expliquer la forte présence du système d'exploitation l'année dernière.
(...)(29/04/2011 12:51:27)Performances des applications web : BMC rachète Coradiant
Avec le rachat de l'éditeur Coradiant, annoncé hier, BMC Software récupère des outils permettant de surveiller les performances des applications web. En les ajoutant à sa plateforme Business Service Management, le spécialiste américain de la gestion des services métiers considère qu'il dispose ainsi de la solution la plus complète pour suivre et intervenir de façon proactive sur les performances applicatives offertes aux utilisateurs.
La technologie de Coradiant surveille les performances des applications à la fois « on-premise » (installées dans l'entreprise), accessibles dans un environnement virtualisé ou dans le cloud. Sur le marché, on trouve des offres concurrentes chez Keynote, Opnet et Compuware. Le monitoring d'applications comporte deux volets. D'une part, il aide le département IT à localiser les problèmes risquant d'entraver la fluidité des applications d'entreprise et de réduire la productivité des utilisateurs. D'autre part, ces outils sont mis à profit pour contrôler la disponibilité et le bon fonctionnement des portails publics et des sites de e-commerce.
La gamme TrueSight de Coradiant se décline en plusieurs produits : Enterprise Edition, End User Monitor et le service « on-demand » Performance Reporting Service. L'éditeur a également développé TrueSight Cloud Visibility Edition for Akamai, une appliance virtuelle pour vérifier en temps réel les performances des applications web accélérées par Akamai.
Une visibilité de bout en bout sur les applications
La nouvelle solution BMC End User Exeperience Management, basée sur la technologie de Coradiant, aidera à comprendre comment la performance des applications peut affecter le comportement des utilisateurs et, par ricochet, l'activité de l'entreprise. Elle fournira en temps réel une visibilité de bout en bout sur les applications (en mode SaaS, dans le cloud ou déployées en interne). BMC souligne que la compétitivité des entreprises est de plus en plus tributaire d'applications en ligne et rappelle qu'avec le développement des datacenters virtualisés, du cloud et des technologies Web 2.0, les applications, extrêmement complexes, sont de plus en plus distribuées.
BMC disposera donc de fonctionnalités de monitoring pour analyser finement le comportement des utilisateurs face à leur interface applicative. En reliant ces données à la performance applicative, il sera possible de fournir un compte-rendu détaillé des problèmes survenus pendant chaque visite d'internaute, explique l'éditeur. L'acquisition de Coradiant lui apporte une brique de plus pour alimenter la concurrence avec les trois autres acteurs du « Big Four » de l'administration de systèmes (CA Technologies, Hewlett-Packard et IBM), dans lequel BMC Software constitue le quatrième protagoniste.
Illustration : le service "on-demand" TrueSight Performance Reporting (...)
Trimestriels Microsoft : Windows en baisse, Office et Kinect/Xbox sauvent le CA
Microsoft a présenté des résultats pour son troisième trimestre fiscal (clos le 31 mars) en croissance. Le chiffre d'affaires est en hausse de 13% avec 16,43 milliards de dollars et le bénéfice net s'élève à 5,23 milliards de dollars en progression de 31%. Si les résultats montrent une bonne santé général, certaines activités ont accusé quelques faiblesses. C'est le cas de l'activité Windows et Windows Live qui a vu ses revenus baissés de 4% à 4,4 milliards de dollars contre 4,6 milliards de dollars. La contraction de la vente de PC suite aux ventes de tablettes est l'explication avancée par l'éditeur de Redmond sur cette baisse de l'activité. Microsoft relativise néanmoins cette décroissance en mettant en avant les 350 millions de licences vendues sur Windows 7.
Sauvé par Office 2010, Kinect et Xbox
L'activité Business, qui comprend la suite bureautique Office, a généré 5,2 milliards de dollars contre 4,1 milliards de dollars un an auparavant soit une progression de 21%. Cette hausse est principalement liée par les fortes ventes de la suite bureautique Office et sa dernière version en particulier. Bonne nouvelle aussi du côté de la division « Server&Tool » qui affiche un chiffre d'affaires de 4,1 milliards de dollars en hausse de 11% sur un an.
On notera aussi que la reprise en main de la division « Entertainement&Device » repris en main par Steve Ballmer en personne donne des résultats. En effet, cette activité a vu son chiffre d'affaires augmenter de 60% pour atteindre 1,9 milliard de dollars contre 1,2 milliard un an auparavant. Microsoft a annoncé avoir vendu 2,7 millions de consoles Xbox ainsi que 2,4 millions de périphérique Kinect durant ce trimestre
KeepCall renforce la qualité de sa gestion de la relation client
KeepCall peut gérer 8 000 à 10 000 contacts/jour grâce à ses 110 agents. Ancienne « Gazelle » (label d'Etat pour les PME à forte croissance) en 2005 et 2006, certifié ISO 9001, KeepCall est spécialisé dans le secteur du voyage et travaille avec des donneurs d'ordres comme le Groupe Marmara, Nouvelles Frontières TUI et le Groupe Vacances Transat France.
Créée en 2000, la société cherche depuis 2004 à mieux garantir la qualité de ses services. En effet, son chiffre d'affaires est uniquement lié aux ventes réalisées pour le compte des tours-opérateurs, soit un volume d'affaires de 180 millions d'euros en 2010. L'une des problématiques du secteur est un traitement traditionnellement oral des demandes des agents de voyage aux tours-opérateurs. Ce procédé peut générer des litiges sur des demandes faites ou non.
Si, traditionnellement, des superviseurs peuvent intervenir sur une transaction menée par un agent sans que son interlocuteur le sache pour vérifier la qualité du contact ou suggérer discrètement des actions, de telles actions ne pouvaient qu'être en temps réel et ponctuelles, notamment par échantillonnage. KeepCall avait besoin d'assurer un suivi et un traçage temps réel et permanent.
Traçabilité et recherche de mots clés
Depuis janvier 2011, KeepCall a déployé les outils proposés par Nice Systems. Ces outils permettent l'enregistrement constant des conversations afin de pouvoir les réécouter, soit pour améliorer la qualité des futures transactions, soit pour régler des litiges. Ils permettent aussi de repérer des mots clés comme « bonjour » et « au revoir » ou, au contraire, de détecter des blancs importants dans une conversation.
Les outils ont été déployés en mode locatif avec maintenance sur la base de contrats annuels renouvelables. Le coût est confidentiel mais l'entreprise estime son délai de retour sur investissement à trois ans.
(...)(29/04/2011 10:11:19)
Résultats trimestriels Citrix : Une bonne croissance
L'éditeur peut être satisfait du premier trimestre de son exercice 2011 lors duquel il a dépassé les prévisions des analystes. Alors que ceux-ci tablaient sur un chiffre d'affaires de 475,2 millions de dollars, Citrix a finalement dégagé 491 millions de dollars de revenus, soit 18% de mieux qu'il y a un an. Quant à son résultat net, il a fait un bon de 57% pour s'établir à 74 millions de dollars.
Durant le premier trimestre, les ventes de licences de Citrix ont augmenté de 22% à 150 millions de dollars tandis que les facturations provenant des mises à jour se sont appréciées de 9% à 178 millions de dollars. La progression la plus marquée (+44%) est à mettre au crédit de l'activité services techniques (conseil, formation, support technique). Le dynamisme des activités de l'éditeur a été particulièrement marqué dans les zones Amériques et Pacifiques qui affichent des revenus respectivement en hausse de 22 et 25% contre 12% pour la zone EMEA.
Fort de ces bons résultats au-dessus des attentes, Citrix a revu à la hausse ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'exercice 2011. Il table désormais sur 2,14 à 2,17 milliards de dollars, soit 30 millions de mieux que ce qu'il anticipait jusqu'ici.
Canalys estime que le marché des PC a augmenté en 2010
Pour le cabinet d'étude Canalys, le marché mondial des PC a progressé de 7% à 88,6 millions d'unités comparé à la même période l'an passé. Une surprise de taille, à première vue, lorsque l'on sait que ses homologues Gartner et IDC ont respectivement annoncé que le marché avait baissé de 1,1 et 3,2% durant les trois premiers mois de l'année. Tout est en fait question de méthodologie. En effet, Canalys prend en compte les 6,4 millions de tablettes commercialisées durant cette intervalle, et donc l'iPad d'Apple qui représente 74% de ces livraisons, tandis que Gartner et IDC estiment qu'il s'agit d'un segment de produits à traiter séparément.
L'approche de Canalys a toutefois le mérite de bien mettre en lumière le poids donné par l'iPad à Apple sur le marché mondial de la micro-informatique. Cumulées à ses ventes de Macintosh, celles de sa tablette ont permis au fabricant de se hisser à la quatrième position du classement mondial des constructeurs de PC établi par Canalys. Au titre du premier trimestre 2011, le cabinet d'études crédite en effet Apple d'une part de marché de 9,5%, obtenue grâce à la commercialisation de 8,4 millions d'ordinateurs et de tablettes contre 2,9 millions un an plus tôt.
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