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(23/12/2008 16:28:00)

Bilan 2008 : SAP augmente ses tarifs de maintenance, ses utilisateurs se rebellent

Au premier trimestre 2008, l'éditeur allemand SAP, numéro un mondial des ERP (progiciels de gestion intégrés), propose à ses nouveaux clients un contrat de maintenance aux fonctions étendues. Jusque-là, ceux-ci pouvaient opter pour un support de base, dit « Basic », facturé annuellement 17% du prix de la licence payée, ou bien choisir le contrat « Premium » à 22% pour bénéficier d'un service plus avancé. Or, à partir d'avril 2008, le contrat Enterprise à 22% devient le seul support possible pour les nouveaux clients : une formule accessible 24h/24 et 7j/7, incluant des engagements sur les temps de réponse. L'éditeur explique que les nouvelles applications composites qui intègrent des solutions SAP et non SAP nécessitent un support avancé. Pourtant, certains analystes font remarquer que tous les clients n'auront pas besoin d'un tel niveau de service et qu'ils risquent de trouver la note un peu salée. Sur les forums, les réactions fusent. En mai, sur sa conférence Sapphire de Berlin, l'éditeur allemand réaffirme pourtant l'intérêt de sa démarche. Le contrat Enterprise aurait déjà convaincu 200 clients. SAP veut faire passer tous ses utilisateurs au contrat à 22% En juillet, l'éditeur va encore plus loin. Il annonce soudainement qu'il invitera finalement l'ensemble de ses clients à basculer sur le support à 22% dès le 1er janvier 2009. A la grande stupeur de la majorité des clubs utilisateurs. Même s'il est prévu que le passage du contrat à 17% au contrat étendu soit progressif, beaucoup d'entreprises sont certaines qu'elles n'auront pas l'utilité d'un tel niveau de support. Pour preuve, elles estiment déjà ne pas utiliser pleinement le contrat Basic. Assez rapidement, les clubs utilisateurs se mettent en ordre de marche pour parler d'une seule voix à SAP et tenter de le faire revenir sur sa décision. En novembre, l'éditeur accepte d'envisager un allongement du support sur ERP 6.0 et de mettre en place une mesure de satisfaction des utilisateurs. Cela ne suffira pas aux utilisateurs allemands qui, en raison d'une législation particulière, ont vu leur contrat brusquement interrompu. Face à leur grogne qui s'amplifie, SAP lâche du lest et leur accorde un sursis d'un an. Cet arrangement préfigure-t-il d'autres assouplissements en 2009 ? A lire sur ce sujet : - Le 11 décembre : Les clients allemands de SAP obtiennent un sursis sur les tarifs de la maintenance - Le 27 novembre : Le club américain des utilisateurs SAP se sépare de son président - Le 12 novembre : Guerre de la maintenance SAP : les utilisateurs se rangent derrière leur éditeur - Le 07 novembre : Les utilisateurs de SAP obtiennent un geste sur la maintenance - Le 16 octobre : Convention des utilisateurs SAP francophones : l'éditeur défend sa maintenance majorée - Le 13 octobre : Hausse de la maintenance SAP : Forrester suggère des parades - Le 10 octobre : Entretien avec Jean Leroux, président de l'USF, club des utilisateurs SAP francophones - Le 30 septembre : Les clubs d'utilisateurs de SAP sondent les clients sur le contrat Enterprise Support - Le 14 août : Hausse des tarifs SAP : les clubs utilisateurs en ordre dispersé - Le 22 juillet : Interview de Jean Leroux, président de l'USF, club des utilisateurs SAP francophones - Le 21 juillet : Les utilisateurs de SAP déçus mais attentifs à la valeur - Le 16 juillet : Tous les clients de SAP paieront la maintenance au prix fort - Le 28 mai : SAP affirme le succès de sa maintenance facturée 22% du prix des licences - Le 13 mars : Forrester et le CXP pointent le coût de support révisé de SAP (...)

(22/12/2008 17:38:49)

Harry 8 analyse plus de 2 Go de données en mémoire

Figurant parmi les offres décisionnelles historiques, apparue dès la fin des années 80, la suite Harry (reporting, tableau de bord, analyse multidimensionnelle, portail) est livrée depuis novembre dans sa version 8, qui supporte Windows Vista et le standard Unicode. Si cette suite s'utilise avec des SGBD classiques comme Oracle et Sybase, elle présente surtout l'intérêt de pouvoir s'appuyer sur une base de données 'orientée colonnes' (Harry Vector Server) pour analyser en mémoire de gros volumes de données. Cette aptitude la rend particulièrement bien adaptée aux requêtes ad hoc. Dans la version 8, la barrière des 2 Go en mémoire a été levée. « On peut désormais monter en mémoire, depuis les datamarts, autant de données à analyser que l'on veut », indique Tom Pertsekos, directeur marketing produits du pôle BI de Coheris (qui a racheté Harry fin 2004). Il rappelle que la solution a vocation à traiter des centaines de Go de données, voire quelques téraoctets « avec des temps de réponse tout à fait acceptables ». La suite compte 200 clients en France, notamment dans les secteurs de la banque (la BNP compte une dizaine de milliers d'utilisateurs pour des applications de reporting), de l'assurance, de la grande distribution ou encore dans le secteur industriel. API, services Web et visualisation 3D La version 8 d'Harry facilite également l'intégration de fonctions d'analyse dans des applications métiers ou des portails, par l'intermédiaire d'API (interfaces de programmation), d'exposition de services Web ou de portlets. L'éditeur prépare pour l'année prochaine les outils qui permettront de bâtir des applications composites (mash-up), précise Tom Pertsekos. Autre nouveauté, les utilisateurs s'abonnent désormais à des rapports afin d'être avertis, par courriel, à chacune de leur mise à jour (pièce jointe ou lien hypertexte). Enfin, l'interface utilisateur et la visualisation graphique ont également été sensiblement améliorées. Il est possible de construire les analyses à la souris, par 'glisser/déplacer' à partir d'un cube multidimensionnel. Des fonctions de visualisation en 3D ont été ajoutées et l'utilisateur peut cliquer directement sur les graphiques pour zoomer sur l'information, effectuer des tris ou appliquer des filtres. Développer le CRM analytique [[page]]Tom Pertsekos rappelle par ailleurs l'existence, au sein de Coheris, de l'offre d'analyse statistique et de datamining Spad, « tout à fait complémentaire à ce que fait la suite Harry ». Coheris, principalement spécialisé dans les solutions de gestion de la relation client (CRM), entend faire évoluer son offre de CRM analytique. « Il y a énormément de choses à faire dans ce domaine, notamment sur l'analyse des retours clients ou l'étude d'enquêtes, pour lesquelles nous nous appuyons sur les fonctions de text mining de Spad », souligne Tom Pertsekos. (...)

(18/12/2008 17:14:42)

Business Objects renforce son offre de datawarehouse en ligne

Business Objects vient d'ajouter à son offre décisionnelle OnDemand des fonctions de gestion d'entrepôt de données à utiliser directement en ligne. L'éditeur, désormais dans le giron de SAP, a commencé à proposer des solutions hébergées de BI (Business Intelligence) à partir de 2006, en s'appuyant sur son logiciel d'édition de rapports Crystalreports. En septembre 2007, il a ensuite ouvert un accès « on demand » sur l'ensemble de sa suite décisionnelle, en particulier pour les clients de la plateforme de CRM (gestion de la relation client) Salesforce.com. Des rapports combinant données hébergées et sur site L'intérêt de BI OnDemand est d'offrir une infrastructure pour analyser en ligne d'importants volumes de données et partager des rapports. L'offre se complète désormais d'un nouvel environnement de création de contenus d'entrepôt de données qui permet d'élaborer des rapports combinant à la fois des informations gérées en mode hébergé et d'autres, stockées sur les serveurs internes de l'entreprise. Les utilisateurs avancés vont pouvoir rechercher, par mots-clés, les données requises où qu'elles se trouvent, afin de les charger dans le datawarehouse pour constituer ensuite le rapport. Jusqu'à présent, les utilisateurs de BI OnDemand devait requérir l'assistance de Business Objects pour certains de ces traitements. Accélérer la création d'entrepôt avec Salesforce Dans le prolongement de ce nouvel environnement d'alimentation du datawarehouse, Business Objects complète l'offre BI OnDemand d'un outil permettant aux utilisateurs de Salesforce d'accélérer la création d'entrepôt à partir de données gérées sur la plateforme de CRM. Selon BO, cet accélérateur permet de ramener le délai de mise en oeuvre d'une application de reporting ou d'analyse de plusieurs semaines à quelques jours. (...)

(15/12/2008 18:30:15)

Dématérialiser 2008 : renforcer la confiance numérique pour gagner en compétitivité

« Le but de la dématérialisation n'est pas de supprimer le papier mais d'améliorer un grand nombre de processus », a souligné Pascal Colin, vice président de la FNTC, fédération nationale des tiers de confiance, à l'occasion du salon Dématérialiser (9-10 décembre, La Défense). Son intervention, en conférence plénière, visait à replacer la dématérialisation dans le Plan numérique 2012 présenté par Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la prospective, plan où figure notamment le déploiement de la signature et de la carte d'identité électroniques. « La dématérialisation consiste à produire sous forme de fichiers informatisés des documents ayant la même valeur juridique que dans le monde du papier », rappelle Pascal Colin en mentionnant la publication récente, par la FNTC, du guide de la signature électronique. Alors que le nombre de contrats signés de cette façon a longtemps plafonné à 2 000 par mois, on s'apprête à passer le cap des 100 000 contrats pour l'ensemble des clients, donne-t-il en exemple parmi les applications. Dans un autre domaine, une étude réalisée par Markess a récemment montré qu'en 2008, en France, 47% des entreprises privées et des administrations ont choisi de dématérialiser leurs factures. D'une façon générale, Pascal Colin note que l'existence d'un secrétariat d'Etat à l'économie numérique, en lien direct avec le chef du gouvernement, permet aux professionnels de la dématérialisation d'accéder en un seul point à l'ensemble de l'administration. « C'est un réel changement ; auparavant, il fallait rencontrer les différents interlocuteurs. » Il note également la réelle détermination de nombreux intervenants pour faire avancer les choses. « Renforcer la confiance numérique pour gagner en compétitivité est l'un des objectifs d'Eric Besson ». Répondre aux nouvelles contraintes Conséquence ou non de la volonté gouvernementale de renforcer la confiance numérique, l'édition 2008 de Dématérialiser a accueilli 2 000 visiteurs, soit 800 de plus que l'an dernier. « Il s'agit pour la plupart d'entre eux de grands comptes et de représentants de l'administration et des collectivités locales, venus découvrir comment les dernières innovations peuvent répondre à leurs nouvelles contraintes », décrit Alain Laidet, commissaire général du salon, en citant, notamment, la dématérialisation des appels d'offres, les portails de services d'état civil ou la remontée d'informations vers les administrations de tutelle. Parmi les applications qui se développent figurent aussi le vote en ligne. A noter également l'intérêt des visiteurs pour les solutions en Open Source. Du côté des exposants, le salon rassemblait une cinquantaine de spécialistes : fournisseurs de solutions pour dématérialiser les factures (notamment Accelya, b-process, Cegedim, Deskom, Esker, Ivalua, Kofax), les feuilles de paie (par exemple Novapost), les achats publics (Omniklès), les paiements (Athic) ou les courriers (Appic, Docubase, Neolane, Novapost, Open Bee, Pitney Bowes, W4), opérateurs de confiance et autorités de certification (ChamberSign France, CertEurope, Keynectis, réseau Sakarah, Trustmission), acteurs de l'EDI (Prologue), de l'archivage sécurisé (Beemo Technologie, Cryptolog, Locarchives) ou de l'authentification (Atos Worldline, CDC Fast, Dhimyotis). Après les PME, le réseau Sakarah s'ouvre aux collectivités [[page]] Ouverte l'an dernier, la plateforme collaborative du réseau Sakarah, mise en oeuvre par le groupe Imprimerie Nationale pour assurer le partage de données entre entreprises (en particulier les PME) et administrations, se présente « comme un sas entre l'économie privée et l'économie publique », rappelle son directeur Vincent Dreux en se félicitant du succès rencontré depuis le lancement. « L'offre correspond à un besoin et la situation économique actuelle facilite sa pénétration : nous vendons de la confiance et de la réduction de coût ». Le réseau vient d'ouvrir un nouveau chantier de taille, en s'attelant cette fois à collecter les factures des collectivités locales et régionales, que l'Imprimerie nationale envoie sous forme de papier, pour les mettre à disposition des administrations. « 56 000 comptes sont déjà ouverts », indique Vincent Dreux. Dématérialiser l'intérim et les appels d'offres Au nombre des applications présentées sur le salon, signalons, entre autres, la solution de dématérialisation de gestion des ressources humaines dans le domaine de l'interim, présentée par ChamberSign France et OneSys, ou encore le service européen d'archivage de factures électroniques montré par CDC Arkhinéo et b-process avec le témoignage de Gefko. En clôture du salon, les 6e Trophées de l'innovation des tiers de confiance ont distingué trois lauréats. Dans la catégorie Secteur public, c'est la solution de dématérialisation des réponses aux appels d'offres publics d'Omnikles et BBraun qui a été couronnée. Dans la catégorie Secteur privé, le jury a retenu la Chambre nationale des huissiers de justice pour sa plateforme jedepose.com, service de messages électroniques à forte valeur probante. Enfin, une mention spéciale du jury a été décernée à Trustmission pour sa solution intégrée permettant de gérer de façon sécurisée les documents électroniques, du contrat aux avis de recouvrement. (...)

(15/12/2008 14:40:50)

Infor réduit ses effectifs de 5% au niveau mondial

Après Lawson Software en novembre dernier, c'est au tour de l'éditeur Infor de réduire ses effectifs pour, dit-il, se mettre en phase avec les 'réalités' du contexte économique global. Considéré comme le troisième fournisseur mondial d'ERP -progiciels de gestion intégrés- derrière SAP et Oracle, cet éditeur américain (basé en Géorgie) indique que ces réductions touchent 5% de son effectif mondial (environ 9 000 salariés). La direction française ne sait pas encore dans quelle mesure ces dispositions affecteront la filiale hexagonale. Celle-ci emploie 410 personnes. Infor, qui fait actuellement évoluer son offre vers une architecture orientée services (SOA), a présenté à ses utilisateurs français les dernières mises à jour de ses gammes à l'occasion de sa conférence Inforum, organisé à Paris en novembre. En France, 3 700 entreprises sont sous contrat de maintenance avec l'éditeur, dont la base installée mondiale ne compte pas moins de 70 000 clients. Une entreprise rentable Le communiqué diffusé pour confirmer les réductions d'effectifs mentionne qu'Infor est une entreprise saine et rentable. La société, non cotée, prévoyait en 2008 un chiffre d'affaires global de 2,2 milliards de dollars. Détenu par le fonds d'investissement Golden Gate Capital, Infor s'est constitué par croissance externe au cours des récentes années (avec un coup d'accélérateur en 2006) en récupérant les offres et bases installées d'éditeurs comme SSA, Baan, Mapics, Epiphany, Extensity, Systems Union... Le fournisseur se trouve donc à la tête d'un vaste catalogue qui rassemble non seulement des ERP (très implantés dans le monde AS/400-System i d'IBM), mais également des offres de gestion de la performance financière, du cycle de vie des produits (PLM), de la relation client (CRM) et des ressources humaines (notamment en France, avec Anaël). (...)

(12/12/2008 18:40:15)

L'analyse décisionnelle se généralise mais sa mise en oeuvre reste complexe

Même si les outils décisionnels migrent de plus en plus vers les postes des utilisateurs, leur mise en oeuvre reste complexe et le succès n'est pas garanti. C'est, en substance, ce que Boris Evelson, analyste chez Forrester, résume dans une récente conférence en ligne consacrée à la Business Intelligence (BI) et rapportée par nos confrères de ComputerWorld Canada. Les environnements BI font appel à des éléments distincts (outils d'extraction, de modélisation et de nettoyage de données) qui doivent correctement s'assembler. Avant de parvenir au format souhaité par l'utilisateur dans un rapport ou un tableau de bord, un travail considérable doit être réalisé pour faire fonctionner ensemble ces différentes composantes, rappelle Boris Evelson. Cette matrice complexe peut conduire à ce qu'une simple modification dans un système source requis pour un rapport affecte, par cascade, d'autres systèmes nécessaires à la production d'autres rapports. Pour l'analyste, une mise en oeuvre « BI » réussie tient davantage de l'art que de la science. Elle requiert de la part des départements informatiques le recours à de bonnes pratiques et une bonne dose d'expérience. Il ne suffit pas de quelques essais conduits avec succès pour comprendre des notions comme la gouvernance de données orientée métiers ou les différences entre les catégories d'utilisateurs. Les offres font néanmoins des progrès dans l'automatisation Toutefois, modère Boris Evelson, tout n'est pas si sombre. Si les environnements BI restent très complexes, les offres des fournisseurs font des progrès dans les domaines de l'automatisation, de l'unification et de l'insertion des fonctions BI dans les applications les plus utilisées. En matière d'automatisation, par exemple, les éditeurs travaillent sur des applications intégrant d'emblée l'expertise qui permettra de suggérer des actions aux utilisateurs, en se basant sur ce que des profils équivalents font dans des situations similaires. Par ailleurs, alors que la BI s'insère dans un nombre croissant d'applications, il reste encore des marges de progression pour propager davantage les fonctions décisionnelles, « par exemple en intégrant dans la BI des fonctions de recherche, de messagerie ou de gestion de contenus », explique Boris Evelson, en soulignant que ce type d'applications se développe déjà et va encore s'étendre. Dans la même veine, les utilisateurs vont vouloir accéder à des fonctions de BI à distance, en ligne ou en mode déconnecté, voies que les éditeurs explorent déjà. Les technologies Web 2.0, comme les mashups, aident à unifier les sources internes de données telles que les systèmes de gestion de la relation client et les sources externes comme les systèmes des partenaires. Les éditeurs de solutions travaillent aussi à unifier les fonctions d'analyse traditionnelles de la BI avec les fonctions d'analyse prédictives, pour le bénéfice respectif des deux types d'analyse. (...)

(12/12/2008 09:42:45)

PTC achète Synapsis et sa gestion de conformité environnementale pour l'industrie

L'éditeur de PLM (Product lifecycle management) PTC absorbe l'Américain Synapsis Technology. Cette petite entreprise américaine joue sur le même terrain que son acquéreur à une bien plus petite échelle. Mais ce qui a surtout motivé PTC dans sa décision, c'est que Synapsis, depuis 2004, propose un logiciel de mise en conformité des produits industriels aux réglementations environnementales. Les solutions de PLM sont entre autres, les garants de la gestion des informations produits depuis le design et la conception de ceux-ci jusqu'à leur fin de vie en passant par leur fabrication. Rien de plus logique que ces logiciels soient aussi les récipiendaires des informations réglementaires liées à l'environnement. Image et législation obligent, les industriels seront rapidement contraints d'intégrer l'environnement dans le cycle de vie de leurs produits. Or, sans automatisation, ce processus est lourd et coûteux. Il oblige les entreprises à surveiller les diverses réglementations et leurs déclinaisons internationales, à récupérer les informations idoines sur les matériaux qu'ils utilisent, etc. Suivre les réglementations et collectées les données techniques environnementales [[page]]Pour commencer, le logiciel Emars (Environmental Material Aggregation and Reporting System) de Synapsis s'occupe de l'ensemble des réglementations et de leurs mises à jour. Il gère par exemple la directive européenne DEEE (Déchets des équipements électriques et électroniques), RoHS (Restrictions on Hazardous Substances) en Europe et en Chine, ELV (End of Life Vehicles). Il facilite aussi la déclaration à REACH http://greenit.lemondeinformatique.fr/liens/lire-legislation-chimique-europeenne-reach-15.html qui contraint les entreprises qui utilisent des substances dangereuses (plusieurs milliers devraient être concernées) à en informer leurs clients. Mais surtout, Emars collecte et analyse les données techniques environnementales des produits à toutes les étapes de leur cycle de vie. Il suit la conformité aux normes et directives au niveau des substances, des matériaux, des pièces et des produits utilisés. Reste à PTC à procéder à l'intégration de Emars avec son offre de gestion de données techniques collaborative Windchill. Le logiciel communique déjà avec la plupart des PLM et des SGBD du marché. Il s'appuie sur des standards reconnus dans l'industrie pour l'échanges de données techniques et est développé en conformité à J2EE Aujourd'hui, Synapsis compte 80 personnes et dispose d'un centre de développement en Inde. PTC n'a pour l'instant indiqué ni ses intentions quant aux effectifs de Synapsis. (...)

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