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Recrutement

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(30/01/2006 00:00:00)
Recrutement : Softeam attire les candidats dans ses locaux
La SSII Softeam ouvre ses portes à des recrues potentielles, le 1er février de 16h à 21 heures, dans les locaux de son siège social parisien (information en ligne). Elle leur promet des conférences, des démonstrations, des échanges avec ses équipes... et un jeu pour gagner des places pour des événements sportifs. Cet événement s'inscrit dans une campagne de recrutement qui vise à pourvoir 80 postes, avec des ingénieurs débutants et expérimentés qui évoluent dans des domaines techniques et métier, dans l'assistance à maîtrise d'ouvrage, le conseil, la conception et les études. Sont par exemple ouverts, des postes d'architecte J2EE, d'ingénieur concepteur J2EE, d'ingénieur concepteurs salle de marché et de consultant Senior en finance. (...)
(30/01/2006 00:00:00)Recrutement : Une opération de séduction pour informaticiens "Bobo"
Micropole Univers organise une opération de recrutement originale. Le 2 février, la SSII invite des candidats potentiels à participer à une soirée de rencontre avec ses collaborateurs. Elle a mobilisé cinquante d'entre eux pour l'occasion, des représentants des métiers techniques de ses quatre départements (Conseil, banque Assurance, services et télécom et Industrie), loué un restaurant branché parisien, Le Réservoir, et réservé un groupe de jazz pour offrir un concert à ses invités. Cette initiative fixe à favoriser les échanges dans une ambiance détendue et peu classique et à mettre en avant ce qu'elle considère être sa meilleure vitrine, ses métiers et ses collaborateurs. La SSII souhaite affirmer une personnalité qui se veut jeune - la moyenne d'âge est de 30 à 35 ans - "moderne et urbaine", auprès d'un public ciblé. Pour s'inscrire à la soirée, les candidats doivent répondre à un questionnaire en ligne qui les invite à décrire leur parcours (formation, expérience, poste recherché). Ces informations sont censées permettre à Micropole Univers de sélectionner les candidats et de s'assurer que leurs profils correspondent biens à ce qu'elle cherche. A ce titre, l'opération est d'ailleurs déjà une réussite, selon la SSII. Une semaine avant la soirée, Micropole Univers affirmait qu'elle comptait une centaine d'inscrits particulièrement en phase avec sa prospection. Au total, la SSII espère attirer 150 personnes... et en recruter 70%. Plus généralement, la SSII prévoit 250 embauches en 2006, dont 60% de jeunes diplômés, 30% de "confirmés" et 10% de consultants expérimentés. (...)
(27/01/2006 00:00:00)Recrutement : Une tendance au jeunisme ? positive mais inquiétante
L'intérêt des recruteurs informatiques pour les jeunes diplômés devrait s'accroître en 2006. « Nous avons eu l'information cette semaine. Nos clients assouplissent leurs exigences quant aux ingénieurs que nous leur proposons, car les consultants ayant entre deux et cinq ans d'expérience se raréfient, " explique Alexandra Lecordier, responsable du recrutement pour la société de services te de conseil en informatique SQLi.. "Pour pallier cette pénurie, ils acceptent d'accueillir des jeunes diplômés avec six mois de stage". La société de recrutement en intérim Expectra confirme. Pour Julien Garrigues, responsables des salons et des relations avec les écoles, cette évolution chez les clients se manifeste clairement depuis le mois de septembre. Il ajoute en revanche qu'ils restent relativement intransigeant sur la nature des formations, privilégiant les écoles d'ingénieurs aux universités. Le mouvement est malgré tout positif pour favoriser leur recrutement, même si certaines SSII ont déjà pour habitude d'embaucher beaucoup de jeunes diplômés. Chez Sqli par exemple, les projets d'embauche devraient de nouveau concerner les débutants et les confirmés dans des proportions égales. Si la tendance est positive pour les jeunes, elle demeure en revanche alarmante pour le marché du travail informatique dans son ensemble. Le plébiscite des jeunes se ferait en effet au détriment d'informaticiens "seniors", ayant passé la barre des sept/huit ans d'expérience et atteint des âges canoniques de plus de 35 ans. " Lorsque les compétences manquent, les clients préfèrent investir davantage de temps pour former un jeune que de se tourner vers quelqu'un de plus expérimenté, avouent en effet certaines SSII. Pire "certains recruteurs envisagent de former des ingénieurs scientifiques, non informaticiens aux technologies informatiques alors que le taux de chômage sur ce marché reste élevé, s'exclame Cédric Barbier, directeur associé des Jeudi, soulignant lui aussi le jeunisme qui toucherait la profession. Les plus cyniques estiment que c'est une question de rentabilité, les profils expérimentés seniors étant plus chers que les profils juniors. D'autres que cette frilosité est liée à la moyenne d'âge des équipes projet et de développement, souvent inférieure à 30 ans. "Certains clients ont peur que des informaticiens plus âgés aient du mal à s'intégrer". Tous les articles à propos du salon : Recrutement : Une embellie confirmée et modérée sur le salon Les Jeudis Recrutement : Les Jeunes diplômés coiffés au poteau par les 2 à 5 ans d'expérience Recrutement : Une tendance au jeunisme ? positive mais inquiétante (...)
(27/01/2006 00:00:00)Recrutement : Les Jeunes diplômés coiffés au poteau par les 2 à 5 ans d'expérience
C'est dans une ambiance plutôt calme et bon enfant que les jeunes diplômés, arborant l'inévitable costume cravate et munis d'une pile de CV, ont rencontré les recruteurs sur le salon Jeudis.com. Quelques files d'attente se détachaient ça et là devant les stands des exposants, mais sans que cela ne soit systématique. Certains ont décroché des entretiens, comme Sylvain, un diplômé de l'Esigelec. Ce dernier souhaitait travailler dans le domaine du développement java et .net. Il a fait valoir le stage de six mois qu'il a effectué sur un projet de développement logiciel pour Pocket PC avec le très prisé langage de environnement .NET, C# et a obtenu trois rendez-vous dans des SSII. D'autres, toutefois ont eu moins de chances, tel ce jeune ingénieur en temps réel et informatique embarqué de 23 ans, sorti de l'INSIA. Il a rencontré une dizaine de sociétés auxquelles il a laissé son CV, mais dressait un bilan mitigé de ses brèves rencontres. "Ils cherchent des gens qui savent tout faire et qui ont déjà de l'expérience", concluait-il à la fin de la matinée. Globalement, les exposants interrogés dans les allées du salon confirment effectivement leur intérêt prioritaire pour les profils ayant au minimum un an d'expérience, même si ils souhaitaient également rencontrer des jeunes diplômés. Valtech, la société de conseil en management et technologies, expliquait par exemple qu'il propose entre 5 à 13 postes qui peuvent être pourvus par des jeunes diplômés sur 40 à 60 embauches prévues cette année. Chez Microsoft, la proportion est comparable. L'éditeur cherche 20% de Jeunes Diplômés pour sa division "Services" cette année, contre 40% de personnes ayant de 2 à 5 ans d'expérience et 40% de plus expérimentés. Les chiffres des offres d'emploi publiées sur les jeudi.com confirment par ailleurs cette tendance. « 17 % des offres publiées en 2006 sur notre site web s'adressent à des ingénieurs ayant moins de deux ans d'expérience, 64% à des candidats de 2 à 5 ans d'expérience », expliquait Cédric Barbier, directeur associé des Jeudis.com. En attendant de profiter davantage de la reprise du marché (LIEN vers article suivant), les candidats ont toutefois saisi des conseils pour leur recherche d'emploi. Sylvain s'est félicité d'avoir progressé sur la connaissance du fonctionnement interne des SSII. "J'ai appris qu'un ingénieur débutant pouvait se positionner sur les projets menés en interne, dans les centre de services des SSII, plutôt que sur les missions menées chez les clients où ils ont une obligation de moyens". D'autres ont admis que les entretiens, si brefs qu'ils aient été parfois, leur ont permis de tester leur profil et l'exposé de leur projet, ce qui n'est parfois pas du luxe. Plusieurs recruteurs regrettent en effet le fait que certains jeunes ne sachent pas mettre an avant leurs points forts et expliquer ce qu'ils cherchent. Frédéric Queva, responsable RH pour la division Services De Microsoft, insiste sur ce point. « Nos managers ont reçu quelques candidats qui ont tendu leur CV sans dire ce qui les intéressaient chez Microsoft. Ce manque de précision peut les desservir». Et de poursuivre. « Aujourd'hui, nous avons pu mettre en évidence avec l'un des candidats, ayant fait un stage dans la grande distribution, qu'il exerçait des fonctions de conseil interne et qu'il pouvait être intéressé par un travail de consulting, alors qu'il n'en avait pas conscience au début. Mais nous n'avons pas toujours le temps d'approfondir le dialogue". Tous les articles à propos du salon : Recrutement : Une embellie confirmée et modérée sur le salon Les Jeudis Recrutement : Les Jeunes diplômés coiffés au poteau par les 2 à 5 ans d'expérience Recrutement : Une tendance au jeunisme ? positive mais inquiétante (...)
(27/01/2006 00:00:00)Recrutement : Une embellie confirmée et modérée sur le salon Les Jeudis
Moins nombreux qu'en septembre 2005 (60 participants), les 42 exposants au dernier salon du recrutement informatique organisé le 19 janvier dernier par Lesjeudis.com ont confirmé l'embellie sur le secteur en promettant plus de 50% de postes supplémentaires pour 2006. Les recrutements massifs attendront cependant un peu... Selon Pascale Barbier, directrice associée des Jeudis.com, certaines SSII auraient affirmé manquer de visibilité pour planifier leurs embauches et donc leur participation au salon. Malgré cette "timidité", la croissance du nombre des recruteurs est tout de même manifeste, si l'on regarde les chiffres de l'année précédente pour le même événement - il y avait une quarantaine d'exposants en septembre 2004 et 35 en janvier 2005. Ils confirment aussi que les exposants accordent la priorité à la période de septembre pour s'offrir une présence sur un salon. Une stratégie que les candidats semblent avoir bien intégré : le salon affichant une fréquentation moindre que lors de la précédente édition, même parmi les jeunes diplômés, avec 2 200 visiteurs recensés. Côté offres, quelques 15 000 postes étaient à pourvoir selon les prévisions d'embauches communiquées par les exposants, contre 10 500 en janvier 2005, ce qui confirme là aussi l'embellie du marché du recrutement, sans que cela ne soit dans des proportions spectaculaires. Les exposants étaient à quasi 100% des SSII. Microsoft et la Direction Générale des Impôts faisaient office d'exceptions, comme représentants des fournisseurs et des utilisateurs d'informatique. Au niveau des profils, les plus recherchés demeurent les développeurs en nouvelles technologies (Java, J2EE, .net, etc), les spécialistes d'Unix, les consultants SAP et les ingénieurs présentant une double compétence métier et technique. Près de 80 % des offres s'adressaient par ailleurs à des consultants présentant entre 2 à 5 ans d'expérience, selon Cédric Barbier, directeur Associé des Jeudis.com. Cette première mouture 2006 ne s'est donc pas traduite par une ruée vers les Jeunes diplômés. Mais la tendance pourrait s'inverser en 2006, avec la pénurie de compétences qui se manifeste parmi les profils plus expérimentés. Ces derniers, qui étaient attendus à partir de 15H sur le salon - la matinée étant plus particulièrement dédiée aux jeunes diplômés- se sont montrés moins nombreux que leurs cadets. Tous les articles à propos du salon : Recrutement : Une embellie confirmée et modérée sur le salon Les Jeudis Recrutement : Les Jeunes diplômés coiffés au poteau par les 2 à 5 ans d'expérience Recrutement : Une tendance au jeunisme ? positive mais inquiétante (...)
(23/01/2006 00:00:00)Dix exemples d'embauche active
Elles communiquent au sujet de leur plan d'embauche 2006, allant de 2000 postes ouverts à quelques dizaines. Et cela fait un panel assez représentatif du rapport offre-demande, tant qualitatif que qualitatif, concernant les informaticiens. L'annonce de 2000 embauches de Segula, société d'ingénierie employant 4000 personnes sur 70 sites, se décline en une douzaine d'univers métiers (aéronautique, NTIC, BTP, énergie, etc) avec une ouverture pour 800 cadres, ingénieurs toutes spécialités, dont l'informatique (bac+5, mais aussi bac+2). Ces postes se répartissent pour moitié en région parisienne, l'autre moitié en province. Accenture répartit les 800 embauches de jeunes diplômés prévues pour 2006 entre 300 postes d'informaticiens (niveau bac+2 à bac+4) et 500 postes dans les métiers de conseil (niveau bac+5) de préférence des cursus orientés Systèmes d'information et architecture DSI, et pour les diplômés des écoles de commerce, option finance et audit-conseil. Auxquels s'ajoutent 200 places de stages en pré-embauche en conseil et 50 places de stagiaires en informatique. Du côté des confirmés, Accenture ouvre ses portes à 450 embauches: 200 dans le conseil (business consulting, business intelligence, ERP, profils fonctionnels, profils d'architectes, etc); 150 en informatique (bac+2/+4), une centaine pour les fonctions de support. Le plan d'embauche de la filiale française de la SSII d'obédience canadienne CGI (25000 salariés dans le monde, 300 en France) passe de 50 recrues accueillies en 2005 à une soixantaine prévue pour 2006 (technique et fonctionnel). Le groupe Micropole-Univers (850 salariés) lance en direction des informaticiens une invitation "lounge dating" avec soirée musicale (le 2 février). Sont visés des candidats ayant une expérience ou un intérêt pour le décisionnel (business intelligence, outils d'extraction-alimentation (ETL), architectures J2EE, plateformes de pilotage, etc). Pour Softeam (220 salariés), positionnée sur les chantiers à base d'architectures logicielles avancées (objet, J2EE, .net, UML, EAI, etc) c'est une journée portes ouvertes, le 1er février, qui donne le coup d'envoi de la campagne de recrutement 2006 pour 80 postes (50 embauches en 2005). Pour Galileo Performance, société de conseil dédiée à la performance des systèmes d'information, des processus et des moyens de production, les chantiers et missions en cours justifient l'embauche de vingt confirmés (cinq à quinze ans d'expérience), architectes techniques, experts tests fonctionnels et experts en validation technique des applications (support de la charge, robustesse, test aux limites, etc). Plus en amont, Mega International, acteur majeur et reconnu de l'analyse et modélisation des processus et de l'architecture d'entreprise, insiste sur la dimension résolument internationale de son plan 2006. Celui-ci vise une vingtaine d'embauches de consultants juniors (50%) et seniors pour son bureau parisien qui regroupe déjà quatorze nationalités. Quant à ECS, filiale du groupe Société générale spécialiste de l'ingénierie locative et de gestion de parc informatique (1200 salariés), ce sont des ingénieurs commerciaux juniors (une trentaine) qui sont recherchés pour renforcer la force de vente en France. La société d'ingénierie GINT (qui promeut et installe des dispositifs de sécurisation en milieu industriel et logistique complexe, sur fond de technologies avancées, Wifi, RFID, reconnaissance de flux video, géolocalisation, etc) recherche des chargés d'affaires, technico-commerciaux expérimentés. Enfin, sur le marché en plein essor de l'assistance aux TPE et aux particuliers, SOS PC Assistance (un réseau national de 300 professionnels) profite du salon des entrepreneurs (du 1er au 3 février à Paris) pour recruter 50 informaticiens sous statut de responsables délégués (salariés entrepreneurs). (...)
(27/02/2006 17:49:17)Syntec Informatique s'alarme de la pénurie de compétences
« Nous sommes en situation de quasi pénurie sur certains profils. Et chaque mois, cette liste s'allonge ». Lors de la présentation de ses voeux à la presse, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, la chambre patronale des SSII et éditeurs, a choisi de mettre l'emphase sur les difficultés de recrutement que connaissent aujourd'hui les sociétés de services. Et de citer quelques profils déjà très rares sur le marché du travail : consultant SAP retail, architecte, directeur de projets, expert en nouvelles technologies... Un phénomène qui, selon Jean Mounet, va être renforcé par le papy-boom qui touchera avant tout les DSI des donneurs d'ordre, créant ainsi un appel d'air dans lequel risquent de s'engouffrer bon nombre de salariés de SSII. C'est pourquoi la chambre patronale entend travailler en 2006 au renforcement de l'attractivité du secteur auprès des jeunes, notamment par le biais d'une association avec de grandes écoles qui sera créée dans le courant du mois de février. Le président du Syntec Informatique s'est par ailleurs interrogé sur les conséquences que pourrait avoir le projet de cotisation sociale sur le valeur ajoutée, qu'a évoqué Jacques Chirac lors de ses voeux. « Nos sociétés seraient fortement pénalisées », a expliqué Jean Mounet, après avoir relevé que les SSII, dont 70 % des coûts environ proviennent du versement des salaires, sont déjà largement taxées. A ses adhérents, Syntec Informatique promet, pour 2006, un développement en Province, notamment en direction des grandes agglomérations. Ainsi qu'une meilleure prise en compte des spécificités de certains d'entre eux : les PME, les sociétés de conseil en infrastructures (notamment réseau), les sociétés de conseil en technologies et bien sûr les éditeurs. Au nombre de 205 parmi les adhérents du syndicat, ces derniers sont en effet également courtisés par l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), structure créée à l'automne dernier autour de Microsoft. « Nous n'avons pas de rapport avec l'Afdel », a tranché Jean Mounet, à une question sur une éventuelle concertation des deux organisations sur le projet de taxe sur la valeur ajoutée. On s'en doutait un peu. (...)
(05/01/2006 00:00:00)Des chantiers ouverts aux informaticiens pour 2006 et après
Secteur bancaire, compta-finances des entreprises, mobilité, gestion et transfert des connaissances, figurent entre autres créneaux demandeurs de compétences informatiques, dès 2006 et pour plusieurs années. Selon les analystes de Forrester Research, l'heure du renouvellement des grandes applications bancaires a sonné. A la clef, une dépense annoncée de 50 milliards d'euros durant les cinq prochaines années (2006-2010) pour la mise à jour des logiciels et services, et, pour les fournisseurs, éditeurs de plateformes et autres prestataires de services, des revenus supplémentaires se chiffrant à près de 10 milliards d'euros sur cette période. Selon l'étude de Forrester, 43% des banques européennes ont dores et déjà amorcé la refonte de leur parc applicatif et 23% ont prévu de le faire. Au programme, au delà de la mise à niveau des infrastructures, la dématérialisation, la gestion (multicanal) de la relation client, et toujours le renforcement des dispositifs de sécurité. Selon IDC (étude 2004), en France, le budget informatique du secteur bancaire représente, à lui seul, le huitième (12,5%) de la dépense informatique totale du pays. Autre fonction en quête de renfort, la compta-finances des entreprises, tous secteurs confondus. Selon une étude du cabinet Mintel International Ltd pour le compte de l'éditeur de progiciels de gestion Coda au sujet de l'impact des nouvelles réglementations sur la fonction comptable, l'importance prise par le reporting résulte en une augmentation de la charge de travail face à laquelle les intéressés -en large majorité- considèrent que les investissements (en assistance par la technologie, par l'automatisation notamment, et en formation) ont été jusque là insuffisants. Menée à l'automne dernier auprès de 132 entreprises (GB, France, Suède, Pays-Bas, USA), l'étude montre notamment que 80% des départements financiers estiment passer beaucoup plus de temps au contrôle et au risque depuis trois ans. Les entreprises françaises seraient, avec les américaines, les plus demandeuses de technologie dans ce domaine. Selon Pierre André Lecointe, directeur général de Coda France, "face à leurs comptables qui doivent faire face aux exigences de conformité... les entreprises ne semblent pas décidées à investir plus, en technologies et en renfort de personnel... ce qui pourrait encourager certains professionnels à s'orienter vers d'autres fonctions. Seulement 20% des personnes interrogées en France estiment que le reporting des indicateurs non financiers devrait rester sous la responsabilité du département compta-finance. Externalisation et technologie aidant ? Avec la sécurité, la mobilité reste, tant sur le marché des entreprises que pour le grand public, un des thèmes porteurs récurrents pour les informaticiens et spécialistes réseaux et télécom... et marketing. Ce constat est repris par une étude de l'intégrateur LogicaCMG sous un angle marketing pur et dur, partant du fait que la consommation des femmes en téléphonie mobile, en termes de contenus et de services, devrait tripler dans la décennie à venir (recherche menée à l'été 2005 sur le marché mondial des téléchargements de contenus pour téléphones mobiles). Ce qui, selon LogicaCMG et l'association Women in Mobile Data (WiMD), donne aux opérateurs et autres fournisseurs de contenus, une des clés capitales de la croissance de leurs revenus... à condition de fourbir une offre adaptée à une demande féminine qui, selon l'étude en question, "semble plutôt privilégier la maîtrise de leurs dépenses". Dans le droit fil de la mobilité, l'engouement récent des médias grand public pour les perspectives ouvertes par Galileo, système européen de navigation assistée par satellites, ne doit pas faire oublier qu'en amont de ce lancement, ce programme a déjà suscité une vague de création d'activités. En témoigne notamment le concours "Galileo Masters" qui, au printemps 2005, a sélectionné 88 projets (parmi les 220 reçus, venant de toute l'Europe), avec pour lauréat, en France, la société www.vulog.com (logiciels et services pour la mobilité urbaine). Sachant enfin, que près de 80% des DRH et directeurs financiers n'ont pris jusque là aucune mesure préventive pour faire face à une éventuelle pénurie de compétences (reprise économique, papy-boom, etc), selon une étude du cabinet Robert Half Management Resources, une des priorités à venir pourrait porter sur les dispositifs de transfert de compétences et de connaissance. Une prospective à rapprocher de la relative progression du KM (knowledge management) opérationnel qui, de pair avec le développement du travail collaboratif, n'en est encore qu'à ses prémices. Selon le point annuel fait par la société Knowings (étude publiée en octobre 2005), la pratique du KM reste essentiellement cantonnée à la conception R&D et à la gestion de projets (capitalisation du savoir, partage des bonnes pratiques). Et seuls 16% des entreprises disposent d'un véritable portail collaboratif. (...)
(05/01/2006 00:00:00)Création d'emplois sur la technopole de Rennes: +7,15 % en 2005
Avec plus de 1300 emplois créés contre 427 suppressions d'emplois, et avec l'implantation de 26 entreprises de plus sur les sites de Rennes Atalante, dont 18 nées en 2005, la technopole bretonne double le solde: 895 emplois de plus en 2005, contre 437 en 2004. La fermeture du site de R&D de Mitsubishi (télécom mobile) est partiellement compensée par la reprise des salariés par le centre de Motorola (40 postes en électronique, ingénierie de test, développement produit) dédié à la conception d'une gamme de produits i-mode 2.5G, ainsi que par l'antenne française du concepteur japonais de semi-conducteurs pour mobiles, Renesas Design. L'informatique et les NTIC s'attribuent la plus forte part de la progression de l'emploi enregistrée par Rennes Atalante (+7,2% par rapport à 2004), en comparaison avec les secteurs de l'agro/bio/environnement (+4,6%) ou de la santé (+3,9%). Un tiers des entreprises installées sur les sites de la technopole sont des établissements secondaires d'entreprises d'envergure nationale (Atos Origin, Teamlog, etc), avec un effectif moyen de 110 salariés. Les 110 entreprises ayant leur siège social à Rennes Atalante (65%) ont un effectif moyen de 25 salariés. Parmi les jeunes pousses en nette expansion, Enensys, sur le créneau de la TV numérique et de la TV sur mobile, se prépare (par renforcement de l'équipe et des fonds propres) à un doublement du chiffre d'affaires avec ses clients opérateurs, intégrateurs systèmes et équipes R&D de fabricants d'équipements de transmission, de test et de terminaux grand public. Pour info: www.rennes-atalante.fr (...)
(21/12/2005 00:00:00)Salve d'embauches de SSII de taille moyenne pour 2006
Acti, Hélice, Ideo Technologies, ITS Seevia, Linagora, Niji, mais aussi SOS PC Assistance, NTIC Services, The Phone House: au total, des centaines d'informaticiens et de commerciaux recherchés par des fournisseurs de services de taille moyenne, à rayonnement national. Dans la foulée de 2005, Acti met le cap vers un effectif de 450 personnes en triplant ses objectifs de recrutement (soit 150 embauches en 2006) et en ciblant des spécialistes des ERP (SAP, Peoplesoft, Oracle Applications), des administrateurs de bases de données et de systèmes, des développeurs, des chefs de projets et des commerciaux (cinq ans d'expérience). De même, ITS Seevia (330 salariés) qui a recruté 90 ingénieurs confirmés et jeunes diplômés en 2005, accélère son plan d'embauche avec 150 postes ouverts pour 2006. Le groupe Hélice qui a passé le cap des 500 salariés en 2005, poursuit sur sa lancée avec une cinquantaine de postes à pourvoir (à Paris et en régions sud-ouest, grand ouest, Rhônes-Alpes, Nord et Est) par des profils confirmés Unix, Oracle, Client/serveur et technologies internet. Les bonnes affaires de Niji (150 salariés) dans les domaines des infrastructures internet, de la voix sur IP, de gestion du contact client, des solutions de mobilité et de l'audiovisuel, amènent cet intégrateur à prévoir 60 embauches, à Issy-les-Moulineaux et en Bretagne, avant le printemps 2006. L'association de Linagora avec Capgemini, qui positionne ce spécialiste des projets Open Source sur des programmes d'envergure (conception, support et assistance technique), donne lieu à un plan d'embauche d'une centaine d'ingénieurs déjà branchés Open Source. Ideo Technologies, éditeur de l'environnement de développement SweetDEV Studio, envisage de doubler ses équipes R&D avec une quinzaine de recrues. Pour l'ensemble de ces spécialistes en environnement J2EE (frameworks, serveurs d'applications, plateforme Eclipse, technologies Java Open Source ou standards ouverts, Ajax, JSF, programmation orientée aspect, Hibernate), l'éditeur organise une alternance entre les interventions chez des clients (projets J2EE) et le travail au sein des équipes R&D. Du côté du dépannage informatique (tous publics, et PME), SOS PC Assistance (un réseau de 300 spécialistes du support technique) ouvre une cinquantaine de postes de responsables informatiques délégués, en proposant, aux informaticiens intéressés, un statut d'entrepreneur-salarié rémunéré en fonction du chiffre d'affaires réalisé. De même, NTIC Services, spécialiste du support aux PME et TPE, pratique la formule de la franchise pour des entrepreneurs individuels, avec une progression de XX% en 2005. Sur le terrain des télécoms (externalisation de la gestion de parc télécom, téléphonie mobile), la branche Entreprises de The Phone House (filiale de Carphone Warehouse, 2200 personnes en France) recherche une quinzaine d'ingénieurs commerciaux (expertise orientée services de gestion, d'optimisation, de support des flottes de téléphonie mobile). Quant à la formule du portage salarial, pratiquée notamment par le réseau freelance.com (tous types de prestations en informatique, conseil et marketing/communication), elle aussi poursuit sur sa lancée avec un chiffre d'affaires en forte progression, contribuant à la croissance de 15% du chiffre d'affaires enregistrée par le réseau freelance.com (CA 2005: 30 M€). (...)
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