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(22/08/2011 15:42:30)

Skype s'offre GroupMe spécialiste de messagerie mobile

Le spécialiste de la VoIP Skype, dont le rachat par Microsoft est en cours de finalisation, vient d'acquérir GroupMe, une start-up spécialisée dans les services de messagerie mobile en groupe, pour un montant non encore communiqué. Créée en 2010, GroupMe a développé une solution fonctionnant avec l'iPhone d'Apple, le BlackBerry de RIM  et avec tous les   smartphones fonctionnant sous Android. L'éditeur a également lancé, il y a un mois, une version de son application pour Microsoft Windows Phone 7. Une version SMS pour les utilisateurs ne possédant pas de smartphones est également disponible aux Etats-Unis.


175 millions de connexions par mois

Au début du mois, GroupMe avait dévoilé une application qui permet de dialoguer en messagerie instantanée avec une personne au sein d'un groupe. Elle permet par ailleurs de poser des questions à quelques personnes membres d'un groupe ou à tout autre utilisateur ainsi que de les diffuser sur Twitter ou Facebook. GroupMe 3.0 propose également  des fonctions pour gérer des groupes, envoyer des messages, partager des photos ou poser des questions à partir d'un site web, sans avoir à télécharger l'application.

Dans le cadre de l'accord avec Skype, GroupMe restera basé à New York, avec l'ensemble de ses équipes, et travaillera sur son application de façon autonome, « La principale différence réside dans le fait que nous allons maintenant avoir accès aux 175 millions d'utilisateurs mensuels connectés à Skype, a indiqué GroupMe, dans un billet de blog.
Skype n'a pas précise si l'offre de GroupMe serait intégrée à ses services, ou si elle continuerait en tant que service distinct sous sa propre marque.

Illustration : Crédit photo : GroupMe

(...)

(22/08/2011 15:20:55)

HP brade sa TouchPad aux États-Unis pour écouler les stocks

Une baisse de prix très significative de la tablette Touchpad a attiré des acheteurs qui ont raflé les dernières unités après l'annonce de HP indiquant que l'ardoise électronique et les smartphones webOS ne seront plus produits. Selon un vendeur du magasin Best Buy, les gens sont arrivés dans la nuit de vendredi à samedi pour être sûrs de pouvoir acheter latablette de HP, affichée à 99 et 149 dollars, (version 16 et 32 Go respectivement). Les smartphones Palm ont également profité de baisses de prix très importantes chez Best Buy, et ont tous été raflés par les acheteurs. « Les stocks de téléphones et de tablettes ne seront pas renouvelés » a indiqué le vendeur. Déjà, on ne trouve plus de tablettes TouchPad sur le site internet du revendeur Best Buy et HP ne propose plus non plus la tablette tactile sur son site de vente au détail, où elle était également proposée « à partir de à 99 dollars. »

Cette vente flash est intervenue deux jours seulement après que HP a annoncé son intention de vendre sa division Personal Systems Group qui commercialise les PC et les appareils mobiles ou de le sortir de son activité. Un mois à peine après la mise en vente des premières unités, HP a informé qu'il mettait fin « immédiatement » à tout développement du Touchpad. Le constructeur a également décidé d'arrêter le développement et la vente de smartphones, les Pre et Veer notamment. Cependant, HP a indiqué qu'il continuerait le développement de la plateforme OS mobile webOS, et qu'il continuerait à explorer les opportunités commerciales autour de l'OS, y compris la vente de l'OS sous licence à des fabricants de matériel.

Un échec total pour HP un mois après le lancement

Commercialisé depuis début juillet, le TouchPad était loin de rivaliser avec l'iPad d'Apple et d'autres tablettes tournant sous Android de Google. A sa sortie, l'ardoise de HP a été critiquée pour sa taille inadaptée, ses mauvaises performances et un environnement logiciel insuffisant et inadapté (impossible de modifier un document texte par exemple). Fin juillet, HP a offert une « remise immédiate » de 50 dollars pour stimuler les ventes, puis réduit le prix original (499 dollars pour la version 16 Go et 599 dollars pour la version 32 Go) de 100 dollars la semaine suivante. Afin de rassurer les clients, Best Buy a prolongé de deux semaines la durée de retour du matériel et a ajusté sa politique de prix pour permettre aux clients qui avaient acheté leur tablette dans cette période de profiter des mêmes tarifs que ceux de la vente flash. « Best Buy a élargi les conditions de vente pour le retour et/ou l'échange du TouchPad d'HP et sur tous les accessoires à 60 jours. Best Buy permet un échange avec une tablette d'une autre marque ou le remboursement pur et simple, » avait informé le revendeur sur son site Internet.

Les premiers Touchpad avaient été achetés par des inconditionnels des gadgets ou par des développeurs. Certains d'entre eux possédaient même déjà un iPad ou un dispositif sous Android, mais étaient curieux de voir comment webOS fonctionnait. D'autres cherchaient une alternative à leur tablette. Brent Woodruff, un ingénieur en informatique à Tallahassee, Floride, avait acheté la tablette tactile d'HP le jour de sa sortie. Il a été interloqué par la décision d'HP de quitter le marché. Du coup, il a retourné sa tablette achetée chez Best Buy et a demandé un iPad 2 en échange. L'informaticien avait même envisagé l'achat d'un smartphone Veer, si une offre intéressante s'était présentée. Mais il n'est pas mécontentent d'avoir évité cette acquisition. « Pour 100 ou 150 dollars, ça ferait un bon jouet de développeur, parce j'aime toujours l'OS. Mais dans l'état actuel, avec iCloud et iOS d'Apple, qui comportent de nombreuses fonctionnalités que j'ai aimé dans webOS, et dans la mesure où je suis déjà équipé d'ordinateurs Mac, l'achat d'un iPad 2 était plus logique, » a-t-il déclaré dans une interview. 

WebOS pourrait survivre

Brent Woodruff s'interroge aussi sur la promesse renouvelée d'HP de développer webOS. « C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai retourné la tablette. » Malgré l'engagement d'HP vis-à-vis de webOS, l'ingénieur en informatique s'est dit peu satisfait du catalogue d'applications proposées pour le TouchPad. Il a aussi été très contrarié par la fermeture de certains services importants comme la sauvegarde en ligne. « J'espère vraiment que quelqu'un va récupérer webOS. Je suis prêt à céder mon iPad 2 à un membre de ma famille si un constructeur s'engage à fond dans webOS, » a déclaré Brent Woodruff.

Pour l'instant, malgré l'arrêt des ventes de matériel, HP a confirmé dans un blog en début de semaine qu'il continuera à soutenir et à développer son système d'exploitation mobile webOS. « Nous allons continuer à soutenir, à innover et à développer l'App Catalog pour webOS. Notre intention est de renforcer notre travail de promotion et de présentation de nos excellents produits et de continuer à bâtir un écosystème d'applications autour de webOS, » a déclaré Chuq Von Rospach de HP, dans un blog concernant le Palm.

Crédit photo D.R. (...)

(18/08/2011 15:27:48)

Motorola Mobility peut-il contribuer à imposer Google dans l'entreprise

Google n'a pas ménagé ses efforts pour tenter de s'imposer dans l'entreprise. Mais, selon les analystes, il reste à voir si son acquisition de Motorola Mobility, cette semaine, va constituer ou non un avantage pour le géant de l'Internet dans cette stratégie de longue haleine. C'est lundi que Google a annoncé le rachat du fabricant de smartphones, issu de sa scission de Motorola Inc en janvier dernier, pour 12,5 milliards de dollars. Depuis, les spécialistes du secteur s'interrogent pour savoir si cette opération constitue ou non un atout décisif pour Google qui oeuvre sans relâche pour s'imposer dans les entreprises comme alternative face à Microsoft.

Pour Seth Harris, directeur général de Cook Associates, une société de conseil spécialisée dans les fusions-acquisitions, ce rachat devrait aider Google, du fait que les utilisateurs du smartphone Droid et d'autres appareils mobiles de Motorola Mobility sont nombreux et pourraient pousser leurs entreprises à soutenir la plateforme pour un usage professionnel. « Aujourd'hui, les consommateurs-utilisateurs sont en mesure d'influencer, par leur comportement d'achat, sur la plateforme et les normes que leurs entreprises doivent supporter », a déclaré le DG de Cook Associates à nos confrères de Computerworld. « Le système d'exploitation mobile Android est extrêmement populaire. Un téléphone de marque Google avec un système d'exploitation Google pourrait devenir très attrayant ».

Pour lui, toute entreprise sera obligée d'intégrer ces plateformes et de les supporter pour satisfaire à la demande de leurs collaborateurs manipulant beaucoup d'informations. Il ajoute que le fait de pouvoir fournir à la fois le matériel et le système d'exploitation associé constitue une solide combinaison qui devrait encore favoriser l'adoption Android. « Je crois que ce rachat est très important parce que Google acquiert un constructeur réputé », ajoute Seth Harris. « Ce type d'offre combinée, matériel et système d'exploitation, a fonctionné à merveille pour Apple ».

Le fabricant du BlackBerry est-il dans la ligne de mire ?

De son côté, Dan Olds, analyste pour The Gabriel Consulting Group, considère aussi que l'association Google-Motorola Mobility séduira les consommateurs. Mais il pense que cela prendra un certain temps avant d'avoir un impact sur l'activité de Google dans l'entreprise. « Même s'il existe une relation certaine entre cette acquisition et le projet de Google de s'imposer dans l'entreprise, je ne voit pas d'effet immédiat », a-t-il déclaré à Computerworld. « De mon point de vue, les effets majeurs du rachat de Motorola Mobility seront surtout visibles chez le consommateur, dans le domaine de la mobilité et des décodeurs divers [set-top boxes]. Il donne aussi accès aux nombreux brevets détenus par Motorola, que Google pourra utiliser comme arme offensive et défensive. »

Rob Enderle, analyste pour Enderle Group, convient que ce rachat ne va probablement pas dynamiser dans l'immédiat l'activité entreprise de Google dans les entreprises. Mais, il faut s'attendre, selon lui, à ce que le groupe de Larry Page réalise d'autres acquisitions dans le secteur des technologies mobiles. Il a remarqué que certains observateurs guettaient un éventuel rachat de Research in Motion (RIM), le fabricant du BlackBerry, un appareil qui a gagné depuis longtemps la faveur du monde de l'entreprise. L'atout Motorola Mobility n'est pas aussi décisif que ça pour imposer Google dans l'entreprise. « C'est la raison pour laquelle certains analystes estiment que celui-ci pourrait bien essayer d'acheter RIM dans la foulée », juge l'analyste. « RIM dispose de toutes les entrées nécessaires dans l'entreprise, un terrain sur lequel il est vraiment très difficile de s'introduire. Ce n'est pas un problème de produit. C'est davantage lié à un équilibre risque/confiance. Google doit améliorer ce rapport pour réussir dans l'entreprise », a t-il ajouté.

Une plateforme qui réponde à l'ensemble des besoins

D'une manière générale, les analystes conviennent que Google devra travailler dur pour assembler ses offres multiples - moteur de recherche, Google Maps, Google Docs et Android - en une offre unique et cohérente. « Ils ont l'immense avantage de pouvoir tout lier ensemble », souligne Seth Harris. « Il y a beaucoup à dire sur la fin du PC, sur la façon dont nous travaillons, la manière dont nous achetons nos produits, comment nous gérons notre argent, etc. Tout se concentre dans le même terminal mobile ». Selon le DG de Cook Associates, si Google réussit à associer toutes ses offres avec les terminaux popularisés par Motorola Mobility, il permettrait aux utilisateurs de travailler là où ils sont, sans avoir à transporter un ordinateur portable. « Google peut offrir le contenu, le matériel et le logiciel qui permette à l'entreprise d'offrir à ses salariés une plateforme stable qui réponde à l'ensemble de leurs besoins », résume Seth Harris. « Ce sont ces éléments que Google est en train de mettre en place maintenant. »

Illustration : La messagerie gmail de Google utilisée sous Android (source : Android Market) (...)

(18/08/2011 12:16:48)

Nokia prévoit 300 applications pour ses smartphones avec Polar Mobile

Nokia a annoncé avoir conclu un accord avec Polar Mobile pour lancer, au cours des 12 prochains mois, plus de 300 applications mobiles pour ses smartphones, y compris pour les modèles à venir qui tourneront sous Windows Phone.

Une première série de 50 applications résultant de ce partenariat seront disponibles dès le mois prochain via la boutique en ligne Ovi.com, pour les mobiles de la marque finlandaise tournant sous Symbian. Pour l'instant, Nokia n'a pas précisé à quel moment sortiraient les premières applications pour Windows Phone. Le PDG du groupe, Stephen Elop, a néanmoins promis que le premier smartphone du genre serait livré avant la fin de l'année, et que ce lancement serait suivi, tout au long de 2012, par d'autres produits.

Polar Mobile a déjà 1 200 applications à son actif

Polar Mobile aide les entreprises qui produisent du contenu à développer des applications mobiles capables de fonctionner sur les smartphones les plus populaires. Le partenariat avec Nokia comprendra des versions permettant d'accéder à différents sites d'information et quotidiens en ligne : l'Indonésien Kompas, le New-yorkais Advertising Age, le Canadien Globe and Mail, le Shanghai Daily et 7Days, installé dans les Emirats Arabes Unis.

À ce jour, Polar Mobile a lancé plus de 1 200 applications mobiles pour le compte de plus de 300 médias, dans une dizaine de pays, dont des éditeurs de magazines, de journaux, des diffuseurs de contenu et des portails en ligne qui proposent des actualités, des nouvelles sportives, des divertissements et des informations spécialisées sur les médias. Selon le site de Polar Mobile, on trouve également, parmi ses clients, CBS Sports, GQ, Variety, Time et Vogue.

Nokia renforce son secteur développement alors qu'il se prépare à livrer ses smartphones sous Windows Phone en grandes quantités, l'année prochaine. Pour le Mobile World Congress, qui se tiendra à Barcelone fin février 2012, Nokia a déjà réservé un espace de 2 300 m2 dans l'App Planet, salon consacré au développement d'applications qui se tient en marge du MWC.

Illustration : Stephen Elop, PDG de Nokia (source : IDGNS Stockholm)

(...)

(17/08/2011 20:14:25)

Les brevets de Motorola aideront-ils Google à protéger Android

L'OS mobile de Google a été attaqué de toutes parts ces derniers mois. D'abord, un procès intenté par Oracle, qui s'est peu à peu complexifié et dans lequel les dommages ont été évalués par certains jusqu'à plusieurs milliards de dollars de dommages. Ensuite, des plaintes déposées par Apple à l'encontre de plusieurs fabricants de terminaux sous Android, parmi lesquels HTC et Samsung. Enfin, Microsoft qui réclame des redevances à ces fabricants en déclarant qu'il possédait des brevets liés à l'OS de Google.

Dans ce contexte, l'acquisition de Motorola Mobility, fabricant de smartphones et détenteurs de plus de 24 500 brevets, pourrait aider à protéger Google et ses partenaires de futures actions en justice d'Apple et d'autres. Mais il est peut-être trop tard pour aider les fabricants de terminaux à faire face à des procès déjà engagés et cela n'aidera pas Google à affronter Oracle qui l'accuse de violation de brevets Java. Ce procès doit démarrer en octobre.

Motorola apporte son ancienneté dans le sans-fil


Google n'a jamais vraiment pris la peine de se constituer son propre portefeuille de brevets et il a été pris au dépourvu par la « course aux armements » qui a prévalu dans l'industrie du sans-fil. La semaine dernière, il s'est déchaîné contre ses concurrents, accusant Microsoft, Apple et d'autres, d'essayer d'imposer une « taxe sur les brevets » autour d'Android pour stopper la progression galopante de l'OS.

Le bonus de 63% offert lundi sur le titre Motorola Mobility n'a donc pas surpris les observateurs. Larry Page a d'ailleurs clairement expliqué que les brevets qu'il récupérait ainsi l'aideraient à se renforcer contre les attaques qu'il qualifie d'anti-concurrentielles.

Pour Alexander Poltorak, PDG de General Patent Corp, le portefeuille de brevets de Motorola agira de façon dissuasive envers les sociétés qui envisagent de faire un procès à Google ou à l'un de ses partenaires. « Ils vont maintenant y réfléchir à deux fois avant de déposer une plainte, parce qu'ils peuvent être certains que Google répliquera », affirme-t-il.

Ce rachat va donner du poids à Google, considère aussi Jonathan Goldberg, analyste à la Deutsche Bank. Motorola figure parmi les plus groupes ayant le plus d'ancienneté dans le sans-fil. Son portefeuille de brevets est solide et crédible.

Négocier un accord en cas de procès


« Je pense qu'un grand pas a été franchi », estime de son côté David Mixon, juriste spécialisé dans les brevets chez Bradley Arant Boult Cummings. Il s'attend à ce que Google pousse un gros soupir de soulagement lorsque la transaction sera effectivement réalisée. « Il y a eu surenchère dans la vente des brevets Nortel et ce fut le fait du consortium mené par Microsoft et Apple. Ils ont clairement ressenti une certaine pression. »

Si Google est visé par un autre procès, les brevets de Motorola l'aideront à négocier un accord et à récupérer une licence pour Android, ajoute Alexander Poltorak. Cette licence pourrait également s'étendre aux fabricants de terminaux exploitant l'OS mobile. « Si Google obtient une licence pour son OS, alors tous ceux qui utiliseront Android en bénéficieront de la même façon. »

Si un concurrent s'en prend plutôt à un partenaire de Google, ce dernier pourra transférer temporairement la possession de quelques brevets Motorola au fournisseur attaqué afin qu'il puisse se défendre, avance Alexander Poltorak.

Cela ne jouera pas le rôle de bouclier, estime Florian Mueller


Pourtant, parmi les spécialistes, tout le monde ne partage pas cet avis. Certains doutent de l'effet dissuasif des brevets. Florian Mueller, auteur du blog FOSS Patents, rappelle qu'Apple a déjà attaqué Motorola Mobility pour violation de brevets. Pour lui, l'argument Motorola n'est pas assez solide pour dissuader d'un procès.

« Cela ne servira pas de bouclier protecteur pour Android, écrit-il. Il signale que Motorola a déjà grillé ses meilleures cartouches dans des procès contre Apple et Microsoft avec apparemment peu d'impact. Mais Motorola avait alors tiré le premier, précise Alexander Poltorak. Il avait attaqué Apple en octobre en l'accusant de violer 18 de ses brevets et l'avait poursuivi devant l'ITC (United States International Trade Commission). « Apple n'avait d'autres choix que se défendre », souligne Alexander Poltorak. Ce à quoi Florian Mueller répond que Motorola s'attendait à un procès de la part d'Apple et que le sien constituait une action défensive. Pour lui, l'acquisition de Motorola a été réalisée par Google en désespoir de cause.

Monnaie d'échange inutile face à Oracle


Il y a en tout cas une chose sur laquelle s'entendent les observateurs : il est peu probable que le rachat de Motorola aide Google dans son procès contre Oracle. L'acquisition ne pourra être effective qu'à la fin de cette année ou début 2012, alors que le procès Oracle est programmé pour débuter dans onze semaines.     (.../...)

(crédit illustration : Google)

[[page]]Le groupe de Larry Ellison n'évolue pas dans le domaine du sans-fil. Les brevets de Motorola ne constitueraient pas une monnaie d'échange utile dans ce cas. Par ailleurs, rappelle le juriste David Mixon, Oracle a non seulement attaqué pour atteintes à ses brevets, mais aussi pour violation de copyright.

Toutefois, pas plus Jonathan Goldberg, de la Deutsche Bank, que David Mixon ne perçoivent le dossier Oracle comme destructeur vis à vis d'Android. Oracle veut au contraire que l'OS mobile prospère afin de pouvoir en récupérer des royalties, avance David Mixon. Et les poches de Google étant bien garnies, il peut faire face aux énormes dommages et intérêts que lui réclamera Oracle si cela s'avère nécessaire, estime pour sa part Jonathan Goldberg. «  La façon dont Google va s'y prendre pour protéger l'écosystème dans son ensemble constitue pour moi un souci plus important », ajoute-t-il.

Une avancée, mais qui ne constitue qu'une étape


On ne sait pas si les brevets de Motorola vont aider les fabricants de terminaux sous Android à se débarrasser des procès qui leur sont intentés. Cela dépend de la rapidité avec laquelle Google va finaliser son rachat. Et cela dépend aussi de la nature des brevets effectivement détenus par Motorola, rappelle David Mixon.

Samsung a déjà vu les ventes de sa tablette Galaxy Tab 10.1 bloquées en Europe par un tribunal allemand (qui est depuis revenu sur sa décision, se jugeant non compétent pour les marchés situés en dehors de ses frontières). Il est bien possible que le constructeur sud-coréen ait envie de conclure un accord avec Apple sur ce sujet avant que l'acquisition de Motorola Mobility par Google soit achevée, estime Alexander Poltorak.

Quoi qu'il en soit, Google a fait un pas important dans la bonne direction. C'est un accord significatif, mais il ne constitue qu'une étape du processus, conclut Jonathan Goldberg, de la Deutsche Bank.

(...)

(16/08/2011 12:35:50)

Avec Motorola Mobility, Google convoite-t-il le modèle d'Apple ou les brevets ?

Les opinions des analystes divergent sur l'impact que l'acquisition de Motorola Mobility, annoncée hier par Google, va avoir sur la dynamique entre l'OS maison Android et le système d'exploitation iOS d'Apple. Pour Brian White, par exemple, analyste de Wall Street pour Ticonderoga Securities, ce rachat montre que Google a besoin de se calquer sur Apple qui contrôle la plateforme iOS de haut en bas. « Il y a une tendance dans d'autres secteurs de la IT qui s'oriente vers le contrôle conjoint du matériel et du logiciel », a-t-il confié hier à nos confrères de Computerworld en ajoutant que l'initiative de Google validait ce modèle mis en oeuvre par Apple. Dans une note à des clients, Brian White a estimé que cette transaction illustrait la préoccupation de Google de concurrencer Apple sur le long terme.

Google rachète Motorola Mobility pour 12,5 milliards de dollars et, sous réserve que les actionnaires et les autorités de régulation approuvent la transaction, celle-ci sera effective fin 2011 ou début 2012. La société rachetée continuera à fonctionner comme une entité séparée.

Dans un communiqué, le PDG de Google, Larry Page, a indiqué que cette acquisition allait doper l'écosystème Android tout entier. Mais l'analyste Brian White, qui suit l'activité d'Apple et  non celle de Google, y voit la confirmation qu'Android peut rencontrer des problèmes à long terme face à Apple et à son iOS, à la fois sur les aspects technologiques, mais aussi du côté judiciaire. Depuis un an, le système d'exploitation mobile de Google est attaqué pour violation de brevets par Oracle et plusieurs fabricants de terminaux sous Android ont été pris à partie par Apple, parmi lesquels Motorola, Samsung et HTC. A cela s'ajoute le récent rachat de brevets par un groupe d'acteurs parmi lesquels figurent notamment Apple et Microsoft, ce qui fait craindre d'autres plaintes.

Contrôler d'un bout à l'autre ce qu'il offre à ses utilisateurs

Avec l'appui de Motorola Mobility, Google ne possèdera pas seulement un OS mobile, mais disposera aussi d'un fabricant de smartphones pour produire ses terminaux selon ses spécifications, dupliquant ce faisant l'approche d'Apple. Cela permettra à Google de contrôler d'un bout à l'autre les fonctions offertes à l'utilisateur, comme Apple le fait, insiste Brian White. Il ajoute que les autres constructeurs de smartphones ne peuvent pas se réjouir de ce rachat, même si Google affirme qu'il continuera à travailler de la même façon avec les autres fournisseurs de téléphones sous Android. « Je ne suis pas d'accord, assène l'analyste. Ils vont principalement concurrencer Google. Le Nexus était une chose [il ne s'agissait que d'un téléphone qui, à son avis, n'offrait pas de fonctionnalités extraordinaires], Motorola, avec 10,6 millions de téléphones par trimestre, c'est tout autre chose. Avec le Nexus, Google n'était pas à l'échelle d'un Apple. Maintenant, il l'est ».

D'autres analystes ont un avis différent sur ce sujet. Ainsi Ezra Gottheil, de Technology Business Research, qui de son côté suit à la fois Apple et Android. « Google pourrait être tenté de produire un super smartphone Android, mais il va résister à cette tentation », juge-t-il. « Il ne s'agit pas d'une situation dans laquelle Google voudra secouer le navire », ajoute-t-il en pointant le succès des téléphones Android. Il reconnaît qu'il y a là une tentation, mais « son activité principale ne lui permettra pas de le faire. Les terminaux sous Android et même les tablettes constituent une affaire florissante qui fait rentrer de l'argent dans les caisses. Google ne veut pas pousser les fabricants OEM dans les bras de Microsoft. »

Les brevets : élément clé du rachat

Les experts s'accordent sur le fait que l'acquisition de Motorola, qui va apporter aussi un énorme portefeuille de brevets à Google, met ce dernier dans une meilleure position pour affronter Apple devant les tribunaux. La firme à la pomme n'est pas tendre lorsqu'il s'agit de défendre son pré-carré. Samsung a pu récemment le vérifier avec sa Galaxy Tab, provisoirement interdite de vente dans une partie de l'Europe.

Larry Page a d'ailleurs confirmé dans un billet que l'acquisition de Motorola allait renforcer le portefeuille de brevets de sa société pour l'aider à mieux protéger Android des menaces anti-concurrentielles de Microsoft, d'Apple et d'autres encore. Hier, à l'occasion d'une conférence téléphonique, David Drummond, responsable juridique de Google, a réitéré les propos qu'il avait tenus il y a deux semaines contre Apple qui, estime-t-il, mène une campagne hostile et organisée contre Android en utilisant des brevets « bidons ».

Florian Muller, spécialiste allemand de ces questions, considère effectivement que les brevets représentent l'une des raisons du rachat (rappelons que Google a offert 63% de bonus sur le cours de l'action Motorola Mobility par rapport à la clôture de vendredi dernier). Il y met toutefois un bémol. Il est évident que le montant de l'acquisition est en partie lié aux brevets ainsi récupérés, mais à un moindre degré que ce pensent la plupart des observateurs, estime-t-il pour sa part (cf son billet sur le blog FOSS Patents).

Ezra Gottheil, lui, affirme au contraire que les brevets ont constitué la raison principale de la transaction, estimant que cela aide Google à rassurer ceux qui lui achètent des licences en leur montrant qu'il joue lui aussi le jeu des brevets. L'analyste de Technology Business Research considère que cela va les aider mutuellement.

Apple doit-il s'inquiéter, au-delà de l'iPhone et de l'iPad ?

Finalement, deux des trois analystes interrogés par Computerworld jugent que l'acquisition va au-delà de la possession de brevets et que l'impact de la transaction aura une portée considérable. Pour Florian Muller, il s'agit d'un rachat qui va fondamentalement changer le modèle économique de l'activité Android de Google. « Le prix payé ne reflète pas la valeur de Motorola Mobility en tant qu'activité indépendante : c'est le genre de prix que paye un acquéreur stratégique qui prévoit d'utiliser son acquisition comme un levier pour son coeur de métier », analyse-t-il.

Brian White le pense aussi, tablant que la bataille à l'extérieur des tribunaux est ce qu'il y a de plus important dans cette affaire. Pour lui, Google semble dire : « Nous avons peur de ce qu'Apple devient et ce dont nous avons besoin, c'est d'une plateforme matérielle ». Au cours du dernier trimestre, le fabricant de l'iPhone est devenu le premier vendeur de smartphones au monde.

Et quel impact direct ce rachat peut-il avoir sur Apple ? Est-ce que cela doit l'effrayer ? « Non, considère Ezra Gottheil. Tout au moins pas pour l'iPhone et l'iPad. Mais Apple pourrait se demander si cela ne risque pas d'affecter ses prochains projets importants, tels que les décodeurs intégrant les mobiles et les PC grand public avec les téléviseurs. » En se hâtant d'ajouter qu'il ne pensait pas qu'Apple baisserait sa garde de ce côté-là.

Crédit illustration : Nick Barber, IDGNS Boston (...)

(12/08/2011 09:50:26)

Apple devient le premier fournisseur de smartphones dans le monde

Entre le deuxième trimestre 2010 et le deuxième trimestre 2011, le marché mondial des smartphones a progressé de 65,4%, passant de 64,4 millions d'unités vendues à 106,5. C'est le troisième trimestre d'affilée qui affiche  un total de ventes supérieur à 100 millions d'unités. Toutefois, IDC prévoyait 67,3% de croissance et le trimestre précédent se situait à 84% de hausse.

L'autre enseignement de cette étude porte sur la place des constructeurs. Le changement est spectaculaire en tête du classement. Il y a un an, au deuxième trimestre 2010, Nokia affichait 37,3% de parts de marché, il est descendu à 16,7%. Apple était à 13%, il grimpe à 19,1% avec 20,3 millions d'unités vendues et prend la tête du palmarès. Autres acteurs en croissance : Samsung avec 17,3% de parts de marché (contre 5,6%) et 17,3 millions d'appareils vendus et HTC avec 11% des parts (contre 6,8%) et 11,7 millions d'appareils vendus. Nokia n'est pas le seul perdant, RIM passe de 17,4% à 11,6% du marché et 12,4 millions de ventes.

Pour l'ensemble de l'année 2011, le marché des smartphones devrait croître de 55% selon IDC.«Le premier semestre de l'année a démontré une forte croissance pour le marché des smartphones", a commenté Ramon Llamas, senior research analyst. «La seconde moitié de l'année apportera de nouveaux modèles et des expériences utilisateurs nouvelles. Ils permettront de maintenir la croissance sur une trajectoire ascendante."

Zoom sur les stratégies des différents fabricants

IDC détaille également les stratégies des cinq  premiers fournisseurs de smartphones :

Apple

Illustration: Crédit photo: Apple

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Apple

Le succès d'Apple, note IDC, peut être directement attribué à sa distribution (plus de 200 opérateurs dans plus de 200 pays), sa capacité de production accrue et une demande solide dans les marchés émergents et développés, venant  à la fois des consommateurs et des utilisateurs professionnels. L'émergence d'Apple comme le numéro un des vendeurs de smartphones dans le monde vient à un moment où l'ancien leader mondial Nokia est au milieu d'une phase de transition majeure. Cependant, Apple n'est pas encore au niveau le plus  haut atteint par Nokia sur un trimestre (28,1 millions d'unités vendues). Mais étant donné l'élan pris par Apple sur ce marché des smartphones, il atteindra nécessairement les niveaux de Nokia, il reste juste à savoir quand.

Samsung

Samsung a réalisé la plus importante croissance annuelle parmi les cinq premiers fabricants, et la clé de son succès tient à la popularité mondiale de son Galaxy S. Celui qui a débuté comme un smartphone haut de gamme a proliféré dans le marché de masse. Sa cadence régulière de mises à jour lui a permis de garder son avance dans la compétition.

Nokia

Nokia a cédé sa première place, une première dans l'histoire de cette étude. Son volume de ventes  plonge sous la barre des 20 millions d'unités pour la première fois depuis le troisième trimestre 2009. Même si la société a sorti de nouveaux smartphones sous Symbian 3, la demande s'est déplacée vers d'autres appareils. Dans le même temps, Nokia doit être considérée comme une société en transition, qui a récemment dévoilé ses premiers smartphone sous MeeGo et Windows Phone.

RIM

Research In Motion affiche désormais la croissance la plus faible du top cinq, mais reste le quatrième fournisseur mondial avec ses BlackBerry. La société n'a sorti que quelques modèles nouveaux cette année, laissant l'essentiel aux anciens modèles, moins onéreux. Cela a permis à ses concurrents de gagner des parts de marché. En outre, de nombreux fournisseurs ont ciblé les utilisateurs en entreprise,  qui ont été longtemps fief de RIM, avec des smartphones de qualité.

HTC

HTC est largement à la hausse, avec plusieurs nouveaux smartphones mis sur le marché. Ces produits vedette avec des écrans 3D et des vitesses en 4G, attestant de la capacité de HTC à apporter les dernières technologies. Son succès dans l'élaboration d'une marque forte et facilement identifiable, découle directement d'une sélection large et profonde des appareils, d'un flux régulier de lancements de produits, et d'un accueil chaleureux parmi les opérateurs et les utilisateurs.

Illustration: Crédit photo: Apple
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