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(30/01/2009 08:05:27)

Mobilisation du 29 janvier : l'informatique aussi était dans la rue (vidéo)

C'est assez rare pour le noter. Hier, jeudi 29 janvier, les informaticiens étaient dans la rue aux côtés des électriciens, des postiers, des instituteurs ou des salariés d'EADS et de la Redoute. Notre journaliste Véronique Arène est allée à leur rencontre sous l'oeil de la caméra de Marien Ziller (vidéo). Les salariés de HP et EDS battaient le pavé côte à côte pour contester les conséquences de la fusion de leurs deux entreprises. Le secteur des télécoms était représenté par Alcatel Lucent, Neuf Cegetel et France Télécom. Tous ont pu croiser leurs collègues d'IBM ou de Cap Gemini. Autant de manifestants du monde des TIC qui protestaient contre des suppressions de postes massives, des transferts de personnels, des délocalisations et des conditions de travail et de rémunération qui se dégradent. Il faut dire que depuis quelques mois, la crise n'a pas épargné le secteur high tech et les réductions d'effectifs s'y succèdent. En ce mois de janvier 2009, il ne se passe quasiment plus une seule journée sans l'annonce de centaines, voire de milliers de suppressions de postes. Parmi les derniers en date : rien moins que SAP et Microsoft. (...)

(29/01/2009 15:12:58)

Un militant du Libre veut se présenter aux Européennes

Une des listes socialistes pour les prochaines élections européennes, en juin, comptera peut-être parmi ses membres un défenseur du Libre. C'est du moins ce qu'espère François Pellegrini, docteur en informatique au CV bien garni, qui se présente comme le « candidat numérique ». Militant socialiste et maître de conférences en informatique, il a ainsi récemment annoncé sur son blog sa volonté de rejoindre une liste du Parti socialiste. Une décision saluée par la communauté du Libre, qui souligne l'engagement de François Pellegrini dans ce secteur. Co-fondateur, aux côtés de Pierre Jarillon, des Rencontres mondiales du logiciel libre, il s'est également impliqué sur le dossier des brevets logiciels, trouvant chez Michel Rocard une oreille attentive. Pierre Jarillon, sur le site communautaire Linuxfr.org, voit même en François Pellegrini la possible relève de l'ancien Premier ministre sur les bancs du Parlement de Strasbourg pour porter la parole du Libre sur le plan politique. « Pas juste le héraut des geeks » S'il fait part de ses combats contre Hadopi, la Dadvsi, la cyber-surveillance ou les machines à voter, le candidat à la candidature n'entend « pas juste être le héraut des geeks ». Sur le manifeste qu'il a mis en ligne, il détaille ainsi une batterie d'idées ancrées à gauche de l'échiquier politique. Néanmoins, à la lecture des messages de soutien publiés sur son site, c'est le thème de l'IT qui mobilise les premiers renforts. Parmi les signataires, on retrouve ainsi Frédéric Couchet et Benoît Sibaud, fondateur et président de l'April (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre). Comme plusieurs dizaines d'autres internautes, ils ont répondu à l'appel lancé par François Pellegrini « aux militants et citoyens pour faire émerger sa 'candidature 2.0' ». Son site héberge également un forum, à travers lequel le candidat invite les internautes à le questionner sur ses engagements. Pour l'heure, seuls cinq messages ont été échangés. (...)

(27/01/2009 12:27:19)

La fondation Bill et Melinda Gates alloue 255 M$ à l'éradication de la polio

La fondation Bill and Melinda Gates vient d'attribuer un don de 255 M$ au Rotary International pour que celui-ci poursuive son effort d'éradication mondiale de la polio. Le Rotary dispose désormais d'un total de 555 M$ pour mener à bien son action. Malgré une forte régression, la maladie continue d'atteindre quelques milliers de personnes chaque année et reste endémique en Afghanistan, en Inde, au Nigeria et au Pakistan. Bill Gates, libéré depuis l'été dernier de la charge de diriger Microsoft, est désormais davantage engagé dans des actions caritatives au travers de la fondation qui porte son nom et celui de son épouse. Il a ainsi annoncé ce don de 255 M$ à l'occasion de l'assemblée internationale du Rotary International de San Diego. La fondation s'intéresse entre autres à la santé et, en dehors de la polio, a octroyé des subventions à des associations s'occupant du sida, de la malaria, de la pneumonie et des soins maternels et infantiles. (...)

(26/01/2009 16:49:35)

Nicolas Sarkozy promet d'aider la presse en ligne

Nicolas Sarkozy a un plan pour sauver la presse, et notamment la presse en ligne. Vendredi 23 janvier, le président de la République a présenté ses propositions, issues des travaux des Etats généraux de la presse écrite. Celles-ci visent à « répondre à l'urgence créée par l'effondrement des perspectives publicitaires sur la situation économique des entreprises de presse pour 2009 ». L'un des chantiers prioritaires de Nicolas Sarkozy concerne la presse en ligne. « Ce n'est pas le sujet le plus facile », souligne le chef de l'Etat, mais c'est un dossier incontournable car « si la presse ne prend pas le virage d'Internet, elle n'aura aucune réponse à offrir aux générations natives du numérique ». La situation est d'autant plus compliquée qu'il n'existe « toujours pas de modèle certain de réussite pour la presse en ligne ». Vers un statut d'éditeur de presse en ligne Nicolas Sarkozy évoque en premier lieu la création d'un statut d'éditeur de presse en ligne. Il sera accordé aux entreprises qui répondent au moins à deux critères. D'abord, l'emploi de journalistes professionnels. Ensuite - et c'est un critère qui mériterait une exégèse - « le caractère journalistique du traitement de l'information ». Dans un souci de clarification des statuts d'hébergeur et d'éditeur, Nicolas Sarkozy prévoit de soumettre les éditeurs de presse en ligne à un « régime de responsabilité exigeant adapté à la réalité de la presse en ligne qui se nourrit de la participation des internautes. Ce n'est pas parce qu'on est sur Internet qu'on doit être irresponsable. » Les éditeurs de presse en ligne bénéficieront du régime fiscal des entreprises de presse, ce qui inclut notamment une exonération de la taxe professionnelle. Par ailleurs, le locataire de l'Elysée rappelle qu'il poursuit « un travail de conviction indispensable auprès des partenaires européens pour obtenir que les taux réduits de TVA soient étendus à la presse en ligne ». De fait, le chef de l'Etat déplore « une situation doublement stupide où la presse en ligne est défavorisée par rapport à la presse papier et la presse numérique payante est défavorisée par rapport à la presse numérique gratuite. Ca n'a pas de sens. » Les droits d'auteur adaptés à la presse en ligne Autre mesure, l'Etat doublera ses dépenses de communication institutionnelle vers la presse écrite, dont la presse en ligne. Celle-ci pourra aussi profiter de dons des particuliers : un système de mécénat sera mis en place, qui permettra aux donateurs de déduire de leurs impôts 66% des sommes versées aux titres de presse. Enfin, « l'innovation suppose que le régime des droits d'auteur soient adaptés » à l'ère numérique. Selon Nicolas Sarkozy cela consiste à « remplacer un droit lié à un support par un droit lié à un temps d'exploitation de 24 heures ». Ce projet, qui sera proposé au législateur « dans les meilleurs délais », vient bouleverser le système actuel de la presse écrite, où chaque article « doit être payé autant de fois qu'il est publié ». Une situation mal vécue par les patrons de presse, source de nombreux conflits dans les rédactions. Si Nicolas Sarkozy reconnaît que « 24 heures, c'est un peu court » avant que les journalistes perdent leurs droits sur leurs écrits, sa proposition constitue « un premier pas ». (...)

(22/01/2009 16:02:15)

Tribune : l'investiture d'Obama marque « l'an II de l'Internet »

L'investiture de Barack Obama restera-t-elle dans l'histoire d'Internet comme un événement de la même ampleur que le couronnement de la reine d'Angleterre Elizabeth II en juin 1953, en direct et en Eurovision, a pu l'être pour la télévision ? C'est ce que croit Jean-Michel Planche, le PDG de Witbe, société spécialisée dans la mesure de la qualité des flux Internet. Dans une tribune libre publiée sur le Blog Experts, celui qui avait créé l'opérateur Oléane au début des années 90 explique que la diffusion en direct sur le Web - et avec des fonctionnalités de type Web 2.0 - de la prestation de serment du 44e président des Etats-Unis marque « l'an II de l'Internet ». Il écrit : « Beaucoup pensent que la vague dite '2.0' a fait entrer l'Internet dans une nouvelle ère. Il n'en est absolument rien, tant la notion 'collaborative' et 'user centric' [centrée sur l'utilisateur, NDLR] est inscrite dans les gènes initiales de l'Internet. Par contre, hier, avec l'investiture de Barack Obama, nous avons assisté, sans bien nous en rendre compte, à une grande leçon, une leçon de maturité et d'"usabilité". Pour la première fois, nous pouvions assister en direct à un événement majeur et avoir une expérience utilisateur supérieure à la télévision. » (...)

(21/01/2009 16:12:13)

La Cnil place le Stic au banc des accusés

Données incomplètes, informations erronées, fichages injustifiés... Les conclusions de l'enquête menée par la Cnil sur le Stic (Système de traitement des infractions constatées) sont inquiétantes. Ce fichier de police judiciaire géré par le ministère de l'Intérieur a vocation à recenser les infractions afin d'aider le travail des enquêteurs. Il contient des fiches concernant 5,5 millions de personnes mises en cause, 28,3 millions de victimes et 36,4 millions de procédures. Les 100 000 agents de police qui y ont accès le consultent 20 millions de fois chaque année. Devant tant de données sensibles, il paraît affligeant que le taux d'erreurs relevé par la Cnil soit considéré comme « sidérant » par l'autorité administrative. De fait, seules 17% des fiches sont exactes et contiennent des informations à jour. Cette « absence quasi systématique de mise à jour » serait essentiellement imputable au parquet, qui ne renseigne les traitements sans suite que dans 21,5% des cas. Pire, seules 6,8% des relaxes sont mentionnées dans le fichier, et moins de 0,5% des non lieu. Ainsi, un individu peut-il apparaître comme étant mis en cause dans une affaire alors même qu'il a été déclaré innocent par un tribunal. Des conséquences sociales considérables Cet état de fait est d'autant plus fâcheux que le Stic est utilisé dans le cadre d'enquêtes administratives, menées pour des recrutements dans les secteurs de la sécurité, de la magistrature, ou pour des emplois aéroportuaires. En résultent des pertes d'emplois ou des refus de recrutement injustifiés, uniquement dus à l'inexactitude des données figurant au fichier. Plus d'un million d'emplois sont concernés, ce qui incite Alex Türk, le président de la Cnil à déplorer des « conséquences sociales considérables ». S'ajoutent à ces dysfonctionnements un « manque de rigueur dans la gestion des habilitations et les attributions de mots de passe » par les policiers chargés de consulter et d'alimenter le fichier, et de fréquentes erreurs de saisie. Pour tenter d'endiguer ces dérives, la Cnil formule onze propositions, allant de la mise en place d'une procédure pour sécuriser les opérations de saisies à l'obligation de respecter les durées de conservation des informations. (...)

(20/01/2009 12:22:09)

Le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies voit son rôle élargi

Le CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) remplace désormais le CGTI (Conseil général des technologies de l'information). Ce nouveau conseil, aux activités plus large, « est créé, par la fusion du Conseil général des mines et du Conseil général des technologies de l'information », comme l'indique l'article 1 d'un décret du 16 janvier paru au Journal Officiel du 19 janvier 2009. Et il est « placé sous l'autorité directe du ministre chargé de l'économie, qui le préside, et des ministres chargés de l'industrie et des communications électroniques » . Ainsi disparaît (pour mieux renaitre) le « cabinet interne de conseil » en TIC du gouvernement, le CGTI (Conseil général des technologies de l'information), au profit d'une entité plus vaste et plus transverse aux préoccupations plus larges. Le CGIET conserve le rôle de « cabinet de conseil » et s'occupe toujours d'informatique, de télécommunications, de techniques audiovisuelles. Mais il a également la charge du développement économique et de l'industrie ainsi que de l'énergie, des ressources minières et minérales et de l'utilisation du sous-sol. Le 30 décembre 2005, c'était le « bras armé » du gouvernement en matière de TIC, l'Agence pour le développement de l'administration électronique, qui avait été fusionnée dans un ensemble plus vaste, la DGME (Direction Générale à la Modernisation de l'Etat) selon une procédure similaire. Dans les deux cas, le gouvernement souligne que l'informatique doit rester un moyen technique et ne doit plus être traitée politiquement de manière spécifique. (...)

(16/01/2009 18:23:00)

Nathalie Kosciusko-Morizet bien accueillie par les acteurs de l'IT

Sans tarder, l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet, pour succéder à Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a été accueillie favorablement par différents acteurs professionnels de la IT. L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) apprécie en premier lieu de voir pérennisé un secrétariat d'Etat créé il y a moins d'un an et, de surcroît, confié à une personne qui « dispose de toutes les compétences requises par le sujet » et qui « a fait preuve lors de ses précédentes responsabilités de dynamisme et de volontarisme ». L'association espère y voir le signe que le gouvernement place, à l'instar de l'administration Obama, « l'économie high-tech et l'innovation au coeur de son programme de relance ». Au passage, l'Afdel salue le bilan « très positif » d'Eric Besson, avec lequel elle a collaboré à l'occasion des Assises du numérique. Un nouvel élan pour le plan France numérique 2012 De son côté, Syntec Informatique, la fédération des SSII et des éditeurs de logiciels, souhaite que cette nomination marque « un nouvel élan » dans la mise en oeuvre du plan France numérique 2012, une étape qui « doit être transformée aujourd'hui ». Jean Mounet, président du syndicat patronal, soulignait la semaine passée, à l'occasion de ses voeux, qu'une gouvernance devait être mise en place, avec un ministère spécifique en citant lui aussi en exemple la démarche engagée aux Etats-Unis par Barak Obama. Réaction très positive aussi de la part du club Renaissance numérique qui cherche à développer les nouvelles technologies en France et qui compte parmi ses membres Pierre Kosciusko-Morizet, PDG du site d'achat/vente PriceMinister et frère de la nouvelle secrétaire d'Etat à l'économie numérique. Parallèlement au remaniement ministériel, le patron de PriceMinister a reçu dans ses locaux Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux PME, pour faire un premier bilan du statut de l'auto-entrepreneur, quinze jours après son entrée en vigueur, le 1er janvier dernier. Nathalie Kosciusko-Morizet a balayé le risque de conflit d'intérêt avec son frère [[page]]Pierre Kosciusko-Morizet est une figure connue du monde Internet et ses liens de parenté avec la secrétaire d'Etat ont immédiatement été rappelés. Interrogée ce matin sur France-Inter, Nathalie Kosciusko-Morizet a balayé le risque d'un conflit d'intérêt : « Nous avons une culture Internet commune qui nous a amenés à nous intéresser aux mêmes sujets, mais de manière complètement différente, a-t-elle répondu au journaliste Nicolas Demorand. C'est comme si vous me disiez : vous ne pouvez pas devenir ministre des PME parce que vous avez des PME dans votre famille. » Pierre Kosciusko-Morizet est également président de l'Acsel, association de l'économie numérique et vice-président de l'IE-Club, qui s'est donné pour mission de rapprocher les PME high-tech des autres acteurs de l'innovation. La passation de pouvoirs a eu lieu hier soir, jeudi 15 janvier, à 17 heures, à l'hôtel de Broglie, entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson. Ce dernier a reconnu que son plan, France numérique 2012, ne constituait qu'une étape et que tout restait à faire : « la fibre optique, la télévision numérique terrestre, l'utilisation généralisée d'Internet. Ce ne sont que des bases, des principes ». S'appuyer sur le numérique pour créer de l'emploi La secrétaire d'Etat a pris ses fonctions en rappelant d'emblée qu'elle avait fait « beaucoup de prospective depuis 10 ans, en particulier dans l'écologie » alors que ce n'était pas un thème privilégié dans sa famille politique. Sur l'économie numérique, elle a rappelé qu'elle appartenait à la culture Internet : « j'ai beaucoup cherché à développer cela dans mes activités ; je sais tous les espoirs que cela porte pour les territoires, sur les plans culturel, personnel, économique... ». Interrogée sur les projets, elle a indiqué vouloir s'appuyer sur le numérique pour créer de l'emploi. Ce matin, sur France-Inter, elle n'a pas souhaité commenter « à chaud » l'amendement voté par le Sénat sur l'assujettissement des possesseurs d'ordinateurs à la redevance audiovisuelle. « J'aime faire les choses de manière très sérieuse. Sur l'écologie, j'ai tout étudié à fond avant de mettre en place les projets du Grenelle de l'environnement. Donc, je ne vais pas réagir, nommée hier, sur un événement de cette nuit ». Enfin, questionnée sur la nécessité de montrer plus de fermeté sur la question du téléchargement illégal, Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé que le projet en discussion allait à la fois dans le sens de la fermeté et de la lisibilité. « Ce qu'il y a de formidable dans l'outil numérique et dans Internet, c'est qu'il y a beaucoup plus de convivialité, c'est beaucoup plus participatif, de nouvelles communautés émergent mais, en même temps, l'outil peut nous couper de certaines réalités. C'est l'un des problèmes du téléchargement illégal : c'est indolore, il y a le sentiment que cela ne fait pas de mal. Il faut réussir à faire passer aussi le message, quitte à trouver de nouveaux vecteurs, des incitations, que, si, (...) ça déstructure, ça déconstruit, ça appauvrit et donc, finalement, cela peut tuer la création. » (...)

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