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(16/12/2011 16:57:53)
Pékin met fin à l'anonymat sur les micro-blogs chinois
Pour utiliser les sites de micro-blogging chinois, les utilisateurs pékinois devront désormais s'enregistrer avec leur vrai nom. « Une démarche qui pourrait rebuter certains utilisateurs des sites web », estime un analyste. La mairie de Pékin a décidé d'imposer cette réglementation pour protéger les utilisateurs et améliorer la crédibilité de ces plates-formes d'échanges, selon l'agence chinoise Xinhua News.
Selon les nouveaux règlements, les utilisateurs de ces services doivent s'inscrire avec leur véritable identité, avant de publier des messages sur les sites de micro-blogging. On ne sait pas encore comment les autorités municipales vont faire la distinction entre les utilisateurs locaux et ceux des autres villes chinoises.
Des sites de micro-blogging très fréquentés en Chine
Les services de microblogging chinois sont devenus parmi les plus fréquentés du pays. Ces sites ont cependant été soigneusement examinés par les autorités chinoises et ce, dans un pays bien connu pour sa stricte censure sur Internet. Certains sites sont en effet inaccessibles derrière les firewalls chinois. A certains moments, les services de micro-blogging chinois bloquent les requêtes sur des mots-clefs liés à des mouvements de protestation ou à des activistes politiques. Les réseaux sociaux étrangers comme Twitter et Facebook sont déjà bloqués dans le pays à moins de passer par un VPN pour se connecter à une passerelle hongkongaise. La connexion étant de plus vraiment très lente.
On ne sait pas encore comment les services de sécurité de Pékin vont vérifier les identités des posteurs sur les sites de micro-blogging mais on peut faire confiance au zèle des censeurs. Des sites tels que Sina Weibo, qui compte plus de 250 millions d'utilisateurs enregistrés, ont déjà été prévenus qu'ils devaient demander aux internautes de s'inscrire volontairement avec leurs vrais noms. Les sites concernés ont trois mois pour se conformer aux nouveaux règlements. Les utilisateurs pourront toujours choisir d'afficher le pseudonyme de leur choix. Sina et Tencent, deux entreprises chinoises qui exploitent les sites les plus populaires de micro-blogging n'ont pas encore répondu aux demandes de commentaires de notre correspondant local, Michael Kan, à Pékin.
La pression monte sur les sites de micro-blogging
Avant la nouvelle réglementation, les experts avaient déjà prédit que les autorités chinoises allaient faire pression pour imposer l'usage des noms réels sur les Twitter-like chinois. La pression a commencé en juillet dernier après l'accident d'un train à haute vitesse qui a entrainé la mort d'une dizaine de voyageurs. Les micro-bloggeurs avaient envahi la toile pour se plaindre de la sécurité des trains et de la gestion gouvernementale de la catastrophe.
Qiu Yun, résident pékinois et utilisateur de Sina Weibo, a expliqué à notre correspondant local qu'elle se sentait totalement impuissante et profondément déçue par la nouvelle réglementation. « Weibo est notre seule fenêtre pour découvrir la vérité. Avec Weibo, nous pouvons voir autre chose que les informations diffusées par les réseaux officiels et mieux comprendre comment sont survenus les événements réels», a-t-elle expliqué dans une interview. « Bien qu'il y ait également de fausses informations sur ces services [de micro-blogging], vous ne pouvez pas renoncer à manger de peur de vous étouffer», a-t-elle ajouté. « Pourquoi ont-ils créé ces règlements ? C'est simplement parce que les autorités commencent à craindre la puissance de Weibo ».
Google livre Chrome 16 et corrige 15 vulnérabilités
Google a corrigé 15 vulnérabilités dans Chrome, et a versé 6 000 $ de primes aux chasseurs de bogues qui avaient trouvé certaines d'entre elles. La firme de Moutain View a également mis à jour la version 16 de son navigateur. La seule caractéristique apportée à cette remise à niveau est la synchronisation multi-utilisateurs des signets, mots de passe et extensions. La dernière actualisation de Chrome a eu lieu il y a moins de deux mois. Google procède à une mise à jour stable de son navigateur environ toutes les six à huit semaines, un calendrier un peu plus souple que son concurrent Mozilla qui procède à une update toutes les six semaines
Six des 15 vulnérabilités corrigées mardi ont été jugées élevées, ce qui constitue le second classement le plus grave concernant Chrome, tandis que sept ont été étiquetées «moyennes» et que deux autres ont été taxées de «faibles».
180 000 dollars de primes versées à l'extérieur
Google s'est acquitté de 6 000 $ de primes, soit moins d'un quart de ce que l'éditeur avait versé, en octobre dernier, à cinq chercheurs qui lui avaient signalé sept bogues. Les huit autres vulnérabilités ont été découvertes par la propre équipe de sécurité de l'éditeur, des développeurs qui contribuent au projet Open Source Chrome.
Cette année, 180 000 dollars de primes ont été allouées par Google à des chercheurs extérieurs. Plusieurs des bogues - dont deux ont été attribuée au chercheur indépendant Arthur Gerkis qui a obtenu 2 000 $ pour son travail - ont été trouvées en utilisant l'outil de détection d'erreurs de mémoire AddressSanitizer. Sorti en juin 2011, ce logiciel peut détecter une large variété d'erreurs, y compris les "use-after-free", bugs affectant la gestion de la mémoire, comme ceux signalés par Arthur Gerkis.
Quatre des défauts étaient liés à l'analyse de documents PDF - le navigateur comprenant une visionneuse PDF intégrée éliminant ainsi le besoin de lancer l'application Adobe Reader - tandis que deux autres ont été trouvés dans le traitement vectoriel des images.
Synchroniser séparément signets et mots de passe
Comme d'habitude, Google bloque l'accès à sa base consignant le suivi des vulnérabilités pour les quinze failles avant d'empêcher que des personnes extérieures récupèrent des détails sur la façon dont elles pourraient être exploitées.
Le Californien ouvre généralement la base de données des semaines voire des mois plus tard, après s'être assuré qu'une majorité des utilisateurs aient mis leur navigateur à niveau via son processus de mise à jour automatique. Google inclut habituellement quelques petits changements évidents dans chaque mise à jour Chrome, et a tenu à appliquer cette pratique, hier. La fonction exclusive qu'il vante réside dans la possibilité d'ajouter des utilisateurs supplémentaires dans son navigateur, de sorte que plusieurs personnes peuvent l'utiliser sur un Mac ou un PC partagé, mais garder leur contenu synchronisé - signets, mots de passe, applications- et plus encore séparé.
La synchronisation multi-utilisateurs a démarré au début du mois de novembre dans une version bêta de Chrome 16. La dernière version permet désormais de synchroniser séparément les signets et mots de passe pour des personnes qui partagent un même ordinateur.
Selon la société de mesures StatCounter Chrome représentait près de 26% de tous les navigateurs utilisés le mois dernier, assez pour devancer Firefox et prendre la deuxième place derrière Internet Explorer (IE). De son côté, Net Applications indiquait que Chrome se situait derrière Firefox, mais les projections basées sur ces données ont indiqué que le navigateur de Google allait supplanter Mozilla au plus tard en mai 2012.
Chrome 16 peut être téléchargé pour Windows, Mac OS X et Linux à partir du site web de Google. Les utilisateurs qui s'appuient actuellement sur ce navigateur bénéficieront d'une mise à jour automatique.
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Google s'empare de Clever Sense et de son assistant personnel
Google s'est offert la start-up Clever Sense, créatrice d'Alfred, une application mobile de recommandations personnalisées de lieux, pour un montant non encore divulgué. Le géant des bons de réduction Groupon aurait également été sur les rangs pour racheter Clever Sense. Mais c'est la firme de Moutain View qui a eu le dernier mot avec ce rachat qui lui permettra de se renforcer dans le domaine des recommandations locales. En septembre dernier, Google s'était emparé de Zagat et de ses guides gastronomiques, ce qui lui avait permis de disposer des meilleures offres de restaurants et des recommandations des consommateurs sur leurs endroits favoris.
Alfred est un assistant personnel qui fournit des suggestions sur les restaurants, les bars et sur la vie nocturne dans la localité où l'utilisateur se trouve.
Une application pour le grand public et les professionnels
Babak Pahlavan, co-fondateur et PDG de Clever Sense, a précisé, dans une note publiée sur le site Internet de la start-up, que l'application Alfred pouvait inclure d'autres sources de données et services. Pour lui, la découverte de l'information locale est importante et les particuliers, comme les professionnels, profiteront de l'acquisition de la société.
Le patron de Clever Sense estime aussi qu'aujourd'hui, il est devenu plus que nécessaire d'avoir un assistant personnel compétent, toujours prêt à ses côtés, qui passera au crible la surcharge d'information quotidienne et offrira des choix réellement pertinents en fonction de ce que l'on aime ou ce que l'on veut faire.
Andy Rubin, vice-président de l'activité mobile chez Google, avait cependant déclaré, lors de la conférence AllThingsD Asiad en octobre dernier, qu'il ne pensait pas qu'un smartphone devait faire office d'assistant. « Vous ne devriez pas communiquer avec votre smartphone, mais plutôt être en communication avec quelqu'un grâce à celui-ci », avait-il souligné.
La plateforme, autour de laquelle Alfred est bâti, est décrite par son éditeur comme étant conçue « pour connecter le monde en ligne avec le monde hors ligne en fournissant des recommandations aux utilisateurs, en tenant compte de leur temps, du lieu et de leurs intentions ».
L'assistant est disponible pour les terminaux sous Android et également pour les iPhone et les iPad.
Un moteur d'extraction intégré dans la plate-forme Clever Sense traite d'importants volumes de données non structurées en utilisant le traitement du langage naturel, l'apprentissage automatique statistique, et des algorithmes de data mining. Il est informé des intérêts des consommateurs et de leurs préférences en se fondant sur des interactions avec diverses sources, comme les applications de Clever Sense, mais aussi avec Facebook et Twitter.
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La reconnaissance faciale optionnelle pour Google+
Google a décidé d'ajouter une fonctionnalité optionnelle de reconnaissance faciale à son réseau social Google+, L'application Find My Face permet aux membres du site communautaire de se retrouver sur les photos mises en ligne par leurs amis. A l'instar de l'application Photo Tag Suggest de Facebook, cette fonction suggère de marquer tel ou tel nom en faisant correspondre les visages avec les photos du profil des utilisateurs ou d'autres photos sur le site.
«Pendant la période des fêtes, beaucoup d'entre nous se retrouvent avec leurs amis et familles, et si vous êtes comme moi, vous allez prendre un maximum de photos», a indiqué Matt Steiner, responsable du groupe Google Photos, dans un billet posté sur le blog de l'éditeur. « En ajustant Find My Face, nous incitons les personnes que vous connaissez à identifier votre visage dès qu'il apparaît sur des photos. Bien sûr, vous pouvez contrôler les tags en décidant de les accepter ou de les rejeter. Pour cela, Il suffit d'activer la fonction ou de la désactiver dans les paramètres de Google ».
Une action en justice contre Facebook
L'application de reconnaissance faciale devrait être opérationnelle d'ici quelques jours. Les membres de Google+ semblent largement satisfaits de cet ajout, selon les commentaires publiés sur le billet de Matt Steiner. Ils se réjouissent que cette fonctionnalité ne soit pas activée par défaut. Au cours de l'été dernier, Facebook avait suscité une certaine controverse en imposant son outil de reconnaissance faciale à l'ensemble de sa communauté.
Certains utilisateurs et analystes étaient méfiants du fait qu'un réseau social de la taille de Facebook puisse identifier des personnes simplement avec leur visage, Le mois dernier, l'Allemagne a annoncé qu'elle lançait une action en justice contre Facebook à cause de sa fonction de marquage de photos activée par défaut. Les lois du pays obligent les sociétés à alerter les utilisateurs sur la façon dont leurs données sont utilisées. et le gouvernement allemand avait déclaré, à cette époque, qu'il n'avait pas été en mesure de parvenir à un accord sur la question avec la société dirigée par Mark Zuckerberg.
En juillet dernier, Google s'était emparé de PittPatt et de sa technologie de biométrie pour suivre des visages dans une vidéo et reconnaître quelqu'un dans une série de clichés.
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Yahoo simplifie l'accès à Search BOSS, sa plate-forme de développement
Yahoo a introduit plusieurs fonctionnalités à sa plateforme de développement d'applications Search BOSS afin de simplifier son utilisation et inciter les programmeurs et les éditeurs web à l'adopter. Search BOSS, que les développeurs utilisent pour créer des moteurs de recherche personnalisés qu'ils intègrent ensuite sur l'infrastructure de Yahoo, comporte désormais un espace «self-service ». L'idée est de fournir un accès rapide au service : quelques heures après l'inscription en ligne, il est désormais possible de se connecter via son compte.
Jusqu'à présent, le processus était beaucoup plus lourd. Il impliquait en effet la rédaction d'un contrat personnalisé, dont une version papier devait être retournée et soumise à approbation. L'inscription nécessitait plusieurs semaines voire plusieurs mois avant d'être validée. « Cette plateforme self-service apporte de l'agilité, de la flexibilité et de la créativité, » a déclaré Shashi Seth, senior vice-président de la recherche en ligne et des boutiques en ligne chez Yahoo, dans une interview.
Hébergement gratuit des applications chez Yahoo
Actuellement, Search BOSS (Build Your Own Search Service) est utilisé par des milliers de développeurs dont les applications génèrent environ 100 millions de requêtes par jour. En plus de la nouvelle plateforme self-service, Search BOSS offre désormais aux développeurs l'hébergement de leurs applications de recherche dans les centres de calcul de Yahoo. Jusque-là, les développeurs devaient disposer de leurs propres serveurs. Le service d'hébergement, appelé BOSS Hosted Search, est gratuit et disponible dès maintenant.
Yahoo a également mis en route la fonction Site Search, qui automatise et rationalise la création d'un moteur de recherche pour un site donné. Avec Site Search, les visiteurs peuvent rechercher du contenu dans les pages web du site consulté. Une autre fonctionnalité, BOSS Shortcuts, propose aux visiteurs d'autres contenus susceptibles de les intéresser, sur la base des articles et des pages qu'ils ont visualisés. Pour l'instant, les fonctions Site Search et Shortcuts sont encore en usage restreint, la généralisation de ces services étant prévue pour plus tard.
Une API plus accessible
Autres nouveautés : les capacités de l'interface de programmation (API) de Search BOSS ont été étendues et le processus d'inscription qui permet d'inclure les publicités de Yahoo aux applications Search BOSS a été simplifié. Les développeurs reçoivent une partie des revenus publicitaires générés par les annonces diffusées via leurs applications. Hadley Reynolds, analyste chez IDC, a qualifié cet ajustement « d'évolution bienvenue pour les développeurs. » Selon lui, « ces modalités rapprochent davantage l'offre de ressources proposée par Yahoo de celle dont les développeurs de sites ont déjà pu bénéficier auprès de Google, » a-t-il ajouté.
L'avenir de Search BOSS s'était posé après la signature, mi-2009, d'un partenariat entre Yahoo et Microsoft. « C'est une bonne nouvelle de constater que Yahoo va continuer à investir dans le programme, » a estimé l'analyste. « Ces développements indiquent que Yahoo mesure l'importance de l'activité et de l'expertise de ce réseau de recherche en ligne pour crédibiliser sa marque de fabrique auprès des éditeurs et des annonceurs, » a déclaré Hadley Reynolds.
Selon le barème établi par Yahoo début 2011 pour Search BOSS, l'option Full Web, qui inclue les liens vers des pages web ordinaires, les images et l'actualité, Yahoo fait payer 0,80 dollar les 1000 requêtes émises par l'API de recherche personnalisée d'un site. Une autre option, moins onéreuse, appelée Web Limited, est également proposée. Celle-ci extrait ses résultats d'un index de recherche réduit, réactualisé moins souvent que dans l'option Full Web. Dans ce cas, le coût est de 0,40 dollar pour 1000 requêtes. Yahoo offre également aux développeurs la possibilité d'opter pour un index limité aux images - Image Only (0,30 dollar pour 1000 requêtes) - ou aux actualités - News Only (0,10 dollars pour 1000 requêtes).
(...)(08/12/2011 11:43:39)Intuit relie son logiciel de boutique en ligne à Facebook
A quelques jours des fêtes de fin d'année, l'éditeur californien Intuit propose à ses clients américains de créer une boutique sur le réseau social créé par Mark Zuckerberg. L'extension SimpleStore for Facebook vise les utilisateurs de son logiciel SimpleStore qui vont pouvoir monter une boutique dans la page professionnelle qu'ils ont créée sur le réseau. Pour eux, il s'agit d'un outil gratuit qui synchronise automatiquement leur site marchand à leur page Facebook. Sur cette dernière, un onglet permettra d'afficher le catalogue de produits gérés sur la boutique SimpleStore. S'y ajoutera un panier d'achat et la procédure de paiement sécurisé Web Payment d'Intuit. Cela coûte 35 dollars par mois.
Pour l'e-commerçant, les ventes réalisées sur Facebook lui arriveront donc par le même canal que d'habitude et les paiements seront transférés de la même façon sur son compte bancaire. Les acheteurs, de leur côté, pourront faire leurs emplettes sans quitter la page Facebook, en payant par carte de crédit. Aux Etats-Unis, Erica Hunter, propriétaire du magasin de mode enfantine Arin Madison, a indiqué à Intuit que ses ventes avaient grimpé de 40%, trois mois après l'intégration de sa boutique SimpleStore à sa page Facebook.
Systèmes de paiement intégré ou non
Sur le marché américain, d'autres produits d'e-commerce, tels que LunarStore, Payvment et TabJuice, proposent également des options Facebook. Pour certains, ce sont des vitrines associées à des paiements intégrés avec PayPal ou Amazon. D'autres fournissent des outils d'analyse et de marketing viral. La formule varie aussi en fonction du nombre d'articles pouvant être gérée dans la boutique et de l'étendue des outils d'analyse.
Le système de paiement utilisé est l'une des choses à regarder lors du choix d'une solution de e-commerce pour Facebook, soulignent nos confrères de PC World. Par exemple, LunarStore permet d'effectuer des paiements sécurisés via PayPal Checkout ou Amazon pour 20 dollars par mois. Tandis que Payvement ne fonctionne qu'avec PayPal, mais sans surcoût. L'un des avantages de SimpleStore d'Intuit est d'être proposé avec un domaine personnalisé, des comptes e-mail et de l'hébergement pour le site de e-commerce.
Les profils Timeline Facebook progressivement lancés
Présenté le 22 septembre dernier, les profils Timeline arrivent progressivement sur Facebook. Le mercredi 7 décembre, la Nouvelle-Zélande devient le premier pays à en profiter, en attendant un déploiement progressif du service aux quelque 800 millions de membres recensés dans le monde.
Ce profil s'apparentera à une véritable biographie, incluant des événements et des documents antérieurs au lancement de Facebook, classés année par année. De fait, il devient possible de compiler toute sa vie sur une seule page, de sa naissance à sa dernière mutation professionnelle, de ses coups de coeur musicaux à ses derniers articles partagés.
Facebook ne précise pas encore à quel rythme sera déployé "Timeline". La Nouvelle-Zélande compte environ deux millions d'internautes sur Facebook.
Mozilla garde le silence sur le renouvellement de son accord commercial avec Google
La semaine dernière, Mozilla a refusé de dire si il avait renouvelé son contrat avec Google, sa principale source de financement qui lui permet de maintenir son navigateur Firefox en entreprise. L'accord entre la Fondation et la firme de Moutain View devait expirer en novembre. Lorsqu'on lui a demandé si il avait négocié un partenariat avec Google, Mozilla a refusé de répondre. Au lieu de cela, l'éditeur de Firefox a publié une déclaration qu'il avait déjà faite auparavant. « Nous avons actuellement des partenariats avec un certain nombre de moteurs de recherche qui diffèrent selon les marchés, y compris des partenaires majeurs de la recherche dont Google, Bing, Yahoo, Yandex, Amazon, eBay et d'autres », a déclaré une porte-parole de Mozilla dans un courriel. « Nous sommes également convaincus que ces accords généreront des revenus solides pour la Fondation dans un avenir proche. »
98% de ses revenus sur l'année 2010
Cette déclaration est pratiquement identique à celle que Mozilla avait faite précédemment lorsqu'on l'avait interrogé sur ses relations avec Google. La plus récente avait eu lieu en octobre 2010, à l'occasion de la publication de ses résultats financiers. Dans son rapport de 2010, Mozilla n'avait pas dévoilé le montant qu'il avait reçu de chacun de ses partenaires moteurs de recherche, mais il a déclaré que les versements représentaient 98% de ses revenus sur l'année, soit 121,1 millions de dollars sur un total de 123,2 millions de dollars. Mozilla perçoit des revenus provenant de moteurs de recherche lorsque les utilisateurs de Firefox cliquent sur les annonces placées sur les pages des résultats de recherche.
Firefox, qui a longtemps définit Google comme son moteur de recherche par défaut, a misé sur son rival, Bing, pour qu'il génère la plupart de ses revenus. En 2008, la dernière fois que Mozilla a listé les paiements de ses partenaires, il a déclaré que Google représentait 88% des revenus de royalties.
Les questions sur la dépendance de Mozilla sur Google ont été soulevées lors du lancement du navigateur Chrome, en septembre 2008. Selon les sociétés de mesures StatCounter et Net Applications, Chrome détenait 25,7% ou 18,2% du marché global des navigateur en novembre, tandis que la part de Firefox était évaluée respectivement à 25,2% ou 22,1%.
(...)
Open Data : le site data.gouv.fr est officiellement ouvert (MAJ)
Annoncé par François Fillon, la semaine dernière, lors des Assises du numérique, le gouvernement a décidé de donner aux internautes français un libre accès à l'ensemble des données publiques de l'administration, via le portail data.gouv.fr officiellement lancé ce lundi 5 décembre. Ce site regroupe toutes les données de l'Insee sur le recensement des 36 000 communes de France, mais aussi des informations sur le budget de l'Etat, l'environnement, la sécurité routière, les dépenses de santé, etc. Plus de 352 000 jeux de données publiques sont accessibles gratuitement. Techniquement, la plateforme a été développée, selon les Echos, par Logica et utilise le moteur de recherche Exalead, propriété de Dassault Système.
Annoncé au printemps dernier par le Premier ministre François Fillon, ce portail, fruit du travail d'Etalab, a pour but de mettre à disposition des citoyens l'ensemble des données publiques de l'Etat et de ses établissements publics administratifs. Les postes de dépenses du budget général de l'Etat, la mesure de la qualité de l'environnement ou la géolocalisation des accidents de la route sont quelques exemples d'informations mises en ligne sur ce site. Toutes ces données peuvent être consultées en ligne ou bien téléchargées.
Stimuler la création d'applications
Philippe Cros, coordinateur open data du Ministère de l'Agriculture, précise sur le site « si les retombées économiques à venir de data.gouv.fr sont certaines, elles restent aujourd'hui difficilement estimables. » L'objectif de cette initiative, outre le principe de transparence, est de faciliter la création d'applications notamment mobile intégrant ces données publiques. Eric Besson, ministre de l'Industrie et en charge de l'économie numérique avait lancé cet été des appels à projet au niveau européen sur ce sujet.
Philippe Cros donne comme exemple l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine) met en ligne sur data.gouv.fr la liste des communes sur lesquelles se trouvent des appellations d'origine (du vin, du fromage, des volailles, etc.). « Il est évident que des applications pour mobiles feront très vite apparaître par couplage avec le GPS intégré quelles richesses gustatives offre le territoire dans lequel le citoyen en déplacement se trouve » conclut le coordinateur.
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