L'établissement Goldman Sachs et un investisseur russe anonyme ont en début de semaine annoncé leur souhait d'investir 500 millions chacun dans Facebook. Depuis, les informations sur la valorisation potentielle du réseau social n'en finit pas d'alimenter les conversations et suscitent des interrogations de la part des régulateurs des marchés financiers, comme la SEC aux Etats-Unis.

Dernier élément en date, des données financières sur Facebook ont filtré de la part de Goldman Sachs qui tentent de lever 1,5 milliards de dollars auprès d'établissements pour investir dans le réseau social. Parmi les indicateurs publiés, on retrouve le chiffre d'affaires sur les 9 premiers mois de 2010 évalué à 1,2 milliard de dollars. La société a également dégagé un bénéfice net de 355 millions de dollars. Les analystes estiment que le bénéfice net sur la totalité de l'année pourrait atteindre 500 millions de dollars. Cette frénésie autour de Facebook, qui est valorisée à 50 milliards d'euros pourrait aboutir à une introduction en bourse cette année.