Cependant, une bonne partie (quelque 50 %) a été conclue en Chine, où les opérateurs mobile ont favorisé leurs équipementiers nationaux (Huawei et ZTE). Et pour la Société Générale, la stratégie affichée par la direction de Nokia Siemens Networks qui veut faire croître l'activité de l'entreprise ne peut passer que sur une baisse des prix pour s'aligner sur la concurrence des équipementiers chinois, mais aussi d'Ericsson. Ce qui pourrait se traduire par de nouvelles pertes pour l'équipementier. Cette situation est assez comparable à celle d'Alcatel-Lucent, qui aura réalisé pourtant un parcours apparemment meilleur en 2009. Le groupe franco-américain aurait gagné pour 2,2 milliards de contrats, en hausse de 60 % par rapport à 2008. Mais comme le note la Société Générale, cette hausse provient pour l'essentiel du contrat LTE (4ème génération mobile) conclu avec Verizon. En revanche, Alcatel-Lucent aurait une part de marché 3G inférieure à sa part de marché 2G. La question de l'avenir des deux équipementiers européens n'est donc toujours pas résolue. D'autant que même le leader Ericsson est menacé par la concurrence chinoise comme le montrent les nombreux tests LTE réalisés par Huawei auprès de bons clients du groupe suédois. Et des rumeurs circulent déjà dans l'industrie affirmant que Nokia pourrait vouloir se défaire de sa participation dans sa filiale commune avec Siemens.