Résultats deuxième trimestre Chiffre d'affaires : 21,9 Md$ (- 2%) Bénéfice net : 2,02 Md$ (+10,5%) A la faveur de bonnes performances dans son activité logicielle, IBM a publié des résultats faisant ressortir un bénéfice en hausse de 9% au deuxième trimestre. Big Blue a réalisé un chiffre d'affaires de 21,9 Md$ sur la période close le 30 juin. Si ce chiffre est inférieur de 2% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, c'est en partie parce que le référentiel prenait en considération une partie des revenus des PC cédés au chinois Lenovo. A périmètre constant, le chiffre d'affaires progresse d'un pourcent. IBM s'est montré particulièrement efficace dans les logiciels, la microélectronique et les mainframes System z, a expliqué Mark Loughridge, le directeur financier. Il a toutefois précisé que "si certains secteurs d'activité ont été performants, d'autres ne sont pas parvenus à croître". La division logicielle a réalisé un chiffre d'affaires de 4,2 Md$, soit 5% de plus qu'un an auparavant. Elle profite notamment d'une hausse de 4% des ventes dans le middleware (dont WebSphere, Information Management, Tivoli, Lotus et Rational), à 3,2 Md$, qui compense le recul de 6% des systèmes d'exploitation, à 558 M$. Si la branche matérielle - Systems and Technology Group - progresse de 3% sur un an pour atteindre 5 Md$, elle laisse apparaître des succès contrastés. Ainsi, d'un côté, la gamme de serveurs System z bondit de 7 % alors que, de l'autre, les ventes de serveurs xSeries restent stables. Mais c'est surtout les séries p et i qui se montrent décevantes, des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement ayant laissé de nombreuses commandes non traitées : leurs revenus reculent respectivement de 10% et 7%. Enfin, la division Global Services perd un pourcent et réalise un chiffre d'affairs de 11,9 %. IBM publiait une baisse comparable de son activité dans les services au trimestre précédent. Malgré une croissance des revenus finalement poussive, Big Blue a néanmoins su faire progresser son bénéfice net de 10,5%, à 2,02 Md$. Le groupe s'est appuyé pour cela sur les économies réalisées au cours des douze derniers mois - notamment celles induises par le plan de restructuration touchant 15 000 postes - et sur son recentrage vers les activités à forte marge, essentiellement les services et le conseil.