mais en réalité empoisonnée, dénoncent les dirigeants de Yahoo. Elle aurait non seulement dépouillé Yahoo de son outil de recherche, mais aurait également lié le portail de manière exclusive à Microsoft pour une durée de 10 ans, en octroyant à ce dernier un droit de véto. A contrario, l'accord noué avec Google laisse Yahoo libre de revendre tout ou une partie de ses activités à un autre acquéreur - Microsoft y compris. Dans leur lettre, Jerry Yang et Roy Bostock n'épargnent pas non plus Carl Icahn, le milliardaire américain qui avait envoyé une série de lettres incendiaires à la direction de Yahoo, les accusant d'avoir saboté une offre en or au profit de leurs intérêts personnels. Yang et Bostock répliquent : « M. Icahn n'avait pas connaissance des efforts soutenus déployés par l'actuel conseil d'administration et de gestion pour déterminer si l'offre de Microsoft serait génératrice de valeur pour Yahoo. » En d'autres termes, le milliardaire n'avait pas toutes les cartes en main pour se lancer dans une telle fronde contre la direction de Yahoo, et ses dirigeants invitent par conséquent les actionnaires à ignorer les propos de Carl Icahn.