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Architecture logicielle
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(02/07/2008 11:09:20)
Illuminate veut accélérer l'outil décisionnel avec sa base de données
Nouvel entrant sur le marché français du décisionnel, l'éditeur hispano-américain Illuminate aborde la constitution d'entrepôts de données (datawarehouses) en prenant ses distances avec la classique base de données relationnelle. Il n'est pas le seul à se démarquer. Le monde de l'analyse de données fourmille d'offres qui se distinguent des approches habituelles avec, notamment, le chargement des informations en mémoire (in-memory) et un mode de stockage des données en colonnes qui, pour l'utilisateur, réduisent sensiblement les temps de réponse lors de la phase d'exploration et d'analyse. Illuminate, lui, avance une technologie encore différente. « Le coeur de l'offre, c'est un moteur de base de données 'corrélation' qui repose sur un mode de stockage VBS -Value based storage, explique Hervé Barsanti, directeur technique d'Illuminate. Plutôt que de stocker de manière relationnelle, chacune des valeurs n'est conservée qu'une fois. Les données sont en accès direct permanent ; des pointeurs permettent de reconstruire la structure logique ». Efficacité dans le traitement des bases volumineuses, compacité, optimisation des échanges entre processeur, mémoire et disques... Le directeur technique énumère ce qu'il considère être les atouts de l'offre. La technologie permet un requêtage ad hoc « très performant quel que soit le modèle logique de présentation des données ». Une exploration adaptée au datamining L'éditeur estime se placer sur un créneau où se trouvent des offres comme Sybase IQ ou Vertica (une société co-créée par Michael Stonebraker, principal architecte des bases Ingres et de PostGres). Quant au Suédois QlikTech, l'un des notables représentants de l'analyse in-memory, il se présente davantage comme un partenaire puisque Illuminate utilise son offre QlikView en complément de la sienne chez certains de ses clients. « Elle est bien adaptée pour travailler sur des données avec un certain niveau d'agrégation ; nous y avons recours pour réaliser des tableaux de bord ». Illuminate est ensuite appelée pour « continuer l'analyse au niveau de granularité le plus fin », complète Hervé Barsanti. Pour les requêtes, Illuminate propose une interface d'exploration (iCorrelate) dotée d'un assistant graphique qui laisse l'utilisateur d'interagir avec le système. « A l'aide de filtres et de 'glisser/déplacer', on affine les questions », explique le directeur technique. Un mode d'incursion adapté aux applications de datamining. Un challenge pour les bases traditionnelles Pour Jean-Michel Franco, directeur des offres internationales chez Business & Décision (intégrateur spécialisé sur les projets analytiques), les multiples acteurs qui se positionnent sur le marché du décisionnel constituent « un vrai challenge pour les bases de données traditionnelles ». [[page]]Jean-Michel Franco note que les nouveaux entrants surfent sur l'augmentation des volumes de données à traiter et sur la nécessité de réduire les temps de réponse. Parmi les alternatives, il constate, pour certaines applications décisionnelles, accessibles par exemple sur des sites Internet grand public (achat de voyages, notamment), le recours à des bases en Open Source, ou encore à des moteurs de recherche, qui s'appuient sur des « copies des bases opérationnelles ». « Plus on s'approche d'applications transactionnelles, plus les entreprises cherchent des temps de réponses courts. Or, les bases traditionnelles sont lourdes à gérer et ne permettent pas vraiment à l'utilisateur de faire ce qu'il veut. La tendance pour les nouvelles solutions, c'est de se spécialiser et d'automatiser l'extraction et la catégorisation des données. » Constituer un écosystème autour d'Illuminate A l'instar d'un Netezza, autre acteur du datawarehouse récemment implanté en France (avec, pour sa part, une offre d'appliances alliant matériel et logiciels), Illuminate met l'accent sur le déploiement rapide de sa solution. « Cela peut être quelques semaines sur certains projets, indique le directeur technique. Les données sont chargées rapidement car la base ne contraint pas à une modélisation et elle utilise immédiatement les informations. » L'Hispano-Américain compte actuellement une quarantaine de collaborateurs et autant de clients. Ces derniers sont répartis entre l'Espagne (26) et l'Amérique du Sud (une dizaine). La société, co-fondée en 2005 par Anton Torrents et Joseph Foley, a démarré ses opérations aux Etats-Unis (Minneapolis) et en Europe de l'Ouest fin 2007, début 2008. Parallèlement à son implantation en France, l'éditeur change son modèle de distribution. Opérant jusque-là en mode direct, il souhaite créer un réseau de partenaires pour constituer un écosystème autour de sa technologie. « Pour faciliter l'intégration, nous mettons à jour, d'ici la fin de l'année, l'ensemble de nos interfaces de programmation (APIs) afin de les rendre accessibles en Java ou sous forme de services Web », précise Hervé Barsanti. (...)
(01/07/2008 11:57:05)Ingres a pris 1% du marché des SGBDR en 2007 selon IDC
Le marché mondial des bases de données relationnelles (SGBDR) a progressé de 12,6% en 2007 pour atteindre 18,8 Md$, selon une étude publiée ce mois-ci par IDC. Si cette croissance peut être en partie imputée à la livraison de nouvelles fonctionnalités et innovations, elle est également liée aux fluctuations des taux de change, indique Carl Olofson, l'analyste auteur de l'étude. Avec la faiblesse du dollar, les éditeurs ont en effet vu progresser leur chiffre d'affaires réalisé hors des Etats-Unis. Le marché a sensiblement conservé la même physionomie que l'an dernier, avec des parts de marché pratiquement équivalentes pour les quatre premiers fournisseurs. Oracle est toujours en tête, avec 44,3% de part de marché (44,4% en 2006 selon IDC) et une progression de 13,3% de ses ventes de SGBDR. Celles-ci ont été tirées par la fourniture d'options comme l'offre Real Application Cluster destinée à supporter le déploiement de la base sur une grappe de serveurs. Au passage, Carl Olofson relève le taux d'adoption rapide rencontré avec Oracle Database 11g, un taux qu'il juge inhabituellement élevé pour une mise à jour majeure. Des challengers dynamiques parmi lesquels Ingres [[page]] IBM, deuxième acteur du marché des SGBDR, pèse moins de la moitié d'Oracle, avec 21% de part de marché (21,2% en 2006). Lui aussi a vu son chiffre d'affaires augmenter de 13,3%. En troisième position, Microsoft détient une part de 18,5% (18,6% en 2006) et a enregistré une hausse de 14% de ses ventes de bases de données en 2007. Derrière ce trio se placent Sybase et Teradata avec des parts beaucoup plus modestes s'établissant respectivement à 3,5% et 3,3%. A noter toutefois, dans ce paysage constant, la progression de Teradata par rapport aux 2,8% qu'il détenait en 2006. A eux seuls, ces cinq premiers éditeurs s'octroient plus de 90% du marché des SGBDR. Mais en dépit de cet oligopole écrasant, Carl Olofson tient à souligner le fort dynamisme et le potentiel de croissance des acteurs figurant dans les 10% restants. Parmi ceux-ci se trouve notamment le fournisseur de base de données en Open Source Ingres dont la faible part de marché (1%) en 2007 correspond en fait à une croissance de 206,6%. De même, la part de marché d'un acteur comme MySQL, désormais dans le giron de Sun, est très difficile à estimer. (...)
(01/07/2008 11:37:55)Le contenu Flash accessible aux moteurs de Google et Yahoo
Un des gros handicaps des interfaces Internet riches est en voie de résorption : Adobe a signé un accord avec Google et Yahoo pour rendre le contenu des animations Flash accessible aux moteurs de recherche. Jusqu'à présent, il était possible d'indexer du contenu statique et des liens fournis avec les RIA (applications Internet riches), mais pas le contenu dynamique lui-même. Dorénavant, les contenus SWF (le format de fichier utilisé par Flash) sont ouverts aux requêtes Google. La technologie sera aussi mise en place par Yahoo, à une date non précisée. Adobe se dit bien sûr ouvert à d'autres partenariats. Les développeurs et éditeurs de sites qui se réfrénaient jusqu'à présent sur l'usage des RIA par peur d'être mal indexés se voient ainsi retirer une sérieuse épine du pied. L'autre bonne nouvelle, précise Adobe dans une foire aux questions, est que cela fonctionne dès à présent, avec tous les fichiers SWF existants, sans modification. A titre d'exemple, Adobe cite l'utilisation de Flash pour un site de commerce électronique : tous les produits présentés, leurs caractéristiques et leur prix seraient alors indexés par les moteurs de recherche. Cela ne change rien, en revanche, en ce qui concerne les vidéos jouées dans un lecteur Flash. (...)
(30/06/2008 11:50:40)Progress ajoute les outils de tests de Mindreef à son offre Actional
Dans la foulée du rachat d'Iona par Progress, l'éditeur a procédé à une autre acquisition, toujours dans les domaine des services Web et des architectures orientées services (SOA). Progress, ou plus exactement Actional, sa division consacrée aux outils de supervision, a mis la main sur Mindreef, éditeur de la suite d'outils Soapscope. L'offre de Mindreef se situe à mi-chemin des outils de test et des outils de développement ; destinée tant aux architectes qu'aux développeurs ou aux testeurs, elle permet de mettre en place des règles de validation pour les développements et de procéder à des tests dans un cadre de cycles courts. Soapscope sera rattaché à l'offre d'Actional (qui fait partie des produits retenus par Yphise), de la même façon que Xcalia a été rattaché à Datadirect, une autre entité du groupe Progress. L'éditeur reste en effet fidèle à sa stratégie de fournir des outils pointus dans chaque secteur, sans chercher à vendre une plateforme complète, comme nous l'expliquait Giles Nelson, directeur technique de Progress, à l'occasion du rachat d'Iona. (...)
(26/06/2008 17:31:13)Annuels : Oracle se maintient mais prévoit un ralentissement
Oracle a présenté hier des résultats annuels, toujours très positifs malgré la crise qui perturbe l'économie américaine depuis plusieurs mois. Le chiffre d'affaires de l'exercice s'établit à 22,4 Md$, soit une progression de 25% par rapport à l'année précédente, et le bénéfice net atteint les 5,5 Md$, en hausse de 29% (+27% pour le quatrième trimestre de l'année). Oracle affiche un bénéfice par action de 1,30 $, dépassant ainsi les attentes des analystes, qui tablaient sur 1,27 $. La croissance au quatrième trimestre a été particulièrement soutenue en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (2,68 Md$ contre 1,99 Md$ un an plus tôt, soit une augmentation de 34,7%). Elle est légèrement moins importante sur le continent américain (3,57 Md$ contre 3 Md$, soit +19%). Oracle est parvenu à maintenir le cap malgré les remous financiers outre-Atlantique en partie grâce à sa stratégie de croissance externe, qui lui a permis de verticaliser et d'étoffer son offre. L'éditeur a en effet procédé à l'acquisition d'une dizaine de sociétés au cours de l'année, dont BEA, en janvier dernier, pour un montant de 8,5 Md$. Rappelons qu'en mars 2007, Oracle avait mis la main sur Hyperion pour 3,3 Md$. Tout récemment, l'éditeur a procédé à une augmentation du tarif de ses solutions. Les prix de son SGBD et de son infrastructure augmentent de 15 à 20%, et pour les produits BEA, la facture s'alourdit de 50%. « Les tarifs présentés dans les catalogues ne reflètent pas toujours ce que le client paie au final, nuance toutefois Ray Wang, analyste chez Forrester Research. Le coût est souvent réduit à l'issu de négociations ». Sur un blog, Ray Wang explique en outre que la faiblesse et la fluctuation du dollar constituent la principale raison pour Oracle de faire ainsi flamber les prix. Pour le premier trimestre de l'exercice qu'il vient d'entamer, Oracle prévoit un léger repli, avec une croissance de son chiffre d'affaires de l'ordre de 18 à 20%. (...)
(26/06/2008 17:03:05)Progress complète son portefeuille SOA avec l'offre d'Iona
Qui sera le plus grand des acteurs de taille moyenne dans les architectures orientées services (SOA) ? Progress a conclu un accord pour racheter Iona (pour 4,05 $ par action, soit environ 149 M$), prolongeant ainsi une série d'acquisitions qui en fait un acteur sérieux sur le marché, derrière Tibco et Software AG. Progress a réalisé un chiffre d'affaires de 494 M$ en 2007, et Iona 77,7 M$. L'addition des deux positionne l'éditeur juste derrière Tibco (577,4 M$), lui-même étant devancé par Software AG (621,3 millions d'euros). Toutefois, comme le rappelle Henry Peyret, analyste senior de Forrester Research, « Progress ne réalisait jusqu'à maintenant pas plus de 50 M$ en SOA ». Selon Giles Nelson, directeur de la technologie au sein de Progress le montant des licences SOA atteindrait en fait 17% du chiffre d'affaires, soit environ 84 M$. Et de commenter : « Cela nous aidera à renforcer notre position en tant que fournisseur indépendant de logiciels SOA. » Artix représente un tiers du chiffre d'affaires d'Iona Iona est quant à lui un spécialiste du middleware - même si là aussi la part des SOA est minoritaire. Sa ligne Artix, dédiée aux SOA, est en progression constante (14% du chiffre d'affaires en 2005, 26% en 2006, 33% en 2007), mais l'éditeur irlandais fait encore près des deux tiers (65%) de son chiffre d'affaires avec Orbix, son offre pour architectures Corba. Et comme l'explique Giles Nelson, les deux architectures sont relativement proches, et la technologie d'Iona jette justement un pont entre les deux. En outre, l'éditeur d'Artix dispose grâce à la robustesse de son offre Corba d'une bonne base installée dans les domaines de la finance et des télécoms - qui intéresse fortement Progress. [[page]] « Toutes les lignes de produit devraient être conservées, » poursuit Giles Nelson. Cela paraît évident pour un certain nombre de technologies, comme « l'annuaire de services de la ligne Artix, qui complétera l'offre de gouvernance Actional », alors que jusqu'à présent, Progress s'appuyait sur un partenariat avec Systinet (entité appartenant désormais à HP). En revanche, la partie ESB, bus de services d'entreprise, risque de créer de la confusion dans l'esprit des clients, prévient Henry Peyret. Dès la finalisation de la transaction, Progress se retrouvera en effet à la tête de trois offres, la sienne, Sonic ESB, Artix ESB d'Iona, et le projet Open Source de l'éditeur irlandais, Fuse. Progress a trois ESB à départager et à positionner sur le marché « Sonic est plus orienté réseau, répond Giles Nelson, lorsque vous cherchez une infrastructure de messagerie interapplicative robuste, en environnement hautement distribué. Artix est plus orienté RPC [appel de procédure distant, NDLR] entre points de terminaison hétérogènes : applications C++, objets Corba, .Net... » Fuse est considéré de son côté comme un moyen de démarrer avec ce type de technologie. Dans tous les cas, cette multiplicité de produits ne gêne pas Progress le moins du monde. L'éditeur reste campé sur sa stratégie consistant à proposer du « best of breed », des briques capables de prendre place dans n'importe quelle architecture, afin de résoudre un problème technologique ponctuel. « Iona avait la même stratégie, continue Giles Nelson, de fournir des produits capables de fonctionner de façon autonome aussi bien qu'ensemble. C'est un élément différentiateur clair entre nous et le gros des éditeurs. » [[page]] Cette stratégie n'avait toutefois guère souri à Iona, dont le chiffre d'affaires stagnait, et dépendait très fortement de quelques gros clients. Boeing comptait ainsi pour 18% de son chiffre d'affaires, et AT&T pour 11%. L'éditeur se savait fragile, et avait mandaté la banque Lehman Brothers en février dernier pour trouver un acquéreur. « Alors que Software AG a très bien su se positionner sur le marché des entreprises de taille moyenne, Iona a manqué ce positionnement. Du moins en termes marketing, car dans les faits, ils y étaient. » Pour l'analyste de Forrester, un gros travail d'explication attend Progress : « Ils ont besoin d'un positionnement stratégique, d'indiquer quels clients ils visent, quelles solutions ils apportent. Je crois que la stratégie du 'best of breed' n'est plus suffisante aujourd'hui. Cela marchera pendant peut-être encore un an ou deux, mais cela devient de plus en plus complexe pour les clients, qui attendent des éditeurs qu'ils fassent le travail d'intégration. Pour moi, il est temps d'établir un vrai message de plateforme. » (...)
(25/06/2008 17:02:21)Allié à Google, Salesforce.com affirme disposer d'une plateforme en ligne complète
L'éditeur Salesforce.com, le champion de la gestion de la relation client (CRM en anglais) en ligne, intègre toutes les applications hébergées de Google à sa plateforme Force.com qui accueille 800 applications développées par 460 partenaires. L'ajout de Google Data API au métalangage APX permet à ces partenaires, via AppExchange, d'intégrer à leurs propres développements la bureautique partagée de Google (traitement de texte, tableur), Gmail, Google Talk et l'application calendrier. Cette annonce fait suite à celle d'avril, lorsque Salesforce.com avait intégré la bureautique en ligne de Google à sa propre application de CRM. Salesforce.com donne comme exemple de l'intérêt de Google Data API le cas de l'éditeur de PGI Coda. Ce dernier a fait la démonstration d'une récupération automatique de données contenues dans le tableur Google par Coda2go, sa solution financière en ligne. Les données du tableur viennent s'insérer dans le module de paiement de Coda. Quatre cumulo-nimbus dans le 'cloud computing' Cette annonce traduit l'inflexion de la stratégie de Salesforce.com qui étend son activité de logiciel en ligne à celle de plateforme en ligne. Un élargissement du spectre que le PDG de Salesforce.com qualifie de Web 3.0. Marc Benioff identifie quatre cumulo-nimbus dans le 'cloud computing' du Web 3.0. Outre sa société et Google, il cite Amazon, avec son Amazon Elastic Compute Cloud (EC2) et son Simple Storage Service (S3), ainsi que Facebook. Parmi eux, Salesforce.com est le seul à se focaliser sur les entreprises et leurs applications. Ces quatre 'pure players' ne sont pas assis entre deux chaises contrairement à IBM, Microsoft, Oracle, HP/EDS, Sun et d'autres comme EMC. Ceux-là, à entendre Marc Benioff, restent viscéralement liés à l'architecture client-serveur et ne s'intéressent aux logiciels en ligne que par opportunisme. A l'assaut d'IBM Lotus Notes [[page]]Salesforce.com poursuit sa progression en promettant des outils de migration pour s'attaquer aux 140 millions d'utilisateurs qui utilisent encore IBM Notes. Contrairement à l'alternative proposée par le couple Microsoft/Exchange, le projet de Force.com permettrait de conserver les applicatifs développés sous Notes. Il reste que le premier défi des champions du "en ligne" comme SalesForce.com, Google et Amazon est de convaincre les futurs clients. Au-delà de la crainte de la nouveauté, il faut les rassurer sur la sécurisation et la garantie d'accès à leurs données, leur faire envisager de quitter des applicatifs dont on connaît déjà les défauts, et, enfin et surtout, les amener à envisager de s'en remettre pieds et poings liés à un fournisseur vital pour la survie de l'entreprise tout entière. Une architecture d'avenir malgré les risques qu'elle présente L'arrêt, en avril, de la messagerie Gmail pendant 30 minutes, ou les quelques interruptions de services dont a déjà pâti l'application Salesforce sont la preuve concrète que le pire cauchemar d'un DSI peut devenir une réalité. Google, malgré ses efforts techniques...[[page]] et l'annonce de plus de 200 grandes sociétés en phase d'évaluation, ne parvient toujours pas à engranger des clients. Toutefois, CapGemini, partenaire de Google pour séduire les grands comptes, se dit sur le point d'annoncer une signature. Et Salesforce.com ne peut pas titiller le milliard de dollars de chiffre d'affaires sans plus de 43 000 clients satisfaits. Les points forts du "en ligne" indiquent bien qu'il s'agit d'une architecture d'avenir. La mutualisation des ressources d'immenses datacenters est la seule issue pour supporter des montées en puissance rapides quasi-instantanées. Elles préfigurent un accès aux ressources informatiques comme on reçoit l'électricité aujourd'hui. La métaphore s'étend au point crucial du coût. Forrester Research estime ainsi que le prix de revient de 400 $ d'un serveur opérationnel en entreprise tombe à 70 $- 150 $ en optant pour l'EC2 d'Amazon. L'économie saute d'autant plus aux yeux que les fournisseurs en ligne facturent leurs services à l'usage effectif et non sur un abonnement mensuel. (...)
(25/06/2008 10:58:05)Oracle fait flamber ses tarifs
Fort de ses positions dominantes, Oracle augmente ses prix comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. L'ampleur de la hausse moyenne -entre 15% et 20%- fait frémir. D'autant qu'elle s'ajoute aux réajustements réguliers, eux, de la puissance des CPU qu'applique Oracle pour ne pas pâtir des progrès des processeurs. Parmi les SGBD et les outils d'infrastructure, Oracle 11g Enterprise Edition augmente de 19% que ce soit en facturation par CPU ou par utilisateur. Les versions Standard et Edition One prennent 16%. Les clients les plus marris sont ceux de BEA, société qu'Oracle vient de racheter. La version haut de gamme du Weblogic Server (rebaptisée Enterprise d'Application Server) augmente de plus de 47%. Quant à la version d'entrée de gamme Weblogic Express, elle semble avoir purement et simplement disparue. Seul le décisionnel est épargné On peut aussi souligner la disparition des portails Workshop et AquaLogic de BEA ainsi que celle du serveur d'applications Java Edition d'Oracle. Le seul domaine ou Oracle n'augmente pas ses prix est celui du décisionnel. Sans doute par crainte de la force de frappe de SAP qui s'est renforcé avec le rachat de Business Object. En fait, Oracle procède même à une baisse de prix. Après tout, pourquoi l'éditeur se priverait-il d'augmenter ses prix vis-à-vis d'une clientèle quasi captive ? La réussite de sa très active politique de croissance externe à laquelle il a consacré plus de 20 Md$ lui permet de se placer à la première ou la deuxième place dans tous les secteurs où il opère. Premiers à commenter ces hausses, les spéculateurs en bourse n'y voient rien à redire. Bien au contraire. Ils poussent le cynisme jusqu'à minorer cette augmentation en avançant le fait que les grands comptes négocient toujours leur facture. Las, eux qui avaient pour habitude de chercher à obtenir une remise de 50% devront maintenant tabler sur plus de 60%... Ces analystes oublient benoîtement le cas des PME à la fois moins riches et moins bien armées. Elles n'auront d'autres choix que de se plier au diktat économique d'Oracle. Mais ce dernier n'est pas le seul à augmenter la pression sur ses clients. Il y a peu, SAP supprimait son tarif de base sur sa maintenance, contraignant tous les nouveaux utilisateurs à payer le prix fort. (...)
(23/06/2008 18:29:38)Microsoft dévoile ses avancées dans le parallélisme
Le parallélisme est l'avenir du code... même si les développeurs français semblent en douter. Microsoft avait insisté sur le sujet lors de son dernier Tech'Ed, il y a deux semaines aux Etats-Unis, et deux responsables produits de l'éditeur sont venus ce lundi à Paris, au centre de conférences Microsoft, présenter les dernières avancées de l'équipe Visual Studio, devant un public très clairsemé, malgré l'entrée gratuite. Il est vrai qu'écouter Microsoft - connu pour avoir empilé les couches de code et fait de Windows un monstre à l'appétit gargantuesque - parler d'optimisation du code a quelque chose de comique. Néanmoins, l'éditeur semble avoir compris que l'ère du « free lunch » est terminée, pour reprendre les propos de Steve Teixeira, un des deux animateurs de cette après-midi consacrée à la parallélisation du code. Pour lui, l'ère du « free lunch » correspond à une attitude où le développeur n'optimise pas son code, dans la mesure où il considère que le fait d'ajouter par la suite des ressources machine suffira à le rendre performant. C'est ce qui semble avoir présidé jusqu'à présent aux développements de Windows, comme le dénonçait récemment Gartner. Le parallélisme obligatoire pour tirer parti du multi-coeur Les fabricants de processeurs ont, malheureusement pour les éditeurs, dû rompre l'enchantement du « free lunch ». Les performances des CPU ne pouvaient en effet continuer de croître qu'en multipliant le nombre de coeurs en leur sein. Or les applications, telles qu'elles sont conçues actuellement, ne savent pas tirer parti des architectures multi-coeurs. Pour de vrais gains de performance, les applications doivent être programmées avec des mécanismes de parallélisme. Mais comme le souligne Steve Teixeira, il s'agit d'un travail extrêmement complexe, réservé aux développeurs les plus brillants. Microsoft propose depuis le début du mois un outillage spécifique pour masquer cette complexité. Comme Keith Yedlin, responsable de ce programme d'extensions pour le parallélisme le reconnaît, le kit Parallel Extensions (disponible en téléchargement en version CTP, donc pas encore finalisée) ne répond pas encore à toutes les problématiques introduites par la parallélisation. Ne serait-ce, par exemple, que parce que les outils ne savent pas aujourd'hui rendre compte de façon visuelle de la concomitance d'activités (le public français a d'ailleurs eu un aperçu du prochain débogueur, conçu en WPF, l'interface graphique riche de Microsoft) ; or le parallélisme consiste justement à découper un programme de façon à l'exécuter sur tous les coeurs en même temps. Une CPU utilisée à fond multiplie par 5 les performances [[page]] Il faut savoir aussi comment gérer l'intégrité de données manipulées par deux processus en parallèle. Autre limite, certaines applications dépendent d'actions séquentielles. Néanmoins, lorsque les scénarios s'y prêtent, les performances sont impressionnantes. Parmi les démonstrations, une simple requête sur une base, écrite en Linq, et qui consommait 25% de la CPU (un quadricoeur), demandait par exemple 10,27 secondes. La même requête en PLinq - donc avec une instruction rendant le code parallèle - consommait 98% de la CPU mais donnait la réponse en seulement 2,11 secondes. Fait notable, les démonstrations étaient réalisées sur Vista : le système lui-même n'est pas spécialement optimisé pour les multi-coeurs, mais une application optimisée parvient tout de même à en tirer parti. Des opportunités à inventer et à saisir pour les développeurs d'applications Si tout n'est pas résolu, les opportunités sont déjà nombreuses, souligne Steve Teixeira. On peut ainsi imaginer de passer à de nouvelles interfaces homme-machine, impensables avant car bien trop gourmandes. On peut aussi imaginer des applications répondant de façon immédiate, reléguant l'irritant sablier aux oubliettes. Et à la fin, la nature du développeur reprendra ses droits : « on pourra ramener le free lunch : une application écrite pour du double-coeur fonctionnera encore mieux avec du quadri-coeur, de l'octo-coeur, etc. » (...)
(19/06/2008 12:17:49)Le créateur de widgets Zoomorama lève 1 M€ pour se développer hors de France
Zoomorama vient de réaliser une deuxième levée de fonds auprès d'une dizaine de 'business angels' européens et américains. Le premier tour de table lui avait permis d'engranger 450 000 € (en avril 2007). Zoomorama propose aux particuliers, aux entreprises (notamment dans l'e-commerce) et aux photographes professionnels une application baptisée Zoomcreator. Téléchargeable gratuitement jusqu'à 2 Go de données à stocker, elle leur permet de créer des widgets et des albums photos haute résolution qu'il est ensuite possible de déporter dans un site, un blog ou un mail. Particularité de ces albums : ils sont zoomables sans déperdition de qualité, directement depuis la page consultée, et ce sans devoir ouvrir une nouvelle fenêtre. Chaque produit présenté par un site de vente en ligne peut ainsi être examiné sous toutes ses coutures par l'internaute. Les clichés peuvent également être enrichis de textes, de vidéos, de liens hypertextes ou encore de documents PDF. Grâce à la levée de fonds, Zoomorama compte se développer sur trois axes. La société souhaite s'agrandir à l'international, à savoir aux Etat-Unis, en Amérique du sud, en Russie et en Asie. Elle est déjà présente au Viet-Nam. Fort de la confiance de ses investisseurs individuels, Zoomorama espère également convaincre d'autres investisseurs plus institutionnels, comme l'Oséo ou de grands capitaux-risqueurs. Côté technologie, Zoomorama devrait proposer au mois de juillet un service en ligne ne demandant pas à l'internaute de télécharger l'application, l'opération se faisant directement sur le site. Un service gratuit... jusqu'à un certain point [[page]] Le modèle économique de Zoomorama repose sur deux sources de revenus. Le site héberge gratuitement les photos sur ses serveurs jusqu'à 2 Go (150 Mo par album). Au-delà de cette quantité, les entreprises ou les particuliers ont la possibilité d'opter pour un abonnement annuel de 30 à 45 €, qui leur donne accès à un espace de stockage allant jusqu'à 5 Go. Pour les sociétés très gourmandes en images, Zoomorama propose une facturation liée à la consommation de bande passante. « Ce type de contrat se fait au cas par cas, en fonction du trafic et des besoins du site. En général nous appliquons un tarif de 1 euro pour 1000 clics », précise Anne-Céline Jeanneau, directrice de la communication chez Zoomorama. La société propose également des packages au forfait, pour des démonstrations sur un salon par exemple. Elle compte parmi ses clients Paris-Match, le Nouvel Observateur ou encore Channel. Pour le moment, Zoomorama ne s'est pas encore attaqué au marché de la publicité en ligne, mais il s'agit d'un projet « à moyen terme », confie Anne-Céline Jeanneau. Elle précise encore : « Les possibilités de notre application sont déclinables sur ce secteur. On peut par exemple imaginer d'incruster sur une page Web une publicité créée avec notre technologie, donc zoomable à volonté, sans devoir ouvrir une nouvelle page. » Zoomorama a été sélectionnée en avril dernier par le magazine économique Red Herring, qui récompense chaque année les 100 start-up les plus innovantes au niveau mondial. La société française a également fait partie des 30 finalistes du concours Web 3 qui s'est déroulé en décembre 2007. Créée en août 2005 par Franklin Servan Schreiber (ancien directeur des recherches en interfaces chez Sony US), Zoomorama emploie sept personnes et devrait recruter des développeurs au courant de l'année 2008. Son siège social est situé à Neuilly-sur-Seine (92). Rappelons que Microsoft a aussi récemment lancé une technologie de zoom à volonté dans les images, Deep Zoom. (...)
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