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(22/08/2011 12:37:40)

Dell embarque l'offre Hadoop de Cloudera dans ses serveurs PowerEdge C

Dell a annoncé pour début septembre des serveurs embarquant la solution Apache Hadoop de Cloudera, complétés de composantes réseaux, d'outils d'administration, de services et de support pour en assister le déploiement. Avec cette offre, le constructeur vise les secteurs des services financiers,  de l'énergie et des télécoms, de la distribution de détail, des médias et de l'Internet, ainsi que les organismes de recherche. En combinant logiciel et matériel optimisé pour l'offre Open Source Hadoop, Dell cherche à proposer un coût de possession moins élevé que certaines offres propriétaires pour mettre en oeuvre les applications analysant d'importants volumes de données (complexes et évoluant de façon dynamique).

L'offre repose sur la ligne de serveurs PowerEdge C, modèles C2100, C6100 ou C6105, conçus pour être utilisée dans les projets de traitement à grande échelle, notamment par leur taille et leur consommation électrique réduite. Elle intègre la distribution Hadoop de Cloudera (CDH), ainsi que sa suite d'outils d'administration. Pour gérer la mise en place, elle inclut le logiciel Crowbar, de Dell. Côté équipements réseaux, l'offre comprend un jeu de commutateurs PowerConnect 6248 Gigabit Ethernet à 48 ports. Un déploiement reposant sur cette architecture peut aller de 6 à 720 noeuds.

« Cette offre est une réponse directe à ce que nous entendons de la part de nos clients », a expliqué Joseph George, directeur du marketing cloud chez Dell. Selon lui, une part importante d'entre eux envisagent l'utilisation d'Hadoop ou y ont déjà recours.  « Cela devient un standard de facto », ajoute-t-il en expliquant que Dell a placé une architecture de référence au-dessus d'un serveur adapté à cet environnement.

Le coût démarre à 118 000 dollars

Créé par Doug Cutting, un spécialiste des technologies de recherche, Apache Hadoop est monté en puissance au sein des entreprises devant passer au crible d'énormes quantités de données non structurées, telles que les connexions aux serveurs. Outre Hadoop, l'offre CDH de Cloudera regroupe différents composants, parmi lesquels l'infrastructure de datawarehouse Hive, Pig (langage de programmation MapReduce), la structure de stockage de données HBase, les bibliothèques Whirr pour exploiter des services cloud, ou encore Zookeeper, Flume, Hue, Oozie et Sqoop. Les serveurs peuvent être installés sous différents systèmes versions de Linux, Red Hat Enterprise Linux 5.6 ou 6, CentOS, Ubuntu ou Suse.

Le coût d'une configuration minimum démarre entre 118 000 dollars et 124 000 dollars suivant les options de support retenues. Cela inclut un an au support de Cloudera et les mises à jour. Ce package est similaire à celui que Dell a annoncé fin juillet pour son offre de cloud privé reposant sur OpenStack, Michael Dell, PDG de Dell, ayant confirmé son intention de proposer davantage de solutions complètes intégrant matériel, logiciels et support. Ce faisant, le fournisseur renforce aussi ses offres s'appuyant sur des composantes Open Source.

Illustration : les composants de CDH, la distribution de Cloudera incluant Apache Hadoop (source : Cloudera) (...)

(22/08/2011 12:28:32)

Google Panda révise le référencement des sites et provoque des remous

Intégrée pour les sites de langues anglaises au début de l'année 2011, Panda, la mise à jour de l'algorithme du moteur de recherche Google est arrivé dans d'autres langues dont  le français à la mi-août. Sur son blog officiel, la firme de Mountain View explique par la voix d'Amit Singhal, Google Fellow « Au cours des derniers mois, nous avons apporté de nombreuses modifications à nos algorithmes afin de mettre en valeur les sites de haute qualité dans les résultats de recherche Google. L'une d'elles en particulier, « Panda », a permis d'améliorer le classement de nombreux sites Web de qualité pour les recherches effectuées en anglais.  Aujourd'hui, nous continuons nos efforts en étendant cette mise à jour à de nouveaux langage » et d'ajouter que « cette mise à jour impacte les résultats perçus par les utilisateurs pour en moyenne 6 à 9% des requêtes, tous langages confondus ».

L'objectif de ce filtre supplémentaire intégré à l'algorithme original est d'assurer une plus grande visibilité aux contenus « originaux, uniques et de qualité » et de s'attaquer aux sites pratiquant notamment le « spamdexing » (un ensemble de techniques consistant à tromper les moteurs de recherche sur la qualité d'une page ou d'un site afin d'obtenir, pour un mot-clef donné, un bon classement dans les résultats des moteurs).

Les fermes de contenus et les comparateurs de prix sanctionnés


L'orientation de Panda a fait le bonheur de certains sites, mais le malheur pour d'autres. Sur ces derniers, on peut distinguer à la fois les agrégateurs de contenus et les comparateurs de prix. Searchmetrics a mené plusieurs études dans les différents pays où ont été intégrés Panda. Dans le classement des sites les plus impactés en France, on retrouve ainsi wikio.fr (agrégateur) avec 74% de visibilité en moins, les comparateurs de prix comme ciao.fr et Twenga (-62% et -46%) ont subi aussi une dégringolade sur leur visibilité. Parmi les gagnants, l'étude cite entre autres YouTube (propriété de Google), mais aussi Dailymotion, Twitter, Apple ou Orange.

Qualité des résultats et révision de la stratégie de référencement


Si pour beaucoup de sites, l'intégration de ce filtre n'a pas d'impact particulier, ceux qui ont eu une baisse importante de leur visibilité s'irritent de la politique de Google. Ils disposent pourtant de plusieurs possibilités pour retrouver leur rang. En premier lieu demander une révision de son statut à Google en estimant que son contenu comme les comparateurs de prix (fiches techniques, tarifs) ne rentre pas dans les critères de Panda. Autre stratégie, revoir sa politique de référencement, des agences spécialisées dans ce domaine comme 1ere position donnent des conseils pour diminuer les risques de baisse de trafic comme arrêter les indexations de pages à faible valeur ajoutée, réécrire les titres d'articles dupliqués, etc.

Sur le blog de Google, les commentaires font aussi état d'une altération des résultats de recherche par rapport à la concurrence Bing et Yahoo. Il faudra certainement attendre quelques semaines pour identifier exactement l'impact de Panda sur le trafic des sites Internet. Google indique aussi que son algorithme est en perpétuelle évolution. A suivre...

 

Illustration: Google Panda sur le blog de Searchmetrics

Crédit Photo: Searchmetric

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(19/08/2011 16:53:59)

Recap IT de la semaine (15 au 19 août 2011)

Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine, pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables.

Lundi 15 août, Google annonce le rachat de Motorola Mobility, fabricant de la tablette Xoom et des smartphones Droid. La société de Larry Page cherche-t-elle à s'aligner sur le modèle d'Apple ou récupère-t-elle d'abord les nombreux brevets de Motorola avec lequel elle espère mieux protéger Android, son système d'exploitation mobile, attaqué de toutes parts. Par ailleurs, ce rachat peut-il aider Google à accélérer sa pénétration dans l'entreprise ?

Outre-Atlantique, Anonymous s'en prend au site d'un réseau de transport public de San Francisco.

Rod Beckstrom, qui préside l'Icann, l'organisme de régulation technique d'Internet, annonce qu'il quittera son poste à l'issue de son mandat en juillet 2012.

Nokia prévoit 300 applications mobiles sur un an avec Polar Mobile

Mozilla livre la version 6 de son navigateur Firefox avec de nouvelles fonctionnalités de développement. Apple propose son OS X Lion sur une clé USB et fournit la première mise à jour du système d'exploitation depuis sa sortie

Les ventes d'ordinateurs baissent de nouveau en France, sauf pour Apple.

Nokia annonce un accord avec Polar Mobile pour lancer, dans les douze mois, 300 applications pour ses smartphones sous Symbian et Windows Phone. La version Symbian Anna de son système d'exploitation mobile est par ailleurs disponible au téléchargement.

Sur le front de l'emploi, l'Apec s'est vu confier 44 506 offres d'emploi cadres en juillet 2011 dont 11 861 dans la catégorie informatique.

HP veut arrêter les tablettes et se séparer de sa division PC

Jeudi, HP a décidé d'arrêter ses terminaux sous WebOS et de chercher une solution pour se séparer de sa division PC. Il annonce aussi le rachat de l'éditeur britannique Autonomy (une transaction évaluée à 10 milliards de dollars).

Le constructeur chinois de PC Lenovo, repreneur de la division PC d'IBM il y a sept ans, annonce un bénéfice en forte hausse sur le trimestre écoulé mais porte un regard circonspect sur les mois qui s'annoncent.

Des chercheurs montrent que le standard AES, utilisé pour sécuriser la plupart des transactions en ligne, n'est pas inviolable.

De son côté, IBM travaille sur des puces expérimentales qui imitent le cerveau humain.

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(19/08/2011 16:26:11)

IBM étudie des puces expérimentales qui imitent le cerveau humain

« La puce expérimentale devrait permettre aux ordinateurs de prendre des décisions après avoir rassemblé et analysé d'immenses quantités de données, comme le fait l'être humain quand il compulse des informations pour comprendre une série d'événements », explique Dharmendra Modha, chef de projet chez IBM Research. Ces puces prototypes, dont le modèle est inspiré des  systèmes neuronaux, imitent la structure du cerveau et son fonctionnement, à la différence près que cela se passe dans des circuits de silicium, à l'aide d'algorithmes complexes. « IBM espère qu'en reproduisant le fonctionnement du cerveau humain dans une puce, il pourra faire évoluer les ordinateurs pour en faire des machines hautement parallèles, capables de penser par événement, et peu gourmandes en énergie », indique le chef de projet.

Ces futures machines au comportement humain seront très éloignées des ordinateurs actuels, limités en puissance de calcul et qui nécessitent d'être programmés par l'homme pour produire des résultats. «Ces machines vont permettre de dépasser les limites fondamentales des ordinateurs actuels », a ajouté Dharmendra Modha. « On ne pourra pas soutenir des vitesses d'horloge toujours plus élevées. En revanche, le cerveau humain représente l'ordinateur parfait. »

Des connexions qui s'organisent dynamiquement

Comme le cerveau humain, les puces expérimentales d'IBM peuvent organiser leurs connexions dynamiquement afin de sentir, comprendre et agir en fonction d'informations collectées par la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat et le toucher, mais aussi réagir à l'analyse d'autres sources, comme la météo ou le contrôle de l'approvisionnement en eau. « Les puces aideront à découvrir des modèles basés sur les probabilités et la mise en relation des informations. Mais elles vont devoir  rivaliser avec la taille compacte du cerveau et ses faibles besoins en énergie », a déclaré le chef de projet d'IBM Research. «Nous avons désormais à notre disposition les éléments d'une nouvelle architecture qui peut nous permettre d'effacer, d'une manière toujours plus efficace, la frontière entre le monde physique et le monde numérique », a déclaré Dharmendra Modha.

« Ces puces pourraient aider à gérer l'approvisionnement en eau grâce à une analyse des données en temps réel et une capacité de reconnaissance des formes », explique encore le chef de projet. Reliés à un réseau de capteurs de surveillance mesurant la température, la pression, la hauteur des vagues et des marées océaniques, les ordinateurs équipés de ces puces pourraient lancer des alertes au tsunami. Ces puces aux fonctions cognitives pourraient aussi aider les grossistes à repérer les produits défectueux et doter les smartphones de fonctionnalités permettant de mieux interagir avec l'environnement. IBM et ses partenaires ont déjà appliqué les résultats de leurs recherches pour tester un parcours dans un labyrinthe, un jeu de Pong, ou pour trouver des motifs dans une série de données. Les chercheurs cherchent à obtenir de meilleurs résultats dans la reconnaissance d'images dans une vidéo.

Des phénomènes électriques identiques à ceux des neurones

IBM a réalisé deux puces expérimentales selon le processus de fabrication à 45 nanomètres. Les circuits utilisés sont des circuits classiques mais sont organisées de manière à recréer des phénomènes électriques identiques à ceux des neurones et des synapses dans le cerveau humain, avec des capacités de mémoire, de calcul et de communication intégrées. « Les puces sont fabriquées avec les mêmes transistors utilisés dans la fabrication des microprocesseurs actuels, mais leur câblage est différent », a déclaré Dharmendra Modha. Les processeurs intègrent des « neurones digitaux » autonomes qui fonctionnent comme des unités de traitement basse énergie, et des synapses pour établir les connexions entre eux.
Les neurones et les synapses sont organisés en grille dans une infrastructure de communication qui permet aux neurones d'échanger entre eux des données en temps réel. Les neurones mémorisent les activités récentes, et les synapses se souviennent à quels neurones elles sont associées. Chaque puce abrite 256 « neurones digitaux ». Ceux-ci fonctionnent à une vitesse de 10MHz seulement et échangent en permanence des informations entre eux. L'une des puces contient 262 144 synapses programmables et l'autre 65 536 synapses « d'apprentissage ». Comme dans le cerveau, la synapse établit des connexions entre les neurones digitaux. La fréquence d'un signal envoyé à une synapse détermine la force de la synapse.

Selon le chef de projet, il serait possible d'équiper les ordinateurs actuels avec des unités de traitement basse énergie pour obtenir ce mode de fonctionnement. Mais les bus qui séparent les unités de traitement sont des goulets d'étranglement. Or, à mesure que l'afflux de données augmente, il faut que les noyaux soient capables de fonctionner à des fréquences d'horloge plus rapides. « La fonctionnalité de la puce peut être simulée sur les ordinateurs actuels. Mais les ordinateurs actuels sont très différents du cerveau humain. Alors il faut compenser par la puissance et le volume », explique Dharmendra Modha. 

Les puces expérimentales reproduisent un cerveau humain simplifié, doté pour sa part de 100 milliards de neurones et plusieurs milliards de synapses. Selon IBM, ces puces annoncent une machine intelligente qui peut éventuellement être comparée à un « système à l'échelle du mammifère », avec 10 milliards de neurones et  100 000 milliards de synapses, dont la  consommation d'énergie et la taille serait proche du cerveau humain. Pour l'instant, le chercheur d'IBM Research ne s'est pas avancé pour dire dans quel délai un tel ordinateur pourrait être réalisé. Mais il pense que les résultats de la recherche actuelle pourraient influer sur la façon dont on construit les ordinateurs.

Développées dans le cadre du projet SyNAPSE

Le cerveau humain est aussi capable de penser « hors des sentiers battus » pour diriger une action, alors quel degré d'intelligence auront réellement ces puces ? Selon le chef de projet d'IBM Research, la puce saura imiter les fonctionnalités du cerveau humain et les neurones digitaux pourront être soumis à un large éventail de stimuli et d'environnements de façon à répondre à des situations de plus en plus variées.

Ces puces ont été développées par IBM avec des partenaires, dans le cadre du projet de recherche SyNAPSE (Systems of Neuromorphic Adaptive Plastic Scalable Electronics) mené sur plusieurs années et centré sur l'informatique cognitive. Il réunit des compétences en neurosciences, en nanotechnologies et dans le domaine des supercalculateurs pour mettre au point cette nouvelle plate-forme informatique. Parmi les partenaires associés à IBM dans la recherche, on compte l'Université de Columbia, l'Université Cornell, l'Université Merced de Californie et l'Université Madison du Wisconsin. IBM et ses partenaires ont également annoncé qu'ils avaient reçu une contribution supplémentaire de 21 millions de dollars de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), une agence du Département américain de la Défense chargée de la recherche et du développement de nouvelles technologies pour un usage militaire.

Photo : Dharmendra Modha, chef de projet chez IBM Research (crédit : IBM / IDGNS New York)

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(19/08/2011 15:49:46)

Trimestriels HP : l'arrêt des terminaux sous webOS affecte le cours de l'action

Après avoir tiré le rideau sur ses tablettes et smartphones sous WebOS hier, le groupe américain HP a annoncé qu'il s'attendait à une rentabilité inférieure à ses prévisions durant le trimestre fiscal en cours, le quatrième de son exercice qui s'achève le 31 octobre prochain. Les résultats qu'il a communiqués pour la période mai-juin-juillet 2011 correspondent à la fourchette basse des estimations fournies par les analystes. Mais ces chiffres ont été largement éclipsés par la décision choc de se retirer du marché des tablettes et, dans le même temps, d'étudier différentes options pour faire de sa division PC (qui domine le marché mondial) une entité distincte de HP, voire de la vendre purement et simplement comme IBM l'avait fait en son temps en cédant sa propre division PC à Lenovo.

HP a indiqué que le chiffre d'affaires de son quatrième trimestre devrait se situer entre 32,1 et 32,5 milliards de dollars (Md$) et le bénéfice par action entre 1,12 et 1,16 dollar, en excluant les coûts liés à la fermeture de l'activité webOS. Le marché prévoyait 1,31 dollar par action et un chiffre d'affaires de 34 milliards de dollars, selon les analystes de Thomson Reuters.

La directrice financière du groupe HP a reconnu hier qu'il s'agissait de sévères perspectives. Le groupe cherche à se débarrasser de sa division PC pour se concentrer sur des secteurs plus rentables tels que les logiciels de sécurité et les solutions analytiques, a expliqué Léo Apotheker, PDG de HP, lors de la même conférence téléphonique. Selon lui, HP a atteint un point crucial de son existence et ces changements sont fondamentaux « pour assurer la réussite que nous voulons tous », a-t-il ajouté.

Implosion des ventes de PC grand public

Les ventes au grand public ont implosé, baissant de 17% sur un an. Même si HP affiche une croissance de 9% sur ses ventes de PC aux entreprises, le chiffre d'affaires total est en baisse de 3% pour la division Personal Systems Group qui a réalisé à elle seule 9,59 milliards de dollars sur le trimestre (soit plus de 30% du chiffre d'affaires total du groupe). Il y a sept ans, IBM avait vendu son activité PC en estimant que les marges réduites qu'elle lui apportait ne valaient pas la peine de continuer.

A l'ère de l'informatique mobile, dominée de plus en plus par des sociétés telles qu'Apple et Google, le groupe HP perd du terrain. Il indique par exemple que, prises ensemble, ses ventes au grand public de PC et de périphériques ont chuté de 15% sur un an. Sur le trimestre, la division Imaging and Printing Group affiche globalement un chiffre d'affaires de 6 Md$ (-1,3% sur un an).

Parmi les points positifs sur le trimestre, la division qui vend du matériel aux entreprises (serveurs, solutions de stockage et de réseaux) a progressé de 7% sur un an, réalisant un chiffre d'affaires de 5,4 milliards de dollars. Quant à l'activité logiciels, beaucoup plus réduite, elle a néanmoins grimpé de 20% pendant la même période, à 780 millions de dollars. Les services, eux, ont progressé de 3,6 %, à 9 milliards de dollars.

L'arrêt de webOS va coûter entre 0,61 et 0,68 dollar par action, selon HP.

Mévente des TouchPad chez Best Buy

Mardi, le Wall Street Journal avait indiqué que HP n'avait vendu que 10% des tablettes TouchPad sous webOS qu'il avait livré au distributeur américain Best Buy. HP a reconnu que ces terminaux n'avaient pas atteint les objectifs, tant internes que financiers, qu'il s'était fixé. Le groupe précise néanmoins qu'il continue à explorer différentes options pour optimiser la valeur du logiciel webOS.

L'activité TouchPad cessera dans quelques mois, mais HP espère toujours faire rentrer de l'argent avec le système d'exploitation webOS qu'il a acquis avec le rachat de Palm l'an dernier. Acquisition pour laquelle il a déboursé 1,2 milliard de dollars. « Nous examinerons toutes les options », a précisé Léo Apotheker, évoquant la vente de licences ou d'autres modèles économiques.

Après examen des résultats du troisième trimestre, HP a estimé qu'il continuerait à perdre de l'argent en vendant la tablette TouchPad, a expliqué la directrice financière Catherine Lesjak. « En faire un succès financier demanderait des investissements significatifs sur un ou deux ans ». C'était simplement trop risqué pour le groupe.

Baisse de 6% sur le titre jeudi soir

Pour le trimestre clos le 31 juillet, HP a réalisé un chiffre d'affaires de 31,2 milliards contre 30,7 Md$ l'an dernier sur la même période (+1%). Le bénéfice net s'est élevé à 1,9 milliard de dollars, en hausse de 9% par rapport à l'an dernier. Le bénéfice par action Gaap est de 0,93 dollar (+24%) -non Gaap, 1,1 dollar (+2%).

HP a par ailleurs confirmé qu'il rachetait l'éditeur Autonomy, spécialisé sur la chaîne de traitement de l'information en entreprise. Il a offert au groupe anglais 42,11 dollars par action, ce qui, selon les estimations, valoriserait la transaction autour de 10 milliards de dollars.

Le groupe a livré des résultats financiers plus tôt que prévu hier, certains sites d'actualité ayant publié des informations sur le rachat d'Autonomy et sur ses intentions de se séparer de son activité PC. Les traders n'ont pas aimé cela. L'action de HP avait baissé de 6% à la fermeture de la bourse jeudi soir, à 29,14 dollars, sur fond de marché en baisse. Le DJIA (Dow Jones Industrial Average) a chuté de 3,7% hier.

Illustration : la tablette TouchPad (crédit HP)

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(19/08/2011 12:10:05)

Des chercheurs prouvent que le standard AES n'est pas inviolable

Des chercheurs de Microsoft et des chercheurs néerlandais de l'Université Catholique de Louvain, basée en Belgique, ont découvert comment casser l'algorithme de cryptage Advanced Encryption Standard (AES) utilisé pour sécuriser la plupart des transactions en ligne et les communications sans fil. « Le mode d'attaque mis au point par ces chercheurs est capable de récupérer la clé AES secrète trois à cinq fois plus vite que ce l'on pensait jusqu'ici », a fait savoir l'Université de Louvain. Les chercheurs ont précisé que le mode d'attaque était complexe et qu'il ne pouvait être réalisé facilement avec les technologies existantes. « En pratique, la méthodologie utilisée prendrait des milliards d'années de temps d'ordinateur pour briser l'algorithme AES », précisent-ils.

Mais le résultat, fruit d'un projet d'analyse cryptographique mené sur le long terme, pourrait être le premier accroc dans le standard AES, considéré jusque-là comme inviolable. Quand une norme de cryptage est évaluée pour servir à des usages essentiels comme la sécurisation des transactions financières, les experts en sécurité jugent la capacité de l'algorithme à résister aux attaques les plus extrêmes. La méthode de cryptage, qui offre en apparence toutes les garanties de sécurité aujourd'hui, pourrait être plus facilement cassée par les ordinateurs de demain, ou par de nouvelles techniques utilisées pour casser les codes.

La marge de sécurité de l'AES s'érode

En 2001, le National Institute of Standards and Technology (NIST) américain, avait commissionné l'AES pour remplacer le Digital Encryption Standard (DES). Selon le NIST, le DES était devenu insuffisant, même s'il fournissait à l'époque un niveau de sécurité adéquate pour la plupart des besoins quotidiens. « Ce  travail montre que la « marge de sécurité » de l'AES continue à s'éroder, » fait remarquer l'expert en sécurité Bruce Schneier dans un blog. « Les attaques se portent toujours mieux, elles ne peuvent qu'empirer », écrit-il, citant un expert de l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine. Malgré la complexité de sa mise en oeuvre, l'attaque en question pourrait casser toutes les versions de l'AES.

Andrey Bogdanov, chercheur de l'Université Catholique de Louvain, Dmitry Khovratovich, chercheur de Microsoft et Christian Rechberger de l'École Normale Supérieure de Paris, ont mené le projet à son terme. Andrey Bogdanov et Christian Rechberger avait pris congé de leurs universités respectives pour finaliser le projet avec Microsoft Research. Les créateurs d'AES, Joan Daemen et Vincent Rijmen, ont reconnu la validité de l'attaque, indique encore l'Université belge.

Illustration : extrait du document "Biclique Cryptanalysis of the Full AES" (crédit : K.U. Leuven, Belgium, Microsoft Research Redmond, USA, ENS Paris and Chaire France Telecom, France)

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(19/08/2011 11:42:57)

HP rachète Autonomy et envisage de détacher sa division PC

Hewlett-Packard a publié hier de bons résultats pour son troisième trimestre, avec une progression de ses revenus et de son bénéfice. Ces chiffres ont toutefois été éclipsés par plusieurs annonces majeures du fournisseur IT américain. HP a en effet annoncé le rachat de l'éditeur britannique Autonomy pour 10 milliards de dollars, l'abandon des terminaux tournant sur WebOS et la possible séparation de son activité PC.

Rachat d'Autonomy

HP va donc racheter Autonomy, éditeur britannique spécialisé dans les solutions de gestion et de recherche de contenus structurées et non-structurés. La multinationale américaine va débourser 25,50 livres sterling par action, soit un montant total d'environ 10 milliards de dollars. Autonomy emploie 2 700 collaborateurs dans le monde et compte quelque 25 000 clients. Son chiffre d'affaires 2010 s'élevait à 870 millions de dollars, en croissance annuelle de 18%. La société opère également un cloud de 30 petaoctets de données clients.

Pour le CEO de HP Léo Apotheker, « Autonomy apporte à HP des solutions business à haute valeur ajoutée aidant les clients à gérer l'explosion de leurs volumes d'informations ».

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Arrêt de WebOS

De façon pour le moins liminaire, HP a également annoncé «l'arrêt des opérations pour les terminaux WebOS, en particulier les tablettes et les téléphones». Des appareils qui n'ont pas atteint les objectifs financiers et internes de l'entreprise.

Une annonce qui intervient un peu plus d'un an après le rachat de Palm et quelques semaines après le lancement de la tablette TouchPad et de la tentative de HP d'en stimuler la vente avec un prix réduit. Mi-juillet, la multinationale annonçait encore l'accélération de l'expansion globale de WebOS. Sur le web, les noms de HTC et de Samsung circulent comme acheteurs potentiels, même si beaucoup de commentateurs jugent le système peu attractif.

Abandon des PC ?

Enfin, l'annonce la plus fracassante est que le fabricant d'ordinateur leader dans le monde envisage sérieusement d'abandonner purement et simplement son activité PC baptisée Personal Systems Group (PSG). HP déclare ainsi « évaluer des alternatives stratégiques pour PSG, y compris la séparation de cette activité dans une spin-off». L'équipementier explique que ce processus pourrait prendre de 12 à 18 mois. Une nouvelle qui fait à nouveau écho à la réorientation stratégique annoncée par Léo Apotheker et qui rappelle la vente par IBM de son activité PC à Lenovo.

L'activité PSG représente 30% des revenus mondiaux de HP (Q3 2011) et la société occupe une position de leader dans le monde, avec par exemple 25,1% de part de marché en Europe de l'Ouest (Gartner Q2 2011) . Néanmoins, le marché des PC est en déclin; il a par exemple baissé de 18,9% en Europe de l'Ouest en une année. Un segment qui est aussi moins profitable que les autres: HP a réalisé moins de 6% de marge opérationnelle dans les PC contre plus de 14% pour les systèmes d'impression et plus de 19% pour les logiciels. Si HP abandonne vraiment les PC, Dell et Apple seront les derniers grands fabricants occidentaux d'ordinateurs.

http://www.ictjournal.ch

Illustration : Léo Apotheker, PDG de HP (crédit photo : D.R.)
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(19/08/2011 11:34:26)

HP veut arrêter les tablettes et se séparer de l'activité PC

HP va cesser ses activités liés à ses terminaux mobiles sous webOS, en particulier les tablettes TouchPad et les smartphones. Le groupe américain dirigé par Léo Apotheker a également confirmé qu'il étudiait la possibilité de se séparer ou de vendre son activité Personal Systems Group qui domine le marché mondial des PC.

La société a par ailleurs annoncé qu'elle était en pourparlers pour acquérir l'éditeur britannique Autonomy, sans fournir davantage de détails. Bloomberg et le Wall Street Journal évaluait le prix d'achat de l'entreprise à 10 milliards de dollars.  

La division Personal Systems Group de HP, qui vend PC, tablettes et smartphones, réalise la marge la moins élevée du groupe, alors qu'elle a représenté près du tiers de son chiffre d'affaires en 2010. Les ventes de PC, en particulier au grand public, ont tendance à fluctuer davantage que les solutions et les services professionnels. Elles sont plus sensibles aux variations saisonnières et aux fluctuations économiques, rappelle Charles King, analyste chez Pund-IT. En se séparant de cette activité, HP pourrait effectivement isoler les effets de cette branche sur ses activités présentant une marge plus élevée et plus stable, estime-t-il.

Illustration : Touchpad

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(19/08/2011 11:05:35)

Fusion Garage lance une tablette et un smartphone sous GridOS

Fusion Garage lance sa deuxième tablette, la Grid 10, dotée d'un écran tactile de 10,1 pouces (1 366 x 768 pixels). Elle est animée par un processeur bi-coeur Nvidia Tegra 2 1,2 Ghz, intègre la 3G (en option), le WiFi, le Bluetooth, le GPS et un disque dur de 16 Go. Un capteur vidéo frontal de 1,3 mégapixels permet la visioconférence. Le tout est animé par le système d'exploitation GridOS, développé par Fusion Garage à partir d'Android. La tablette vaudra 499 dollars (599 dollars avec la 3G) et sera disponible aux Etats-Unis le 15 septembre.

Tablette Grid10 de Fusion Garage
La tablette Grid 10 de Fusion Garage (cliquer ici pour agrandir)

La société basée à Singapour annonce aussi un smartphone exploitant le même OS. Le smartphone Grid 4 de Fusion Garage arbore un écran multitouch de 4 pouces que nul bouton ne vient trahir. A cette dalle d'une résolution de 800 x 480 pixels s'ajoute la 3G et le WiFi, un appareil photo de 5 mégapixels (au dos) et 0,3 mégapixels (en frontal), et 16 Go de disque dur. Son prix est fixé à 399 dollars sans forfait. Le produit sera disponible fin 2011.

Le smartphone Grid 4 de Fusion Garage
Le smartphone Grid 4 de Fusion Garage (cliquer ici pour agrandir)
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