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(01/02/2012 15:48:52)

IBM acquiert Worklight, spécialiste du développement d'applications mobiles

IBM va acquérir Worklight, une entreprise basée en Israël, avec laquelle elle avait déjà établi un partenariat. Cette acquisition va permettre à la société américaine de disposer d'une série de technologies de développement d'application mobiles cross-platform. Les termes du contrat, qui devrait être finalisé au premier trimestre de cette année, n'ont pas été divulgués. Parmi ses technologies, la société israélienne va apporter Worklight Studio, un environnement de développement intégré basé sur Eclipse, et Worklight Server, qui fournit, selon le site de l'entreprise, une « passerelle sécurisée et évolutive entre les applications, les services extérieurs et l'infrastructure. »

« La plate-forme Worklight est adaptée pour développer des applications mobiles aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises, et permet de cibler différents types de marchés verticaux, » comme l'a précisé IBM. Elle comprend des SDK (kits de développement logiciel) pour iOS, Android, Blackberry et Windows Mobile, et « permet de créer des applications riches, cross-platform, sans avoir besoin de réécrire de code, de traducteurs propriétaires ou de langages de programmation hétéroclites, » toujours selon le site de Worklight.

IBM a également annoncé la sortie d'une plate-forme de logiciels IBM Endpoint Manager for Mobile Devices, destinée à sécuriser et à gérer les smartphones, tablettes et ordinateurs portables des salariés d'une entreprise. « La plate-forme utilise une technologie acquise par IBM avec le rachat de BigFix en 2010. Le système permet notamment de supprimer des données sensibles à distance sur des terminaux perdus ou volés, mais aussi de vérifier qu'un périphérique respecte les règles de sécurité conforme à la politique de l'entreprise, » comme l'a expliqué IBM dans un communiqué.

Combler un vide dans la couche mobilité

SAP, proche partenaire d'IBM, voudrait également jouer un rôle de premier plan dans le domaine de la mobilité, en profitant notamment de son acquisition de Sybase en 2010. Grâce à ce rachat, SAP avait hérité du middleware mobile très populaire Sybase Unwired et de la plateforme de gestion de périphériques Afaria. « La « grande tendance » du développement mobile tourne aujourd'hui autour du HTML5, qui permet aux développeurs d'écrire leur application une fois pour toute et de la déployer ensuite sur une grande variété de périphériques et d'OS mobiles, » a déclaré Kevin Benedict, un analyste indépendant. « Worklight a réalisé de gros investissements dans ce domaine, » a-t-il ajouté.

Mais, selon l'analyste, « le choix d'IBM d'acheter cette entreprise s'inscrit dans une stratégie plus large. » Celui-ci pense en effet que « tout vendeur ERP ou disposant d'une quantité conséquente de systèmes back-end devra acquérir une entreprise qui a développé une plate-forme mobile en vue de créer la couche d'intégration nécessaire entre leurs systèmes, les différents terminaux mobiles de l'entreprise et leurs systèmes d'exploitation mobiles, » a t-il expliqué. « Les interfaces de bureau pour accéder à ces applications métiers ont de moins en moins d'importance. »

Ainsi, « Oracle affiche un énorme déficit en mobilité et je suis absolument sûr qu'ils vont devoir le combler en 2012, » a encore déclaré Kevin Benedict. «Il semble que l'acquisition de Worklight par IBM vienne aussi combler un vide. » Les vendeurs de grosses plates-formes ne peuvent pas se permettre de prendre le temps de développer eux-mêmes des plates-formes mobiles efficaces. « Ils prendraient le risque de perdre des clients, compte tenu de l'état très concurrentiel de la mobilité aujourd'hui, » a encore estimé l'analyste. La mobilité requiert « d'importants investissements et encore plus de connaissances. Racheter une plate-forme de développement mobile est sans doute la meilleure chose à faire, » a-t-il ajouté.

(...)

(01/02/2012 15:00:05)

SAP France met l'accent sur les régions, les métiers et l'indirect

Quelques jours après l'annonce par SAP de ventes de logiciels en hausse de 22% sur 2011 au niveau mondial, à 3,97 milliards d'euros (sur un chiffre d'affaires total de 14,2 Md€), la filiale française de l'éditeur a présenté ses résultats et perspectives. Ces dernières années, le groupe allemand a diversifié et étendu son catalogue autour de l'ERP et de ses applications périphériques (relation clients et fournisseurs, PLM, etc.), tant sur le fonctionnel que sur les logiciels d'infrastructure : décisionnel, SaaS, mobilité, base de données... « L'agenda de SAP est basé sur l'innovation depuis trois ans, avec une rapidité de mise en oeuvre », a redit hier matin Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, en rappelant que l'offre HANA d'analyse en mémoire était rétrocompatible avec les applications installées. Pour le groupe, c'est le « lancement de produit le plus réussi », avec une courbe d'adoption supérieure à celle de SAP R/3, a-t-il souligné.

+14,5% sur les licences en France en 2011

La progression annuelle de 22% des ventes mondiales de licences (+25% à taux de change constant) tient compte de l'éditeur Sybase. Depuis son rachat en 2010, ce dernier fonctionne comme une entité indépendante, mais il va maintenant être intégré à SAP, en France aussi. Pour l'instant, Nicolas Sekkaki n'inclut pas cette activité dans ses chiffres. En 2011, la filiale qu'il dirige a enregistré une croissance de 14,5% sur ses ventes de licences (hors Sybase donc) et de 6,5% sur son chiffre d'affaires total (+8% sur les revenus combinés des licences et de la maintenance).

Si le 3e trimestre avait été remarquable sur les ventes de licences en France (+63%), le 4e  affiche une croissance inférieure à 1% dans ce domaine. Néanmoins, « le volume s'est extrêmement bien tenu », insiste Nicolas Sekkaki en évoquant à l'appui «  une dizaine de deals supérieurs à 1 million d'euros » sur les trois derniers mois de l'année. Il souligne de très bonnes performances sur le secteur Banque/Assurance (+76%), sur lequel SAP entend poursuivre fermement sa progression. « Nous commençons à entrer dans le 'core banking', mais c'est encore un long parcours en France pour SAP », reconnaît-il. Bons résultats aussi sur le Manufacturing (+56%), secteur historique de l'éditeur, et sur les biens de production et sciences de la vie (+24%).

+22% en région et davantage d'indirect

Le dirigeant français signale aussi une progression des ventes en région (+22%) avec « de nombreux winbacks en direct et en indirect ». L'an dernier, SAP France a remporté un à deux contrats supérieurs à 1 M€ par trimestre en région et réuni un millier de clients lors de son « world tour ».

La filiale veut augmenter la part de l'indirect dans ses ventes. Elle a atteint 100% sur les PME au 4e trimestre (à noter sur ce marché les bons résultats de l'offre Business One en 2011). Mais SAP veut aussi des partenaires sur le segment grands comptes. La progression de l'indirect y a été de 39,7% en 2011. « Nous avons vu revenir des intégrateurs se demandant comment ils pourraient travailler sur l'agenda innovation de SAP », note Nicolas Sekkaki. « Nous voudrions réaliser 30 à 40% en indirect en 2015 contre 10 à 20% actuellement ». 

Installer HANA en deux à trois semaines

Pour mieux vendre les différentes applications (Lines of business), le dirigeant avait créé « de toutes pièces un département l'an dernier avec des commerciaux qui comprenaient les métiers ». Cette organisation a offert de très bons retours sur les solutions de manufacturing, de gestion du capital humain, du CRM et du procurement.

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Parmi les axes de progression, la filiale note la mobilité (2 M€ de chiffre d'affaires en 2011) et la partie Business Analytics, un peu en retrait l'an dernier. Trois affaires ont néanmoins été rapportées sur HANA qui a glané un chiffre d'affaires de 2 M€. Nicolas Sekkaki indique que 25 modules SAP pourront progressivement fonctionner avec l'appliance d'analyse en mémoire au cours de l'année. Les intégrateurs vont pouvoir exploiter HANA dans leurs appels d'offres « avec des facteurs disruptifs pour les clients », insiste le directeur général. Une offre qui pourra de surcroît être installée « en quinze jours à trois semaines chez nos clients », ajoute-t-il, SAP tablant sur un nombre croissant de mises en oeuvre rapide, en particulier via les offres de déploiement RDS (rapid deployment solutions) élaborées par ses équipes. En 2012, l'éditeur compte doubler son chiffre d'affaires sur les innovations HANA et mobiles dans le monde (160 et 110 M€ en 2011).

Une entité Database & Technology

Au sein des clients, la colère déclenchée il y a 3 ans par les tarifs majorés de la maintenance semble s'être tassée. Nicolas Sekkaki indique que l'enquête de satisfaction régulièrement menée donne pour la France 94% de clients satisfaits, avec le meilleur taux de rétention d'Europe pour l'Enterprise Support (près de 100%). 

En 2012, la filiale française va se renforcer dans les trois à six mois avec les équipes de Sybase et créer une entité Database et Technology, aux côtés de l'activité Business & Analytics. « J'avais déjà préparé un département technologie avec une quinzaine de commerciaux [pour l'anticiper] », précise le dirigeant. « C'est important pour nos partenaires. Les spécialistes des bases de donnés ne sont pas les mêmes que ceux de l'ERP », insiste-t-il en rappelant l'ambition de SAP d'être 2e en termes de base de données d'ici 2015 au niveau mondial. Nicolas Sekkaki signale par ailleurs l'embauche de jeunes talents en 2011 et note que « beaucoup de gens frappent  la porte de SAP », ce qui n'a pas été toujours le cas.

Réduire le ratio coût des licences/services

Sur la partie cloud, une organisation va regrouper les forces commerciales de Business ByDesign (*) et des offres « On Demand » dont StreamWorks, l'application collaborative. Rappelons que SAP est en cours de rachat de l'éditeur SuccessFactors, spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS.

En 2012, SAP France mise aussi beaucoup sur les offres applicatives (Lines of business). « Nous allons doubler la taille de ce département qui valorise la richesse latente des ERP de nos clients ». Des efforts supplémentaires seront de nouveau faits sur les régions. Enfin, dans le domaine des services, la filiale veut accompagner l'innovation au coût le plus réduit, en s'appuyant en particulier sur ses offres de déploiement RDS. Celles-ci sont développées par les équipes SAP, sous forme de propriété intellectuelle réplicable. Il en existe 57 pour l'instant au niveau mondial. « Cela fait bouger le ratio licences/services », souligne Nicolas Sekkaki (**). Nous voulons apporter de la valeur ». Avec un objectif clair : faire baisser le coût des solutions SAP. 

Le dirigeant français rappelle par ailleurs que le support de la version ECC 6 de l'offre phare de SAP a été étendu jusqu'en 2020. Cette version s'appuie sur une technologie de web services qui permet ensuite aux clients d'évoluer à leur convenance en s'épargnant de lourds chantiers de migration.

En résumé, pour 2012, « le pipeline est bon, même s'il y a une incertitude sur l'avenir », estime Nicolas Sekkaki. Les clients font très attention à leurs dépenses mais « ils veulent dégager de l'efficacité opérationnelle ».


(*) Sur Business ByDesign, son offre de gestion en mode SaaS, SAP a atteint le mille et unième client au niveau mondial. Avec cette solution, l'éditeur cible désormais des PME un peu plus grosses qu'avant. Il vise 2 milliards d'euros sur ses activités 'On demand' en 2015.

(**) Le ratio coût des licences/coût du service est couramment de 1 pour 6 ou 7.

(...)

(01/02/2012 09:45:31)

Prixtel s'aligne sur le forfait 2 euros de Free Mobile

L'opérateur de réseau mobile virtuel Prixtel annonce une refonte de son offre Modulo intégrant cinq forfaits dont le moins cher reprend le principe de l'offre low-cost de Free Mobile : une heure de communication et 60 SMS pour seulement 2€. C'est le premier à le faire.

Le forfait Modulo maximum inclut les appels illimités vers les fixes et les mobiles en France métropolitaine ainsi que les SMS et MMS illimités, le tout pour 24,90€. Dans ce cas précis, Prixtel n'arrive pas à proposer la même chose que Free, à savoir les appels illimités vers la France et plus de 40 destinations dans le monde, SMS/MMS illimités et Internet 3Go pour 19,99€.

Toutefois, à l'image de Free Mobile, toutes les offres de Prixtel sont sans engagement et les utilisateurs sont libres de choisir le mobile de leur choix sur le site de l'opérateur pour un paiement par crédit.

(...)

(01/02/2012 09:54:01)

Economie numérique : le BCG classe les pays pour le Forum de Davos

Lors du dernier Forum économique mondial de Davos, le BCG a publié le 27 janvier 2012 un raport intitulé « The digital manifesto : how companies and countries win in the digital economy » [Le manifeste digital : comment les entreprises et les pays gagnent dans l'économie numérique]. Cette étude porte sur une cinquantaine de pays dans le monde et tente de démontrer le lien entre croissance du PIB par tête et développement du numérique. Ce développement est estimé au travers du concept d'« e-intensité », un indicateur qui mixe infrastructures, consommation et engagement des acteurs économiques sur le web. Elle vise également à mettre en avant les bonnes manières de profiter de l'économie numérique.

Cependant l'interprétation du BCG de ses propres données est sujette à caution. Par exemple, pour une e-intensité similaire, la Corée du Sud et le Danemark sont loin d'avoir le même PIB par tête (respectivement environ 20 000$ et 60 000$). Si on excepte quelques pays, comme la Corée du Sud, il y a globalement malgré tout une certaine corrélation qui fait apparaître plusieurs groupes de pays. Les « natives » ont une e-intensité élevée sans pour autant disposer d'un fort PIB par tête. Les deux extrêmes de ce groupe sont la Corée du Sud et le Danemark, mais on y trouve aussi l'Islande, la Suède et le Royaume Uni. France et Allemagne sont très proches et font partie, avec la plupart des pays occidentaux et d'Etats comme Singapour, du groupe des « players ». La plupart des pays d'Europe centrale et orientale sont, quant à eux, dans un groupe de « nascent natives », au PIB encore faible mais à l'e-intensité déjà importante. Enfin, des pays comme la Chine et la Russie sont relégués dans les « Aspirants », encore faibles sur les deux tableaux.

Plus mobile et plus émergent

Selon le BCG toujours, le trafic Internet a évidemment prodigieusement augmenté et va continuer à le faire (de 30 à 966 Exa octet /an entre 2005 et 2015) mais ses caractéristiques changent. Entre 2005 et 2015, les utilisateurs d'Internet passent de 2/3 en Occident à 2/3 dans les pays émergents. D'un trafic quasi fixe en 2005, le trafic va devenir pratiquement aux trois quarts mobile en 2015.

D'ici 2016, le commerce en ligne devrait représenter entre 8 et 12% du commerce total avec des points pour certains pays à plus de 20% (comme la Grande-Bretagne). Cette évolution devrait avantager des petits sociétés très flexibles par rapport à des grands mastodontes de la « vieille économie ».

Mais les entreprises doivent s'adapter. Cela implique de multiplier les systèmes d'information et d'analyse sur tout l'environnement des entreprises (consommateurs, fournisseurs, partenaires, salariés...). Les entreprises doivent également multiplier les mécanismes de feed-back et demeurer flexibles à tous points de vue pour s'adapter à des environnements très mouvants. Et le tout sans négliger leurs fondamentaux.

(...)

(01/02/2012 09:56:50)

IT Partners 2012 : une édition ambitieuse et en croissance

Le marché IT n'est décidément pas comme les autres : alors que la plupart des secteurs de l'économie font grise mine et affichent des chiffres d'affaires en retrait, les segments de l'univers numérique restent tirés vers le haut par de nombreuses niches, qui sont cette année à l'honneur à l'occasion de cette nouvelle édition du salon IT Partners, ouverte ce mardi 31 janvier 2012 et qui s'achèvera ce mercredi 1er février en fin de journée.

En milieu d'après-midi du mardi 31 janvier, la fréquentation affichait une progression de 10% du nombre de visiteurs. « Il était important que l'industrie IT démontre son dynamisme jusque dans la mise en scène de ses produits sur les stands, et cette promesse a été tenue », explique Laurent Eydieu, Directeur du Pôle IT de Reed Exposition, qui organise par ailleurs le Medpi, rendez-vous annuel entre les enseignes de la distribution grand-public et l'industrie du numérique.

Des pépites partout

Une des craintes des partenaires de l'industrie était que seuls quelques segments de marché continuent à progresser, tels que les très médiatiques tablettes tactiles, le cloud computing ou les applications en mode SaaS. Dans les faits, il semble que tous les segments du marché IT abritent des nids de croissance et de rentabilité. C'est ainsi que l'on a vu réapparaître sur le devant des stands des imprimantes matricielles, longtemps considérées comme passées de mode, non loin des ordinateurs ultra-portables les plus appréciés par les « geeks ».

Autre signe du volontarisme du secteur IT : les concours dotés de prix (roadster Porsche, scooters, etc.) se sont multipliés au cours de cette première journée du salon, alors que le climat économique international pousse d'autres pans de l'industrie à une discrétion inhabituelle.

Pour conclure, un des principaux regrets des acteurs présents sur le salon n'était pas baisse de la demande (car elle n'a été sensible pour l'IT) mais la difficulté à répondre à cette demande dans délais après les aléas que connu les principaux centres de production du Japon et du sud-est asiatique en 2011 (disques durs, composants, écrans, imprimantes, etc).

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(01/02/2012 09:54:17)

France IT se dote d'un label Entreprises numériques responsables

France IT regroupe maintenant 11 clusters, soit 1 200 entreprises, répartis dans neuf régions. Elle leur propose un label ENR, Entreprises numériques responsables. Une structure indépendante, Made in respect, fait passer le label. L'entreprise candidate doit demander et déposer un dossier. Soixante l'ont demandé, 16 l'ont déposé, ce qui prouve la qualité du label.

Les dossiers sont notés, sur 100 points. Ensuite, Made in respect interroge les clients de l'entreprise. Là aussi, la note est sur 100. Au dessus de 120 points obtenus, le label est attribué automatiquement. Entre 100 et 120, un comité (CATLAB, Comité d'Attribution du Label) prend la décision. Le label s'obtient pour deux ans. « Ce n'est pas gagné d'avance. Pour les clients de l'entreprise, c'est un gage de sérieux », souligne Armand Lulka, Président de France IT (et du cluster de la Loire Numelink).

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(31/01/2012 17:07:00)

La version bêta de Microsoft Office 15 prévue pour l'été

« Ce matin, nous avons atteint une étape importante de développement : le démarrage du programme Technical Preview d'Office 15 », a indiqué hier PJ Hough, responsable du développement des produits Office chez Microsoft, en expliquant qu'Office 15 était le nom de code de la prochaine génération des produits et services Office. « Avec cette Technical Preview, c'est la première fois que nous partageons notre travail avec un groupe sélectionné de clients dans le cadre d'accords de confidentialité », poursuit-il. Ces clients jouent un rôle clé dans le processus de développement en testant les premières réalisations et en donnant leur point de vue, appréciations qui sont incorporées dans la version définitive.

Microsoft prévoit la mise à jour simultanée de multiples offres

A ce stade du cycle, il n'est pas possible d'en dire beaucoup sur Office 15, si ce n'est qu'il s'agit de l'entreprise la plus ambitieuse jusqu'à ce jour pour la division Office, affirme PJ Hough. « Pour la toute première fois, nous mettrons à jour simultanément nos services cloud, nos serveurs, nos clients mobiles et PC pour Office, Office 365, Exchange, SharePoint, Lync, Project et Visio. Tout simplement, Office 15 aidera les utilisateurs à travailler, collaborer et communiquer mieux et plus vite que jamais » 

Le programme Technical Preview est déjà complet, mais chacun pourra tester la version bêta publique d'Office 15 cet été.

En voyant se profiler à l'horizon ce qui pourrait bien devenir Office 2013, il est sans doute temps pour ceux qui utilisent toujours la version 2007 de la suite bureautique de Microsoft d'opérer une migration vers Office 2010.

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(31/01/2012 16:16:20)

Affaire Itanium : Oracle essuie un revers dans le procès contre HP

Un tribunal californien a rejeté la tentative d'Oracle d'utiliser une allégation de fraude pour annuler un accord qu'il aurait conclu avec HP autour du support du processeur Itanium d'Intel. « La fraude présumée n'empêchait pas Oracle de participer aux négociations ni privé Oracle de l'opportunité de négocier », a indiqué hier le juge James P. Kleinberg dans une décision de 21 pages. Le magistrat se réfère à l'accord réalisé en 2010 avec Mark Hurd, le précédent PDG de HP, qui a ensuite rejoint Oracle au poste de président. Bien qu'Oracle n'ait pas été partie prenante dans le contentieux entre HP et Mark Hurd, sa participation dans les négociations pour le régler ont été importantes, a ajouté le juge. Ce dernier a également ordonné la communication de certains documents sensibles que HP et Oracle ont séparément transmis à la Cour de façon confidentielle.

En mars dernier, Oracle a annoncé sa décision de ne pas supporter les serveurs exploitant des processeurs Itanium d'Intel sur les prochaines versions de ses logiciels, base de données comprise, en déclarant que ces puces étaient en fin de vie. HP, qui utilise ces processeurs sur ses serveurs haut de gamme, a attaqué Oracle en juin devant la Cour du comté de Santa Clara.

Intel payé pour maintenir la puce Itanium en vie

Oracle a déclaré que HP avait délibérément gardé pour lui, au moment de l'accord avec Mark Hurd, qu'il était sur le point de recruter deux personnes connues pour faire partie des adversaires de son groupe : Ray Lane et Léo Apotheker. Le premier a été président et directeur général d'Oracle et le deuxième était jusqu'en 2010 à la tête de l'éditeur SAP, son principal concurrent.

Oracle a également allégué que HP l'avait frauduleusement amené à conclure l'accord, en cachant qu'il payait secrètement Intel 88 M$ par an pour maintenir artificiellement la puce Itanium en vie et manifester à ses clients son engagement à long terme, alors qu'Intel aurait sinon cessé le développement de ce processeur. Oracle considère aussi que HP savait que s'il avait eu connaissance de cet arrangement secret avec Intel, il n'aurait pas accepté de développer des logiciels pour cette plateforme.

La décision du juge fait aussi référence à une déclaration selon laquelle dans l'accord avec Mark Hurd, Oracle ne devait pas lancer d'offre de rachat hostile sur HP pendant 18 mois. HP n'a pas fait de commentaires particuliers sur ces deux déclarations. Il s'est déclaré satisfait que la Cour ait rejeté la tentative d'Oracle. « Nous attendons avec impatience que les faits montrent publiquement que l'annonce d'Oracle, en mars 2011, de ne plus développer de logiciels pour les serveurs Itanium faisait partie d'une stratégie business calculée pour faire passer les ventes des serveurs Itanium vers des serveurs Sun moins puissants (Oracle a acquis Sun Microsystems en 2010). 

Oracle également satisfait de la décision du juge

Oracle s'est de son côté déclaré ravi de la décision de la Cour de rejeter la tentative de HP de dissimuler à ses clients, partenaires et propres employés la vérité sur la fin de vie certaine de l'Itanium. « Nous attendons avec impatience que soit démontré publiquement que HP savait depuis des années que l'Itanium était en fin de vie », a-t-il déclaré faisant apparemment référence à la décision du juge de donner accès à certains documents. Selon le Wall Street Journal, dans les documents communiqués par les sociétés au tribunal, les paiements faits par HP à Intel atteindraient plusieurs centaines de M$. 

L'affaire Itanium a trouvé des prolongements en France où HP a saisi l'autorité de la concurrence, en reprochant à Oracle une stratégie généralisée d'éviction l'écartant du marché des serveurs haut de gamme pour entreprises. Début janvier, l'autorité de la concurrence n'a pas jugé utile de prendre des mesures d'urgence contre Oracle mais elle a décidé néanmoins de poursuivre l'instruction de l'affaire au fond.

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(31/01/2012 14:54:00)

L'UE enquête sur Samsung pour abus de position dominante

La Commission européenne a annoncé l'ouverture d'une enquête pour abus de position dominante. Elle va déterminer si l'utilisation des brevets liés à la 3G par Samsung dans plusieurs procédures judiciaires n'avait pas pour but de freiner la concurrence. Ces brevets sont jugés comme essentiels pour réaliser des terminaux compatibles avec les réseaux de téléphonie mobile de 3ème génération. Samsung s'était engagé, il y a quelques années, auprès de l'ETSI (Institut européen des normes de télécommunications) à accorder des licences d'utilisation de ces brevets « en termes justes, raisonnables et non discriminatoires».

Samsung avait attaqué Apple, notamment en France, en expliquant que les terminaux de la firme de Cupertino, l'iPhone 4S en particulier, violaient plusieurs brevets liés à la téléphonie mobile de troisième génération. Le tribunal de Grande Instance de Paris avait débouté Samsung sur le référé en contrefaçon sans se prononcer sur la validité des brevets de Samsung.

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(31/01/2012 10:53:24)

SAP prêt à ouvrir sa technologie HANA à Oracle

SAP serait prête à ouvrir sa technologie HANA à son grand rival Oracle. «Ce serait tout à fait possible. La question est de savoir si Oracle pourrait imaginer cela», a indiqué Bill McDermott, co-CEO de SAP, en réponse à une question de la Frankfurter Allgemeine Zeitung dans un entretien publié le 30 janvier. «Plus sérieusement : une plateforme technologique n'a de sens que si elle est ouverte à des partenaires, et même à des concurrents. Des partenaires comme Cisco, Dell, Fujitsu ou encore HP utilisent déjà notre technologie HANA, et nous sommes ouverts à tout», poursuit-il.

Pour rappel, la technologie HANA, qui permet une analyse très rapide de grosses quantités de données, a été lancée en grande pompe l'an dernier, et a connu un franc succès auprès des clients de SAP, contribuant aux bons résultats financiers présentés la semaine dernière.

ICTjournal.ch

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