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(24/10/2011 11:28:40)
Les syndicats s'inquiètent du sort des boutiques Orange avec l'arrivée de Free
Un exercice obligé, mais pas seulement. Derrière cet échange, se profile, d'une part l'arrivée de Free (qui réalise déjà 20% des ventes d'adsl en France sans boutique) et, d'autre part, l'unification par Orange de toutes ses enseignes boutiques : PhotoStation, PhotoService, Mobistore.
Dans son courrier, la CFE-CGC/Unsa « met le doigt où ça fait mal ». Sur la crise et ses répercussions. Au troisième trimestre 2011, la fréquentation aurait baissé de 15% dans les agences. Or, la direction a fixé des objectifs de ventes de plus de 20% par rapport au même trimestre de 2010. Pour le syndicat, l'objectif est surdimensionné. D'autant qu'au troisième trimestre 2010, les boutiques bénéficiaient du lancement de l'iPhone 4 ; celui de l'iPhone 5, prévu initialement au T3 2011, a été reporté. La direction reconnaît que la crise entraîne une baisse de fréquentation. Mais que, selon elle, les résultats sont proches des objectifs.
L'arrivée de Free ne va pas arranger la situation
Le syndicat insiste sur un autre point, la pertinence des ventes en boutique, et donc celle de l'unification des réseaux d'Orange. Les ventes par Internet se développent plus facilement. « Le développement des ventes en ligne par Internet contribue à la baisse des ventes en boutique et l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile ne va pas arranger la situation » souligne le syndicat. Comme une évidence. La direction ne répond pas sur ce point précis, sans doute trop stratégique avec l'arrivée de Free.
La CFE-CGC/Unsa dévoile pourtant un autre aspect de l'unification des boutiques. Le fait que les boutiques PhotoStation, PhotoService ne disposent pas de SAV. Leur client est donc obligé de se tourner vers d'autres boutiques Orange, les agences traditionnelles, qui n'ont pas assuré cette vente mais disposent du SAV! La direction indique avoir engagé une mise en place progressive du SAV de la livebox dans le réseau PhotoStation, PhotoService. L'objectif souligne la direction est bien qu'il n'y ait plus de renvoi des clients entre points de vente.
SNCF se lance dans le commerce collaboratif avec Petits voyages entre amis
« 70% des internautes français ont acheté quelque chose sur voyages-sncf.com en 2010 » revendique Yves Tyrode, directeur général du voyagiste du groupe SNCF. Le premier site de e-commerce français (2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel) continue sa stratégie d'omniprésence. Après le m-commerce avec ses applications pour iPhone, Android, Windows Phone et Blackberry, voyages-sncf se décline désormais aussi sur Facebook.
Contrairement à beaucoup d'entreprises se lançant dans le s-commerce (social-commerce, une appellation abusive en français qu'on ne peut traduire que par commerce basé sur les réseaux sociaux), le voyagiste ne s'est pas contenté de créer une page institutionnelle. Il n'est pas non plus question d'un réhabillage de site web classique. Les « petits voyages entre amis » de voyages-sncf constituent clairement l'offre qui mérite le plus le nom de s-commerce actuellement en France. Yves Tyrode plaide : « après les médias et le divertissement, la troisième industrie à se déployer massivement sur les réseaux sociaux sera le tourisme et les voyages ». Et la SNCF veut clairement y devenir leader et référence, comme elle l'a été sur Minitel et dans le e-commerce.
Voyages-sncf achève ainsi sa stratégie de déploiement « à 360° » sur les médias sociaux. « Petits voyages entre amis » constitue le dernier carré, celui du s-commerce. Auparavant, la e-réputation avait été gérée grâce à des fils d'actualité corporate sur Twitter et Linkedin, la relation client au travers d'une page fan Facebook et d'un fil Twitter, et la socialisation avec la fonction « partager son voyage sur Facebook » déjà présente sur le site web principal de la marque à la fin des réservations depuis le mois de juin 2011.
Une organisation sociale d'un voyage
La démarche commence avec l'application Facebook. Un utilisateur va décider de proposer un voyage. L'application va lui fournir toutes les informations nécessaires comme les horaires de train. Il va ensuite pouvoir proposer à des amis le voyage ainsi défini. Chaque ami pourra faire des contre-propositions (comme envisager un train plus tard ou plus tôt). Le voyage pourra être « public », c'est à dire que chaque « ami Facebook » pourra s'y joindre ou bien être « sur invitation ».
Une fois que tout le monde est d'accord, chacun peut lancer sa réservation. L'un ou l'autre peut même décider de payer pour tout ou partie des participants. La réservation n'est évidemment ferme qu'à partir du moment où elle a été réglée. Des personnes s'ajoutant (ou réservant effectivement) après coup ne peuvent bien sûr pas être assurées d'être dans le même wagon ou de bénéficier des mêmes tarifs.
Si la partie « organisation » se déroule sur l'application facebook, tout ce qui relève de la vente s'effectue par contre sur le site web propre de voyages-sncf. Mais le passage de l'un à l'autre se fait en toute transparence. « Nous ne mettons dans Facebook que ce qui est social, la réservation en elle-même n'a rien de social » explique Pierre Matuchet, DG de VSC-Technologies, la filiale informatique de voyages-sncf. Et cela évite de devoir être trop ligoté à Facebook, qui peut se révéler être un partenaire exigeant.
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Le développement de l'application a été particulièrement agile. Pierre Matuchet revendique une volonté d'innovation très forte qui a entrainé un travail direct avec les équipes centrales du site de réseau social mais aussi avec de petites start-up très inventives. Pour lui, « nous adoptons un développement agile avec une boucle directe consommateurs-informaticiens grâce à nos pages Facebook et aux remontées possibles au sein même de l'application. Nous envisageons des nouvelles versions toutes les semaines. »
De fait, de nombreuses fonctions ne sont pas encore implémentées, comme les « à côté » du train (voitures de location, hôtels, avions...) pourtant gérés sur le web. Une autre idée qui devrait se concrétiser rapidement est la possibilité d'exporter le voyage vers un agenda (celui de Google Calendar par exemple).
Yves Tyrode n'exclue pas du tout de porter l'application rapidement vers d'autres réseaux sociaux, comme Google + par exemple : « Quand 70% des internautes viennent acheter chez vous, il faut être partout. Nous l'avons déjà fait sur le mobile en couvrant les quatre principales plateformes. »
Une technologie encore immature
L'application « Petits voyages entre amis » ouvre en béta lundi 24 octobre 2011. Une béta fonctionnelle et publique ? Voyages-sncf a décidément déjà pris le pli Google... afin de tester en grandeur réelle sans avoir à garantir une qualité de service.
Il est vrai que toutes les technologies tant de m-commerce que de s-commerce sont encore très immatures. Les API des grandes plates-formes sont encore largement propriétaires et spécifiques, obligeant ainsi à des redéveloppements à chaque portage. Evoquer HTML 5 implémenté sur tous les mobiles et toutes les plateformes sociales provoque chez Pierre Matuchet un soupir rêveur.
Webservices à tous les niveaux
Techniquement, l'architecture repose donc sur un assemblage de webservices afin de limiter au maximum les redéveloppements et garantir la stabilité du coeur du code alors que facebook peut évoluer d'heure en heure sans prévenir personne avant qu'il ne soit trop tard. Voyages-SNCF utilise pour cela essentiellement des développements Java/Tomcat.
La base reste le bon vieux Socrate sous TPF, ResaRail. Cet outil alimente WDI (WebDistribution Interface), le socle de Voyages-SNCF qui est également relié aux GDS (Amadeus, Sabre...). C'est à partir de WDI que se déploient les applications comme le site web de Voyages-SNCF, les outils mobiles ou bien « Petits voyages entre amis ». Cette dernière application a été, pour sa part, développée sous Groovy.
Talan et Asset Technology fusionnent
Elles ne veulent pas du nom de SSII, préférant celui de sociétés de services spécialisées en maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'ouvrage et conseil. Talan et Asset Technology, fusionnent pour donner naissance à une entreprise de 42 millions d'euros de CA en 2011. L'objectif, et la raison du rapprochement, est de porter cet ensemble à 100 millions d'euros en 2014, par croissance organique et externe.
Les deux sociétés ont procédé par échange d'actions. La structure principale se nomme Groupe Talan, elle est dirigée provisoirement par les deux directeurs généraux : Philippe Cassoulat et Eric Benamou. Le capital est réparti entre trois pôles : les quatre fondateurs (Mehdi Houas, Eric Benamou, Philippe Cassoulat, Jean Luc Biache) qui sont majoritaires, les associés opérationnels du groupe, Le fond d'investissement CM CIC.
Le nouveau groupe sera organisé en filiales sectorielles : finance, télécoms, utilities, secteur public. Talan apporte également une filiale d'offshore, basée en Tunisie, pour des prestations d'ingénierie logicielle.
Le ministère de l'Intérieur avertit les acteurs des télécoms sur la sécurité
Il y a quinze jours, le Ministère de l'Intérieur a convoqué les responsables de plusieurs associations françaises de professionnels des télécoms. Objectif : lutter contre le piratage des entreprises, devenu de plus en plus facile. Les pirates sont des experts, mais surtout les PME françaises n'observent pas un minimum de règles de sécurité. C'est ce dernier point qui doit être travaillé.
Sur le salon IP Convergence, de nombreux cas étaient cités. Par exemple celui d'une PME francilienne. Entre Noël et le jour de l'an, elle était fermée. Des pirates ont très facilement pénétré le système d'information, en utilisant la messagerie. Bilan : 70 000 euros perdus.
Piratage de lignes téléphoniques pour appels internationaux
Autre cas, très fréquent, celui du piratage des connexions téléphoniques à l'international. Là encore avec de belles factures à la clé. « Dans les audits d'entreprises, on trouve encore des locaux de gardiens avec des téléphones fixes et la possibilité de communiquer à l'international », lance Guy Têtu, délégué général de la Ficome.
La Place Beauvau souhaite mobiliser la profession des télécoms pour inciter les PME françaises à adopter des procédures et des plans de vigilance contre le piratage de leurs messageries ou de leurs abonnements téléphoniques.
Recap IT : Les acteurs de l'IT à l'heure de l'unification et de la pré-configuration
Intégration, unification, pré-configuration, ont été les maîtres mots de la semaine. Les différentes annonces et évènements montrent que le secteur de l'IT après avoir eu une frénésie de rachats, commence doucement mais surement à digérer et à intégrer leurs acquisitions. Ainsi, IBM a annoncé des mainframes et des serveurs préconfigurés avec des solutions analytiques. De son côté HP lance des serveurs intégrant Hyper-V de Microsoft. Le même HP collabore avec Cisco sur des commutateurs pour des serveurs blade à la demande des clients.
Il a été question d'intégration aussi lors de l'évènement DellWorld 2011, notamment sur la partie stockage. Le constructeur Texan a rompu son partenariat avec EMC et va mettre en avant son portefeuille de produits. Seulement, il reste encore du travail d'intégration. Du côté de VMworld 2011 à Copenhague, l'heure est à la simplification de la gestion des clouds. Le spécialiste de la virtualisation laisse aux partenaires le soin de l'aider dans sa démarche, une stratégie souvent payante.
BBX et Android 4.0, symboles des OS unifiés
Après le gros passage à vide des services de BlackBerry, l'heure est à la contrition chez RIM qui a promis des dédommagements à savoir 100 dollars en apps pour les particuliers et une extension du support pour les professionnels. RIM a aussi profité de sa conférence développeur pour unifier ses OS smartphone et tablette au sein de BBX. Le constructeur canadien n'a pas donné beaucoup de détails, mais il semble que le nom pose déjà des problèmes de droit de propriété. Autre acteur qui tente d'unifier ses OS, Google avec la sortie des premiers terminaux sous Android 4.0 aussi connu sous le nom Ice Cream Sandwich.
Pendant ce temps-là, Apple surfe sur la vague iPhone 4S qui s'est vendu à 4 millions d'exemplaires en 3 jours et affiche des résultats satisfaisants. iFixit a démonté le terminal pour découvrir qu'il n'embarquait que 521 Mo de mémoire vive. iSuppli de son côté a calculé que le matériel composant le smartphone d'Apple coûtait 188 dollars soit le même prix que son prédécesseur. On notera également qu'un hacker irlandais a semble-t-il porté Siri, l'assistant vocal, sur un iPhone 4.
Buzz s'éteint et Google+ étend son emprise
Symptomatique de cette tendance centrifuge à l'unification, Google a annoncé la fermeture prochaine de son service Buzz, ainsi que d'autres offres qui restaient plus anecdotiques. La raison de cet arrêt est bien évidement le succès de Google+. Le réseau social de l'éditeur étend son emprise sur les autres applications, ainsi les apps et Gmail vont succomber à la tentation. Cette tendance n'est pour autant pas une surprise et selon le PDG de Twitter, la meilleure stratégie est celle de la simplicité, CQFD...
HP perd son directeur de la stratégie et de la technologie
Shane Robison, responsable de la stratégie et de la technologie chez HP prend sa retraite et ne sera pas remplacé, a annoncé hier le constructeur. Employé par HP depuis 11 ans, il était également vice-président du groupe et siégeait au conseil d'administration de l'entreprise. Selon son profil sur le site web de HP, il avait également dirigé les activités marketing de la firme au niveau mondial. Sa démission sera effective à compter du 1er novembre.
Robison, qui a conduit les plus grandes acquisitions d'HP, a joué un rôle clé dans l'élaboration des investissements de recherche. Il va quitter une entreprise ébranlée par deux changements de PDG en moins d'un an. Le départ de Leo Apotheker au cours du mois dernier a notamment conduit à une certaine incertitude sur les initiatives du groupe, dont le projet d'abandon de son activité PC.
Dans un communiqué, HP a précisé qu'il supprimait la fonction de responsable de la stratégie et de directeur de la technologie pour rapprocher ses activités liées à la stratégie et à la recherche et développement, de ses business units
Avant HP, Shane Robison travaillait chez Compaq Computer, avant que celle-ci soit rachetée en 2002 par la firme de Palo Alto. Il avait également fait un passage chez AT & T Labs et chez Apple.
Illustration: Shane Robison. Crédit photo: IDG News Service
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Nokia entre résultats encourageants et lancement de Windows Phone
Nokia a annoncé une perte nette et une chute de ses revenus au troisième trimestre, malgré des ventes de téléphones plus élevées que ce que les analystes avaient prévu. Comme l'a spécifié le constructeur, ses ventes se chiffrent à 8,98 milliards d'euros, en baisse de 13% par rapport à l'an passé. La perte nette s'élève à 68 millions d'euros, comparé à son bénéfice net de 529 millions d'euros un an plus tôt. L'entreprise ne tire pas profit du maintien de ses ventes de téléphones. Ainsi, durant le troisième trimestre, Nokia a vendu 106,6 millions de téléphones, contre 110,4 millions durant la même période l'année dernière, plus que les prévisions de l'analyste Geoff Blaber de CCS Insight. Cependant, les utilisateurs ont payé leurs appareils Nokia beaucoup moins chers, le prix de vente moyen ayant chuté de 65 à 51 euros. « Il est clair que Nokia a fixé un prix de vente très agressif pour maintenir son volume », a déclaré l'analyste de CCS Insight.
La principale raison des ennuis actuels du fabricant réside notamment dans l'absence d'une offre de smartphone compétitif. Le constructeur avait déjà souffert du manque de téléphones dual-SIM dans le passé. « Aujourd'hui, cependant, l'introduction de téléphones dual-SIM Nokia sur les marchés émergents a contribué à soutenir les ventes, » a estimé Geoff Blaber. « Nokia a livré environ 18 millions de mobiles dual-SIM au troisième trimestre, » a t-il ajouté, « ce qui lui a permis de gagner des parts de marché dans des régions comme l'Inde, où les téléphones dual-SIM sont très populaires. » Le fabricant finlandais a également vendu 16,8 millions de smartphones au troisième trimestre, le plaçant juste derrière Apple, qui a écoulé 17,07 millions d'iPhone. Il y a un an, Nokia avait vendu 27,1 millions de smartphones et Apple 14,1 millions d'iPhone.
La tête tournée vers les Windows Phone
Plus de huit mois se sont écoulés depuis que Nokia a annoncé sa décision de mettre Windows Phone de Microsoft sur un de ses futurs mobiles. La semaine prochaine, le travail réalisé par l'entreprise devrait porter ses fruits, puisque Nokia devrait probablement annoncer son ou ses premiers produits Windows Phone lors du Nokia World qui se tiendra les 26 et 27 octobre prochains à Londres. « Ce que Nokia doit annoncer la semaine prochaine sera bien plus important que ses résultats financiers, » a encore déclaré l'analyste. Ces résultats étaient finalement le « meilleur scénario possible » pour Nokia. A Londres, « l'entreprise doit montrer comment elle envisage de se développer l'année qui vient en s'appuyant sur Windows Phone, » a encore estimé Geoff Blaber.
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Nokia avait indiqué qu'elle souhaitait vendre des smartphones tournant sous Windows Phone « pour les consommateurs de certains pays plus tard ce trimestre », puis, qu'elle avait envisagé « d'augmenter systématiquement le nombre de pays et de partenaires au cours de l'année 2012. » Le constructeur n'a pas listé précisément les pays où ses produits seraient disponibles en premier. Mais, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre, son PDG, Stephen Elop, a expliqué en partie pourquoi Nokia n'optait pas d'emblée pour un lancement mondial. « Ce choix de mise sur le marché progressif représente un changement important pour l'entreprise, dans la manière dont nous vendons nos produits, celle dont nous les fabriquons. Tous ces différents éléments entrent en compte», a indiqué le PDG de Nokia. « Parmi les contraintes, il y a l'adaptation du système d'exploitation Windows Phone aux différentes langues, la mise en place de structures pour soutenir le système d'exploitation dans de nouveaux pays, l'activation de modes de facturation par les opérateurs, » a encore précisé Stephen Elop.
Des annonces au Nokia World de la semaine prochaine
« La liste de ce que nous avons à faire dans chaque pays pour nous assurer d'un lancement réussi est longue », a encore déclaré le PDG de Nokia. A la question de savoir comment Nokia allait différencier ses produits tournant sous Windows Phone, il a répondu : « Clairement, nous sommes bien placés en terme de design, de hardware, plus un certain nombre de domaines, et nous serons très fiers de montrer notre travail. ». Enfin, le PDG de Nokia a également promis « des fonctionnalités uniques sous la forme d'applications et de services proposés par Nokia. »
Selon Stephen Elop « à court terme, le plus important sera de pouvoir différencier les smartphones Nokia des produits concurrents, ceux d'Apple et du camp Android, contrairement à d'autres terminaux tournant sous Windows Phone. ». Pour conclure, celui-ci a déclaré : « Je pense que le Nokia World va être très intéressant. Je sais aussi que pour l'ensemble du personnel de Nokia, ce sera un moment de grande fierté.
La sécurité et les bases SQL dans le cloud inquiètent les développeurs
Lorsque le cloud computing a commencé à s'installer dans le paysage il y a quelques années, la sécurité a souvent été citée comme l'un des problèmes posés. Elle reste une préoccupation centrale pour les développeurs, a confirmé cette semaine un représentant d'IBM. Au cours d'une table ronde organisée durant la ZendCon 2011, à Santa Clara, des responsables d'Amazon Web Services (AWS) et IBM ont abordé ces questions. Passer d'un système infogéré, mis en place pour une entreprise, à un environnement partagé dans le cloud signifie que les développeurs doivent bâtir une sécurité appropriée au sein de leurs applications, a en particulier indiqué Mac Devine, ingénieur chez IBM. Les développeurs ne peuvent pas partir du principe que le fournisseur de cloud public va tout sécuriser et que personne ne pourra franchir le firewall. « Il faut penser différemment. Il s'agit d'un environnement partagé, rappelle-t-il en ajoutant que « les risques arrivent avec la collaboration que permet le cloud ».
En écho, Jeff Barr (en photo), chargé d'évangéliser sur les services web chez AWS, a admis qu'il était nécessaire de se préoccuper de sécurité, mais il juge aussi que l'on dispose avec le cloud d'une infrastructure qui prend déjà en compte un certain nombre d'éléments dans ce domaine. Ce qui laisse à la charge des développeurs les niveaux de sécurité qui concernent les applications.
Les grands fournisseurs ont la capacité d'investir
La sécurité et la disponibilité sont certainement les deux priorités principales d'Amazon, a affirmé Jeff Barr, indiquant que celui-ci disposait de certifications telles que ISO 27001 et SAS 70. Il a également souligné que les fournisseurs de cloud de grande envergure pouvaient réaliser en matière de sécurité des investissements importants et à long-terme, ce que les autres ne pouvaient pas toujours faire. A cet égard, Mac Devine, d'IBM, a fait remarquer qu'un fournisseur d'infrastructure de cloud offrait une sécurité conforme à la réglementation et opérationnelle. Dans certains cas, a-t-il insisté, les clouds apportent davantage de sécurité que les systèmes installés sur site.
Les participants à cette table ronde ont également abordé l'utilisation des bases de données SQL dans le contexte du cloud. Selon Adrian Otto, responsable technique pour Rackspace Cloud, le mode de stockage des bases SQL « n'est pas idéal pour les applications cloud ». Il voit typiquement les problèmes liés à SQL comme le principal goulet d'étranglement entravant les capacités d'élasticité dans le cloud. Or, c'est justement grâce à celles-ci que les entreprises font appel, à la demande, à plus ou moins de serveurs d'applications. Adrian Otto recommande aux développeurs qui veulent bénéficier de cette élasticité de recourir à un modèle de données décentralisé qui s'ajuste (prend de l'ampleur ou se réduit) de façon horizontale. Il explique que le problème n'est pas SQL en lui-même, mais les données stockées en lignes. « C'est ce qui provoque les goulets d'étranglement », pointe-t-il.
Jeff Barr, d'Amazon, a par ailleurs fait remarquer que les développeurs ne devaient pas s'attacher aux ressources individuelles accessibles dans le cloud, rappelant qu'il fallait les considérer comme « essentiellement transitoires et remplaçables ». Interpellé par une personne de l'auditoire sur le problème des entrées/sorties incohérentes dans le cloud, Jeff Barr a laissé entendre, tout en ne souhaitant pas s'étendre sur le sujet, qu'Amazon travaillait sur quelque chose dans ce domaine. « Nous essayons en permanence de tout améliorer ».
Illustration : à gauche, Jeff Barr, évangéliste chez AWS, à droite, conférences sur ZendCon (crédit : site ZendCon.com)
Cisco va s'offrir l'éditeur BNI Video
Cisco a annoncé son intention d'acquérir BNI Video, un éditeur non coté en Bourse, pour un montant de 99 millions de dollars. Les solutions développées par BNI ont été conçues pour aider les fournisseurs de services à proposer n'importe quel type de vidéo sur de multiples terminaux. Cisco a déclaré que cette acquisition permettrait de faire avancer Videoscape, une plateforme TV destinée au FAI qui réunit la télévision numérique, des services en ligne, des réseaux sociaux et des applications de communication. L'équipementier estime que la transaction sera conclue au cours du deuxième trimestre de son exercice fiscal qui court de novembre à janvier.
Simplifier la gestion de la vidéo
Annoncé en janvier dernier par le PDG de Cisco John Chambers lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas, Videoscape devait contribuer à simplifier la gestion de la vidéo des fournisseurs de services. Le service comprend une passerelle multimédia et un boîtier pour le domicile des particuliers baptisé « set-top box IP », qui accepte tous les flux de télévision, ainsi que des logiciels clients pour différents types d'appareils. Videoscape peut également diffuser des vidéos provenant de différentes sources, que ce soient des clips personnels ou des vidéos des fournisseurs de télévision en ligne et traditionnels, sur un seul écran.
Fondé en 2009. BNI est basé à Boxborough (Massachusetts). Ses équipes seront intégrées au sein de la division vidéo de Cisco. Ce n'est pas la première acquisition du groupe dans le domaine de la vidéo. La société a également racheté le fournisseur de systèmes de gestion de contenu multimedia ExtendMedia et Inlet Technologies, un autre spécialiste des contenus numériques. Cisco avait déjà investi dans la société BNI, avecTime Warner Cable et Comcast Ventures. L'équipementier entend renforcer sa présence dans la grande région de Boston, où il a acquis, ces dernières années, le fournisseur de solutions de gestion de réseau LineSider Technologies et Starent Networks, un fournisseur d'infrastructure pour les réseaux mobiles.
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Smile, spécialiste de l'Open Source s'implante à Grenoble
L'intégrateur spécialisé dans les technologies Open Source vient d'ouvrir sa huitième agence en France dans le centre-ville de Grenoble. Auparavant, la société de services était déjà implantée à Paris, Lyon, Montpellier, Bordeaux, Nantes, Aix-en-Provence et Lille.
L'objectif de l'opération est double : toucher de nouveaux clients tout en renforçant la proximité de Smile auprès d'entreprises pour lesquelles il travaille déjà. C'est notamment le cas de sociétés telles que ST Microelectronics, Gaz Electrique de Grenoble, Xerox ou encore Made in Design.
Pour mieux servir les grandes entreprises installées localement, l'intégrateur a déjà lancée une campagne de recrutement qui doit lui permettre de disposer d'un effectif de 15 collaborateurs d'ici la fin de l'année prochaine. Il compte en partie sur le tissu de grandes écoles technologiques de la région pour faire grossir ses effectifs.
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