Flux RSS

Carrière

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2022 documents trouvés, affichage des résultats 1461 à 1470.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(11/06/2007 16:33:30)

Lancement d'une grande campagne de certification en PHP

Les derniers préparatifs pour l'organisation de la deuxième édition de Paris Capitale du Libre finissent et déjà le salon ouvre ses portes aux Palais des Congrès le 13 juin. En avant-première, une certitude : PHP sera l'invité spécial de la rencontre. Pour le célébrer, les sociétés Anaska et Zend ont choisi d'annoncer le lancement conjoint d'une grande campagne « Pour 2007 », autour de la certification PHP et du programme de formation associé. Ces deux acteurs importants de la communauté PHP ont une vraie expertise sur le sujet, puisque le premier est l'un des spécialistes des formations sur les technologies Open Source en France tandis que le second est à l'origine du Zend Engine, le moteur Open Source de PHP et l'initiateur du projet collaboratif Zend Framework. PHP est en effet devenu le langage Open Source incontournable pour les développements Web. De plus en plus intégré comme filière officielle par les grands groupes français, il demande un besoin croissant de compétences. Ouvert à ceux qui développent en PHP depuis un an au minimum Pourtant, il existe de graves manques autour de PHP. A commencer par sa relative facilité d'apprentissage (bon nombre d'étudiants en école d'ingénieurs l'apprennent seuls, en plus des autres technologies DotNet ou Java). Auteur de l'ouvrage « PHP Avancé », architecte Open Source, consultant et directeur technique d'Anaska, Cyril Pierre de Geyer a pris conscience d'un autre inconvénient de PHP : son déficit de certifiés. « Il existe actuellement très peu de certifiés PHP en France. Or, le problème rencontré par les recruteurs est l'impossibilité de faire la différence entre deux candidats qui lui assureront connaître PHP. Entre les débutants prétentieux et les développeurs modestes, il est difficile de se faire une opinion sur les capacités réelles d'un individu. Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il est urgent de professionnaliser cette technologie par une formation adaptée, suivie d'une certification. Nous proposons donc une formation pour ceux qui développent en PHP depuis un an au minimum. Ceux qui veulent passer la certification peuvent le faire s'ils ont 4 ou 5 ans de PHP derrière eux. D'ici la fin de l'année 2007, 24 sessions de préparation à la certification sont programmées sur 8 dates différentes, avec pour objectif de dépasser les 100 certifiés PHP d'ici à la fin de l'année 2007. » Le projet Anaska / Zend permet donc d'élever le niveau de compétence des développeurs PHP grâce au cursus de préparation à la certification « PHP Expert Certifié ». Cette formation de 5 jours offre la possibilité de voir (ou de revoir) à la fois les aspects techniques de PHP et d'éviter les pièges courants liés au développement Web. Cette formation se termine par le passage de la certification PHP, sous la forme d'un QCM. « Les personnes qui veulent venir nous voir à Paris Capitale du Libre auront la possibilité de passer des mini-tests pour évaluer leurs compétences en PHP. Sur le site emploi/formation, nous leur proposons également 400 offres environ. De l'emploi sur du Libre, rien que sur du Libre, » conclut Cyril Pierre de Geyer. (...)

(11/06/2007 12:46:51)

Augmentation du nombre d'offres de stages pour les élèves ingénieurs

Depuis deux ans, l'augmentation des offres de stages destinées aux étudiants en école d'ingénieur ont augmenté de 59%. L'enquête, conjointement menée par l'éditeur Hobsons et le site Kelformation montre qu'en 2003-2004, une « grande école » recevait en moyenne 1 607 offres de stages, 1 915 offres en 2004-2005 et 2 555 offres en 2005-2006. Selon toutes vraisemblances, la tendance sur l'année 2006-2007 est encore à la hausse. Ces chiffres signifient également qu'un élève de dernière année a le choix entre 9 offres différentes en moyenne, de 2 à 20 propositions selon la réputation de l'école. L'une des raisons évoquées par les analystes de l'étude est la tension sur le marché de l'emploi des jeunes diplômés bac+5 (niveau master) : « la concurrence entre recruteurs se déplace du jeune diplômé vers le stagiaire. » Autres enseignements : 67% des offres envoyées sont destinées aux étudiants de troisième année, alors qu'aujourd'hui, la plupart des écoles proposent également des stages de première et deuxième année. « Cela montre que les entreprises souhaitent avoir des stagiaires en passe d'être diplômés sans doute parce qu'ils sont plus opérationnels, mais surtout parce qu'ils sont « embauchables » à l'issue du stage », indique Arnaud Gastaud, responsable de la marque Kelformation. D'ailleurs, la plupart des étudiants en école d'ingénieur en informatique mettent un soin particulier à choisir l'entreprise dans laquelle ils feront leur stage de dernière année, sachant que c'est en réalité une pré-embauche qui se joue. Les grandes écoles souhaiteraient des stages plus courts et davantage axés première et deuxième années Pourtant, l'étude fait également état de manques du côté des entreprises. Les écoles souhaiteraient davantage d'offres pour les première et deuxième années, plus de missions à l'étranger et des stages plus courts (3 mois, quand les entreprises recherchent des stagiaires pour une durée de 6 mois). Syndrome du mouvement « génération précaire », résurgence post CPE (contrat première embauche) ou prise de conscience de la valeur et du potentiel des étudiants ? « C'est surtout le marché de l'emploi qui est extrêmement porteur. Il fait évoluer la demande, même si les autres éléments peuvent jouer », répond Olivier Fecherolle, directeur délégué de Kelformation. « Aujourd'hui, on ne prend plus un stage « par défaut » et les entreprises aux bonnes pratiques tirent cet apprentissage vers le haut. » Toujours est-il que ces futurs diplômés, visiblement plus cotés que leurs prédécesseurs ont l'avantage de bénéficier d'une conjoncture qui leur est particulièrement favorable. Plus que jamais ils ont tout intérêt à entretenir la concurrence entre les entreprises (y compris d'un point de vue financier), de vérifier sur Internet ou dans les bureaux des étudiants la fiabilité des stages (et vérifier aussi les listes noires mises à leur disposition par les stagiaires déçus) afin de bien se former, se constituer un CV avec des références intéressantes et de rejoindre ensuite la structure qui leur permettra de commencer leur carrière dans les meilleures conditions. Et pour les futurs stagiaires, le décret d'application légiférant sur les stages serait bienvenu. (...)

(08/06/2007 19:02:26)

Bientôt des incubateurs et des zones franches sur les campus universitaires

Dans la lignée des mesures prises pour que « la culture de projet trouve toute sa place dans nos laboratoires », selon les termes de la ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, le gouvernement envisage la création de zones franches sur les campus universitaires. De quoi encourager les étudiants candidats à la création d'entreprise, par une défiscalisation adaptée à la situation de lancement de leur activité. C'est une des mesures phares annoncées par le ministère en guise d'ouverture au salon européen de la recherche et de l'innovation qui se tient à Paris, Porte de Versailles, jusqu'à ce samedi 9 juin. La ministre entend également favoriser la création d'incubateurs dans les universités ainsi que l'exploitation des brevets générés dans ce contexte. Et d'applaudir aussi, d'une part, à l'amélioration de l'organisation des écoles doctorales en cours, susceptible de reconstituer le « vivier de jeunes chercheurs à l'heure où nombre de leurs aînés prennent leur retraite », d'autre part, à la diversification des débouchés ouverts aux doctorants. Une diversification relayée notamment par les « rendez-vous de l'emploi » de ce salon, comme le font aussi les « doctoriales » (préparation des doctorants à l'après-thèse) organisées sur divers campus. A l'échelle européenne Profitant de la forte représentation de collègues européens à ce salon parisien, avec les ministres polonais et espagnol de la recherche, le commissaire hongrois chargé de l'ANR hongroise, le premier vice-ministre de l'éducation et de la science d'Ukraine, et le commissaire européen pour la recherche, Janez Potocnik, la ministre française a également annoncé le lancement d'un forum pour l'élaboration de grandes infrastructures de recherche européennes en tant que « creuset d'idées nouvelles aux frontières des disciplines traditionnelles ». Les TIC, omniprésentes dans les projets interdisciplinaires (grilles de calcul, grilles informatiques, imagerie médicale, sciences de la matière, de l'univers, de l'environnement, etc) sont particulièrement concernées. Ce forum, et la « feuille de route » qui devrait en ressortir, font partie des initiatives qu'envisage le gouvernement en guise de préparation de la France à prendre son tour à la Présidence de l'Union européenne au second semestre 2008. Stabilité des effectifs salariés des secteurs high tech Le ministère des Finances (Service des statistiques industrielles, Sessi) a également profité de ce salon pour publier un bilan plutôt optimiste du développement de l'innovation technologique en France. Le 17e tableau de bord de l'innovation confirme en effet, pour le second semestre 2006, une progression significative du nombre des entreprises cotées sur le marché Alternext (de 48 entreprises à 77), un maintien à un niveau élevé du capital-investissement (près de 10,3 Md€ investis en 2006). La croissance de 6,5% (en glissement annuel) du chiffre d'affaires des secteurs high tech est due en grande partie à la relance du secteur des services informatiques. Autre indice significatif, la progression de 18% de la vente de micro-ordinateurs aux entreprises et aux particuliers (du second semestre 2006, par rapport au second semestre 2005). Et surtout, la baisse des effectifs salariés des entreprises de haute technologie observée depuis quatre ans est enfin enrayée, avec une quasi stabilité des effectifs employés (1,57 millions de salariés soit +0,1% sur le second semestre 2006). (...)

(08/06/2007 16:32:31)

Des salaires quasi équivalents en SSII et chez les utilisateurs

Bonne nouvelle pour les informaticiens du secteur des services informatiques. Ils sont traités quasiment à l'égal de leurs homologues des entreprises utilisatrices, et ont rattrapé le pouvoir d'achat que la mauvaise conjoncture des années 2003 et 2004 leur avait fait perdre. Tel est du moins le principal enseignement de la dernière étude publiée par le cabinet Oberthur Consultants qui, deux fois par an, passe en revue la rémunération des salariés du secteur. S'appuyant sur les réponses d'une centaine d'entreprises - SSII et entreprises utilisatrices des secteurs bancaires et financiers - et passant en revue quelque 53 000 salaires, le cru de mars 2007 montre une augmentation supérieure à l'inflation de 1,7 point et des progressions de salaires très comparables : pas moins de 2,9% en moyenne, pour l'ensemble du secteur informatique, +3% dans les entreprises utilisatrices et +2,8% dans les SSII. La situation est en revanche plus nuancée si l'on s'attache aux métiers des informaticiens : ainsi, les directeurs informatiques sont fidélisés par des augmentations pouvant atteindre 8%. Alors que les ingénieurs réseaux et télécoms, les professionnels de la hot line, les gestionnaires réseaux/systèmes, les spécialistes sécurité et les analystes juniors ont vu leur salaire progresser d'environ 4%. Le taux de démission fait monter les enchères La hausse des salaires profite également aux jeunes diplômés qui peuvent prétendre à un salaire de 40 000 €, soit 8% de mieux que dans l'enquête précédente. L'un des facteurs qui contribue à faire monter les enchères : le taux de démission, traditionnellement plus élevé dans les SSII que dans les autres domaines (3,4% dans les services, contre moins de 1% chez les utilisateurs), preuve que la frilosité des informaticiens à changer d'employeur s'atténue. Pour Oberthur Consultants, les directeurs informatiques, les spécialistes de la sécurité et les analystes, même dans les entreprises de la banque et de l'assurance, où la mobilité est généralement faible, sont les plus concernés par le turnover. Le cabinet relève cependant quelques constantes : l'écart des salaires entre Paris et la province reste équivalent (15%). Les secteurs banques/assurances et haute technologie (électronique/télécoms) rémunèrent au-dessus de la médiane du marché national. Et les femmes, à compétence et ancienneté égales, sont toujours défavorisées sur le plan de la rémunération par rapport à leurs homologues masculins. (...)

(07/06/2007 13:56:44)

Microsoft et les Assedic financent un cursus PGI de 4 mois

L'emploi des informaticiens est toujours au centre des préoccupations de Microsoft et du réseau de formations Avolys. Résultat : en partenariat avec les Assedic, Microsoft propose quatre mois de cursus PGI, entièrement financés pour les demandeurs d'emploi, avec une certification et un emploi en CDI à la clé. Deux conditions toutefois sont requises pour être éligible à ces formations organisées par Avolys : être en recherche d'emploi bénéficiant de l'ARE (aide de retour à l'emploi) et avoir une compétence métier réelle. En d'autres termes, les seniors, souvent menacés lorsqu'ils passent les caps fatidiques de la quarantaine ou de la cinquantaine sont les bienvenus. Leur expérience métier est capitale. Onze sociétés proposent 54 postes de consultants fonctionnels et techniques. Avolys propose donc trois sessions : gestion et commercial (25 juin-12 novembre 2007), gestion de la production (30 juillet-17 décembre 2007) et consultant technique (orienté développeur, octobre 2007 à février 2008). Les candidats peuvent envoyer leur CV qui seront transmis aux entreprises : s'ils sont retenus, une place leur sera réservée dans l'une des trois formations. Au cours de leur formation, ils feront un stage de plus d'un mois dans l'entreprise qui les aura choisis. A la fin du cursus, une certification leur sera délivrée et ils pourront avoir un emploi en CDI. Une réunion d'information pour les candidats retenus sera organisée le 15 juin 2007. Envoi des CV ou demande de renseignements complémentaires : nsalhi@avolys.com (...)

(07/06/2007 10:50:48)

Amosdec ouvre un centre de formation dédié à la virtualisation des serveurs

Pour permettre à un public de plus en plus nombreux d'accéder aux technologies de virtualisation, Amosdec, spécialiste français de la virtualisation des infrastructures informatiques et distributeur des solutions de l'éditeur VMware, ouvre un centre de formation au coeur de la Défense. Inauguré le 18 juin, le site devrait contribuer à former quelque 1 000 ingénieurs d'ici à la fin de l'année. Ce nouveau centre d'expertise abrite trois salles possédant chacune douze postes de travail/clients légers, huit serveurs, une baie de stockage SAN et les équipements de connectivité requis (le tout pour un coût d'équipement avoisinant les 80 000 € par salle), pour une capacité d'accueil d'une douzaine de stagiaires. Equipée de terminaux Wyse client léger, l'une d'entre elles se penche davantage sur la formation à la virtualisation du poste de travail. L'organisation et l'aménagement des salles ont par ailleurs été repensées pour améliorer l'efficacité de la formation : les stagiaires bénéficient de deux zones de travail, l'une centrale, sans poste de travail, utilisée pendant toute la durée de l'apprentissage théorique. L'autre zone, située en périphérie et équipée en matériel informatique, est destinée à la partie pratique de la formation. Les élèves peuvent également s'appuyer sur une plateforme de e-learning, pour se former à distance. Etablies en collaboration avec VMware, les sessions s'étalent sur une période comprise entre un et quatre jours et sont validées par un organisme de certification. Le cursus classique, dispensé par sept ingénieurs certifiés, se compose de plusieurs modules qui permettent d'installer et de configurer des machines virtuelles, de les déployer à partir de modèles et d'allouer des ressources, de migrer et gérer des machines virtuelles, d'assurer une grande disponibilité des applications et de résoudre les problèmes spécifiques à la plateforme de virtualisation VMWare ESX Server. (...)

(05/06/2007 16:30:56)

Pour ses 40 ans, l'Inria est l'invité spécial du Salon européen de la recherche et de l'innovation

La troisième édition du salon européen de la recherche et de l'innovation s'ouvrira le 7 juin à la Porte de Versailles. Inauguré par Valérie Pécresse, la nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce salon est l'occasion de découvrir les nouveautés présentées par les entreprises participantes ou d'assister à des conférences. Placé sous le signe de l'Europe, ce salon a pour invitée d'honneur l'Espagne. Il accueillera un autre invité de marque : l'Inria (Institut national de la recherche en informatique et en automatique), qui souffle cette année ses 40 bougies et présente des projets innovants sur le salon. Parmi ceux-ci, « Cardiosense 3D » est un simulateur cardiaque personnalisé pour chaque patient, permettant au cardiologue de visualiser en 3D les paramètres physiologiques. A noter que ce projet d'envergure nationale mobilise 4 équipes de recherche de l'Inria : Asclepios, Macs, Reo et Sisyphe. A suivre de près également « ViCopT », un autre projet destiné à protéger et tracer les contenus audiovisuels en vue de détecter les copies. Toujours dans l'audiovisuel, « Grimage » apporte des nouveautés pour les professionnels du cinéma par les techniques de la réalité virtuelle dans le but de créer des effets spéciaux inédits. Enfin, les recherches consacrées à la sécurité informatique et développées dans le centre commun Inria- Microsoft Research seront présentées par les équipes de chercheurs. Un rapprochement fructueux entre candidats et recruteurs Le salon européen de la recherche et de l'innovation permet aussi de se faire une idée des perspectives d'embauche dans le secteur de la recherche via l'opération « les rendez-vous de l'emploi ». Celle-ci est destinée à améliorer la connaissance du marché de l'emploi scientifique en France et à favoriser les rapprochements entre les candidats et les opérateurs privés de la recherche et de l'innovation. Ces rendez-vous de l'emploi s'adressent aux chercheurs et aux professionnels des métiers scientifiques d'appui à la recherche et à l'innovation, ou aux personnes qui souhaitent exercer ces fonctions à court terme. En 2006, les 127 recruteurs inscrits ont sélectionné 350 candidats et leur ont proposé 490 rendez-vous. « De plus, une forte proportion des entretiens réalisés a abouti à une proposition d'embauche » indiquent, sans autre précision, les organisateurs qui ont donc souhaité renouveler cette opération. Sur le même sujet : - Contrat quadriennal entre l'Inria et l'Etat : 7 défis prioritaires - Deuxième salon européen de la Recherche et de l'Innovation (...)

(04/06/2007 18:27:03)

Jeunes talents : les lauréats "Etudiants" du TopDev 2007

Pour développer en un week-end une application digne de rivaliser avec les travaux présentés par quelques 550 développeurs toutes catégories - des pros et des amateurs - dans le cadre du concours TopDev, pas besoin d'être une «pointure» déjà reconnue. « Notre point fort et ce sur quoi le jury nous a retenu, c'est la clarté de la programmation. Qu'à la simple lecture du code, n'importe quel développeur soit capable de maintenir l'application », raconte Pierre Perrier, l'un des deux membres du binôme classé quatrième au TopDev 2007, élèves-ingénieurs en 1ère année de l'école ESME-Sudria (Ivry). Pas peu fier, à 20 ans, de figurer au palmarès « à trois places d'un docteur en informatique ». Avec Germain Pigeon, il a déjà à son actif une première participation au concours. « Mais l'an dernier, étant en classe prépa, on n'avait pas eu le temps de finir». Cette année, entre deux activités extra-scolaires (projets de la Junior Entreprise Gers de leur école), ils ont misé sur leur maîtrise naissante de la technologie Ajax. « Ce n'est pas ce qu'on nous apprend à l'école », précise Pierre Perrier. Mais l'immersion dans la technologie, « afin de programmer un jeu sur Internet relativement complexe, en tant que moyen de progresser rapidement dans la pratique » leur a suffi pour développer les bons réflexes. A commencer par la fréquentation assidue d'Internet pour profiter de l'apport du développement communautaire qui leur sert notamment pour la programmation et la maintenance du jeu de rôle multijoueurs « Chroniques Daevry » (en référence à leur ville Ivry). Des passionnés d'informatique en cursus ingénieur généraliste « Concernant Ajax, j'avais acheté deux-trois bouquins, mais on n'y apprend pas grand chose. En revanche, en naviguant sur Internet, on a repéré ce qui était efficace, on a cherché à imiter, à refaire de notre côté, et on a commencé à utiliser des frameworks, dont Prototype, bien maintenu par une communauté, et qui incluait d'emblée les trois-quarts des outils dont on avait a priori besoin pour le développement visé dans le contexte de TopDev. Et on a apporté ce qu'il fallait de modification à ce framework pour les circonstances du concours», commente l'étudiant. Seul obstacle pour pousser plus loin l'expérience en contribuant ultérieurement à la communauté Prototype: le niveau d'anglais. « Pas facile de discuter technique, direct, en anglais », regrette-t-il. Il n'empêche : à l'heure dite pour TopDev, le week-end du 24-25 mars, le binôme était prêt pour le marathon de 58 heures, la durée prévue par l'organisation du concours. Et en pur « autodidactes », ainsi qu'ils tiennent tous deux à se présenter, ils ont produit l'application retenue par le jury pour le trophée remis par l'un des sponsors : lesjeudis.com. L'avantage qu'ils en retirent ? Ils n'en attendent guère de bonus pour leur scolarité. Bien que sponsor de l'opération TopDev 2007, l'école ESME-Sudria n'a rien à voir avec la solide motivation et l'enthousiasme de ce binôme. « Avant, en tant qu'étudiant dans une école d'ingénieur généraliste, quand on disait qu'on savait programmer, on passait pour des amateurs, par rapport à ceux d'autres filières 100% informatique comme l'Epita. Maintenant, plus besoin de nous justifier, nos compétences sont validées », constate Pierre Perrier. C'est d'ailleurs précisément ce qui lui plaît dans l'informatique et qui l'a décidé d'emblée, tout en choisissant de suivre un cursus menant à un « vrai diplôme d'ingénieur », de s'orienter vers le métier d'informaticien. « Dès la terminale, j'avais compris qu'avec l'informatique, au lieu d'être jugé par des tiers, on ne peut que s'en prendre à soi-même : ça marche ou ça ne marche pas. Si ça ne marche pas, c'est que l'erreur vient de soi-même. Rien de tel, en plus, pour avoir un résultat rapide, visualiser au plus vite ce qu'on a fait ». De quoi entretenir la vocation et le contact avec d'autres passionnés. Selon l'organisateur de TopDev, Chrystel Coassin, au delà de pouvoir mentionner dans son CV que l'on est le gagnant d'un concours de développement, c'est l'intérêt majeur de ce genre d'événement : « en plus du goût du challenge dont les candidats font preuve, [...], cela encourage à rester en contact ». Un des lauréats de 2007, Andrei Toma, participe au concours et figure au palmarès pour la troisième année. (...)

(04/06/2007 15:12:38)

Des cursus bac+5/+6 branchés sur des enjeux durables

Au vu de la série de mastères spécialisés et de masters dont l'ouverture est annoncée pour la prochaine rentrée universitaire, l'innovation pédagogique des grandes écoles reste à l'oeuvre pour coller à l'actualité de la demande de renfort des entreprises sur des thématiques émergentes. L'Isep ouvre le feu du côté des opérateurs télécoms et de la convergence informatique et télécoms avec un mastère spécialisé Vamos (Value Added Media Operationnal Services), autrement dit la formation en un an (37 semaines) de concepteurs des systèmes d'information qui sont à la base de services multimédia à valeur ajoutée. Un cursus ouvert aux bac+5 et aux bac+4 avec trois années d'expérience. Pour sa part, l'ENSTA (techniques avancées, une des écoles d'application de Polytechnique) innove avec une filière de 3e année axée sur les mathématiques de la décision (métiers en cabinets de conseil et dans les entreprises de logistique) qui regroupe les majeures « optimisation et recherche opérationnelle » et « commande de systèmes ». L'ENSTA prépare, par ailleurs, ses élèves-ingénieurs dès la deuxième année à la gestion de projet de systèmes industriels complexes dans un environnement international (projet interdisciplinaire mené en équipe de 4 à 5 étudiants). A la Rochelle, l'EIGSI (école d'ingénieur en génie des systèmes industriels) est la première à prendre la vague des « changements de comportements liés au souci de développement durable dans le domaine des transports » avec un mastère spécialisé Mobilité urbaine avancée et durable (Muad). Soit un an de formation (avec stage de cinq mois, pour bac+5 ou bac+4 avec trois ans d'expérience) traitant aussi bien de l'organisation des infrastructures que des technologies à l'oeuvre dans les véhicules et moyens de transport, les nouveaux services pour les usagers et pour les professionnels, les systèmes d'information passager, et les systèmes d'exploitation. L'EIGSI a, de plus, commencé à exporter son savoir-faire en Afrique du Nord avec une école-soeur implantée à Casablanca, qui vient d'accueillir ses premiers étudiants (première promo diplômée en 2011) et un encouragement de part et d'autre, parmi les étudiants marocains et français, à accomplir une partie de leur cursus à l'étranger (doubles diplômes à la clé). A Bordeaux, l'école de management Bordeaux EM ouvre largement en septembre sa série de « masters in management ». D'une durée de deux ans (avec stages opérationnels et/ou séjour académique à l'étranger dans une université partenaire), ces cursus (amenant à un diplôme bac+5) permettent de se spécialiser dans la gestion des achats, de la logistique, du management des risques ou des affaires internationales. A Grenoble EM, Global Tech est l'intitulé du parcours 100% en anglais proposé aux étudiants de 3e année pour approfondir les problématiques du management de la technologie et de l'innovation en environnement international (sous supervision d'enseignants de Grenoble EM anglophones et de collègues de diverses universités anglo-saxonnes). A signaler, enfin, qu'après la journée organisée fin mars par Grenoble EM pour présenter son attirail de formation à la recherche dans le domaine du management, c'est au tour de l'Edhec (campus de Lille et de Nice) de tenir à Paris (pôle universitaire Léonard de Vinci), le 7 juin, son « Research Day » sur les thèmes du leadership stratégique, des partenariats recherche-entreprises et de l'incubation d'initiative for Company Organisation and Direction (Icode). (...)

(01/06/2007 17:50:16)

Avec l'INL, Lyon devient la capitale des nanotechnologies

Le coup d'envoi officiel a été donné le 31 mai à l'INL (Institut des nanotechnologies de Lyon), créé le 1e janvier dernier suite à la fusion de trois laboratoires lyonnais (Leom- Ecole centrale de Lyon, LPM-INSA de Lyon, Lenac-Université Claude Bernard, Lyon 1). UMR (unité mixte de recherche) soutenue dans le cadre du CPER (Contrat Plan Etat-Région), l'INL est un laboratoire de recherche fondamentale et appliquée qui regroupe un peu plus de 200 chercheurs. « Cette masse critique de spécialistes permet à l'INL d'être un bon interlocuteur à l'international, confie Guy Hollinger, son directeur. Nous sommes déjà actifs dans le 7e PCRD européen et travaillons sur des thématiques photoniques avec la Corée. Nous avons également des projets de nanotechnologie avec l'université de Sherbrooke au Québec. » Un premier master international en 2008 L'INL mène des recherches dans le domaine des micro et nanotechnologies et de leurs applications, qui s'étendent des matériaux aux systèmes, en passant par les capteurs. Elles devraient permettre l'émergence de filières technologiques complètes pour plusieurs secteurs d'application : les semi-conducteurs, la microélectronique, les télécommunications, l'énergie, la santé, la biologie, le contrôle industriel, la défense, l'environnement. « Il est important de faire converger toutes les compétences scientifiques disponibles, par exemple en physique ou en chimie, pour servir les différents domaines », poursuit le directeur de l'INL. L'INL se veut donc au centre du maillage local, du cluster « microélectronique, nanosciences, nanotechnologies » de la région Rhône-Alpes, avec des projets s'inscrivant dans les thématiques de plusieurs pôles de compétitivité (Minalogic, Lyon Biopôle, Axelera, Lyon Urban Trucks and Buses, ainsi que dans Institut Carnot Ingénierie@Lyon). Il travaille également avec le Minatec de Grenoble (pôle de recherche en micro et nanotechnologies). Enfin, avis aux amateurs : le nouvel institut va créer un Master dans le cadre du PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) de Lyon qui s'intitulera « Nanoscale Engineering ». Cette formation de niveau international sera ouverte en 2008. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >