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Gouvernance de la DSI

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(14/01/2009 07:07:33)
Gartner : en 2009, les DSI devront faire mieux avec autant
C'est plutôt une bonne surprise, pour Gartner : les budgets informatiques ne diminueront pas en 2009. Le cabinet d'études a publié son enquête annuelle « CIO Agenda Survey », réalisée auprès d'un peu plus de 1500 entreprises et administrations, représentant un montant de dépenses IT annuelles de plus de 138 Md$. Il en ressort qu'après plusieurs années de croissance continue (1,3% en 2004, 2,5% en 2005, 2,7% en 2006, 3,0% en 2007 et 3,3% en 2008), les dépenses en 2009 seront étales, à + 0,16%. Le cabinet s'attendait-il à bien pire ? « Oui, répond Dave Aron, vice-président de Gartner. Nous prévoyions un tableau bien plus négatif, avec davantage de coupes, et de projets d'externalisation. » Ces derniers permettent en effet de transformer la structure des coûts, une opportunité bienvenue en ces temps de crise économique. « Or, il n'y a pas de signaux en ce sens. » De même, si Gartner conseille aux DSI de saisir l'opportunité de remettre à plat leur organisation, et de « couper les branches mortes », il ne devrait pas y avoir de plans de licenciements, du moins pas en grand nombre. « Rien ne le laisse présager, et les départements informatiques sont déjà bien maigres. Il faut noter en outre que très peu d'entreprises subiront une baisse de leur budget IT de plus de 10%. En Europe, par exemple, cela ne concernera que 8% des entreprises. » Gartner aux DSI : « travaillez plus intelligemment » Reste que les DSI devront tout de même se serrer la ceinture, alors que la pression venant du métier n'a aucune raison de diminuer, au contraire. Pour Gartner, l'informatique pourra toujours apporter de la valeur à condition d'être plus efficace. En d'autres termes, « il ne s'agit pas de faire plus avec moins, mais de travailler plus intelligemment ». Dave Aron explique que « les DSI vont devoir prendre au sérieux la notion de stratégie, et établir des priorités en fonction de ce que l'IT peut apporter au business ». L'analyste s'attend à très peu d'investissements dans les nouvelles technologies. « Un peu de Web 2.0, de virtualisation, de collaboratif. » Gartner conseille plutôt de faire porter le gros des efforts sur « une utilisation plus stratégique des technologies déjà en place, comme le décisionnel, dont la plupart des projets jusqu'à présent ont échoué à vraiment délivrer de la valeur ». Gartner conseille un pilotage des projets par le risque [[page]] Le conseil de Gartner pour utiliser plus efficacement des technologies déjà installées ? « Etablir des métriques strictes pour mesurer la valeur en termes métier, explique Dave Aron. C'est ce que font les DSI les plus avancés. » Ils doivent aussi sortir de leur sphère d'influence, et parler en termes métier avec le directeur financier et le directeur général. C'est ainsi qu'avec les outils de gouvernance appropriés, ils pourront piloter les projets en termes de risques. « Les DSI doivent se demander : quels risques y a-t-il si j'annule tel projet ? Quels risques y a-t-il si j'investis dans tel projet ? » SOA, virtualisation et cloud apportent une flexibilité bienvenue Pour Dave Aron, si les DSI mettent en place cette stratégie, tous les projets à long terme ne sont pas condamnés. On pense par exemple aux SOA (architectures orientées services), qui impliquent à la fois de la transformation du SI et une démarche transversale. « Les SOA sont toujours sur le radar des DSI, d'autant plus qu'elles n'impliquent pas nécessairement un projet d'un seul tenant, cela peut être fait de façon très modulaire. » En outre, remarque Dave Aron, « les SOA contiennent une promesse de flexibilité, d'agilité, tout comme la virtualisation et le 'cloud computing', ce qui rend ces technologies particulièrement intéressantes en ce moment ». Parmi les autres priorités des DSI listées par l'enquête de Gartner, on retrouve, principalement en France, d'ailleurs, la volonté d'améliorer la qualité du service rendu par l'IT. Ce qui dénote peut-être un léger manque de maturité sur les solutions orientées Itil (référentiel de bonnes pratiques), observe Dave Aron. La bonne nouvelle est que les DSI français devraient être un peu plus gâtés que leurs homologues étrangers. Gartner, qui a interviewé 16 entreprises françaises (totalisant 4 Md$ de dépenses informatiques), arrive à la conclusion qu'en France les budgets devraient connaître une légère augmentation, de 1,26% en moyenne. (...)
(12/01/2009 16:40:40)Gestion de parc et des infrastructures : PS'Soft fusionne avec BDNA
L'éditeur français PS'Soft, qui développe et commercialise des solutions de gestion de parc informatique, fusionne avec BDNA, spécialiste américain de l'inventaire des infrastructures. La nouvelle société se nomme BDNA et le Français Fred Hessabi en devient le nouveau PDG. Les deux entreprises avaient des actionnaires communs, ce qui a facilité l'opération. L'un des intérêts de la nouvelle structure est de permettre une mutualisation des ventes. L'éditeur BDNA est davantage implanté aux Etats-Unis qu'en Europe. Inversement, PS'Soft, peu représenté aux Etats-Unis, est bien implanté en Europe. Toutefois, les deux marques subsistent et les centres de R&D sont maintenus à l'identique. Côté distribution, l'offre de BDNA est essentiellement distribuée en mode indirect, avec des partenaires comme Devoteam en France, alors que celle de PS'Soft était uniquement vendue en direct. Chaque société garde sa marque, ses produits et son marché, les entreprises de taille moyenne (mid-market) pour PS'Soft et les grands comptes pour BDNA. Les forces de vente restent séparées, mais chacune d'elles vendra les produits de l'autre. Et PS'Soft va progressivement passer à l'indirect. « Nous recherchons 4 à 5 intégrateurs en France en 2009, nous explique Fred Hessabi. Ils réaliseront 10 à 15% du chiffre d'affaires en France en 2010 ». (...)
(09/01/2009 17:24:35)L'Etat publie les documents de référence de l'administration électronique
Depuis plus de deux ans, le fameux RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) fait couler beaucoup d'encre. Etabli par la DGME (Direction générale à la modernisation de l'Etat), ce document est censé établir les bonnes pratiques relatives aux systèmes d'information au sein des administrations, notamment en ce qui concerne les très conflictuels formats de fichiers, même si les sujets abordés sont très larges et touchent également, par exemple, les questions d'organisation. Ce document est désormais disponible sur un site de la DGME : http://www.references.modernisation.gouv.fr, ainsi que les autres référentiels établis par la DGME, comme le RGAA (Référentiel général d'accessibilité pour les administrations, qui concerne l'adaptation des SI aux handicapés), le RGS (Référentiel Général de Sécurité) et la Charte ergonomique des sites Internet publics qui détaille les bonnes pratiques en matière d'ergonomie Web, en plus des particularités propres aux sites publics, comme les conventions de nommage. Un référentiel général de sécurité très détaillé Sur le plan juridique, ces documents ne sont pas encore d'application obligatoire au sein des administrations puisque leurs différentes validations n'ont pas encore eu lieu. Le premier référentiel écrit, le RGI, est le seul à ne pas être du tout accessible sur le site au-delà d'une courte présentation. Visiblement, les conflits à son sujet ne sont donc pas éteints. A l'inverse, le RGS est quasiment finalisé et particulièrement détaillé dans ses recommandations. Pour les DSI du secteur public, commencer à se conformer aux recommandations de ces référentiels ne peut qu'être une bonne idée, pour anticiper leur application obligatoire. Et même, pour tous les DSI, appliquer ces référentiels disponibles gratuitement et issus d'une intense réflexion de spécialistes de haut niveau est tout autant une bonne idée. En effet, les cabinets de consultants en tous genres font payer fort cher des recommandations bien moins détaillées et pratiques. (...)
(06/01/2009 16:40:59)Atos Origin convoque une AG pour changer sa gouvernance
La SSII Atos Origin a annoncé la convocation, le 10 février prochain, d'une assemblée générale portant sur le changement de sa structure de gouvernance d'entreprise. Le groupe, qui dispose jusqu'à présent d'un directoire et d'un conseil de surveillance, doit en effet adopter une structure comprenant un conseil d'administration et un président-directeur général. Ce changement s'inscrit dans le cadre du plan de consolidation et de développement de l'entreprise, mis en oeuvre dès la fin de cette année par Thierry Breton, nouveau PDG d'Atos. Dans cette optique, le conseil de surveillance soumettra au vote de l'assemblée la mise en place d'un conseil d'administration de douze membres, ainsi qu'un administrateur indépendant supplémentaire proposé au suffrage des actionnaires, et dont le nom sera annoncé au plus tard à la date de convocation de l'assemblée. Enfin, il sera pourvu à l'élection d'un représentant des salariés actionnaires, conformément aux dispositions de l'article L. 225-23 du Code de commerce. En 2008, Atos avait été l'objet d'une querelle entre sa direction et les fonds Centaurus et Pardus Capital Management LP, lesquels s'étaient vus attribuer chacun un siège au conseil de surveillance à l'issue d'une assemblée générale houleuse. (...)
(10/12/2008 13:36:01)Neurones crée un pôle conseil en management et organisation
La SSII Neurones vient d'acheter un cabinet français spécialisé dans le conseil en management et organisation. Cette société, dont le nom n'a pas été communiqué, a réalisé un chiffre d'affaires de 15 M€ en 2008, pour un résultat opérationnel qui représente 13%. Cette opération permet à Neurones de créer un pôle conseil en management et organisation. Celui-ci sera constitué de la centaine de consultants de la société acquise par la SSII et des 10 consultants intégrés suite au rachat de Pragma Team en novembre 2007. « Cette activité de conseil en management se distingue de nos pôles de conseil traditionnels comme la sécurité du système d'information, l'architecture logicielle, l'intégration d'ERP ou l'infogérance... Mais elle vient parfaitement compléter notre offre », explique Luc de Chammard, PDG de Neurones. Selon lui, il est capital pour les SSII de proposer une palette de services allant au-delà du système d'information et ce pour deux raisons principales. D'une part les entreprises sont de plus en plus à la recherche de prestataires capables de répondre à une demande complète, et pas seulement en informatique. D'autre part, comme l'observe Luc de Chammard, les décisions budgétaires ont progressivement glissé des DSI vers les directions opérationnelles. Et qu'il s'agisse d'informatique ou d'autres pôles stratégiques, les clients préfèrent avoir à faire à un interlocuteur unique. Neurones compte désormais 2500 collaborateurs et espère réaliser un chiffre d'affaires de 180 M€ en 2008, pour une marge opérationnelle comprise entre 8,5 et 9%. Les modalités de la transaction n'ont pas été communiquées. (...)
(09/12/2008 16:49:16)Steria France désormais dirigé par Olivier Vallet
Olivier Vallet prend officiellement les rênes de la filiale française de Steria. Suite au départ de François Mazon en octobre dernier, c'est François Enaud, PDG et gérant de la SSII, qui avait temporairement pris le relais à la tête de la maison-mère française (6000 employés sur 19 000 dans 16 pays). Olivier Vallet dirigeait jusqu'à présent les filiales espagnole et scandinaves de la SSII. Il a également participé à l'industrialisation de la SSII ainsi qu'à la création de filiales au Maroc, en Inde et en Pologne . Steria France annonce par ailleurs la refonte de sa structure, toujours dans la lignée du plan de transformation initié en 2007. La nouvelle organisation devrait être opérationnelle en janvier 2009. Elle prévoit la création de sept pôles d'activité. Les trois premiers correspondent aux métiers principaux de Steria : banque, assurance, santé et social, télécom et industrie et enfin secteur public et transport. Deux autres pôles seront dédiés aux régions Nord et Sud. Les deux derniers secteurs se consacreront aux services industrialisés comme le BPO, un domaine dans lequel Steria s'est renforcé suite au rachat de la SSII britannique Xansa, en juillet 2007. (...)
(09/12/2008 11:24:37)CIO Magazine : la version téléchargeable tous les 15 jours est disponible
Le premier numéro du magazine CIO dématérialisé au format PDF est téléchargeable gratuitement. A partir de janvier 2009, il paraîtra deux fois par mois. CIO donne une large place aux retours d'expérience des DSI, aux guides de mise en place de stratégies et de solutions, aux conseils en gestion de carrière, ainsi qu'aux attentes des directions générales et des directions métiers. Dans le numéro de lancement, qui peut être téléchargé ici, vous trouverez : - Remettre un projet sur les rails - Piloter la transformation du système d'information grâce à l'infogérance - Crise financière : Bâle II inutile ? - Comment séduire un chasseur de tête pour obtenir un poste à l'international En janvier 2009, CIO lance aussi CIO Club, le 1er réseau social réservé aux DSI et aux Managers IT. (...)
(05/12/2008 12:09:23)Microsoft recrute chez Yahoo pour ses services en ligne
Un ancien de Yahoo chez Microsoft. L'éditeur de Redmond vient de recruter Qi Lu pour diriger sa division Services en ligne. Une recrue qui occupait auparavant le poste de vice-président chargé des technologies de recherche et de publicité en ligne chez Yahoo, où il s'occupait plus précisément du développement des plateformes de monétisation. La division que va diriger Qi Lu - les services en ligne - rassemble la plateforme publicitaire du groupe, Hotmail, les services Live et les portails MSN. Elle a dégagé un bénéfice de 770 M$ au premier trimestre de l'année fiscale 2009, soit près de 15% de plus sur deux ans. Qi Lu a passé dix ans chez Yahoo avant de quitter la société en août dernier en compagnie de sept autres hauts dirigeants du portail. Yahoo nageait alors en plein doute, tiraillé entre la tentation d'accepter l'offre de rachat formulée par Microsoft et la volonté de son (ex)PDG, Jerry Young, de ne pas céder au chant des sirènes. Le transfuge prendra ses nouvelles fonctions le 5 janvier et sera placé directement sous les ordres de Steve Ballmer. Après l'échec de son OPA sur Yahoo, Microsoft ne peut plus compter que sur lui-même pour parvenir à s'imposer sur le terrain de la recherche - et donc de la publicité - en ligne. Une gageure quand on se rappelle le retard pris sur Google : ce dernier détient 65% des parts de marché dans ce domaine, contre seulement 9% pour Microsoft. (...)
(28/11/2008 17:29:29)Tribune libre : les 'digital natives' en coaches technos des managers
Et si, au lieu de les dénigrer, les managers d'entreprise valorisaient au contraire les jeunes, et apprenaient à tirer parti de leur façon d'utiliser les nouvelles technologies. Telle est l'idée soumise par Frédéric Soussin, consultant indépendant, dans une toute nouvelle tribune libre, publiée en vidéo dans notre blog Experts. Frédéric Soussin estime en effet que, du point de vue technologique, nombre de managers sont des analphabètes, qui gagneraient à se faire coacher par des 'digital natives'. (...)
(26/11/2008 12:07:54)Le transfuge d'IBM doit quitter Apple, estime la justice américaine
Depuis le 7 novembre dernier, Mark Papermaster, fraîchement embauché par Apple pour diriger sa branche iPhone et iPod, n'a plus le droit de travailler. En effet, à cette date, et sur demande de son ancien employeur IBM, un juge américain a intimé l'ordre à Mark Papermaster de quitter son poste en attendant qu'une décision définitive soit rendue. Sa décision n'avait jusqu'à présent pas été rendue publique. C'est désormais le cas et les arguments que développe le juge risquent de compliquer la contre-attaque de Mark Papermaster lancée à la mi-novembre. Des "dommages irréparables" pour IBM Dans sa décision, le juge estime ainsi « que M.Papermaster s'appuiera inévitablement sur son expérience et son expertise en microprocesseurs et en architecture « Power », qu'il a acquise au cours de ses nombreuses années chez IBM et qu'Apple trouve si impressionnante, pour faire en sorte que l'iPod et l'iPhone disposent de la meilleure technologie possible de microprocesseurs et à moindre coût. » Il reconnait également qu'IBM et Apple sont bien en concurrence directe sur ce marché, et considère que l'architecture Power fait partie des « joyaux de la Couronne » d'IBM. Ce dernier, qui s'appuie sur une clause de non-concurrence le liant à Mark Papermaster pour exiger son départ d'Apple, semble donc avoir convaincu la justice américaine. La cour estime ainsi, qu'en toute bonne foi, le transfuge risque de divulguer des éléments confidentiels susceptibles de causer des "dommages irréparables" pour IBM. Pour l'instant, cette injonction n'est qu'une mesure provisoire, mais le juge veut rendre le plus rapidement possible un arrêt final dans cette affaire. Il a déjà demandé à IBM un dépôt de 3 millions de dollars pour compenser le préjudice subi par Mark Papermaster au cas où il sortirait finalement vainqueur de son procès face à Big Blue. (...)
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