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(22/12/2011 09:56:03)
Les français multi-équipés et multi-connectés selon le Credoc
En 2011, l'équipement des français en téléphonie repart à la hausse. Trois français sur quatre sont doublement équipés, en fixe et en mobile. Quatre points de plus qu'en 2010. 89% des français ont un fixe, 85% un mobile. Surtout, ils sont adeptes du haut débit. 58% utilisent une box, ils n'étaient que 7% en 2004.
A contrario, 10% des français n'utilisent que le téléphone mobile, 15% le seul téléphone fixe. Ces derniers sont plus âgés (la moitié a 70 ans et plus) que le reste de la population, 48% sont non diplômés.
L'ordinateur est également devenu un équipement de base. 78% des français, âgés de plus de 12 ans, disposent d'un ordinateur. Toutes les catégories d'âge et de revenus progressent, sauf une, celle des personnes disposant de moins de 900 euros par mois de revenu. Logiquement, la présence d'enfants favorise le multi-équipement. C'est l'ordinateur portable qui profite de cette expansion, les deux tiers des ménages équipés en possèdent un.
Mais l'ordinateur n'est plus seul à permettre la connexion à Internet. Au mois de juin 2011, 17% des français possédaient un smartphone. C'est un marqueur social. Deux fois plus de cadres supérieurs que d'ouvriers en possèdent un, alors que 95% des cadres et 93% des ouvriers ont un téléphone portable. Même constat pour les tablettes. Deux millions de français en possèdent une. Des cadres, des jeunes, des parisiens pour l'essentiel.
Les trois quart des français ont une connexion au domicile
Quant à la connexion au domicile, les trois quart des français en ont une, c'est 4% de progression cette année. La connexion fixe est dominante, mais le wifi gagne du terrain que ce soit pour se connecter avec son ordinateur, son smartphone ou sa tablette. Les trois quart des abonnés à Internet, soit 30 millions de français, se connectent au moins une fois par jour, 15% au moins une fois par semaine, 6% moins fréquemment encore, 5% n'utilisant jamais leur connexion.
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Plus frappant encore, le fait que les internautes se connectent de partout. 31% de connectés le sont en situation nomade. Même si l'accès à domicile reste dominant pour 71% des personnes. Un quart des internautes utilisent au moins trois modes de connexion, c'est la grande nouveauté de l'année.
Pour quels usages ? Le mail, avec 5% des réponses, les actualités pour 12%, les réseaux sociaux dans 13% des cas, arrivent en tête. En revanche, si l'envoi de SMS ne progresse pas, ils sont toujours 71% des internautes à le pratiquer, et le nombre de messages envoyés augmente. Les adolescents étant les plus grands utilisateurs (plus de 250 messages par semaine, contre 70 chez les internautes lambda).
L'internet par téléphone mobile concerne d'abord le mail (19% des cas, en progression de 8 points) et le téléchargement d'applications (17% d'utilisateurs, 5 points de plus), la télévision sur mobile concernerait 4 millions de personnes, 100% d'augmentation en un an.
e-administration, e-commerce et téléchargement
Les internautes remarquent l'étude ont des pratiques éprouvées dans trois domaines. La e-administration est littéralement entrée dans les moeurs. 48% des français, 5 points de plus qu'en 2010, se connectent pour une démarche administrative : demande de documents, télédéclaration de revenus. Le e-commerce mobilise la moitié des français de plus de 12 ans, soit 26 millions. Et un acheteur sur deux est également un vendeur. Quant au téléchargement, de musique ou de film, il ne progresse plus, alors que le streaming concerne le quart de ceux qui regardent un film et le tiers de ceux qui veulent écouter de la musique. La télé sur un PC connecté concerne plus de français que le téléchargement de films. (...)
Google prolonge la perfusion financière de Firefox
La Fondation Mozilla et Google ont déclaré aujourd'hui qu'ils avaient renouvelé leur accord de partenariat. Selon les termes du contrat, Google restera le moteur de recherche par défaut de Firefox pendant trois ans. Ce navigateur Open Source contrôle environ un quart du marché des navigateurs. «Nous sommes heureux d'annoncer que nous avons négocié un accord significatif et mutuellement bénéfique en termes de revenus avec Google », s'est félicitée la Fondation dans un communiqué.
Mozilla n'a pas dévoilé les détails du contrat, invoquant des exigences de confidentialité. Un porte-parole a également refusé de dire si l'opération était comparable à l'accord signé précédemment.
Une édition personnalisée lancée en octobre
En 2010, la dernière année pour laquelle Mozilla a publié ses résultats financiers, le contrat de Google avait permis de générer 84% des 123 millions de dollars de recettes de la Fondation, soit environ 103 millions de dollars.
En 2009, la contribution de Google s'était établie à 89 M$, soit 86% du revenu annuel de l'éditeur de Firefox.
L'accord entre les deux firmes avait expiré le mois dernier, mais Mozilla n'avait pas changé le moteur de recherche par défaut de Firefox, ni modifié la page de démarrage du navigateur, qui affiche la page de recherche de Google.
Des questions sur la dépendance de Mozilla sur Google ont été soulevées lorsque la frime de Mountain View a lancé son propre navigateur web, Chrome, en septembre 2008. Selon la société de mesures StatCounter, en novembre 2011, Chrome possédait une part de 25,7% sur le marché mondial des navigateurs s'octroyant ainsi la deuxième place du classement juste devant Firefox et ses 25,2%.
Mozilla a pris quelques mesures mineures pour rompre sa dépendance avec Google. En octobre, l'organisation Open Source a lancé une édition personnalisée, baptisée « Firefox with Bing », qui utilisait Bing de Microsoft comme moteur de recherche par défaut.
En raison de calendrier financier de Mozilla, l'impact du nouveau contrat ne sera pas apparente avant l'automne 2013, lors de la publication des résultats 2012 de la Fondation.
(...)
Bilan réseaux sociaux 2011 : Mines d'or et champs de bataille
La bataille fait rage entre les deux grands acteurs du web. D'un côté, le plus grand réseau social au monde Facebook et ses 800 millions de membres. De l'autre, le géant de la recherche Google. L'alternative de la firme de Moutain View à Facebook est dévoilée début juin sous la forme d'une plateforme communautaire baptisée Google+. Pour se différencier, le site propose Circle, un gestionnaire de contacts en ligne, à travers lequel l'utilisateur peut regrouper ses contacts dans des « cercles », via un simple glisser-déposer selon leurs affinités. Suite au succès rencontré par son réseau social, la firme de Mountain View décide de fermer son réseau social Buzz.
Facebook sous surveillance pendant 20 ans
Facebook riposte en intégrant le chat vidéo avec Skype. Bien que le site de Mark Zuckerberg soit de loin le plus populaire dans le monde des réseaux sociaux Google fait le pari que Google + offre des améliorations suffisantes pour encourager une migration massive des utilisateurs. En octobre 2011, soit quatre mois seulement après son lancement, le site revendique 40 millions de membres. Autre signe encourageant, la version entreprise de l'outil de Google est également très attendue par les professionnels.
De son côté, Facebook rappelle via une page dédiée « Facebook for Business » comment faire pour monter sa page entreprise et la faire fructifier. La firme de Mountain View renchérit et rachète la start-up Fridge pour ajouter à terme la fonction de reconnaissance faciale au sein de son réseau social. Facebook dispose déjà de cette option. Mais contrairement au site de Mark Zuckerberg, celle-ci n'est pas activée par défaut sur Google+. L'autorité allemande chargée de la protection des données conteste cette fonctionnalité et entame des poursuites judiciaires contre la célèbre plateforme. Pire, en novembre 2011, la Federal Trade Commission estime que Facebook a trompé ses membres en matière de confidentialité à de nombreuses occasions et décide de placer le réseau sous surveillance pendant 20 ans.
Identifier les signaux faibles
Cela n'empêche pas Mark Zuckerberg de réfléchir à une introduction en bourse qui pourrait intervenir au printemps 2012, pour lever 10 milliards de dollars, et valoriser le site à 100 milliards de dollars.
En entrant en bourse, la plateforme professionnelle LinkedIn réalise la plus grosse IPO d'une entreprise du web depuis Google, avec un prix initial d'achat de 45 dollars par action qui a augmenté de plus de 100% à la clôture.
De son côté, le site de micro-blogging Twitter (250 millions de tweets par jour) se rénove et s'ouvre aux marques. Il compte sur la simplicité de son service pour concurrencer des rivaux comme Facebook ou Google+. Depuis sa création, la plateforme a levé près d'un milliard et demi de dollars.
Les contributions des clients sur les réseaux sociaux recèlent également une mine d'informations capables d'orienter efficacement la stratégie marketing et commerciale des fournisseurs. Salesforce l'a bien compris et décide de s'offrir Radian6, un spécialiste de la surveillance des médias sociaux. Pour sa technologie qui permet d'intégrer ce que l'on nomme les signaux faibles issus des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et LinkedIn.
Enfin SAP entre également dans le jeu en s'appropriant le logiciel d'analyse des médias sociaux de l'éditeur NetBase. Cette plateforme ingère les données issues de médias sociaux, analyse ensuite ces informations, puis les commentaires émis sur les produits et les marques communiques aux entreprises. Des fonctions de surveillance des médias sociaux existent également dans la suite de RightNow, acquise de son côté par Oracle.
Le marketing en ligne exaspère les internautes Français
Les Français sont 76% à se déclarer agressés par le marketing en ligne traditionnel, selon une étude réalisée par Tedemis. Chaque internaute recevrait en moyenne 33 e-mails commerciaux chaque jour, dont une majorité non sollicités.
Les sondés ne sont pourtant pas contre l'idée de recevoir des offres ciblées, puisque 40% d'entre eux sont même prêts à donner des informations personnelles pour recevoir des offres personnalisées et attractives. Ce chiffre a d'ailleurs tendance à diminuer avec l'âge. Ainsi, les 25/34 ans sont 47% à faire preuve de bienveillance envers les offres pertinentes. Leur tolérance irait jusqu'à une dizaine de messages par jour.
Enquête réalisée du 11 au 20 novembre 2011, auprès de 2 381 personnes résidant en France et âgées de plus de 18 ans.
Mozilla livre la version 9 de Firefox
Une mise à jour du navigateur internet Firefox est disponible au téléchargement en version finale sur les serveurs de Mozilla. Elle apparaît six semaines après Firefox 8, corrige quelques bugs, améliore ses performances et assure une meilleure prise en charge de Mac OS X Lion.
La fondation Mozilla prétend améliorer avec cette version de 20% à 30% ses performances en JavaScript. Firefox 9 intéressera surtout les possesseurs de Mac avec la prise en charge de la navigation à deux doigts via le pavé tactile propre à Mac OS X Lion.
La version finale de Firefox 9 sera visible sur la page d'accueil de Mozilla dans la journée du mardi 20 décembre. Pour y avoir accès et la télécharger (sous Windows, Mac et Linux), il faut se rendre à cette adresse : ftp://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/9.0/
Google + simplifie la gestion des flux d'informations
l'importance que l'utilisateur confère à chacun de ses cercles, par le biais d'un petit curseur. Google a également simplifié la lecture des dernières notifications de compte (nouveaux abonnés, billets partagés, etc.), actualisées en temps réel.
Google+ inclut également une visionneuse d'images, plein écran, avec les commentaires incrustés et la possibilité d'identifier ses contacts sur n'importe quelle photo. Un outil de retouche d'image permet de partager avec ses cercles d'amis ses dernières créations, plus ou moins fantaisistes.
Les autres améliorations présentées concernent surtout l'administration des pages, principalement dédiées aux marques, qui pourront désormais être gérées par un maximum de 50 personnes. Google met également à leur disposition un outil statistique.
Guide d'utilisation de Klout, analyseur d'influence sur les médias sociaux
Le site Klout.com analyse la présence, l'activité et le nombre et la qualité des contacts sur différents réseaux sociaux et établit un score d'influence ou «Klout score». Le système semble avoir fait ses preuves en tant qu'outil de mesure de l'usage des medias sociaux, et du degré d'influence sur les réseaux. Plusieurs acteurs comme Salesforce.com ont recours à cet outil.
Quand Angela West, notre confrère de PC World, s'est abonnée à Klout, elle s'attendait à revivre la même expérience déjà vécue avec Alexa en matière de mesure du trafic des sites internet sur la Toile. Une aventure qui ne lui avait pas fait bonne impression. Difficile de croire cette fois qu'un algorithme pouvait évaluer avec précision l'utilisation de Twitter, Facebook, LinkedIn et autres outils de médias sociaux. Pendant longtemps, aussi, il lui a semblé que les utilisateurs de Klout étaient uniquement des geeks et des gourous des médias sociaux. Mais, souvent, ce que les geeks trouvent génial, finit par s'imposer à tous. Et Klout est définitivement un outil de geek formidable.
Depuis la mise à jour, controversée, de Klout, au mois de novembre dernier, dont l'objectif était de fournir des scores encore plus précis, il est devenu évident que l'équipe de Klout faisait beaucoup d'effort de développement pour mettre au point « le meilleur outil de mesure globale de l'influence dans les médias sociaux », en marge des offres d'analytiques payantes.
Comment Klout mesure votre influence dans les médias sociaux
Le score est basé sur trois facteurs de classement principaux. True Reach : il compte le nombre de personnes qui agissent et partagent votre contenu. Le spam et les robots sont exclus du décompte. Amplification : il mesure la manière dont les gens sont susceptibles d'agir sur votre contenu partagé. Network : il attribue des points s'il identifie des personnes influentes dans votre cercle. Votre score Klout monte si ces personnes partagent votre contenu.
A quels réseaux sociaux relier Klout ?
Votre score Klout risque de souffrir si vous intégrez un réseau social dans lequel vous n'êtes pas particulièrement actif. Si vous mesurez les comptes de médias sociaux pour une entreprise, n'incluez pas votre page Facebook, si celle-ci n'est pas suffisamment active. La journaliste de PC World a constaté que Klout était l'outil le plus efficace pour mesurer l'utilisation de Twitter. L'outil prévient s'il juge que vous avez besoin d'interagir davantage avec votre public, autrement qu'en postant des liens, ou si vous avez besoin d'élargir le nombre de contacts. Le programme précise spécifiquement que l'ajout de liens de réseaux sociaux inactifs n'a pas d'influence sur votre score. Mais dans ce cas, pourquoi mesurer quelque chose que vous n'utilisez pas, et prendre le risque d'un impact négatif ?
Que devez-vous mesurer ?
Il faut chercher à gagner de l'influence sur des sujets en rapport avec l'activité de votre entreprise. Si vous êtes comptable, votre effort doit être accès sur l'argent, la comptabilité et d'autres sujets qui reflètent votre domaine d'exercice. Si vous êtes concepteur de sites web, il faut chercher à être influent dans le domaine particulier du design web. Avec Klout, ces objectifs sont tout à fait accessibles et vous pourrez faire le bilan de l'impact de vos sujets dans le tableau de bord Klout Topics. Vous n'aurez même pas à utiliser les mots-clic (ou hashtags) sur Twitter, comme #comptabilité, pour le savoir. Il suffit de poster le contenu approprié et Klout ira le chercher. Si vous êtes influent dans vos sujets cibles, votre score Klout augmentera. Mais cela signifie aussi que votre entreprise fait un bon usage des médias sociaux.
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Comment augmenter son score Klout ?
Peut-on vraiment faire confiance à Klout ?
C'est la première question qui vient à l'esprit quand on s'inscrit au service. Cette mesure rend-elle vraiment compte de la réalité. Les tests qu'Angela West a effectué ne lui ont pas permis de dire l'on pouvait tromper Klout. Les personnes, pas forcément des célébrités, qui se retrouvent avec des milliers d'adeptes sur Twitter grâce au spamming, affichent un score Klout équivalent à celui de la journaliste de PC World, voire moins. C'est un bon signe. Puisque ceux qui s'amusent à accumuler des tonnes de suiveurs sur Twitter, essaient sûrement de faire la même chose sur Klout. Probablement parce que l'algorithme limite la croissance exponentielle du score. Selon l'éditeur, il est beaucoup plus difficile de passer d'un score de 70 à 75 que de passer de 20 à 25.
Les Perks : le plus de Klout
Ce qui rend Klout très attractif, ce sont les Perks. Ce sont des promotions proposées par des entreprises partenaires. Elles bradent certains produits ou les offrent à des prix très avantageux aux personnes influentes dans certains domaines. Par exemple, des mini cartes de visite à moins de dix dollars, frais de livraison compris, une promotion qui peut intéresser les petites entreprises. Ou encore, des boissons énergétiques gratuites, juste pour le fun. De grandes entreprises comme Audi et Disney utilisent aussi les Perks pour élargir la notoriété de leurs marques.
Les avantages proposés par des entreprises à travers Klout laissent aussi penser que le scoring est fiable. Offrir un produit à une personne influente sélectionnée est un acte très positif pour l'entreprise qui paye pour le marketing. C'est aussi une bonne raison pour que Klout fasse très attention à sa réputation pour ce qui est de la fiabilité de ses mesures. Si les entreprises ne sont pas sûres de faire profiter les bonnes personnes de leurs promotions au sein des réseaux, Klout perdrait presque immédiatement ses sources de revenus.
Klout est facile à prendre en main, facile à installer, et il n'y a pas de contre-indication à l'utiliser dans votre entreprise pour gérer l'utilisation des médias sociaux. A moins que votre activité ne nécessite des indicateurs plus spécialisés.
(...)(16/12/2011 16:57:53)
Pékin met fin à l'anonymat sur les micro-blogs chinois
Pour utiliser les sites de micro-blogging chinois, les utilisateurs pékinois devront désormais s'enregistrer avec leur vrai nom. « Une démarche qui pourrait rebuter certains utilisateurs des sites web », estime un analyste. La mairie de Pékin a décidé d'imposer cette réglementation pour protéger les utilisateurs et améliorer la crédibilité de ces plates-formes d'échanges, selon l'agence chinoise Xinhua News.
Selon les nouveaux règlements, les utilisateurs de ces services doivent s'inscrire avec leur véritable identité, avant de publier des messages sur les sites de micro-blogging. On ne sait pas encore comment les autorités municipales vont faire la distinction entre les utilisateurs locaux et ceux des autres villes chinoises.
Des sites de micro-blogging très fréquentés en Chine
Les services de microblogging chinois sont devenus parmi les plus fréquentés du pays. Ces sites ont cependant été soigneusement examinés par les autorités chinoises et ce, dans un pays bien connu pour sa stricte censure sur Internet. Certains sites sont en effet inaccessibles derrière les firewalls chinois. A certains moments, les services de micro-blogging chinois bloquent les requêtes sur des mots-clefs liés à des mouvements de protestation ou à des activistes politiques. Les réseaux sociaux étrangers comme Twitter et Facebook sont déjà bloqués dans le pays à moins de passer par un VPN pour se connecter à une passerelle hongkongaise. La connexion étant de plus vraiment très lente.
On ne sait pas encore comment les services de sécurité de Pékin vont vérifier les identités des posteurs sur les sites de micro-blogging mais on peut faire confiance au zèle des censeurs. Des sites tels que Sina Weibo, qui compte plus de 250 millions d'utilisateurs enregistrés, ont déjà été prévenus qu'ils devaient demander aux internautes de s'inscrire volontairement avec leurs vrais noms. Les sites concernés ont trois mois pour se conformer aux nouveaux règlements. Les utilisateurs pourront toujours choisir d'afficher le pseudonyme de leur choix. Sina et Tencent, deux entreprises chinoises qui exploitent les sites les plus populaires de micro-blogging n'ont pas encore répondu aux demandes de commentaires de notre correspondant local, Michael Kan, à Pékin.
La pression monte sur les sites de micro-blogging
Avant la nouvelle réglementation, les experts avaient déjà prédit que les autorités chinoises allaient faire pression pour imposer l'usage des noms réels sur les Twitter-like chinois. La pression a commencé en juillet dernier après l'accident d'un train à haute vitesse qui a entrainé la mort d'une dizaine de voyageurs. Les micro-bloggeurs avaient envahi la toile pour se plaindre de la sécurité des trains et de la gestion gouvernementale de la catastrophe.
Qiu Yun, résident pékinois et utilisateur de Sina Weibo, a expliqué à notre correspondant local qu'elle se sentait totalement impuissante et profondément déçue par la nouvelle réglementation. « Weibo est notre seule fenêtre pour découvrir la vérité. Avec Weibo, nous pouvons voir autre chose que les informations diffusées par les réseaux officiels et mieux comprendre comment sont survenus les événements réels», a-t-elle expliqué dans une interview. « Bien qu'il y ait également de fausses informations sur ces services [de micro-blogging], vous ne pouvez pas renoncer à manger de peur de vous étouffer», a-t-elle ajouté. « Pourquoi ont-ils créé ces règlements ? C'est simplement parce que les autorités commencent à craindre la puissance de Weibo ».
Apple lance iTunes Match en France
Après une introduction sur le marché américain en novembre dernier, Apple propose désormais sa plate-forme iTunes Match dans le reste du monde. Ce service de bibliothèque musicale virtuelle est un peu particulier, car pour 25 euros par an, il est possible de stocker jusqu'à 25 000 de ses titres (hors achats sur iTunes) avec une excellente qualité (AAC à 256 kbit/s sans DRM).
À la différence d'autres services de stockage de musique (Google et Amazon), ou il est nécessaire de vraiment envoyer sa musique sur des serveurs distants, iTunes Match scanne simplement le dossier que l'on lui indique pour chercher les correspondances dans son catalogue. Si le titre est présent, il est ajouté à la bibliothèque virtuelle de l'utilisateur et s'il est absent il est téléchargé. Ensuite, les chansons sont disponibles à l'écoute en streaming sur l'iCloud d'Apple depuis un terminal mobile iOS ou un ordinateur équipé d'iTunes 10.5.2, et on peut même télécharger les titres - désormais watermarkés - sur les cinq machines enregistrées sur le compte iTunes. Il suffit de renseigner son identifiant Apple pour accéder au service. Il faut parfois insister, les serveurs d'Apple ont quelquefois du mal avec la procédure d'identification.
(...)(16/12/2011 09:37:32)
Google livre Chrome 16 et corrige 15 vulnérabilités
Google a corrigé 15 vulnérabilités dans Chrome, et a versé 6 000 $ de primes aux chasseurs de bogues qui avaient trouvé certaines d'entre elles. La firme de Moutain View a également mis à jour la version 16 de son navigateur. La seule caractéristique apportée à cette remise à niveau est la synchronisation multi-utilisateurs des signets, mots de passe et extensions. La dernière actualisation de Chrome a eu lieu il y a moins de deux mois. Google procède à une mise à jour stable de son navigateur environ toutes les six à huit semaines, un calendrier un peu plus souple que son concurrent Mozilla qui procède à une update toutes les six semaines
Six des 15 vulnérabilités corrigées mardi ont été jugées élevées, ce qui constitue le second classement le plus grave concernant Chrome, tandis que sept ont été étiquetées «moyennes» et que deux autres ont été taxées de «faibles».
180 000 dollars de primes versées à l'extérieur
Google s'est acquitté de 6 000 $ de primes, soit moins d'un quart de ce que l'éditeur avait versé, en octobre dernier, à cinq chercheurs qui lui avaient signalé sept bogues. Les huit autres vulnérabilités ont été découvertes par la propre équipe de sécurité de l'éditeur, des développeurs qui contribuent au projet Open Source Chrome.
Cette année, 180 000 dollars de primes ont été allouées par Google à des chercheurs extérieurs. Plusieurs des bogues - dont deux ont été attribuée au chercheur indépendant Arthur Gerkis qui a obtenu 2 000 $ pour son travail - ont été trouvées en utilisant l'outil de détection d'erreurs de mémoire AddressSanitizer. Sorti en juin 2011, ce logiciel peut détecter une large variété d'erreurs, y compris les "use-after-free", bugs affectant la gestion de la mémoire, comme ceux signalés par Arthur Gerkis.
Quatre des défauts étaient liés à l'analyse de documents PDF - le navigateur comprenant une visionneuse PDF intégrée éliminant ainsi le besoin de lancer l'application Adobe Reader - tandis que deux autres ont été trouvés dans le traitement vectoriel des images.
Synchroniser séparément signets et mots de passe
Comme d'habitude, Google bloque l'accès à sa base consignant le suivi des vulnérabilités pour les quinze failles avant d'empêcher que des personnes extérieures récupèrent des détails sur la façon dont elles pourraient être exploitées.
Le Californien ouvre généralement la base de données des semaines voire des mois plus tard, après s'être assuré qu'une majorité des utilisateurs aient mis leur navigateur à niveau via son processus de mise à jour automatique. Google inclut habituellement quelques petits changements évidents dans chaque mise à jour Chrome, et a tenu à appliquer cette pratique, hier. La fonction exclusive qu'il vante réside dans la possibilité d'ajouter des utilisateurs supplémentaires dans son navigateur, de sorte que plusieurs personnes peuvent l'utiliser sur un Mac ou un PC partagé, mais garder leur contenu synchronisé - signets, mots de passe, applications- et plus encore séparé.
La synchronisation multi-utilisateurs a démarré au début du mois de novembre dans une version bêta de Chrome 16. La dernière version permet désormais de synchroniser séparément les signets et mots de passe pour des personnes qui partagent un même ordinateur.
Selon la société de mesures StatCounter Chrome représentait près de 26% de tous les navigateurs utilisés le mois dernier, assez pour devancer Firefox et prendre la deuxième place derrière Internet Explorer (IE). De son côté, Net Applications indiquait que Chrome se situait derrière Firefox, mais les projections basées sur ces données ont indiqué que le navigateur de Google allait supplanter Mozilla au plus tard en mai 2012.
Chrome 16 peut être téléchargé pour Windows, Mac OS X et Linux à partir du site web de Google. Les utilisateurs qui s'appuient actuellement sur ce navigateur bénéficieront d'une mise à jour automatique.
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