Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 16791 à 16800.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(02/01/2008 16:55:45)
L'informatique 2007 vue par le Wall Street Journal
Même si la politique informatique d'une entreprise ne se fait pas à la corbeille de la bourse de Wall Street, les analyses des journalistes du plus important journal boursier au monde sont toujours pertinentes et préfigurent l'avenir. La concentration sur le marché du logiciel prend une telle ampleur que, pour le journal, la surprise n'a pas été l'OPA d'Oracle sur BEA, mais bien le refus de ce dernier. Microsoft sous un feu nourri Même si Vista et la dernière version d'Office se sont bien vendus, ce n'est pas l'impression qui ressort de tous les commentaires autour du numéro un du logiciel. Des poids lourds comme IBM, Google et même Apple se sont donnés le mot pour réactiver la concurrence. Les logiciels en ligne se banalisent Saas (Software as a Service) restera comme l'acronyme de l'année 2007; La conversion de SAP confirme l'ampleur de la mutation. La capitalisation boursière à 7,6 Md$ de NetSuite, jeune pousse soutenue par Larry Ellison, va dans le même sens. La perte de données personnelles devient monnaie courante C'est sans étonnement que l'on constate que plus la société se numérise, plus sont importantes les pertes de données. Et c'est avec mépris que l'on constate l'immobilisme des Etats. En particulier la France. L'iPhone sonne une nouvelle ère Une étude aurait démontré que les possesseurs d'iPhone surfent autant sur la toile que ceux d'un micro... Biaisée ou non, elle montre une tendance lourde que confirment les projets de Google. Le PC n'est plus le terminal unique pour se connecter. (...)
(02/01/2008 16:02:44)Les ventes de puces en hausse sur l'année 2007
Une véritable invasion de puces. La Semiconductor industry association (SIA) a annoncé, lundi 31 décembre, qu'entre novembre 2006 et 2007 les ventes de semi-conducteurs avaient atteint un total de 23,1 Md$, soit une augmentation de 2,3 % comparé à l'année précédente. Depuis début 2007, l'industrie du secteur a donc enregistré une croissance de 2,8% des ventes, notamment tirée par les marchés asiatiques. L'Amérique du Nord et l'Europe subissant de leur côté une légère décroissance (respectivement -3,9% et -0,3%). Pour le président de la SIA, George Scalise, ce résultat s'explique par les bonnes ventes de produits de l'électronique grand public (téléviseurs, baladeurs multimédia et autres appareils photo) lors des fêtes de fin d'année. « La hausse des prix de l'énergie et la crise immobilière sur les crédits à risque ne semblent pas avoir eu d'impact sur la consommation », note-t-il dans un communiqué. Pourtant, « les prix moyens baissent sur un certain nombre de segments clé. La pression sur les prix dans le secteur de la mémoire [notamment la DRAM, NDLR] ont toujours un impact sur les ventes », commente encore le président de la SIA. Sur le segment des microprocesseurs, la hausse est encore plus importante avec une progression des ventes de 7,4% entre novembre 2006 et 2007 (+5,8% entre octobre et novembre de cette année). (...)
(02/01/2008 14:21:20)Le français Arash Derambarsh élu président "virtuel" de Facebook
[mise à jour] Facebook n'en a pas fini de nous surprendre. 150 000 membres du plus grand site communautaire mondial viennent en effet d'élire un président. Les résultats des votes ont été révélés le 31 décembre dernier et c'est un français d'origine iranienne, Arash Derambarsh, qui aurait recueilli le plus de suffrages. [Il s'agit en réalité d'une élection très informelle, nullement orchestrée par Facebook, mais conduite sur le réseau social par le biais d'une application développée par un éditeur tiers. Arash Derambarsh, qui pensait pouvoir ainsi être en mesure de contacter tous les utilisateurs de Facebook, ne dispose en réalité d'aucun pouvoir.] Sur Facebook et autres blogs, les commentaires fusent. Un internaute note par exemple « Arash n'a pas d'humour, cette présidence va être lamentable. Il a eu son quart d'heure de gloire, il en a bien profité, demain on l'aura oublié. Arash n'est pas mon président, ni de Facebook ni d'ailleurs ». A peine âgé de 28 ans, Arash Derambarsh vit à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Étudiant en droit (il passera le concours d'avocat en criminologie et droit pénal en septembre 2008, à Paris 2 Assas), il est également directeur aux éditions « Le Cherche Midi » et responsable des services concernant la politique et les personnalités publiques. Très impliqué en politique, il a été conseiller de François Bayrou pendant cinq ans et a également travaillé pour les ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur. Le jeune Français souhaite « déployer la tolérance entre les trois religions monothéistes, combattre l'illettrisme, et valoriser la langue française sur Internet ». Le président « virtuel » de Facebook aurait convié pour le 24 janvier prochain quelque 400 personnalités au VIP Room, une soirée à laquelle devrait participer Nicolas Sarkozy, avec qui il a travaillé en 2006 au sein du ministère de l'Intérieur. (...)
(02/01/2008 11:44:20)Top 10 de 2007 : Vista se lance en fanfare, mais les ventes restent sotto voce
Avec Vista, on allait voir ce qu'on allait voir. Comme à chaque sortie d'un nouveau Windows, Microsoft a misé énormément sur ce produit, et la communication de l'éditeur a été à la hauteur de ses espérances : énorme. Mais bien évidemment, les retards se sont accumulés, et la sortie en fanfare de Windows Vista s'est retrouvée décalée à janvier 2007. Toute la communication de Microsoft s'est ensuite concentrée sur le rythme d'adoption de son système d'exploitation, forcément jugé très bon par l'éditeur. Sauf que les statistiques des cabinets d'analyse sont venues plomber la fin de l'année. Dès novembre 2006, à quelques jours du lancement de l'OS pour les entreprises, Forrester prévient que l'adoption de Vista sera lente. Et Dell met les pieds dans le plat en indiquant qu'il faudra prévoir un surcoût, pour passer à 2 Go de RAM minimum. De son côté, Microsoft ne voit pas de raison pour une entreprise de ne pas adopter Vista : pour l'équipe Vista, l'OS est mieux sécurisé et moins cher à administrer que les précédents Windows. Le 30 novembre 2006, Vista est disponible pour les entreprises en licences en volume ; « Welcome to a new day », proclame Microsoft. Mais l'impact sur un système d'information est tellement énorme que LeMondeInformatique.fr explique dans un dossier spécial pourquoi il est urgent de ne pas se presser. D'ailleurs, la moitié des PC de bureau des Etats-Unis serait incapable de passer à Vista, explique un cabinet d'études. Conscient du problème, Microsoft lance fin février une série d'outils d'aide à la migration, ainsi qu'une liste d'applications compatibles ou certifiées. Et en avril, suite à une décision de justice, Microsoft se trouve contraint d'expliquer ce que le logo Windows Vista Capable appliqué sur les PC signifie ; en l'occurrence, cela ne garantit pas du tout que le PC supporte les fonctions les plus avancées, et partant les plus intéressantes, de Vista. Le véritable test aura lieu avec la mise à disposition pour le grand public. Pour le coup, Ovum est optimiste sur le rythme d'adoption de Vista par les particuliers. Sauf qu'en France, on apprend rapidement que Vista sera 40% plus cher. Finalement, c'est en direct de New York que Steve Ballmer lance Windows Vista et Office 2007 le 30 janvier 2007. Le budget marketing est colossal. Un petit exemple à l'échelle française : de longues publicités Microsoft, avec une Flavie Flament transformée en vendeuse de téléshopping, squattent les écrans. Les premiers rapports sur l'adoption du système d'exploitation ne sont guère encourageants. Ainsi, selon Gartner, il n'y a pas eu d'effet Vista sur les ventes de PC. On apprend aussi qu'un grand compte comme le ministère américain aux Transports fait passer un mémo pour interdire jusqu'à nouvel ordre toute migration vers Vista. Et les utilisateurs se plaignent sur le site 'boîte à idées' de Dell, Ideastorm : ils veulent la possibilité de commander des machines sous XP. En Grande-Bretagne, les revendeurs rapportent que la première question qui leur est posée est de savoir si une licence Vista permet de repasser à XP ! [[page]] Parallèlement en effet se joue le sort de Windows XP. Dans un premier temps, Microsoft annonce que XP prendra sa retraite chez les constructeurs en janvier 2008. Comme le montre l'exemple de Dell, il ne faudrait pas que XP vive trop longtemps afin que Vista s'impose plus facilement. Car les premiers clients de Microsoft, ce sont les OEM. Auprès de qui les ventes se passent plutôt bien, explique l'éditeur. Lenovo signe par exemple un contrat global de 1,3 Md$ avec Microsoft - certes, pas que pour du Vista. Mais Microsoft est formel : Vista doperait son chiffre d'affaires et ses bénéfices. Fin juillet, Steve Ballmer dit avoir écoulé plus de 60 millions de copies de Vista, et indique : « A la fin de notre année fiscale 2008, il y aura plus de PC sous Windows dans le monde qu'il n'y a d'automobiles. » Si l'on établit une moyenne entre les analyses d'IDC et celles d'In-Stat, Vista n'a que peu d'influence sur les ventes de PC. Comme le signalait Dell avant sa sortie, ce sont surtout les fabricants de mémoire vive qui se frottent les mains. Preuve que les entreprises hésitent à migrer, Microsoft publie en juin un nouvel outil pour évaluer le degré de compatibilité d'un parc matériel, et lui adjoint un autre outil en juillet pour évaluer le TCO (coût total d'exploitation). Puis Microsoft en ajoute une louche sur la plus grande sécurité de Vista par rapport à XP. En plein mois d'août paraît une étude - commanditée par Microsoft - qui explique que 95% des logiciels les plus vendus seraient compatibles avec Vista. Malgré ces efforts de communication, on ne se hâte pas de migrer. D'après Xiti, le démarrage de Vista est plus lent que celui de XP en son temps. Et l'organisme établit ses mesures sur des OS installés et utilisés, non sur les ventes aux OEM. Forrester indique que les entreprises attendent le SP1 de Vista, voire l'arrêt du support de 2000 et de XP. Gartner fait le même constat. Un cabinet d'aide aux utilisateurs préconise même d'attendre six mois après le SP1 pour passer à Vista... alors même que la date de sortie de ce premier service pack recule sans cesse, pour être établie finalement au premier trimestre 2008. Fin septembre, une enquête auprès des DSI américains montre qu'une majorité d'entre eux n'ont pas de projet de déploiement. Les raisons de cet attentisme ? En termes technologiques, Vista n'apporte pas énormément de nouveautés. Il n'est même capable d'exploiter pleinement le potentiel des processeurs multi-coeurs. En outre, Windows 2000 remplit toujours son office, XP a été grandement stabilisé, et le système d'exploitation serveur correspondant à la génération de Vista n'est pas sorti : ce sera Windows Server 2008. Du coup, pour satisfaire les clients, Microsoft réintroduit XP en catimini : en septembre, l'éditeur met en place un programme permettant aux acheteurs de PC avec Vista pré-installé de revenir à XP. Une semaine après, on apprend que les OEM auront finalement jusqu'au 30 juin 2008 pour proposer XP. Et les premiers tests du SP1 de Vista ne sont guère encourageants : d'après une société spécialisée dans les benchmarks, le service pack apporterait des gains de performance insignifiants. Forrester de conclure : le premier concurrent de Vista, c'est XP. Et il le restera encore quelque temps. Jusqu'à l'arrivée de Windows Seven ? (...)
(02/01/2008 10:20:19)Perspectives 2008 : les cinq éléments clés à prendre en compte par les réseaux sociaux
S'ils veulent perdurer dans le temps, les réseaux sociaux devront prendre en compte cinq éléments essentiels en 2008 : mobilité, interopérabilité, réseaux de niche, législation et trouver les moyens de monétiser leur audience. Des réseaux de niche Première tendance de fond : la montée en puissance de sites communautaires dits « de niche ». Ce phénomène semble d'ailleurs assez logique : plus un réseau social est volumineux, et moins on y trouve ce que l'on cherche, un peu comme dans une grande surface démesurée. Si les réseaux sociaux ne veulent pas générer chez leurs membres un effet de lassitude ou le sentiment d'être « perdu » dans tout ce foisonnement de services, ils devront rationaliser et affiner leur offre. Des réseaux de niche voient quotidiennement le jour : bakespace.com s'adresse par exemple aux adeptes de la cuisine (en anglais, mais koochers.com devrait bientôt le suivre, en français), trendmill.com attire les fans de mode et (l'un des derniers en date) SoHorse.com est entièrement dédié à l'univers équestre. Vers plus d'interopérabilité Tôt ou tard, les réseaux sociaux se verront contraints d'adopter un standard d'interopérabilité. L'internaute à la recherche d'un emploi, fan de football ou encore de cuisine est obligé de se créer un nouveau profil à chaque fois, ce qui peut rapidement se révéler usant. D'autant qu'il est souvent impossible de partager automatiquement un même fichier sur l'ensemble de ces profils. Facebook a déjà fait un pas vers l'interopérabilité, en annonçant sur son blog qu'il autorisait ses partenaires, mais aussi la concurrence, à utiliser sa plate-forme comme modèle . Idem pour Google, avec le lancement d'Open Social en octobre dernier , obtenant dans la foulée le soutien de Myspace. « Cette initiative marque une grande étape dans le monde des réseaux sociaux », souligne Mary Beth Kemp, analyste senior chez le cabinet d'études Forrester. L'internaute peut développer des applications, puis les diffuser sur n'importe quel réseau social. Malheureusement, pour le moment cette portabilité n'est pas le fait de tous les sites, car peu d'entre eux sont enclins à partager leur base de données clients. « Force est toutefois de constater que nous nous dirigerons vers une standardisation de l'offre, car il s'agit d'un véritable besoin chez les internautes », ajoute avec optimisme Mary Beth Kemp. Mobilité : à prendre en compte « Les internautes ont envie d'avoir accès à leur réseau social où qu'ils se trouvent, pour mettre à jour leur statut, envoyer des messages à un contact ou envoyer en temps réel une photo prise avec son téléphone sur son compte », explique Lorentz Bogaert P-dg du réseau Netlog. Certains sites communautaires (comme Google par exemple, avec le rachat de la start-up Zingku, spécialisée le partage de photos ou de vidéos sur téléphone portable) ont déjà amorcé le décloisonnement et fait un pas vers la mobilité. « Un obstacle est à noter toutefois, les opérateurs sont très protecteurs de leur réseau de téléphonie, et cette évolution des réseaux sociaux vers la mobilité risque de faire de l'ombre au classique sms, source de revenus », note encore Lorentz Bogaert. Ce segment mettra donc sans doute encore du temps à réellement décoller. Améliorer la législation Réseau social rime également avec excès et intrusion dans la vie privée des internautes. Des lois de protection existent, mais sont-elles adaptées au phénomène des réseaux sociaux ? Apparemment non, plusieurs affaires ayant récemment défrayé la chronique, comme le lancement très controversé de Beacon par Facebook. Cet outil « qui vous suit à la trace » permet au célèbre site communautaire de monnayer son succès, en offrant aux annonceurs un accès aux données personnelles des membres, afin de leur proposer de la publicité ultra ciblée. Face aux avalanches de protestations , Mark Zuckerberg (fondateur du site) a fait un pas en arrière , en s'excusant et en promettant de brider son système de pistage. Autre problème, le manque de conscience des dangers des réseaux communautaires chez l'utilisateur. Certes aucune loi n'interdit de diffuser des informations personnelles sur un site, mais peu d'internautes sont capables d'en mesurer les conséquences (sur leur carrière par exemple). D'après Mary Beth Kemp, « dans l'idéal, il faudrait créer une charte des droits des utilisateurs de sites communautaires ». Trouver un business modèle viable « Le modèle économique le plus connu, c'est évidemment la publicité (tout comme il l'a été pour la télévision, la radio ou la presse ces cinquante dernières années), estime Jeffrey Hammond, consultant chez Forrester. Mais il existe des alternatives durables pour monétiser l'audience des réseaux communautaires, comme le principe d'abonnement, ou les services premiums ». L'internaute choisit le contenu qui l'intéresse, et paie pour y avoir accès. (...)
(02/01/2008 09:48:37)La version payante des Google Apps peine à se répandre outre-Atlantique
Les Google Apps auraient des millions d'utilisateurs actifs, selon un porte-parole de leur éditeur, Google. Toutefois, la version payante de l'offre remporte moins de succès que son équivalent gratuit. Rappelons que ces applications bureautiques accessibles en ligne rassemblent un traitement de texte, un tableur, un outil de présentation, une messagerie (Gmail), un calendrier et une messagerie instantanée. Outre-Atlantique, la grande majorité de ses utilisateurs les exploitent en milieu universitaire, par exemple, ou dans les petites entreprises. D'après Google, quelque 500 000 entreprises et des milliers d'écoles se sont enregistrées pour bénéficier d'un compte gratuit. En revanche, seulement quelques milliers d'entreprises ou institutions ont choisi la déclinaison Google Apps Premier qui coûte 50 $ par utilisateur et par an. Cette version-là propose 25 Go de stockage (contre 6 Go pour la version gratuite) et des fonctions de sécurité fournies grâce à l'acquisition des outils de Postini. Seulement 2,3% des américains utilisent régulièrement les Google Apps (6% les ont testés), selon une récente enquête du NPD Group. Et ils ne sont que 0,5% à avoir choisi ce traitement de texte pour remplacer Microsoft Office. Il est vrai que dix mois d'existence (les Google Apps ont été lancées en février), c'est assez court pour entamer de façon significative la base des 500 millions d'utilisateurs d'Office revendiquée par Microsoft. Selon certains analystes et utilisateurs payants, les Google Apps ont besoin, pour faire leur chemin dans l'entreprise, d'être complétées de fonctions qui figurent déjà dans Microsoft Office. L'agence immobilière Prudential Caroline, de Charleston (Caroline du Sud) a par exemple déployé Gmail sur les postes de ses 1 200 employés et agences. Mais seulement 200 d'entre eux utilisent dans le même temps le traitement de texte en ligne, et peu le font en remplacement de Microsoft Office. Pour faire basculer tous ses utilisateurs vers les Google Apps, Les Sease, le directeur informatique, attend une meilleure synchronisation entre ces applications et les terminaux mobiles, ainsi qu'un outil de publication similaire à Microsoft Publisher. Quant à Vance & Hines Motorsports, une entreprise de 42 personnes installée en Indiana, elle déplore certaines restrictions fonctionnelles sur le tableur, notamment l'absence de tables pivots. Les Google Apps ne cherchent pas à égaler Office Rajen Sheth, responsable produit senior pour les Google Apps, rappelle que de nouvelles fonctions sont régulièrement ajoutées à ces applications, et, qui plus est, sans requérir d'intervention de la part d'un service informatique interne pour installer des correctifs ou des mises à jour. Il estime par ailleurs ne pas être engagé dans une lutte avec Microsoft. « Nous ne cherchons pas à égaler les fonctions des autres applications du marché, ni à remplacer Office. Nous nous focalisons avant tout sur la collaboration, » affirme-t-il en évoquant le support de tous les formats de documents Office dans le traitement de texte de Google. « Et nous pourrions bientôt y ajouter le support du format d'Office 2007, Open XML. » Cela même, en dépit du fait que Google supporte par ailleurs officiellement le format OpenDocument. Rajen Sheth croit à la tendance « consumériste » de la IT et pense que l'essaimage des Google Apps n'est pas lié à la fourniture d'une version aux fonctions plus avancées ou plus adaptées à l'entreprise. (...)
(31/12/2007 13:59:43)Impression rime avec écologie pour Doxense
L'éditeur de logiciels de gestion d'impression Doxense lance une campagne « écolo » baptisée « un clic, un arbre, un emploi », en se basant sur son produit, Watchdoc. Cette opération, parrainée par Jacques Attali, économiste et ancien conseiller du président Mitterand, a pour objectif d'éviter les impressions inutiles en « responsabilisant les salariés ». Toute entreprise qui le souhaite peut ainsi s'inscrire à une charte écologique, comprenant dix volets, comme l'impression maximale en mode recto verso des documents à usage externe et systématiquement pour ceux à usage interne, la limitation des impressions couleur ou encore la présentation régulière à chaque utilisateur (et à chaque département de l'entreprise) d'une analyse concrète de ce qu'il a pu imprimer au courant du mois. Les entreprises participantes s'engagent à reverser 10% des économies réalisées au profit du reboisement fruitier de pays d'Afrique ou d'une autre ONG - organisation non gouvernementale- de son choix. « Un simple clic d'impression épargné par jour peut finalement correspondre à des tonnes de papier/consommables, des litres d'eau ainsi que des kilowatts de consommation électrique », explique Vincent Lemaire, P-dg de la société. Une vingtaine d'entreprises ont d'ores et déjà signé la charte, comme Xerox, Samsung, Xplor, Lexmark ou encore Osiatis (...)
(31/12/2007 13:12:24)En 2008, les DSI ont les moyens de briser le joug financier des éditeurs
Dans la lutte entre éditeurs de logiciels et utilisateurs, la roue pourrait tourner dans le bon sens en 2008. Tous en coeur, des analystes du Gartner Group, de Forrester Research et de PricewaterhouseCoopers s'accordent à distinguer une conjonction de facteurs favorables à une baisse des prix. On aurait pu croire que la vague de concentration et de retraits de la cote boursière allait avoir pour effet de renforcer les positions des éditeurs de logiciels dominants. Si des géants comme Oracle ou Microsoft continuent d'accroître leurs parts de marché, ce dernier est soumis à la concurrence de nouvelles façons d'utiliser les logiciels. Les logiciels en ligne (SaaS, Software as a service) arrivent en tête de cette nouvelle donne. Avec SalesForce.com en figure de proue, qui attire les regards sur la gestion de la relation client (GRC, CRM), ils vont profondément modifier le paysage. Il convient aussi de se tourner vers la bureautique en ligne. La vache à lait de Microsoft Office est trop grasse pour laisser indifférents les DSI. Sur ce créneau, c'est Google, avec Google Documents, qui occupe l'espace médiatique. Mais il ne faut pas oublier que les communautés du logiciel libre proposent une alternative aux logiciels surfacturés par Microsoft. Toutefois, la bureautique ne figure pas dans le coeur de cible des partisans du logiciel libre. Leur domaine de prédilection demeure l'infrastructure. Là, le succès de Linux estompe ceux obtenus sur les créneaux des SGBD et du middleware. A eux tous, les logiciels à code ouvert mettent sous pression les fournisseurs traditionnels. Ces derniers sont aussi mis sur la sellette avec l'émergence d'une véritable industrie de la tierce maintenance applicative. Pouvoir obtenir du support pour un logiciel auprès d'un autre que le fournisseur de ce dernier fait s'effondrer tout un pan du mur d'enceinte de la prison dans laquelle les clients s'étaient fait enfermer. Enfin, la virtualisation fait aussi souffler un vent de liberté là où l'on s'y attendait le moins : au coeur même des serveurs. Au couple processeur - application, par essence monogame et que l'on croyait indéfectible, succède un esprit libertaire qui préside à une cohabitation communautaire et hétérogène. Une douzaine de machines virtuelles qui se partagent un seul serveur est en passe de devenir monnaie courante. Même s'ils font tout pour verrouiller leurs contrats de licence, les éditeurs sont bien obligés de prendre en compte cette nouvelle souplesse. L'antithèse du carcan dans lequel ils cherchent à enfermer leurs clients. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |