L'éditeur français Linedata, spécialisé dans les logiciels de gestion d'actifs, de l'épargne d'entreprise, de l'assurance et du crédit, a indiqué avoir finalisé le rachat de son compatriote Fimasys, ainsi qu'ils l'avaient conjointement annoncé le 11 juillet dernier.

Cotée sur Euronext, la société Linedata figure au Top 10 des éditeurs français (classements Truffle 100 et Global Software Leaders). Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 136,2 millions d'euros en 2010 et de 64 M€ au premier semestre 2011 (*). Ses activités couvrent l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie. Elle compte 700 clients qui opèrent dans 50 pays. Le groupe est issu en 1998 du rapprochement de trois sociétés : GSI Division des Banques, Line Data et BDB Participation.

Se renforcer sur le marché de l'épargne salariale

Linedata a acquis 100% du capital de Fimasys, éditeur lui aussi de logiciels financiers. Ce dernier évolue dans une quinzaine de pays. Il a totalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros dont la moitié réalisé à l'international. Avec ce rachat, Linedata compte faire jouer des synergies pour renforcer sa position et celle de Fimasys sur les marchés des crédits et de l'épargne salariale. Dans ce domaines, les éditeurs comptent des clients communs et le président du Directoire de Linedata, Anvaraly Jiva, a rappelé dans un communiqué que leurs équipes respectives se connaissaient bien et avaient déjà identifié des complémentarités fonctionnelles et techniques de leurs solutions.

En juin dernier, le président de l'Afdel, l'association française des éditeurs de logiciels, soulignait la nécessité, pour les acteurs français, de renforcer leur taille pour pouvoir constituer des groupes capables de peser plus lourd à l'échelle européenne et mondiale.

Au cours des précédents mois, une concentration s'était déjà amorcée sur le secteur des progiciels financiers. Début 2010, le Français Viveo a été racheté par Temenos. En novembre dernier, le Britannique Misys a absorbé l'Irlandais Sophis.

(*) en retrait de 8,3%* par rapport au premier semestre 2010 (-6,8% à taux de change constant)