Le PDG de HP, Mark Hurd, connaissait l'existence du projet visant à espionner des membres du conseil d'administration, des journalistes et des rédactions - via l'implantation de logiciels espions. C'est ce que rapport le Washington Post dans son édition du 21 septembre. Une information qui jette un pavé dans la marre alors que Mark Hurd vient d'être nommé président du groupe, en remplacement de Patricia Dunn, présentée comme l'instigatrice des barbouzeries. Le Washington Post se serait procuré des échanges d'emails faisant référence à Mark Hurd. Plus de deux douzaines de messages électroniques confirmeraient l'implication de l'homme fort du groupe. Mark Hurd se présentera au cours de la semaine prochaine devant une commission de la Chambre des représentants afin d'apporter des éclaircissements à cette affaire et de rassurer les observateurs. Car si Wall Street s'était montrée, dans un premier temps, complètement insensible aux méandres dans lesquels s'enfonce HP, la bourse américaine commence à s'affoler. Le titre HP perdait ainsi près de 6% dans la foulée de ces dernières révélations. Et, déjà, on évoque une possible démission de Mark Hurd.