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(02/01/2008 11:44:20)

Top 10 de 2007 : Vista se lance en fanfare, mais les ventes restent sotto voce

Avec Vista, on allait voir ce qu'on allait voir. Comme à chaque sortie d'un nouveau Windows, Microsoft a misé énormément sur ce produit, et la communication de l'éditeur a été à la hauteur de ses espérances : énorme. Mais bien évidemment, les retards se sont accumulés, et la sortie en fanfare de Windows Vista s'est retrouvée décalée à janvier 2007. Toute la communication de Microsoft s'est ensuite concentrée sur le rythme d'adoption de son système d'exploitation, forcément jugé très bon par l'éditeur. Sauf que les statistiques des cabinets d'analyse sont venues plomber la fin de l'année. Dès novembre 2006, à quelques jours du lancement de l'OS pour les entreprises, Forrester prévient que l'adoption de Vista sera lente. Et Dell met les pieds dans le plat en indiquant qu'il faudra prévoir un surcoût, pour passer à 2 Go de RAM minimum. De son côté, Microsoft ne voit pas de raison pour une entreprise de ne pas adopter Vista : pour l'équipe Vista, l'OS est mieux sécurisé et moins cher à administrer que les précédents Windows. Le 30 novembre 2006, Vista est disponible pour les entreprises en licences en volume ; « Welcome to a new day », proclame Microsoft. Mais l'impact sur un système d'information est tellement énorme que LeMondeInformatique.fr explique dans un dossier spécial pourquoi il est urgent de ne pas se presser. D'ailleurs, la moitié des PC de bureau des Etats-Unis serait incapable de passer à Vista, explique un cabinet d'études. Conscient du problème, Microsoft lance fin février une série d'outils d'aide à la migration, ainsi qu'une liste d'applications compatibles ou certifiées. Et en avril, suite à une décision de justice, Microsoft se trouve contraint d'expliquer ce que le logo Windows Vista Capable appliqué sur les PC signifie ; en l'occurrence, cela ne garantit pas du tout que le PC supporte les fonctions les plus avancées, et partant les plus intéressantes, de Vista. Le véritable test aura lieu avec la mise à disposition pour le grand public. Pour le coup, Ovum est optimiste sur le rythme d'adoption de Vista par les particuliers. Sauf qu'en France, on apprend rapidement que Vista sera 40% plus cher. Finalement, c'est en direct de New York que Steve Ballmer lance Windows Vista et Office 2007 le 30 janvier 2007. Le budget marketing est colossal. Un petit exemple à l'échelle française : de longues publicités Microsoft, avec une Flavie Flament transformée en vendeuse de téléshopping, squattent les écrans. Les premiers rapports sur l'adoption du système d'exploitation ne sont guère encourageants. Ainsi, selon Gartner, il n'y a pas eu d'effet Vista sur les ventes de PC. On apprend aussi qu'un grand compte comme le ministère américain aux Transports fait passer un mémo pour interdire jusqu'à nouvel ordre toute migration vers Vista. Et les utilisateurs se plaignent sur le site 'boîte à idées' de Dell, Ideastorm : ils veulent la possibilité de commander des machines sous XP. En Grande-Bretagne, les revendeurs rapportent que la première question qui leur est posée est de savoir si une licence Vista permet de repasser à XP ! [[page]] Parallèlement en effet se joue le sort de Windows XP. Dans un premier temps, Microsoft annonce que XP prendra sa retraite chez les constructeurs en janvier 2008. Comme le montre l'exemple de Dell, il ne faudrait pas que XP vive trop longtemps afin que Vista s'impose plus facilement. Car les premiers clients de Microsoft, ce sont les OEM. Auprès de qui les ventes se passent plutôt bien, explique l'éditeur. Lenovo signe par exemple un contrat global de 1,3 Md$ avec Microsoft - certes, pas que pour du Vista. Mais Microsoft est formel : Vista doperait son chiffre d'affaires et ses bénéfices. Fin juillet, Steve Ballmer dit avoir écoulé plus de 60 millions de copies de Vista, et indique : « A la fin de notre année fiscale 2008, il y aura plus de PC sous Windows dans le monde qu'il n'y a d'automobiles. » Si l'on établit une moyenne entre les analyses d'IDC et celles d'In-Stat, Vista n'a que peu d'influence sur les ventes de PC. Comme le signalait Dell avant sa sortie, ce sont surtout les fabricants de mémoire vive qui se frottent les mains. Preuve que les entreprises hésitent à migrer, Microsoft publie en juin un nouvel outil pour évaluer le degré de compatibilité d'un parc matériel, et lui adjoint un autre outil en juillet pour évaluer le TCO (coût total d'exploitation). Puis Microsoft en ajoute une louche sur la plus grande sécurité de Vista par rapport à XP. En plein mois d'août paraît une étude - commanditée par Microsoft - qui explique que 95% des logiciels les plus vendus seraient compatibles avec Vista. Malgré ces efforts de communication, on ne se hâte pas de migrer. D'après Xiti, le démarrage de Vista est plus lent que celui de XP en son temps. Et l'organisme établit ses mesures sur des OS installés et utilisés, non sur les ventes aux OEM. Forrester indique que les entreprises attendent le SP1 de Vista, voire l'arrêt du support de 2000 et de XP. Gartner fait le même constat. Un cabinet d'aide aux utilisateurs préconise même d'attendre six mois après le SP1 pour passer à Vista... alors même que la date de sortie de ce premier service pack recule sans cesse, pour être établie finalement au premier trimestre 2008. Fin septembre, une enquête auprès des DSI américains montre qu'une majorité d'entre eux n'ont pas de projet de déploiement. Les raisons de cet attentisme ? En termes technologiques, Vista n'apporte pas énormément de nouveautés. Il n'est même capable d'exploiter pleinement le potentiel des processeurs multi-coeurs. En outre, Windows 2000 remplit toujours son office, XP a été grandement stabilisé, et le système d'exploitation serveur correspondant à la génération de Vista n'est pas sorti : ce sera Windows Server 2008. Du coup, pour satisfaire les clients, Microsoft réintroduit XP en catimini : en septembre, l'éditeur met en place un programme permettant aux acheteurs de PC avec Vista pré-installé de revenir à XP. Une semaine après, on apprend que les OEM auront finalement jusqu'au 30 juin 2008 pour proposer XP. Et les premiers tests du SP1 de Vista ne sont guère encourageants : d'après une société spécialisée dans les benchmarks, le service pack apporterait des gains de performance insignifiants. Forrester de conclure : le premier concurrent de Vista, c'est XP. Et il le restera encore quelque temps. Jusqu'à l'arrivée de Windows Seven ? (...)

(02/01/2008 10:20:19)

Perspectives 2008 : les cinq éléments clés à prendre en compte par les réseaux sociaux

S'ils veulent perdurer dans le temps, les réseaux sociaux devront prendre en compte cinq éléments essentiels en 2008 : mobilité, interopérabilité, réseaux de niche, législation et trouver les moyens de monétiser leur audience. Des réseaux de niche Première tendance de fond : la montée en puissance de sites communautaires dits « de niche ». Ce phénomène semble d'ailleurs assez logique : plus un réseau social est volumineux, et moins on y trouve ce que l'on cherche, un peu comme dans une grande surface démesurée. Si les réseaux sociaux ne veulent pas générer chez leurs membres un effet de lassitude ou le sentiment d'être « perdu » dans tout ce foisonnement de services, ils devront rationaliser et affiner leur offre. Des réseaux de niche voient quotidiennement le jour : bakespace.com s'adresse par exemple aux adeptes de la cuisine (en anglais, mais koochers.com devrait bientôt le suivre, en français), trendmill.com attire les fans de mode et (l'un des derniers en date) SoHorse.com est entièrement dédié à l'univers équestre. Vers plus d'interopérabilité Tôt ou tard, les réseaux sociaux se verront contraints d'adopter un standard d'interopérabilité. L'internaute à la recherche d'un emploi, fan de football ou encore de cuisine est obligé de se créer un nouveau profil à chaque fois, ce qui peut rapidement se révéler usant. D'autant qu'il est souvent impossible de partager automatiquement un même fichier sur l'ensemble de ces profils. Facebook a déjà fait un pas vers l'interopérabilité, en annonçant sur son blog qu'il autorisait ses partenaires, mais aussi la concurrence, à utiliser sa plate-forme comme modèle . Idem pour Google, avec le lancement d'Open Social en octobre dernier , obtenant dans la foulée le soutien de Myspace. « Cette initiative marque une grande étape dans le monde des réseaux sociaux », souligne Mary Beth Kemp, analyste senior chez le cabinet d'études Forrester. L'internaute peut développer des applications, puis les diffuser sur n'importe quel réseau social. Malheureusement, pour le moment cette portabilité n'est pas le fait de tous les sites, car peu d'entre eux sont enclins à partager leur base de données clients. « Force est toutefois de constater que nous nous dirigerons vers une standardisation de l'offre, car il s'agit d'un véritable besoin chez les internautes », ajoute avec optimisme Mary Beth Kemp. Mobilité : à prendre en compte « Les internautes ont envie d'avoir accès à leur réseau social où qu'ils se trouvent, pour mettre à jour leur statut, envoyer des messages à un contact ou envoyer en temps réel une photo prise avec son téléphone sur son compte », explique Lorentz Bogaert P-dg du réseau Netlog. Certains sites communautaires (comme Google par exemple, avec le rachat de la start-up Zingku, spécialisée le partage de photos ou de vidéos sur téléphone portable) ont déjà amorcé le décloisonnement et fait un pas vers la mobilité. « Un obstacle est à noter toutefois, les opérateurs sont très protecteurs de leur réseau de téléphonie, et cette évolution des réseaux sociaux vers la mobilité risque de faire de l'ombre au classique sms, source de revenus », note encore Lorentz Bogaert. Ce segment mettra donc sans doute encore du temps à réellement décoller. Améliorer la législation Réseau social rime également avec excès et intrusion dans la vie privée des internautes. Des lois de protection existent, mais sont-elles adaptées au phénomène des réseaux sociaux ? Apparemment non, plusieurs affaires ayant récemment défrayé la chronique, comme le lancement très controversé de Beacon par Facebook. Cet outil « qui vous suit à la trace » permet au célèbre site communautaire de monnayer son succès, en offrant aux annonceurs un accès aux données personnelles des membres, afin de leur proposer de la publicité ultra ciblée. Face aux avalanches de protestations , Mark Zuckerberg (fondateur du site) a fait un pas en arrière , en s'excusant et en promettant de brider son système de pistage. Autre problème, le manque de conscience des dangers des réseaux communautaires chez l'utilisateur. Certes aucune loi n'interdit de diffuser des informations personnelles sur un site, mais peu d'internautes sont capables d'en mesurer les conséquences (sur leur carrière par exemple). D'après Mary Beth Kemp, « dans l'idéal, il faudrait créer une charte des droits des utilisateurs de sites communautaires ». Trouver un business modèle viable « Le modèle économique le plus connu, c'est évidemment la publicité (tout comme il l'a été pour la télévision, la radio ou la presse ces cinquante dernières années), estime Jeffrey Hammond, consultant chez Forrester. Mais il existe des alternatives durables pour monétiser l'audience des réseaux communautaires, comme le principe d'abonnement, ou les services premiums ». L'internaute choisit le contenu qui l'intéresse, et paie pour y avoir accès. (...)

(31/12/2007 10:48:55)

2008, ou l'avènement des suites bureautiques hébergées

Google Apps, Buzzword, ThinkFree, Glide... 2007 aura été le théâtre de l'éclosion d'une kyrielle de produits bureautiques en ligne, véritables suites ou briques isolées. Le point commun entre tous ces outils : ils offrent, souvent gratuitement, l'accès à des fonctions réservées jusqu'à très récemment aux clients lourds, Microsoft Office en tête. Champion de ce domaine, Google propose à ses utilisateurs, avec son service Documents, un traitement de texte, un tableur et un outil de présentation, offrant tous des possibilités de travail collaboratif et de stockage. Conscients de l'enjeu que représente le créneau de la bureautique hébergée, d'autres grands éditeurs emboîtent rapidement le pas à Google. Signalons également l'initiative, portée par Gaël Duval, consistant à porter la suite Open Source OpenOffice sur le Web. Evoquons enfin l'incursion d'Adobe sur un terrain qui n'est pas le sien : aux premiers jours de l'automne, l'éditeur se payait Virtual Ubiquity et son traitement de texte Buzzword. Si l'offre tend à devenir pléthorique, elle ne parvient pas encore à convaincre les lecteurs du Mondeinformatique.fr. Interrogés en octobre, ils étaient 54,4% à estimer que les offres hébergées ne sont pas à la hauteur des clients dits « lourds ». Au contraire, nos lecteurs sont davantage enclins à adopter un couple services en ligne/client installé sur le poste de travail. C'est, d'ailleurs, le modèle sur lequel Microsoft axe sa stratégie : Office demeure le nerf de la guerre, et est complété par une batterie de services en ligne réunis sous la bannière Office Live. La prochaine évolution consistera peut-être à doper la partie hébergée : si Microsoft ne le fait pas lui-même, d'autres le proposeront à sa place, comme l'a déjà fait Sabeer Bhatia, le cofondateur de Hotmail. Avec Live Documents, il greffe sur Office des fonctions collaboratives et entrevoit des retombées plus juteuses pour ce service que pour Hotmail. Le modèle hybride mis en place par Microsoft, s'il séduit nos lecteurs, n'a aucun avenir, selon Louis Naugès. L'inventeur du terme « bureautique » et président de Revevol estime ainsi que le couple services en ligne / client local « est mort. Microsoft continuera à traîner des pieds pour le faire perdurer et ne pas tirer un trait sur les marges énormes issues d'Office. S'il bouge, l'éditeur crédibilise le concept [du tout hébergé, NDLR] sur lequel il n'est pas le meilleur. » De fait, selon Louis Naugès, la bureautique classique va mourir. Seule subsistera la « bureautique 2.0 ». La seule question valable porte sur le temps que ce mouvement prendra. Si les PME, les particuliers et les milieux éducatifs ont déjà bien entamé le virage, c'est un peu plus délicat en ce qui concerne les grandes entreprises. « Il y aura malgré tout entre 4 et 10 entreprises en France, comptant plus de 5000 salariés, qui passeront aux suites bureautiques hébergées en 2008, prédit Louis Naugès. Le mouvement décolle tout doucement, mais c'est un mouvement de fond inévitable. » Parmi les avantages susceptibles de décider les entreprises, outre l'aspect collaboratif et les possibilités d'utilisation nomade des suites hébergées, figurent évidemment les réductions de coûts qu'elles permettent de réaliser. A titre d'exemple, Google Apps revient à environ 40 € par an et par utilisateur. Une somme qui ne souffre d'aucune comparaison avec Microsoft Office. Certes, le produit de Microsoft offre infiniment plus de fonctionnalités mais, comme le souligne Louis Naugès, « les fonctions sur le poste de travail sont inutilisées à 90% ». Reste à savoir quel(s) acteur(s) va(vont) parvenir à s'imposer sur ce terrain. Si l'offre est actuellement pléthorique, « les petits bricoleurs n'ont aucune chance ». De fait, seuls les spécialistes capables d'investir de lourdes sommes dans une infrastructure capable d'accueillir des millions d'utilisateurs pourront tirer leur épingle du jeu. Parmi eux, Microsoft et Google figurent en bonne place mais pourraient être concurrencés par des acteurs plus inattendus. « Amazon, par exemple, propose déjà des solutions de stockage (S3), de calcul (EC2) et de bases de données (SimpleDB). Il ne serait pas étonnant de le voir débarquer dans les applicatifs bureautiques », conclut Louis Naugès. (...)

(24/12/2007 15:28:22)

Top 10 de 2007 : L'iPhone dynamite le marché des mobiles

Faut-il encore parler de l'iPhone, le téléphone mobile déjà le plus médiatique qui soit ? La réponse est évidemment oui, car quels que soient les reproches qu'on peut faire à l'appareil d'Apple - et ils sont aussi nombreux que les louanges qu'on peut lui adresser - la firme de Steve Jobs a encore réussi à marquer un marché de son empreinte. La folie iPhone démarre véritablement en janvier, avec la présentation de ce nouveau type de mobile par Steve Jobs, à la conférence Macworld de San Francisco. Un bref rappel à l'ordre de Cisco, propriétaire du nom iPhone, est vite oublié, tandis que les concurrents se déchaînent en tentant de prendre Apple de vitesse : LG signe un mobile avec Prada, le Chinois Meizu prépare un M8 frère jumeau de l'iPhone, Samsung adopte l'écran tactile pour son F700, jusqu'à HTC qui annonce le Touch quelques jours avant la sortie de l'iPhone... La déception est au rendez-vous pour les développeurs, qui apprennent qu'ils ne pourront pas créer d'applications tierces pour l'iPhone, Steve Jobs arguant qu'il ne veut pas compromettre la sécurité de son terminal. De même, on apprend - mais est-ce une surprise ? - qu'Apple n'entend pas laisser tout le bénéfice de l'abonnement aux seuls opérateurs. Avec l'iPod et le service iTunes, Apple dispose déjà de toute l'infrastructure nécessaire, il ne lui reste qu'à imposer une condition : les utilisateurs de l'iPhone devront avoir un compte iTunes. Autre condition que les utilisateurs découvrent après coup : pour changer la batterie de l'iPhone, il faudra payer 79 dollars de plus. Puis les analystes de Gartner avertissent les utilisateurs professionnels que l'iPhone n'est pas pour eux. Quelques mois plus tard, les analystes de Forrester leur feront écho, listant 10 raisons pour lesquelles l'iPhone n'est pas adapté à un usage professionnel. Les fans de la marque attendent néanmoins fermement le 29 juin, date de sortie de l'iPhone aux Etats-Unis. Et quand iSuppli dévoile qu'Apple réalise plus de 50% de marge sur ses iPhones, les actionnaires se félicitent. Alors qu'Orange est rapidement pressenti comme l'opérateur qui pourrait distribuer l'iPhone en France, on s'interroge longtemps sur les prix. D'autant qu'à la fin de l'été, Apple baisse les prix de son téléphone, alors qu'il s'en est déjà écoulé un million ! Autre sujet d'interrogation : les Français disposeront-ils d'une version sans abonnement ? Apple ne le souhaite pas, et les auteurs d'une solution de déblocage craignent des poursuites judiciaires. Cela n'empêche pas le public français de s'intéresser à l'iPhone ; les visiteurs de l'Apple Expo repartent néanmoins déçus, car l'iPhone n'y est pas visible. Les Français apprennent bientôt qu'ils devront attendre le 29 novembre pour mettre la main sur l'iPhone, une attente savamment orchestrée par Apple et Orange. Lot de consolation, on apprend qu'il y aura un kit de développement pour ajouter des fonctionnalités ou des jeux à l'iPhone. Autre consolation, Orange élabore un forfait Web illimité - mais qui demande tout de même de se connecter à des hotspots Orange, et qui vient bien sûr en sus d'un abonnement Internet qui serait déjà souscrit auprès de l'opérateur (être abonné à l'ADSL chez Orange ne donne en effet aucun avantage spécifique pour l'abonnement à Internet sur le mobile). Entre-temps, Google a lancé sa propre plateforme pour téléphones mobiles, Android. 2008 dira si le moteur de recherches parviendra à son tour à bouleverser le marché des mobiles, comme il l'a fait pour les services gratuits sur le Web. (...)

(24/12/2007 12:45:49)

L'Américain Carlyle se voit en géant des télécoms français

A peine le fonds d'investissement américain Carlyle a-t-il annoncé son intention de mettre la main sur 35% du câblo-opérateur Numericable (via la vente par l'actionnaire majoritaire Cinven de la moitié de ses parts), qu'il fait également part de sa volonté de rapprochement avec Free. Benoît Colas, le responsable des activités françaises du fonds américain, explique ainsi à Reuters qu'« il y a clairement des synergies entre opérateurs et avec Iliad en particulier ». Si Carlyle parvenait à prendre sa part dans la consolidation du marché hexagonal en réunissant sous une même bannière Iliad et Numericable, il s'installerait dans le triumvirat des acteurs du secteur télécoms/Internet, aux côtés d'Orange et de SFR. Ce dernier vient d'accéder au rang de géant après s'être offert Neuf Cegetel la semaine dernière, un FAI qui avait précédemment mis la main sur AOL France et Club Internet. Et pour mieux rivaliser avec Orange et SFR, Carlyle entend jouer avec les mêmes armes. Comme ses deux concurrents, le fonds américain veut ainsi disposer d'une licence 3G. Reste à savoir si cela passera par Iliad, candidat jusqu'alors malheureux à l'appel d'offres pour l'attribution de la 4e licence 3G, ou par Numéricable. Selon Benoît Colas, il est « clairement envisagé » de voir le câblo-opérateur pénétrer le marché du haut débit mobile. (...)

(21/12/2007 17:13:03)

Le Blackberry fait la richesse de RIM son inventeur

3e trimestre fiscal 2008 (clôture le 1er décembre) Chiffre d'affaires : 1,67 Md$ (+ 100 %) Bénéfices nets : 370 M$ (+111,2 %) Research in Motion, société canadienne mieux connue sous l'acronyme de RIM et encore plus pour sa ligne de terminaux mobiles Blackberry, vient d'achever un excellent troisième trimestre. Sur un an, la société a cru de façon exponentielle et maintient une marge brute supérieure à 50%. Le CA se répartit entre 80% pour les ventes de Blackberries (3,9 millions d'exemplaires), 14% de service et 4% de logiciels. Sur le trimestre, RIM a recruté quelque 1,65 million de nouveaux abonnés, ce qui porte leur nombre total à 12 millions environ. RIM annonce disposer d'une réserve de liquidités de 2,13 Md$. En un an, l'image de RIM a aussi beaucoup évolué. Fut un temps, l'on craignait que la société, très ancrée dans le modèle propriétaire et axé sur les marchés professionnels, ne se fasse balayer par des concurrents plus gros et moins spécialisés comme Nokia, du côté de la téléphonie, ou Microsoft, pour l'informatique. Aujourd'hui, RIM est tellement admiré qu'on lui prête des pourparlers avec Microsoft et, les premiers Blackberries grand public commençant à avoir du succès, RIM serait en train de préparer un iPod killer, la série 9000 de sa ligne grand public Pearl. Ce serait une révolution pour une société qui a toujours été centrée sur le "bénéfice produit" plutôt que de s'attacher au côté paillette. Le prototype n'aurait même plus de clavier. (...)

(20/12/2007 12:13:31)

700 MHz : la FCC rejette les opérateurs traditionnels

L'autorité de régulation des télécoms américaine (FCC) a publié hier la liste des 96 participants retenus pour les enchères sur la bande passant des 700 Mhz. Sur les 266 candidatures soumises, seulement 96 ont en effet été retenues, les 170 restantes ayant toutefois encore la possibilité de réitérer leurs prétentions à une portion de la bande des 700 Mhz en complétant leurs dossiers avec les informations manquantes requises par la FCC. La liste des candidats peut être consultée sur le site de la FCC, mais d'ores et déjà, on peut noter de grands noms des télécoms américains parmi les prétendants refusés dont notamment AllTel, AT&T Mobility Spectrum, Chevron, Qualcomm ou encore Verizon. Chose assez étonnante d'ailleurs car ces acteurs du marché du réseau ne manquent pas d'expérience en matière de constitution de dossier de candidature. Il semble que la FCC ait préféré donner aux opérateurs régionaux et aux initiatives nouvelles. Ainsi, Vulcan Ventures, société dirigée par le co-fondateur de Microsoft Paul Allen, et Google Airwaves, filiale du géant de la recherche sur Internet, figurent déjà parmi les 96 candidats retenus au milieu d'opérateurs télécoms régionaux. (...)

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