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PC et portables

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(03/01/2008 15:23:44)

Top 10 de 2007 : AMD en panne sur la route de Barcelona

Alors qu'en 2006 AMD taillait des croupières à Intel, 2007 passerait plutôt pour une annus horribilis. La faute aux retards successifs du Barcelona, la version quadri-coeur du processeur Opteron d'AMD. Annoncé fin 2006, pour une production prévue au deuxième trimestre 2007, Barcelona ne devrait finalement être produit en volume qu'au premier trimestre 2008 ! Un contretemps qui jette une ombre sérieuse sur les capacités d'AMD à suivre sa feuille de route et à satisfaire aux demandes du marché, alors qu'Intel reprend du poil de la bête. Pas de quoi enthousiasmer les marchés, alors qu'AMD accumule les mauvaises surprises financières. L'année 2007 commence en effet par la présentation de résultats annuels guère folichons, dus à une difficile digestion d'ATI et à la guerre des prix continuelle avec Intel. Pourtant, sur le plan technologique, tout se présente sous de bons auspices pour AMD. Même si Intel est resté archi-dominateur sur le marché en 2006, on peut dire que c'est AMD qui a mené la danse grâce à ses Opteron bi-coeurs. En fin d'année 2006, Intel réplique en annonçant ses Xeon 5300, des processeurs quadri-coeurs. Ce à quoi AMD répond avec les Opteron 8000, nom de code Barcelona, de véritables quadri-coeurs, et non de doubles bi-coeurs comme ceux d'Intel, précise alors AMD. Mais en attendant, il faut meubler. AMD booste ses Opteron bi-coeurs à 3 GHz. Et annonce pour la fin de l'année les Phenom, des quadri-coeurs pour ordinateurs de bureau. De même, alors qu'Intel lance officiellement Santa Rosa, sa plateforme pour ordinateurs portables, AMD répond en annonçant Puma, sa propre combinaison processeur/chipset pour notebooks. En juin démarre Computex, le grand show taïwanais. AMD ne fait qu'y exposer des Barcelona, faute de pouvoir les livrer. Inutile de dire que le retard de Barcelona inquiète les analystes, quand bien même AMD soutient que ses processeurs pourront sortir à l'été. Pour rassurer les marchés, le fondeur annonce un plan de restructuration qui devrait lui permettre d'économiser 500 M$ sur l'année, en limitant les embauches. La cure d'amaigrissement qu'Intel a entamée plus tôt a en effet permis au concurrent d'AMD de présenter une rentabilité en hausse. Et Intel enfonce le clou le mois suivant en exposant sa feuille de route pour les processeurs en 45 nm. AMD a bien besoin d'une telle recette magique : en avril, le fabricant publie une perte nette de 611 M$ contre un bénéfice net 185 M$ à la même période en 2006. Le trimestre suivant n'est guère plus reluisant. Alors qu'Intel améliore encore sa rentabilité, les résultats annoncés au coeur de l'été affichent une perte pour AMD de 600 M$ ! AMD veut montrer qu'il garde l'initiative. Suite à l'annonce de ces mauvais résultats, AMD convie journalistes et analystes pour leur présenter sa stratégie, dite Bulldozer & Bobcat, autrement dit centrée autour des serveurs et des appareils grand public. Et c'est finalement début septembre qu'a lieu le lancement officiel de Barcelona, rebaptisé Quad-Core Opteron - sachant que la disponibilité en volume sera pour plus tard... On apprendra d'ailleurs quelque temps plus tard que même les premières livraisons ne se font qu'au compte-goutte, la faute à un bug qu'AMD ne prévoit pas de corriger avant début 2008. Autre initiative, AMD explique qu'il livrera une version bridée de ses Phenom, des processeurs triple-coeurs, donc. Les Phenom seront d'ailleurs officiellement lancés en novembre mais tarderont à sortir vraiment, victimes du bug du quadri-coeur. Puis AMD tente de capter l'attention avec sa stratégie 2-en-1 puis 3-en-1. Mais tout cela est trop peu, trop tard : AMD annonce un quatrième trimestre consécutif de pertes en octobre, alors qu'Intel peut se targuer d'avoir vendu 2 millions de son quadri-coeur. AMD finit ainsi l'année 2007 en net recul dans le classement des fabricants de semi-conducteurs, et avec une action à son plus bas niveau depuis 4 ans. Il paraît, à en croire Hector Ruiz, PDG d'AMD, que 2008 sera « une année de transition phénoménale » . (...)

(02/01/2008 11:44:20)

Top 10 de 2007 : Vista se lance en fanfare, mais les ventes restent sotto voce

Avec Vista, on allait voir ce qu'on allait voir. Comme à chaque sortie d'un nouveau Windows, Microsoft a misé énormément sur ce produit, et la communication de l'éditeur a été à la hauteur de ses espérances : énorme. Mais bien évidemment, les retards se sont accumulés, et la sortie en fanfare de Windows Vista s'est retrouvée décalée à janvier 2007. Toute la communication de Microsoft s'est ensuite concentrée sur le rythme d'adoption de son système d'exploitation, forcément jugé très bon par l'éditeur. Sauf que les statistiques des cabinets d'analyse sont venues plomber la fin de l'année. Dès novembre 2006, à quelques jours du lancement de l'OS pour les entreprises, Forrester prévient que l'adoption de Vista sera lente. Et Dell met les pieds dans le plat en indiquant qu'il faudra prévoir un surcoût, pour passer à 2 Go de RAM minimum. De son côté, Microsoft ne voit pas de raison pour une entreprise de ne pas adopter Vista : pour l'équipe Vista, l'OS est mieux sécurisé et moins cher à administrer que les précédents Windows. Le 30 novembre 2006, Vista est disponible pour les entreprises en licences en volume ; « Welcome to a new day », proclame Microsoft. Mais l'impact sur un système d'information est tellement énorme que LeMondeInformatique.fr explique dans un dossier spécial pourquoi il est urgent de ne pas se presser. D'ailleurs, la moitié des PC de bureau des Etats-Unis serait incapable de passer à Vista, explique un cabinet d'études. Conscient du problème, Microsoft lance fin février une série d'outils d'aide à la migration, ainsi qu'une liste d'applications compatibles ou certifiées. Et en avril, suite à une décision de justice, Microsoft se trouve contraint d'expliquer ce que le logo Windows Vista Capable appliqué sur les PC signifie ; en l'occurrence, cela ne garantit pas du tout que le PC supporte les fonctions les plus avancées, et partant les plus intéressantes, de Vista. Le véritable test aura lieu avec la mise à disposition pour le grand public. Pour le coup, Ovum est optimiste sur le rythme d'adoption de Vista par les particuliers. Sauf qu'en France, on apprend rapidement que Vista sera 40% plus cher. Finalement, c'est en direct de New York que Steve Ballmer lance Windows Vista et Office 2007 le 30 janvier 2007. Le budget marketing est colossal. Un petit exemple à l'échelle française : de longues publicités Microsoft, avec une Flavie Flament transformée en vendeuse de téléshopping, squattent les écrans. Les premiers rapports sur l'adoption du système d'exploitation ne sont guère encourageants. Ainsi, selon Gartner, il n'y a pas eu d'effet Vista sur les ventes de PC. On apprend aussi qu'un grand compte comme le ministère américain aux Transports fait passer un mémo pour interdire jusqu'à nouvel ordre toute migration vers Vista. Et les utilisateurs se plaignent sur le site 'boîte à idées' de Dell, Ideastorm : ils veulent la possibilité de commander des machines sous XP. En Grande-Bretagne, les revendeurs rapportent que la première question qui leur est posée est de savoir si une licence Vista permet de repasser à XP ! [[page]] Parallèlement en effet se joue le sort de Windows XP. Dans un premier temps, Microsoft annonce que XP prendra sa retraite chez les constructeurs en janvier 2008. Comme le montre l'exemple de Dell, il ne faudrait pas que XP vive trop longtemps afin que Vista s'impose plus facilement. Car les premiers clients de Microsoft, ce sont les OEM. Auprès de qui les ventes se passent plutôt bien, explique l'éditeur. Lenovo signe par exemple un contrat global de 1,3 Md$ avec Microsoft - certes, pas que pour du Vista. Mais Microsoft est formel : Vista doperait son chiffre d'affaires et ses bénéfices. Fin juillet, Steve Ballmer dit avoir écoulé plus de 60 millions de copies de Vista, et indique : « A la fin de notre année fiscale 2008, il y aura plus de PC sous Windows dans le monde qu'il n'y a d'automobiles. » Si l'on établit une moyenne entre les analyses d'IDC et celles d'In-Stat, Vista n'a que peu d'influence sur les ventes de PC. Comme le signalait Dell avant sa sortie, ce sont surtout les fabricants de mémoire vive qui se frottent les mains. Preuve que les entreprises hésitent à migrer, Microsoft publie en juin un nouvel outil pour évaluer le degré de compatibilité d'un parc matériel, et lui adjoint un autre outil en juillet pour évaluer le TCO (coût total d'exploitation). Puis Microsoft en ajoute une louche sur la plus grande sécurité de Vista par rapport à XP. En plein mois d'août paraît une étude - commanditée par Microsoft - qui explique que 95% des logiciels les plus vendus seraient compatibles avec Vista. Malgré ces efforts de communication, on ne se hâte pas de migrer. D'après Xiti, le démarrage de Vista est plus lent que celui de XP en son temps. Et l'organisme établit ses mesures sur des OS installés et utilisés, non sur les ventes aux OEM. Forrester indique que les entreprises attendent le SP1 de Vista, voire l'arrêt du support de 2000 et de XP. Gartner fait le même constat. Un cabinet d'aide aux utilisateurs préconise même d'attendre six mois après le SP1 pour passer à Vista... alors même que la date de sortie de ce premier service pack recule sans cesse, pour être établie finalement au premier trimestre 2008. Fin septembre, une enquête auprès des DSI américains montre qu'une majorité d'entre eux n'ont pas de projet de déploiement. Les raisons de cet attentisme ? En termes technologiques, Vista n'apporte pas énormément de nouveautés. Il n'est même capable d'exploiter pleinement le potentiel des processeurs multi-coeurs. En outre, Windows 2000 remplit toujours son office, XP a été grandement stabilisé, et le système d'exploitation serveur correspondant à la génération de Vista n'est pas sorti : ce sera Windows Server 2008. Du coup, pour satisfaire les clients, Microsoft réintroduit XP en catimini : en septembre, l'éditeur met en place un programme permettant aux acheteurs de PC avec Vista pré-installé de revenir à XP. Une semaine après, on apprend que les OEM auront finalement jusqu'au 30 juin 2008 pour proposer XP. Et les premiers tests du SP1 de Vista ne sont guère encourageants : d'après une société spécialisée dans les benchmarks, le service pack apporterait des gains de performance insignifiants. Forrester de conclure : le premier concurrent de Vista, c'est XP. Et il le restera encore quelque temps. Jusqu'à l'arrivée de Windows Seven ? (...)

(02/01/2008 10:20:19)

Perspectives 2008 : les cinq éléments clés à prendre en compte par les réseaux sociaux

S'ils veulent perdurer dans le temps, les réseaux sociaux devront prendre en compte cinq éléments essentiels en 2008 : mobilité, interopérabilité, réseaux de niche, législation et trouver les moyens de monétiser leur audience. Des réseaux de niche Première tendance de fond : la montée en puissance de sites communautaires dits « de niche ». Ce phénomène semble d'ailleurs assez logique : plus un réseau social est volumineux, et moins on y trouve ce que l'on cherche, un peu comme dans une grande surface démesurée. Si les réseaux sociaux ne veulent pas générer chez leurs membres un effet de lassitude ou le sentiment d'être « perdu » dans tout ce foisonnement de services, ils devront rationaliser et affiner leur offre. Des réseaux de niche voient quotidiennement le jour : bakespace.com s'adresse par exemple aux adeptes de la cuisine (en anglais, mais koochers.com devrait bientôt le suivre, en français), trendmill.com attire les fans de mode et (l'un des derniers en date) SoHorse.com est entièrement dédié à l'univers équestre. Vers plus d'interopérabilité Tôt ou tard, les réseaux sociaux se verront contraints d'adopter un standard d'interopérabilité. L'internaute à la recherche d'un emploi, fan de football ou encore de cuisine est obligé de se créer un nouveau profil à chaque fois, ce qui peut rapidement se révéler usant. D'autant qu'il est souvent impossible de partager automatiquement un même fichier sur l'ensemble de ces profils. Facebook a déjà fait un pas vers l'interopérabilité, en annonçant sur son blog qu'il autorisait ses partenaires, mais aussi la concurrence, à utiliser sa plate-forme comme modèle . Idem pour Google, avec le lancement d'Open Social en octobre dernier , obtenant dans la foulée le soutien de Myspace. « Cette initiative marque une grande étape dans le monde des réseaux sociaux », souligne Mary Beth Kemp, analyste senior chez le cabinet d'études Forrester. L'internaute peut développer des applications, puis les diffuser sur n'importe quel réseau social. Malheureusement, pour le moment cette portabilité n'est pas le fait de tous les sites, car peu d'entre eux sont enclins à partager leur base de données clients. « Force est toutefois de constater que nous nous dirigerons vers une standardisation de l'offre, car il s'agit d'un véritable besoin chez les internautes », ajoute avec optimisme Mary Beth Kemp. Mobilité : à prendre en compte « Les internautes ont envie d'avoir accès à leur réseau social où qu'ils se trouvent, pour mettre à jour leur statut, envoyer des messages à un contact ou envoyer en temps réel une photo prise avec son téléphone sur son compte », explique Lorentz Bogaert P-dg du réseau Netlog. Certains sites communautaires (comme Google par exemple, avec le rachat de la start-up Zingku, spécialisée le partage de photos ou de vidéos sur téléphone portable) ont déjà amorcé le décloisonnement et fait un pas vers la mobilité. « Un obstacle est à noter toutefois, les opérateurs sont très protecteurs de leur réseau de téléphonie, et cette évolution des réseaux sociaux vers la mobilité risque de faire de l'ombre au classique sms, source de revenus », note encore Lorentz Bogaert. Ce segment mettra donc sans doute encore du temps à réellement décoller. Améliorer la législation Réseau social rime également avec excès et intrusion dans la vie privée des internautes. Des lois de protection existent, mais sont-elles adaptées au phénomène des réseaux sociaux ? Apparemment non, plusieurs affaires ayant récemment défrayé la chronique, comme le lancement très controversé de Beacon par Facebook. Cet outil « qui vous suit à la trace » permet au célèbre site communautaire de monnayer son succès, en offrant aux annonceurs un accès aux données personnelles des membres, afin de leur proposer de la publicité ultra ciblée. Face aux avalanches de protestations , Mark Zuckerberg (fondateur du site) a fait un pas en arrière , en s'excusant et en promettant de brider son système de pistage. Autre problème, le manque de conscience des dangers des réseaux communautaires chez l'utilisateur. Certes aucune loi n'interdit de diffuser des informations personnelles sur un site, mais peu d'internautes sont capables d'en mesurer les conséquences (sur leur carrière par exemple). D'après Mary Beth Kemp, « dans l'idéal, il faudrait créer une charte des droits des utilisateurs de sites communautaires ». Trouver un business modèle viable « Le modèle économique le plus connu, c'est évidemment la publicité (tout comme il l'a été pour la télévision, la radio ou la presse ces cinquante dernières années), estime Jeffrey Hammond, consultant chez Forrester. Mais il existe des alternatives durables pour monétiser l'audience des réseaux communautaires, comme le principe d'abonnement, ou les services premiums ». L'internaute choisit le contenu qui l'intéresse, et paie pour y avoir accès. (...)

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