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(28/01/2009 14:40:54)

Annuels SAP : une belle croissance qui n'empêche pas la suppression de 3 000 postes en 2009

Malgré la crise, certains acteurs de la IT ont pu tirer leur épingle du jeu en 2008, en partie grâce à leur stratégie de croissance externe. C'est le cas de SAP, dont l'action a progressé de 6% à la bourse de Frankfort, après l'annonce de ses résultats. Son chiffre d'affaires annuel s'établit à 11,57 Md€ pour l'année 2008, en progression de 13% en incluant l'activité de Business Objects dans sa comparaison avec l'année 2007. Le résultat opérationnel progresse en valeur absolue de 4% à 2,84 Md€. En revanche, la marge opérationnelle est impactée par le rachat de BO, dont les coûts de fonctionnement étaient supérieurs à ceux de SAP : elle tombe à 24,6% du chiffre d'affaires, contre 26,7% l'an dernier. Le bénéfice net recule de 2% à 1,88 Md€ (1,91 Md€ en 2007). L'exercice 2009 de SAP sera beaucoup plus incertain et le numéro 1 mondial des logiciels d'ERP prévoit, d'ici à la fin 2009, de supprimer 3 000 postes sur un effectif mondial de 51 500 salariés (en octobre dernier, il avait déjà réduit ses dépenses et gelé ses embauches). Pour y parvenir, il va réduire au minimum ses recrutements et tabler sur les départs « naturels ». Mais il prévoit aussi un plan de départs volontaires. Pour l'instant, aucun détail n'est fourni sur la répartition des suppressions par zone géographique ni par domaines d'activité. On en saura sans doute davantage sous peu puisque l'éditeur s'apprête à entamer les discussions avec les partenaires sociaux. En passant de 51 500 à 48 500 collaborateurs, il prévoit d'économiser de 300 à 350 M€ sur ses coûts annuels pour commencer 2010. +30% sur les ventes de licences et de maintenance en France au 4e trimestre Sur l'année 2008, SAP a réalisé globalement une croissance de 14% sur ses ventes de licences logicielles et de maintenance qui s'élèvent à 8,457 Md€ (calculées suivant les normes US GAAP). Mais ces performances sont, là aussi, atteintes à périmètre courant, c'est-à-dire en tenant compte de l'absorption du Français Business Objects, le 21 janvier 2008. A périmètre constant, c'est-à-dire sans tenir compte du rachat, les ventes de licences et de maintenance de SAP n'ont progressé que de 6% d'une année sur l'autre (un calcul réalisé en outre à taux de change constant et sans s'appuyer sur les normes US GAAP). En France, SAP a réalisé une progression de 46% sur le chiffre d'affaires total en 2008. « La fin d'année a été forte, avec une progression de 30% des ventes de licences et de maintenance au quatrième trimestre », détaille Pascal Rialland, DG de la filiale française. « Après une période de grave incertitude entre le 15 septembre et fin octobre, il y a eu un apaisement et un effet d'amortisseur dans l'économie française qui nous a permis de rester sur une dynamique très positive », explique le dirigeant. Depuis son arrivée à la tête de SAP France, il y a trois ans, le chiffre d'affaires de la filiale française a doublé (300 millions d'euros en 2005). Le succès non démenti du décisionnel de BO [[page]] Toujours dans l'Hexagone, l'activité liée aux solutions décisionnelles de Business Objects a, à l'évidence, tiré les revenus vers le haut, alors même que BO avait déjà des parts de marché importantes sur le secteur. Au printemps dernier, l'éditeur a recomposé son catalogue BI en conjuguant ses propres produits et ceux réunis par BO. Quatre offres ont très bien fonctionné : Profit & Cost Management (héritée de BO/ALG), la planification budgétaire acquise par SAP avec le rachat d'OutlookSoft, Financial SCM qui permet d'optimiser la gestion de la trésorerie (une offre BO/Cartesis) et, enfin, la gestion des risques et de la conformité (rachetée avec Virsa Systems). De gros contrats avec Areva et Schneider Electric D'autres domaines ont bien marché. « Le manufacturing, l'un de nos secteurs historiquement fort, a beaucoup investi ces derniers temps, même s'il est par ailleurs touché par la crise, souligne Pascal Rialland. D'une part, parce que ces entreprises ont voulu réduire les temps de déploiement de leurs projets pour en réduire les coûts. D'autre part, parce qu'elles ont souhaité accélérer l'alignement de leurs équipes sur les mêmes outils informatiques et les mêmes processus ». Parmi les contrats remportés, le DG de SAP France cite notamment Areva et Schneider Electric. Les ventes ont moins bien marché sur le secteur public, en comparaison de 2007, année de Chorus. En revanche, sur 2009, la filiale a de gros projets en ligne de mire (notamment l'Opérateur national de paye ou ONP pour les fonctionnaires civils). « Il y a énormément à faire dans la réforme de l'Administration », pronostique Pascal Rialland. +39% sur les PME, mais 2009 sera difficile Du côté des PME, la filiale française a réalisé une progression de 39% en 2008 sur l'ensemble de cette activité qui vise les entreprises réalisant moins de 500 M€ de chiffre d'affaires. Dans cet ensemble, il convient de distinguer l'augmentation de 116% sur sa ligne de produits Business One, destinée aux PME de moins de 200 personnes (où dont le CA est inférieur à 150 M€). En 2009, en revanche, Pascal Rialland estime que le marché des PME ne sera pas facile pour en France. « Ce secteur va souffrir. Nous voyons des PME qui ne peuvent pas investir car elles doivent gérer des problèmes de trésorerie ». Enfin, concernant l'offre hébergée SAP Business ByDesign, proposée aux PME en mode SaaS (software as a service), l'éditeur continuera à se focaliser sur les six pays sur lesquels elle a déjà été commercialisée, dont la France, qui compte plusieurs clients. L'éditeur a prévu d'attendre avant de la lancer sur de nouveaux pays. (...)

(28/01/2009 14:19:07)

Annuels ST Microelectronics : pertes records et suppression de 4 500 emplois dans le monde

ST Microelectronics subit de plein fouet les revers de la crise. Le fabricant de composants électroniques - qui emploie actuellement 52 000 salariés, dont 11 000 en France - a accusé une perte nette de 366 M$ sur son quatrième trimestre 2008, conséquence de la baisse de ses ventes de produits à destination du marché automobile, outils de communications sans-fil et périphériques informatiques compris. Lors de la même période l'année précédente, le groupe franco-italien avait dégagé un bénéfice net de quelque 20 M$. Une restructuration qui permettra de dégager 700 M$ d'économies Le chiffre d'affaires réalisé au cours du trimestre recule de 17% à 2,276 Md$, contre 2,742 Md$, l'année précédente. Sur l'ensemble de l'année 2008, le groupe affiche 786 M$ de pertes nettes, soit bien plus que les 477 M$ de pertes engrangées un an plus tôt. Le constructeur a donc décidé de se restructurer pour pouvoir réduire ses coûts de plus de 700 M$ en 2009. Cette réorganisation passera par la suppression de 4 500 postes au niveau mondial en 2009. Le groupe a également prévu de réduire ses investissements de moitié, à 500 M$. En France, les syndicats s'attendent au pire : d'après la CGT, la DRH française de ST Micro aurait annoncé un probable alourdissement du chômage partiel, une extension à d'autres catégories, et de nouvelles modifications des plans de congés. L'intersyndicale appelle donc les salariés à participer à la manifestation pour la défense de l'emploi, prévue demain jeudi 29 janvier. (...)

(28/01/2009 12:05:45)

Annuels Yahoo: des pertes mais toujours pas d'envie de vendre

Deux semaines après son arrivée à la tête de Yahoo, Carol Bartz a dû se plier à un exercice difficile : annoncer les résultats peu reluisants de l'année 2008, et présenter les perspectives pour l'avenir. La nouvelle patronne du portail Internet a d'ailleurs réaffirmé à cette occasion qu'elle n'avait pas accepté le poste dans le but de vendre l'entreprise (son prédécesseur, Jerry Yang, avait fermement refusé toutes les offres de Microsoft). En revanche, Carol Bartz s'est dite ouverte à d'éventuels partenariats. Les résultats financiers montrent en effet que Yahoo doit infléchir sa tactique. Le portail a terminé l'année sur un trimestre en baisse de 2%, à 1,37 Md$ (frais de commissionnement déduits), ce qui est en ligne avec les projections des analystes. De même, la perte nette de 303 M$ n'est pas une bonne nouvelle (comparée aux 206 M$ de bénéfice net du dernier trimestre 2007), mais elle est due à des frais exceptionnels, et elle reste en phase avec les attentes du marché. Le dernier trimestre a été marqué notamment par un important plan de suppressions de postes - Yahoo est passé de 15 200 à 13 600 collaborateurs - et Carol Bartz vient juste d'annoncer un gel des salaires. 487 M$ de frais d'amortissement et 107 M$ de frais de restructuration Sur l'année, le chiffre d'affaires a légèrement augmenté, à 7,2 Md$ (+3%). La croissance est un peu plus forte lorsqu'on considère le CA après déduction des frais de commissionnement (la rémunération des partenaires): +6% à 5,4 Md$. Le bénéfice net est quant à lui en baisse de près de 36% à 424 M$. Une chute expliquée par des frais d'amortissement (487 M$) et des frais de restructuration (107 M$). Pour 2009, Carol Bartz annonce un premier trimestre dont le chiffre d'affaires devrait se situer entre 1,52 et 1,72 Md$, un chiffre qui ne tient pas compte, précise-t-on chez Yahoo, d'éventuelles charges de restructuration dans le cadre du plan d'économies en cours. La nouvelle CEO de Yahoo, connue pour être une femme à poigne, a expliqué qu'elle entendait s'attaquer très rapidement à plusieurs chantiers, dont celui de l'organisation de la société, qu'elle juge inutilement complexe. Elle a en revanche soigneusement évité de donner des indications précises sur la stratégie à venir, se contentant de formules marketing habituelles: « Nous devons rendre notre stratégie plus transparente, alimenter l'innovation, être focalisés de façon obsessionnelle sur nos utilisateurs et leurs usages, et toujours nous rappeler que ce sont les produits géniaux qui amèneront les utilisateurs et les annonceurs à Yahoo. » (...)

(27/01/2009 17:10:17)

Annuels VMware : une bonne surprise, malgré les inquiétudes pour 2009

Les résultats affichés par VMware pour le dernier trimestre de son année fiscale, clos fin décembre, ont surpris les spéculateurs de manière positive. Le chiffre d'affaires de l'éditeur au dernier trimestre 2008 se monte à 514 M$ en croissance de près de 25%, alimentant ainsi un chiffre d'affaires annuel clos à 1,88 Md$ (+42%). Le bénéfice net, quant à lui, se monte à 111 M$ pour le trimestre (+ 42,6%) et à 290 M$ (+33%) pour l'année. Crise oblige, ces résultats sont, malgré tout, nettement plus nuancés qu'en 2007 où le CA et le bénéfice de l'éditeur avaient respectivement grimpé de 88,5% et 154% par rapport à 2006... Les résultats annuels de l'éditeur indiquent une part des services en croissance de 67% qui représente près de 30% du CA. Dans le même temps, les ventes de licences (+30%) sont passées de 68% à 63% du CA total. L'activité à l'international (essentiellement en Europe) s'établit à 47% du CA total (+48%) tandis que celle en provenance des Etats-Unis atteint 53% (+37%). Paul Maritz, arrivé à la tête de VMware en juillet 2008, s'est montré satisfait de la performance de sa société et a insisté sur les résultats des efforts engagés pour renforcer l'écosystème autour de ses produits. L'éditeur a ainsi signé des accords avec Atos Origin, SunGard et Terremark pour que ces sociétés utilisent les technologies vCloud de VMware dans leur offre de Cloud Computing. VMware s'est aussi rapproché de certains spécialistes de l'administration de système pour qu'ils intègrent les logiciels de sa ligne vCenter. BMC Software et CA (ex-Computer Associates) en font déjà partie et le chantier avec HP est ouvert. Des prévisions prudentes pour début 2009 Le cours de l'action de la société a à peine varié à l'annonce des résultats. VMware semble ainsi sorti de la période d'intenses spéculations autour de son titre. La valeur de ce dernier avait varié de 29$ lors de son introduction en bourse en août 2007 à un plus haut de 125,25$ en octobre de la même année avant de chuter de 72% en 2008. Mais en ce début 2009, l'éditeur se montre plutôt prudent. Il anticipe un premier trimestre morose avec un objectif de CA à 475M$ contre les 497M$ espérés par les analystes. Des chiffres en hausse de 8% par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, mais en chute d'autant par rapport au trimestre qui vient de s'achever. Début 2008, le numéro un de la virtualisation avait pourtant annoncé une hausse de son CA de 69%... Pour 2009, blâmant la situation économique globale, l'éditeur a préféré ne pas donner de prévisions annuelles. L'arrivée de Hyper-V de Microsoft sur le marché n'est peut-être pas non plus étrangère aux inquiétudes du leader. (...)

(27/01/2009 15:45:04)

Annuels Software AG : l'offre SOA webMethods tire la croissance

Pour Software AG, qui affiche un chiffre d'affaires 2008 en hausse de 16% à plus de 720 M€, les architectures orientées services sont loin d'être en déclin. Alors que l'avis de décès des SOA vient d'être prononcé par une analyste du Burton Group (suscitant moult commentaires indignés), l'analyse des résultats annuels de l'éditeur allemand montre en effet combien sa division intégration, webMethods, est devenue le relais de croissance escompté lors de l'acquisition de l'Américain. En avril 2007, Software AG présentait son offre amicale d'achat de webMethods, et dévoilait son ambition d'atteindre le milliard de dollars de chiffre d'affaires d'ici à 2011. Le CA de l'éditeur américain d'outils d'intégration (SOA et BPM) tournait alors autour des 200 M$. En 2008, le CA de la division webMethods a augmenté de près de 33%, pour atteindre 315,7 M€. Toutefois, en raison du contexte économique, Karl-Heinz Streibich, CEO de Software AG, se montre prudent sur les perspectives 2009 : il attend entre 4% et 10% de croissance pour sa division SOA cette année. webMethods représente 44% du chiffre d'affaires total L'offre traditionnelle de Software AG (la division ETS, qui regroupe Adabas et Natural), affiche une croissance bien plus modeste, de 5,7%, mais reste dominante dans le CA total : 404,9 M€ sur 720,6 M€, soit 56% des revenus globaux. L'éditeur indique avoir connu un certain succès au Brésil avec cette offre, qui expliquerait sa bonne tenue en 2008. Pour 2009, les perspectives de croissance sont stables pour la division ETS : entre 4 et 6%. Software AG, qui ne souhaite pas commenter ses résultats, explique simplement que l'établissement de la division webMethods est un gage de croissance à long terme pour la société. Il faut noter toutefois que l'offre est bien plus complexe à vendre que l'offre traditionnelle, qui bénéficie d'une importante base installée. Les 315,7 M€ de webMethods ont ainsi été réalisés au prix de 208,6 M€ de dépenses en ventes, marketing et frais de distribution. Alors que les 404,9 M€ de la division ETS n'ont coûté que 159,2 M€. (...)

(23/01/2009 17:49:17)

Annuels Cegid : Le chiffre d'affaires porté par les acquisitions

En tenant compte des rachats des éditeurs VCSTimeless et Civitas, en septembre dernier, pour ajouter de nouvelles offres métiers à son portefeuille de logiciels de gestion, l'éditeur lyonnais Cegid enregistre une progression de 6,6% sur le chiffre d'affaires (79,1 M€) de son quatrième trimestre fiscal, clos le 31 décembre dernier. A périmètre constant, en revanche, le chiffre d'affaires recule de 6,2% sur un an. De la même façon, sur l'ensemble de l'exercice, le CA (248,2 M€) progresse de 2,9% à périmètre courant (compte tenu des acquisitions), mais enregistre -1,1% à périmètre constant (sans les rachats). Les résultats définitifs de l'exercice seront communiqués le 2 mars prochain. Cegid doit principalement la progression de 6% enregistrée sur les 110,6 M€ de ses ventes de licences et de services d'intégration (hors revenus provenant des contrats récurrents), au secteur des PME (+16%) et à ses solutions de gestion des ressources humaines (+13%). Quant au chiffre d'affaires des contrats récurrents, il s'est élevé à 112 M€ (+6,3%, ou +3% à périmètre constant) sur l'exercice, grâce, notamment à l'augmentation de 8% des revenus provenant des contrats « on demand » (Software as a service), représentant un portefeuille de 120 M€. (...)

(23/01/2009 16:28:07)

Annuels AMD: des pertes opérationnelles supérieures au chiffre d'affaires

AMD, qui affiche une perte trimestrielle de 1,42 Md$, perd un peu moins d'argent que lors de la période correspondante de l'an dernier. En revanche, la chute de 33% du CA indique bien qu'AMD, affaibli par neuf trimestres consécutifs dans le rouge, résiste moins bien qu'Intel à la dégradation de la conjoncture. En effet, le CA d'Intel au dernier trimestre 2008 n'a baissé "que" de 23%. Et, à écouter les dirigeants d'AMD, le pire serait à venir. En attendant, le fondeur enregistre une perte opérationnelle de 1,2 Md$, nettement supérieure à... son chiffre d'affaires. A titre de comparaison, au quatrième trimestre 2008, il parvenait à dégager une marge brute de 122 M$. L'activité processeurs, 75% de son CA, est en baisse de près de 38%. Elle est confrontée à la fois à une chute de la demande et des prix. Les ventes de composants graphiques (ATI, 23% du CA) ne baissent que de 8,5%. S'il s'est moins vendu de composants graphiques, leur prix unitaire a augmenté. Juste avant de clore son trimestre, AMD a signé avec Qualcomm, le plus grand fabricant de chipsets pour téléphone mobile avec Nokia, la cession de ses technologies dans le domaine du graphique et du multimédia pour terminaux nomades. Le montant de la transaction oscille autour de 65 M$. AMD continue donc à se séparer des actifs dont il peut s'alléger. Fin octobre, la société avait annoncé une profonde réorganisation qui va se traduire par une recapitalisation et l'externalisation de son outil de production. Pas plus tard que vendredi dernier, AMD annonçait la suppression de 9% de ses effectifs soit 1 100 réductions supplémentaires dans le monde, et décidait de baisser les salaires de ses managers. (...)

(23/01/2009 12:45:18)

Annuels Google : Le moteur ne connaît guère de ratés

A l'image d'Apple et IBM, et contrairement à Microsoft, Intel ou AMD, Google ne semble pas particulièrement affecté par la crise économique. Son chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre 2008 croît ainsi de 18% sur un an, à 5,7 Md$, et dépasse les attentes des analystes. Les deux tiers de ces revenus (3,81 Md$, +22%) proviennent de la galaxie des sites appartenant à Google ; 30% sont issus des partenaires du réseau publicitaire. Le bénéfice net semble moins flatteur : il s'élève à 382 M$ sur le trimestre, soit 68% de moins qu'un an auparavant. Mais, explique Google, il convient de relativiser ce chiffre car il pâtit de la dépréciation de la valeur des investissements réalisés dans AOL et Clearwire, estimée à 1,09 Md$. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice atteint 1,62 Md$ et progresse de 3,8%. Sur l'ensemble de l'exercice 2008, les revenus croissent de 31% (21,8 Md$), et le bénéfice net avance péniblement de 0,58% (4,23 Md$). Pas de licenciements au programme « Nous avons enregistré une solide croissance sur le marché de la recherche en ligne, a commenté le patron de Google, Eric Schmidt. Nos revenus sont en hausse sur la plupart des activités et nous avons maîtrisé nos coûts. » La direction du groupe n'ignore pas le marasme économique global, mais se veut confiante : « On ne sait pas encore combien de temps durera le ralentissement mondial, mais nous restons concentrés sur le long terme et continuons à investir dans nos activités de base [la recherche en ligne et la publicité, NDLR] ainsi que dans des secteurs stratégiques en croissance comme la mobilité et les applications pour entreprises. » Parallèlement, le gargantuesque acteur du Web met un terme à certains services, jugés accessoires. Cette semaine, Google a ainsi annoncé la disparition de Catalog Search, Jaiku ou Notebook. Contrairement à nombre d'acteurs de l'IT et en dépit de rumeurs insistantes, Google ne prévoit pas de licencier par milliers. Au contraire, le mastodonte californien rappelle que le nombre de ses salariés a augmenté au cours de l'année pour atteindre 22 022 (contre 20 123 il y a un an). Le Californien semble vouloir fidéliser ces collaborateurs en annonçant la mise en place d'un plan d'échange de stock-options destiné à compenser la dépréciation de valeur enregistrée depuis plusieurs mois. Enfin, Google ne s'aventure pas à fixer une estimation pour l'année fiscale en cours, se contentant de souligner l'optimisme avec lequel il aborde 2009. Selon Eric Schmidt, le modèle économique et la stratégie mise en place sur le court et le long terme sont autant d'armes qui permettront au groupe de se jouer de la récession. (...)

(22/01/2009 17:30:40)

Microsoft supprime 5000 emplois, dont 1400 immédiatement

C'est du jamais vu pour Microsoft. Comme attendu, le géant américain de l'édition logicielle vient d'annoncer une importante réduction de ses effectifs à l'occasion de la publication de ses résultats du deuxième trimestre, aujourd'hui jeudi 22 janvier. L'entreprise, qui compte environ 91 000 salariés, supprimera jusqu'à 5 000 postes - dont 1 400 immédiatement - sur les 18 prochains mois. Le chiffre est déjà bien élevé, mais finalement bien moindre que ceux évoqués ces dernières semaines, qui tablaient sur environ 15 000 suppressions de postes. Les coupes concerneront tous les services de l'éditeur : R&D, marketing, ventes, finances, juridique, ressource humaines et informatique. Ces mesures devraient permettre au groupe de dégager quelque 1,5 Md$ d'économies par an, et de réduire ses coûts de 700 M$ sur l'année 2009. Microsoft a publié un chiffre d'affaires à 16,63 Md$ en hausse de 2% pour les trois mois achevés au 31 décembre, et un bénéfice net en diminution de 11%, à 4,17 Md$. « Nous ne sommes pas immunisés contre les effets du contexte économique actuel, s'est justifié le PDG de l'entreprise Steve Ballmer dans un communiqué. Toutefois, nous avons confiance en la qualité de nos produits et en la justesse de notre approche. » (...)

(22/01/2009 15:39:29)

Trimestriels Seagate: premières pertes depuis 2004

Seagate annonce ses premières pertes trimestrielles depuis 2004 : -496 M$. Sur cette somme, 147 M$ sont des pertes d'exploitation. L'ampleur des pertes sur trois mois est telle, qu'elle fait plonger dans le rouge les comptes semestriels. Avec 36,7 millions de disques livrés sur le dernier trimestre 2008, le premier fabricant mondial enregistre une baisse de 26% de ses livraisons sur un an. Cette chute est surtout due à la baisse de la demande pour les modèles destinés aux PC de bureau. Il ne s'en s'est vendu que 30 millions d'exemplaires (-30%). En un an, la part de ce type de disques dans le "mix" produits de Seagate est passée de 60% à 57%. Chute des ventes à destination de l'électronique grand public Dans le même temps, les livraisons de disques pour portables ont progressé de 18% à 7,5 millions d'unités (20% du mix). Celles de disques pour le stockage en entreprise baissent de 18% à 4,2 millions. Mais le record de baisse revient à la catégorie des disques pour les produits électroniques grand public : -51% à 393 000 exemplaires. Seagate, dont le cours de l'action a perdu 80% en un an, reconnaît avoir perdu 2% de part de marché en décembre. Le 11 janvier, Seagate a informé la SEC le gendarme de la bourse américaine d'un plan de licenciements de 2950 personnes (6% de ses effectifs). Evoluant sur un marché du disque dur qui ne devrait croître que de 4,3% en volume en 2009 selon iSuppli, le groupe compte procéder à d'autres coupes sombres pendant le trimestre qui débute. (...)

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