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(27/01/2012 10:05:45)

Baromètre CIO/Hitechpros : un 4e trimestre 2011 marqué par la forte demande en développeurs

Quelles sont les grandes tendances de la demande en ressources humaines IT de ce quatrième trimestre 2011 ?

En ce quatrième trimestre 2011, on retrouve dans le trio de tête des secteurs d'activités les plus demandeurs, le secteur des « Services aux entreprises » en première position avec 28,7 % des appels d'offres, suivi du secteur « Commerce et distribution » 18,3 %. En troisième position nous retrouvons deux secteurs ex-æquo, à savoir les secteurs « Bâtiment, travaux publics » et « Assurances » avec 7,8 % chacun.

Les technologies « .Net » arrivent, sur ce quatrième trimestre 2011, de nouveau en tête des compétences demandées par les clients, représentant 13,3 % des demandes. La catégorie «  Oracle » qui représentait 10 % des demandes, passe à 6,4 % et laisse sa place aux catégories « Systèmes d'exploitation Windows » (12,3 % des demandes) et «Autres SQL » (10,8 %). Les autres compétences techniques possèdent des parts des demandes comprises entre 0 et 6,4 %.

En ce qui concerne les professions les plus demandées, le métier « Développeur » obtient de nouveau ce trimestre la première place avec 22,2 % des demandes, suivi du métier « Consultant » qui occupait la troisième position le trimestre dernier avec 15,1 % des demandes contre 17.1 % en ce quatrième trimestre. Les chiffres de ce quatrième trimestre confirment la place des leaders de ces deux professions depuis 9 mois. En revanche, pour ce dernier trimestre 2011, le métier « chef de projet » qui conservait depuis 6 mois sa place dans le trio de tête, cède sa place au métier « Ingénieur exploitation et production » avec 15.4 % des demandes.

Quelle évolution constate-t-on depuis un an en termes de secteurs d'activité ?

Par rapport au T4 2010 on retrouve un classement quasi-identique des secteurs d'activité les plus demandeurs en compétences informatiques. En effet avec 16,1 % des demandes au T4 2010 et 28,7 % ce trimestre le secteur « Services aux entreprises » conserve et accentue sa place de leader, suivi du secteur « Commerce et distribution » avec 13,9 % en 2010 contre 18,3 % en 2011.

Pour finir la troisième place est partagée entre le secteur « Assurances » avec 11,7 % des demandes l'année dernière et 7,8 % cette année et le secteur «Bâtiment, travaux publics » dont nous ne pouvons pas ne pas souligner l'ascension fulgurante qui le fait passer de 1,5 % fin 2010 à 7,8 % ce trimestre. A noter également au cours de cette année 2011 la place importante du secteur « Médias, Communication, Loisirs » dans les demandes selon les trimestres.

Quelle évolution constate-t-on depuis un an en termes de compétences techniques ?

Du coté des compétences techniques, trois technologies restent particulièrement demandées. Les compétences « .Net » gardent leur première place du classement avec une belle augmentation puisqu'elles passent de 6,2 % des demandes sur le T4 2010 à 13,3 % sur le T4 2011. D'autre part, les compétences « Autres SQL » sont restées sur l'ensemble de l'année 2010 et 2011, les valeurs sûres parmi les compétences les plus recherchées avec 9,5 % des demandes au T4 2010 pour 10,8 % au T4 2011.

Cependant, la compétence « Oracle » qui détenait sa place dans le trio de tête sur pratiquement toute l'année, cède sa place à la compétence « Systèmes d'exploitation Windows » qui passe de 4,6 % des demandes au T4 2010 à 12,3 % au T4 2011.

Enfin, quelle évolution constate-t-on depuis un an en termes de métiers ?

L'analyse sur ce quatrième trimestre 2011 met en évidence que, avec 23,4 % des demandes au T4 2010, et 22,2 % au T4 2011, le métier « Développeur » se distingue encore une fois par rapport aux autres en représentant à lui seul un cinquième des métiers recherchés.

Quant au métier « Consultant », il retrouve un bon niveau ces trois derniers trimestres avec 17,1 % au T4 2011 contre 14,5 % au T4 2010 après une chute à 8,5 % lors du premier trimestre 2011. Le métier « Ingénieur exploitation et production » prend la place du métier « Chef de projet » dans le trio de tête grâce à ses 15,4 % des demandes au T4 2011 contre 13,1 % au T4 2011.

Pour finir, le métier « chef de projet » affiche une légère baisse qui lui retire la vedette et le place en quatrième position avec 11,1 % des demandes au T4 2011 contre 18,6 % au T4 2010. (...)

(09/01/2012 09:50:00)

Baromètre HiTechPros/CIO : l'année 2011 a terminé en hausse

L'année en matière de compétences informatiques ont augmenté de plus de 14 % par rapport à décembre 2010, confirmant ainsi la tendance enregistrée ces derniers mois. Ce chiffre incite à débuter 2012 sur une note optimiste.

Durant ce mois de décembre 2011 les catégories techniques les plus demandées restent inchangées : Nouvelles technologies (30 % des demandes, en forte hausse), Systèmes/réseaux/sécurité (30 % des demandes, en forte hausse), Consulting Expertise (11 % des demandes, en forte baisse). Mais il faut noter le recul de la catégorie « CRM Décisionnel » qui repasse sous les 10 %.

Les demandes ont particulièrement augmenté sur les catégories techniques suivantes : Clients serveur (+ 27 %), Systèmes/Réseaux/Sécurité (+ 15,7 %) et Nouvelles Technologies (+ 15 %). En revanche, certaines catégories techniques ont été affectées par une forte baisse de la demande : Moyens systèmes (AS400) (-44 %), Consulting Expertise (-15 %) et Mainframe (-13 %). (...)

(06/01/2012 17:14:35)

Recap IT : Analyses de données très demandées, Free Mobile patiente, Jubilé sécuritaire

Il est d'usage en ce début d'années de prendre des bonnes résolutions, de se tourner vers les technologies de demain. La rédaction a donc recensé 22 outils gratuits pour analyser vos données, à l'heure où la fondation Apache publie après 7 ans de travaux la version finale de Hadoop 1.0. Cette problématique d'analyse des informations va être un sujet important sur le plan du recrutement en se trouvant en bonne position dans les 6 métiers informatiques les plus en vue. Toujours sur l'emploi, les SSII soufflent un petit peu avec l'assouplissement de la circulaire concernant le travail des étudiants étrangers.

L'actualité économique est restée assez calme, avec le rachat de Green Hat, spécialiste de logiciel de test, par IBM. Google a continué d'étoffer son portefeuille de brevets auprès de Big Blue. Yahoo a nommé enfin son PDG, Scott Thompson, ancien patron de Paypal. Le prix des tablettes concurrentes de l'iPad n'en finit pas de tomber, Sony a baissé de 90 euros la sienne, alors que RIM brade au même prix de  150 euros sa Playbook quel que soit la capacité (16, 32 et 64 Go). Enfin, comment ne pas finir sur le buzz de Free Mobile que certains attendaient cette semaine et qui aux dernières rumeurs ne seraient présentées que le jeudi 12 janvier 2012.

La sécurité continue de monopoliser l'actualité en ce début 2012. Les hackers ont la folie des grandeurs en souhaitant la création d'un réseau de satellites pour éviter la censure. La Biélorussie bloque l'accès aux sites étrangers. On entend de nouveau parler de Stuxnet et Duqu qui pourrait n'être que des arbres qui cachent la forêt. Un réseau social de militants associatifs Care 2 a été piraté et a été obligé de réinitialiser 18 millions de mots de passe. Facebook n'est pas épargné avec un ver qui a volé 45 000 identifiants en France et en Grande-Bretagne. Le site de Mark Zuckerberg a plus tôt dans la semaine lancé la 3ème édition de la Hacker Cup. Symantec a eu quelques frayeurs après qu'un groupe de pirates indiens aient subtilisé le code source de Norton Antivirus. Selon l'éditeur, il s'agirait d'une partie du code source de deux anciennes versions d'antivirus pour les entreprises. Microsoft a évoqué son prochain Patch Tuesday qui comprend un record de mises à jour et une nouvelle qualification pour les menaces. Terminons par le jailbreak de l'iPhone 4S et l'iPad 2, il semble que le pirate français Pod2g ait résolu les derniers problèmes, il a indiqué sur son compte twitter qu'une solution stable serait disponible d'ici une semaine.

(...)

(05/01/2012 09:55:57)

Le gouvernement assouplit la circulaire sur le travail des étudiants étrangers

Il se passe tout de même des choses entre Noël et le Jour de l'An. Et pas des moindres. Le ministre de l'intérieur Claude Guéant annonçait vendredi 30 décembre une nouvelle circulaire sur le travail des étudiants étrangers en France. Celle-ci devant « compléter » la précédente, celle du 31 mai, qui avait provoqué beaucoup de controverses. Personne n'est dupe, le terme « compléter » remplace diplomatiquement d'autres mots comme « abroger » ou « remplacer », qui auraient fait mauvais effet, mais le sens est clair, le ministre de l'intérieur a cédé. Son collègue du travail (Xavier Bertrand), qui a co-signé la fameuse circulaire du 31 mai ne s'exprime d'ailleurs pas, seul le titulaire de la place Beauvau organise le retrait.

Sous le seul angle des entreprises, que retenir de cet épisode ? D'abord un aspect officiel et une réalité. L'officiel, le décret du 31 mai demandait aux préfets de restreindre l'accès à la nationalité française pour les étudiants étrangers diplômés de l'enseignement supérieur. Une circulaire complétée par deux décrets, celui du 11 août et celui du 6 septembre. A l'évidence, seules des préoccupations électorales motivaient ces mesures.

Le Syntec Numérique vent debout


La réalité a pris le dessus. Du côté des entreprises, on note que le Syntec Numérique était vent debout contre la circulaire Guéant. Son président, Guy Mamou-Mani en tête. Bon communicant, il n'a pu monter au créneau sans de solides motivations. Les entreprises ont besoin de ces Bac +5 qui maîtrisent des langues étrangères et connaissent d'autres cultures. Le Medef lui-même s'est prononcé, en début de semaine dernière, contre la circulaire Guéant au nom de l'image de la France et de sa compétitivité.

Vendredi 30 décembre, le président de la République s'entretenait donc avec son ministre de l'intérieur pour organiser le repli. Claude Guéant, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez (ministre des universités) vont recevoir les présidents de la conférence des universités et des grandes écoles début janvier pour préparer un nouveau décret.

6 000 étudiants seraient concernés, titulaires d'un visa étudiants ils sont bloqués pour obtenir un visa de salarié.

Nous reviendrons dans un autre article sur les commentaires des associations professionnelles et des SSII sur l'assouplissement de la circulaire.

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(05/01/2012 10:08:35)

Les 6 métiers informatiques les plus en vue (2ème partie)

L'expert en technologies mobiles

« La mobilité est le plus important facteur qui a changé l'IT »,  estimé Stewart Tan, vice-président de la gestion des risques et de la sécurité chez Accretive Solutions. « Créer des applications mobiles, architecturer des stratégies en la matière et sécuriser des terminaux nomades sont les principales préoccupations des entreprises d'aujourd'hui. »
Dans ce domaine, les intitulés qui figurent sur les sites d'emploi IT ressemblent davantage à des appels au secours qu'à des offres réelles d'emplois. En effet, devant l'afflux de nouveaux équipements mobiles, les entreprises cherchent désespérément des experts capables de ramener de l'ordre dans ce chaos.

Si vous disposez d'une solide expertise informatique dans le déploiement et la gestion des flottes de BlackBerry, de terminaux sous Android ou iOS, il y aura suffisamment de travail pour vous dans les années à venir. Dans les listes  d'annonces que nos confrères d'Infoworld  ont passé en revue  les offres concernent des profils capables d'évaluer des plateformes mobiles pour une utilisation professionnelle. Les entreprises recherchent aussi des profils pour travailler sur les spécifications de leurs futurs produits, des techniciens de  support et également des développeurs.

Le développeur d'applications mobiles professionnelles

Alors que le développement d'applications mobiles a connu  une véritable expansion technologique au cours des dernières années, les sites d'emplois IT ont relevé une hausse des offres pour des créateurs d'applications mobiles professionnelles. «Les entreprises cherchent des façons de donner un sens aux  données mobiles en développant des applications et en veillant au respect de la sécurité», note Alice Hill, directrice générale du site d'emploi IT Dice.com.

Dans certaines organisations, les compétences requises en programmation dépendront des plateformes : Objective-C pour l'iPhone, ou Java pour Android ou BlackBerry. Mais grâce à HTML5, il y existe également une tendance pour du développement web mobile multiplateforme. Si vous n'êtes pas déjà formé à Objective-C ou à Java, en acquérant une expertise profonde d'HTML5, vous disposerez alors d'un double avantage et d'une meilleure polyvalence, mais vous devrez toutefois vous faire aux caprices des utilisateurs individuels de plateformes mobiles.

Pour Stewart Tan, ce qui distingue les développeurs d'applications professionnelles mobiles des développeurs de solutions mobiles en général est l'accent porté sur la conformité et la sécurité  Ce dernier pointe la demande croissante pour des développeurs d'applications mobiles sur le site Dice.com, et note que les offres d'emploi pour des développeurs Android ont désormais dépassé celles pour des développeurs iPhone. Quant aux annonces concernant  des spécialistes BlackBerry, elles sont encore nombreuses, preuve de la ténacité de RIM  qui continue de s'accrocher à ses clients professionnels.

L'architecte cloud

Si vous demandez aux responsables informatique s'ils sont  dans le cloud, ils vous diront qu'ils l'ont toujours été. Pour eux, cloud est juste une autre façon de dire centre de données. Mais alors que les dirigeants d'entreprise et leurs investisseurs sont actuellement à l'écoute de ce concept, la demande est croissante pour des informaticiens pouvant mener un projet  de manière à garantir l'efficacité et l'agilité promises par le cloud privé.

«On note un bel élan positif vers une intégration dans le cloud », considère Ron Gula, PDG de Tenable Network Security. «Les personnes qui peuvent réellement intégrer une architecture avec simplicité vont être de plus en plus demandées. »

En parcourant les offres d'emploi informatiques, nos confrères  d'Infoworld ont vu des dizaines de demandes pour des  architectes cloud, dont une majorité émanaient de départements IT. Il s'agit de profils ayant des compétences assez répandues en réseau, virtualisation, et en conception de SAN. Sans aucun doute, plus votre compréhension des réseaux de virtualisation et de gestion sera avancée, meilleures seront vos chances. La capacité d'expliquer comment votre cloud privé va impacter les coûts informatiques constituera un plus.

En plus d'établir et de gérer une infrastructure de cloud privé, Ron Gula pense que les architectes cloud auront de plus en plus besoin d'être experts dans le choix de services de cloud publics. «Lorsque vous découvrez les nuances de l'engagement du niveau de services (SLA), vous êtes moins un informaticien et davantage un avocat », expose-t-il. Le but ultime est le cloud hybride, où les architectes et les directions métiers se concerteront pour savoir quels sont les services cloud qui auront le  plus de sens, s'ils doivent tourner en interne ou s'ils doivent être externalisés sur une base de paiement à l'acte.

Ron Gula ajoute que toute activité qui dépend de sociétés extérieures pour des pans significatifs d'infrastructure de cloud computing nécessitera les compétences d'un expert capable de relever le défi qui consistera à déchiffrer les termes d'un contrat de licence afin d'évaluer la véracité de garantie du fournisseur de services.  Il sera alors essentiel de maîtriser la gestion du risque, un domaine également en forte augmentation, selon les sites d'emploi Dice et Modis.

- Consulter la première partie de cet article



(...)

(02/01/2012 10:08:54)

«Le Défi H renforcera la sensibilisation au handicap », Eric Blanchet, Adapt

Le Monde Informatique : Quelle est la mission de l'Adapt ?

Eric Blanchet : « L'Adapt agit en faveur de l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées depuis plus de 80 ans. Cette  association loi 1901, reconnue d'utilité publique, est financée par l'Etat, les collectivités publiques et également par les dons. Présent dans toute la France, l'organisme possède plus de 100 établissements et services de soins de suite et de réadaptation, d'aide par le travail, de rééducation professionnelle, d'éducation motrice et d'accompagnement. Il accueille chaque année près de 12 000 personnes handicapées, touchées par le handicap à leur naissance ou suite à un accident de la vie. Ayant créé la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées en 1997, l'Adapt organise depuis l'événement chaque troisième semaine de novembre et dispense à travers les bénévoles de son Réseau des Réussites un accompagnement à des personnes handicapées qui souhaitent être suivies dans leur recherche d'emploi. »

Quel est le rôle joué par l'Adapt dans le Défi H ? Quelles sont les motivations qui ont conduit l'association à s'engager dans cette compétition ?

« L'Adapt fait partie du jury du Défi H, aux côtés de représentants de Sogeti, de l'association Tremplin et du Monde Informatique. Chaque équipe remettra un dossier écrit et une vidéo, et nous établirons un  classement final à partir de l'examen de ces documents. Nous avons décidé de participer à l'aventure pour tenter de faire augmenter le taux d'employabilité des personnes handicapées de toutes les manières possibles. Ce qui nous a séduit, c'est l'implication de jeunes sur la question du handicap avec des projets  inhabituels et des réponses qui sont différentes de celles que l'on connaît aujourd'hui. »    

Quels sont les outils innovants qui pourraient favoriser l'intégration dans l'emploi des travailleurs handicapés dans l'IT  ?
« Un projet comme Contraste qui porte sur la mise en place des contrastes de couleurs sur des smartphones pour faciliter le repérage visuel d'un élément architectural, est novateur pour les personnes malvoyantes. Toutefois, ces projets ont tous un intérêt commun : celui de faire avancer l'insertion professionnelle des personnes handicapées grâce aux nouvelles technologies et à des actions de communication. Les plateformes communautaires et le e-learning  sont essentiels pour que les managers pussent franchir le pas du handicap. »  

Concrètement, comment agir pour que les handicapés soient davantage employés dans l'IT, à l'heure où on est loin des 6% définis par la loi ?

« La loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et  la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 évoque une accessibilité généralisée pour tous les domaines de la vie sociale, dont  l'éducation et l'emploi. Mais le sujet reste encore tabou. Tout secteurs confondus, le taux moyen d'emploi des handicapés n'est que de 3% au niveau national. En outre,  la plupart les personnes handicapées ne souhaitent pas être stigmatisées, par peur de perdre leur emploi. S'il n'existe pas de projet social dans leur entreprise, ils ont tendance à ne pas se dévoiler. Certains secteurs, comme la banque et l'assurance sont plus en avance que d'autres sur la question du handicap. D'autres, comme les PME, ont encore du chemin à faire. Des évènements tels que la Semaine pour l'emploi des handicapés se sont donc donnés pour mission d'aller à la rencontre des entreprises de taille moyenne. »

Comment légiférer pour que les entreprises agissent davantage en faveur de l'emploi de ces personnes ?

« Il n'est pas nécessaire de légiférer davantage. Il suffit juste de faire appliquer la loi. Il faut surtout une meilleure prise en charge des personnes en situation d'handicap dans les écoles. Or, le monde de l'éducation n'est pas encore prêt à les accueillir, que ce soit en primaire, au collège, au lycée ou dans les universités. Si les entreprises peinent à trouver des profils d'ingénieurs handicapés, c'est parce que les grandes écoles  ne leurs sont pas ouvertes. Il existe peu d'enfants handicapés qui ont le niveau Bac, et on en trouve encore  moins dans l'enseignement supérieur. On voit mal comment ces jeunes pourront entrer dans la vie active, tant que ce problème ne sera pas réglé, »

- La plate-forme Défi H


Eric Blanchet est entré à L'Adapt en 1997 en tant que directeur administratif. Il est devenu directeur général adjoint administratif et financier en 2003, avant de prendre la direction générale de l'association en  janvier 2011. Il a structuré le pôle de gestion et de finances en adéquation avec la stratégie associative de l'organisme pour accompagner les projets de développement dans ses différents secteurs d'activités. Diplômé d'un Master en économie et management des organisations du secteur médico-social. Eric Blanchet justifie de 17 ans d'expérience dans les domaines associatifs et médico-sociaux. Avant
de rejoindre L'Adapt, il était responsable du contrôle interne de gestion de la fédération Aides. Il a exercé la première partie de sa carrière dans le secteur privé, en tant que financier du groupe BDDP, puis a été directeur adjoint du Groupe OCL jusqu'en 1993, Il est également un parrain bénévole actif du Réseau des réussites où il accompagne des personnes handicapées.

Pour suivre tous les projets du Défi H, rendez-vous sur le site www.defih.com
(...)

(23/12/2011 09:42:13)

Défi H : Tremplin accorde handicap et études supérieures

L'association Tremplin Entreprises a vocation à guider les étudiants handicapés vers leur insertion professionnelle. Elle est soutenue par un réseau de près de 180 partenaires et administrée par cinq d'entre eux, dont IBM et Capgemini (*). « Nous avons, en fait, un double rôle qui consiste à accompagner les étudiants vers les entreprises, mais aussi à aider celles-ci à accueillir les jeunes », explique Christian Grapin, directeur de Tremplin. L'objet de notre création, avant même de parler de l'intégration dans l'emploi, c'est l'accès aux études. Il faut que les personnes acquièrent les niveaux de qualification demandés ».

Pour que les entreprises puissent répondre à l'obligation d'emploi qui leur est faite, elles doivent pouvoir trouver les profils qu'elles recherchent, souligne le responsable. Or, le manque de qualification les pénalise et notamment dans le secteur IT, en quête de diplômés de niveau Bac+2 et au-delà. « Tremplin veut y remédier en encourageant les jeunes à aller vers les études supérieures », pointe Christian Grapin.

S'orienter, communiquer, se former


L'association Tremplin est, avec l'Adapt, partenaire du Défi H, élaboré par Sogeti avec Le Monde Informatique. Dans le cadre de ce 1er Trophée des Grandes Ecoles et Universités au service du handicap, sept équipes d'étudiants concourent autour d'innovations technologiques facilitant l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Chaque groupe est accompagné par un coach Sogeti et par une association. Tremplin soutient le dossier SimpaH, présenté par l'équipe de la MIAGE de Grenoble (**). L'objectif est ici de développer une application pour tablette qui aidera les étudiants en situation de handicap moteur et visuel à disposer des informations pour s'orienter, communiquer et se former (supports de cours, suggestion d'itinéraires adaptés ...).

Dans ce projet, « il ne s'agit pas de maintien dans l'emploi mais d'accès aux études supérieures. Une solution informatisée pour le faciliter, c'est excessivement utile », apprécie Christian Grapin. « Les étudiants utilisent beaucoup l'ordinateur. Encore faut-il qu'ils aient accès aux discours du professeur, s'ils ont une déficience auditive par exemple, ou à ce qui est projeté, s'ils ont une déficience visuelle, ou encore aux bâtiments. »

Le déficit de qualifications parmi les personnes handicapées s'explique non seulement par la difficulté à disposer d'équipements adaptés (le coût des outils représente un obstacle majeur pour certains), mais aussi parce que les jeunes s'autocensurent. Il arrive également que leurs proches les découragent en craignant que les études supérieures ne représentent un parcours trop difficile à surmonter, regrette le directeur de Tremplin. Il rappelle qu'environ 80% des personnes handicapées en âge de travailler, en poste ou à la recherche d'un emploi, ont un niveau inférieur au baccalauréat.

Jusqu'au niveau Bac+5


Sur une année, Tremplin accompagne durablement de 300 à 350 jeunes dans leur cursus d'étude et suit leur entrée dans le monde professionnel. Cela se traduit par plus de 760 actions menées en entreprise : parfois de simples rencontres ou des stages, des jobs d'étudiants, de l'alternance et jusqu'au premier emploi. « Nous les aidons à développer leur niveau de qualification si un métier les intéresse et que leur handicap ne représente pas un obstacle rédhibitoire pour l'exercer. Il arrive que ce ne soit pas possible », indique Christian Grapin. Parmi les jeunes suivis par Tremplin ayant un bac ou allant le passer, « certains ressortent définitivement de l'accompagnement avec un niveau Bac+5 ». Le dirigeant évoque le cas récent d'un jeune homme, détenteur d'un bac S, qui a choisi les carrières de l'informatique à dominante scientifique, un handicap moteur l'empêchant, d'après ses expériences, de s'orienter vers des métiers en laboratoire. « Il s'agit là d'une stratégie professionnelle orientée par le handicap ».

Tremplin a un double rôle. Il lui faut aussi mobiliser les acteurs de l'entreprise (managers, tuteurs, équipes de travail) pour qu'ils accueillent les jeunes et mettent le handicap à sa juste place. Les métiers évoluent techniquement. Ce qui pouvait être pour les personnes handicapées une réelle limite à leur pratique ne l'est parfois plus grâce à l'avancée de la technologie, comme en médecine, avec les capacités d'intervention à distance et de visualisation avancées. Au passage, le dirigeant évoque aussi d'autres solutions informatiques adaptées au monde de l'entreprise, présentées notamment par IBM, telles qu'un clavier pour les personnes ne pouvant utiliser qu'une seule main. Ou encore la plateforme Tadeo qui met en relation collaborateurs sourds ou malentendants avec des interlocuteurs qui entendent, notamment par l'intermédiaire d'un opérateur connaissant le langage des signes.

Utiliser l'informatique pour les études supérieures, puis accéder au système d'information avec des outils adaptés, peut faire évoluer l'insertion professionnelle des personnes handicapées. « Souvent, s'intéresser à l'amont permet de régler, voire d'éliminer, les problèmes en aval », rappelle Christian Grapin.

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(23/12/2011 09:37:28)

Bilan emploi 2011 : Le secteur informatique sous tension

Selon le Syntec Numérique, tous les indicateurs de diffusion d'offres d'emploi, d'intentions d'embauches et d'insertion des jeunes diplômés sont restés positifs tout au long de l'année. Le secteur IT reste toujours le plus important recruteurs de cadres, avec 40 000 recrutements réalisés en 2011 et 10 000 créations nettes d'emplois.

L'Apec confirme, dans la troisième édition de son baromètre réalisé avec Syntec Numérique, que l'emploi des cadres de la high-tech a été  particulièrement dynamique cette année. Deux tiers des entreprises ont indiqué que leurs recrutements étaient plus nombreux qu'il y a un an, et trois entreprises sur quatre ont mentionné maintenir leurs embauches dans les six prochains mois. Effet de la reprise de l'activité et de la forte progression des offres, les recruteurs éprouvent des difficultés à trouver des candidats adaptés aux postes à pourvoir. L'enquête « Besoins en main d'oeuvre » conduite par Pôle Emploi et le Credoc montre en effet que les informaticiens font partie des 10 spécialités les plus difficiles à trouver. Les tensions concernent les cadres et les ingénieurs d'études et développement, les spécialistes de la R&D et les responsables informatiques, les techniciens de maintenance informatique et les ingénieurs télécoms.

Les SSII présentes sur les salons de l'emploi peinent toujours à recruter des profils de niveau expérimenté dans différents domaines, comme celui des infrastructures ou du développement applicatif.

90% des jeunes de la promotion 2010 en poste

Après une année 2010 difficile, l'emploi des jeunes diplômés issus de la filière IT est à nouveau sur une tendance favorable , note encore une fois l'Apec C'est en effet dans les disciplines à forte dominante technologique que le taux d'accès au premier emploi a le plus progressé. Dans l'informatique, les télécommunications, et les technologies multimédia, il a gagné 18 points par rapport à la promotion de 2009 pour atteindre 90%. Les jeunes diplômés de l'informatique ne sont plus que 10% en recherche d'emploi, ce qui représente un taux deux fois moins élevé par rapport aux autres secteurs.  

Reste que la filière continue d'attirer moins de femmes que d'hommes. Selon l'étude « Mutationelles 2011 »  d'Orange sur la situation des femmes ingénieurs en France. seules 14% des ingénieurs de sexe féminin ont un poste dans le secteur numérique, A l'occasion du 100ème anniversaire de la journée internationale de la femme, Neelie Kroes, commissaire européenne en charge de la société numérique a fait remarquer que les femmes étaient sous-représentées dans l'IT surtout dans les fonctions de management.

Cette situation s'accompagne d'un développement du chômage. D'après les derniers chiffres de Pôle-Emploi, l'informatique comptait 32  400 inscrits à la fin du mois d'octobre.  Entre temps, le climat économique difficile a commencé à faire ses premières victimes. Cet été Cisco annonçait la suppression de 10 000 emplois dans le monde, soit14% de ses effectifs, dans le cadre d'un  vaste plan d'économies .L'établissement bancaire britannique HSBC
coupait 30 000 emplois au niveau mondial, dont des fonctions IT liées au back office. Il y a quelques jours, Logica indiquait procéder à 1 300 coupes en Europe, tandis que 360 salariés de la filiale française d'Alcatel Lucent (ALF) apprenaient qu'il devraient changer de métier en 2012, au sein du groupe, faute d'activité.

(...)

(22/12/2011 10:49:48)

Un accord de branche signé sur le chômage partiel des informaticiens

La F3C-CFDT, la fédération des sociétés d'études CGT, Syntec* et le CICF se sont mis d'accord, hier, sur, un accord de branche relatif à la question du chômage partiel dans la filière du conseil, des services et des technologies de l'information et de la communication. Il s'agit d'encadrer le recours au chômage partiel pour éviter les dérives, mais aussi de permettre aux collaborateurs dont l'emploi est menacé, de se réorienter par la formation.

L'accord permet un maintien de 75 à 95 % de la rémunération ainsi qu'une couverture prévoyance et santé. Les clauses contractuelles de non-concurrence ou de dédit-formation sont levées. Ainsi les salariés qui pendant le chômage partiel retrouveraient un autre emploi sont libres de quitter leur entreprise.

Les inter-contrats exclus du dispositif

Toute personne positionnée en chômage partiel aura droit à la réalisation d'un bilan d'étape professionnel quelle que soit son expérience professionnelle et son ancienneté dans l'entreprise. La finalité de ce bilan permettra de définir le besoin de formation dans la perspective soit d'une reconversion, soit d'un approfondissement des compétences.

Le Fafiec, organisme collecteur de la branche, prendra en charge les formations définies dans le cadre de ce bilan. Les syndicats déclineront en région la mise en oeuvre du dispositif national.

La F3C-CFDT précise qu'il ne sera pas possible d'inclure dans la demande d'indemnisation de chômage partiel les salariés en inter contrat, sauf fermeture totale de l'entreprise.

* Syntec représente les professions de l'ingénierie, des services informatiques, des études et du conseil et de la formation professionnelle.

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