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(28/12/2007 14:30:31)
Top 10 de 2007 : quand le virtuel devient réel
Tous les indices récoltés au cours de l'année 2007 concordent : après de long mois de tests, 2008 sera la première année de la conversion de l'informatique à la virtualisation. Contraints et forcés sous les effets conjugués de la mauvaise conscience écologique, de l'augmentation du coût de l'électricité et de la pression à la réduction des coûts d'achat et d'exploitation, les centres de données vont entamer en 2008 une profonde mutation pour aboutir, d'ici quelques années, à une totale transformation de l'environnement informatique professionnel. A terme, la virtualisation permettra de découpler totalement le matériel du logiciel et des données. Si elle touche en tout premier lieu les serveurs, elle va étendre ses mérites au stockage, à l'architecture réseau, aux postes de travail et même aux applications. Pour ces dernières, la notion d'appliance virtuelle qui pointe son nez tant chez Red Hat que chez Ubuntu - Canonical, peut passer pour un rêve d'administrateur : une application prête à l'emploi qui se pose au dessus d'un hyperviseur et qui se met à jour tout aussi simplement. Effacer les adhérences, les adresses physiques et tout ce qui rend difficile une reconfiguration automatisée ouvrent d'immenses perspectives, mais il y a toujours plus loin de la coupe aux lèvres. L'optimisation des ressources serveur risque ainsi de créer des goulets d'étranglement an niveau des entrées sorties ; de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer l'opportunisme malsain des éditeurs qui revoient à leur avantages leur politique de licence dont le calcul reposait jusque-là sur des machines bien réelles. Ces deux exemples donnent un indice des difficultés qu'il va falloir surmonter. Un effort d'autant plus difficile à réaliser que ce qui manque le plus pour l'instant, ce sont les compétences. Or, elles sont cruciales pour mettre en place l'armada d'outils d'administration que requiert un centre de données qui se pilotera à partir d'une console qui ramènera le tableau de bord d'un avion de ligne au rang de jeu pour les 5-6 ans. Quoi qu'il en soit, le mouvement est lancé et il est irréversible. [[page]] Les acteurs avec une position clé pour 2008 : - VMware , bien sûr, que sa mirifique introduction en bourse a propulsé en pleine lumière . Cette société, toujours contrôlée par EMC, s'impose comme la référence de la virtualisation sur architecture x64, tant pour ses hyperviseurs que pour ses outils d'administration. Un dossier complet, publié à l'occasion du VMWorld 2007 de septembre dernier, fait le point sur ce qui est en passe de devenir un énorme écosystème. - Microsoft , dont le retard est tel que l'on finit par se demander s'il ne découle pas d'un choix délibéré, devrait livrer son hyperviseur Hyper-V six mois après la sortie de Windows Server 2008. Soit en juillet prochain. En attendant, le premier éditeur mondial pose des jalons (ou des chausse-trappes, c'est selon) un peu partout. Déjà, Microsoft a rendu quasi impossible la virtualisation au niveau des postes clients sous Windows. Au niveau des centres de données, il place Virtual Machine Manager en embuscade au niveau de l'administration et indique qu'il faut payer le prix fort pour installer Windows Server en environnement virtuel, - Citrix , spécialiste du client déporté, a pris une position clé en rachetant XenSource, l'entité commerciale du projet Xen, hyperviseur Open Source concurrent de VMware, très en vogue dans le monde Linux. Allié objectif de Microsoft, Citrix veut jouer un double jeu, un pied dans chaque camp. Plutôt que de maintenir une division Xen, Citrix a fait le choix de disperser le savoir-faire de Xen dans toute l'entreprise. Cette décision montre que cet éditeur propose une troisième voie qui va directement du serveur au poste client. - Oracle , avec son talent unique de trouble-fête, a annoncé une offre de virtualisation maison fondée sur Xen. L'éditeur de SGBD et d'applicatifs, qui avait déjà semé le trouble en pillant le Linux de Red Hat, en profite pour sous-entendre qu'il serait risqué d'utiliser VMware. Même si cela est faux, ce genre de propos laisse des traces. Il reste aussi à citer Cisco, IBM, HP et Sun. Cisco parle depuis fin 2005 de VFrame, son outil d'administration des ressources virtualisées. Cette société a fait le choix de s'allier avec VMware en entrant à son capital et en annonçant l'intégration de VFrame Datacenter à Virtual Infrastructure. Quant à IBM et HP , très en retrait au niveau des logiciels systèmes, ils disposent de deux bras de levier : à eux deux ils fournissent la majorité des serveurs x64, sur lesquels ils peuvent préinstaller en mémoire flash l'hyperviseur de leur choix, et ils disposent de la palette d'outils d'administration la plus large. Dans le trio des constructeurs historiques, c'est Sun qui a la stratégie la plus originale. Non seulement, il a annoncé son propre hyperviseur pour faire cohabiter Solaris avec les autres OS x64 (Windows, Linux), mais il se lance aussi dans l'administration avec xVM Ops Center. Etant le moins bien implanté des trois sur le marché x64, il est celui qui a plus à perdre. (...)
(28/12/2007 12:01:10)Shell pourrait supprimer des milliers d'emplois dans l'informatique
La compagnie pétrolière Royal Dutch Shell a décidé d'externaliser une grosse partie de son informatique pour réduire ses coûts, et de supprimer plusieurs milliers d'emplois, rapporte l'agence de presse Reuters. Vendredi dernier, un porte-parole de la raffinerie anglo-néerlandaise a indiqué que des négociations étaient actuellement en cours avec trois sous-traitants, dans le cadre d'une transaction qui serait effective en mars 2008. Sur le site protestataire Royaldutchschellplc.com, une source interne parle de 3200 suppressions de postes, une information que la direction n'a toutefois pas souhaité commenter auprès de l'agence de presse. D'autres sources, chez Schell, indiquent que les réductions viseraient principalement les informaticiens en contrats à durée déterminée. Un courriel interne de Shell aurait mentionné EDS, T-Systems, filiale de Deutsche Telekom, et AT&T comme étant en discussion finale avec le pétrolier, dans le cadre de son externalisation. (...)
(28/12/2007 09:08:34)Top 10 de 2007 : L'écologie, argument marketing ultime
Etre « green » ou écolo, ou ne pas être. Telle est la question qui se pose aux fournisseurs du monde informatique. Qui, sous prétexte d'attitude citoyenne, se mettent au vert. Paradoxalement, ce n'est pas de la pression des consommateurs que vient cet engouement pour les technologies vertes, les prix restant le premier critère de choix. D'autres considérations motivent les géants de l'informatique. D'abord une évolution prochaine du cadre réglementaire, qui devrait faire de 2008 l'année écolo. Ensuite, des considérations économiques. Certes, les fournisseurs sont sous surveillance : Greenpeace a commencé dès la rentrée 2006 à titiller les grands fournisseurs de téléphones mobiles et d'ordinateurs. On se souvient aussi du rapport saignant sur Apple, accusé d'utiliser des éléments toxiques. La firme à la pomme déclarera haut et fort au printemps 2007 avoir entendu l'association : Apple serait devenue éco-responsable. L'organisme milite ainsi tout au long de l'année. En septembre, Greenpeace félicite Nokia et épingle Apple et HP. En fin d'année, Nintendo obtient un zéro pointé pour sa Wii et Microsoft 2,7 sur 10. Toujours est-il que les recommandations et admonestations de Greenpeace n'auraient pas autant de poids si elles ne coïncidaient pas avec des préoccupations très terre à terre. Ainsi, si auparavant dans une salle de serveurs, le mètre carré représentait un élément majeur du coût, la consommation électrique est devenue en 2007 le critère majeur dans la facture globale. D'autant que plus les serveurs consomment, plus ils chauffent, et plus il faut refroidir la salle, en consommant encore de l'électricité. Or, si en France l'électricité reste une denrée relativement accessible et de qualité, il n'en est pas de même dans certains pays comme les Etats-Unis - notamment en Californie, qui a connu de sévères coupures - ou la Grande-Bretagne. Un hébergeur comme Telecity Redbus teste par exemple la pile à combustible pour pallier les déficiences du réseau électrique. Refroidir les data centers autrement qu'en utilisant de l'électricité devient en tout cas une priorité. Le projet Green Roof vise par exemple à planter des arbres sur le toit des salles de serveurs afin d'en rafraîchir l'atmosphère. Plus généralement, les fournisseurs s'interrogent sur la façon de réduire la consommation des data centers au sein du projet Green Grid. Une des pistes étudiées sera la virtualisation, qui est censée permettre d'utiliser toutes les capacités d'un serveur, et non quelques pour cent comme c'est le cas la plupart du temps. On apprend par ailleurs dès janvier que le label Energy Star pourrait désigner les serveurs les plus écolos. Deux mois après, HP se dit prêt pour ce futur label Energy Star 4.0. L'attitude citoyenne, écologique, dite éco-responsable, devient en effet un élément essentiel de la communication des entreprises de l'informatique. En particulier chez Big Blue, qui se transforme peu à peu en Big Green : en avril, IBM annonce qu'il proposera en option des mémoires Flash à la place de disques durs dans ses serveurs lames, car ils consommeraient 95% d'électricité en moins. Le mois suivant, IBM dit vouloir investir un milliard de dollars pour les économies d'énergie, c'est le lancement officiel du projet Big Green. Dans ce projet figure le remplacement de multiples serveurs par des mainframes dans les propres data centers d'IBM, car les mainframes seraient moins gourmands en ressources... et ils représentent une belle opportunité commerciale. Fin novembre, des « IBM fellows » feront le déplacement à Paris pour exposer leurs services et technologies écolos. Pas en reste, Microsoft s'associe à la Fondation Clinton, en annonçant son intention de développer des logiciels à destination des métropoles mondiales afin qu'elles puissent contrôler leurs émissions de carbone. Brocade se sert de l'argument écologique pour vanter ses produits par rapport à ceux de Cisco. Ricoh indique profiter de la journée mondiale de l'environnement pour sensibiliser ses employés. Vexé d'avoir été tancé par Greenpeace, l'Indien Wipro dit qu'il suivra désormais la directive européenne RoHS (Restriction on Hazardous Substance) qui interdit l'usage de certains produits dangereux pour l'environnement. Sun ouvre openeco.org, un site communautaire qui calcule, analyse et compare l'émission de gaz à effet de serre des entreprises, tandis qu'Intel lance LessWatts.org, communauté qui a pour but de réduire la consommation des composants dans tous les systèmes sous Linux. On peut encore citer Dell, qui lance un concours pour favoriser le développement de technologies vertes. Marketing ou véritable attitude citoyenne, quoiqu'il en soit, concluait Forrester dans notre dossier sur la « Green IT », tout le monde y viendra. On notera d'ailleurs que l'informatique verte sera un des principaux thèmes de l'édition 2008 du Cebit. (...)
(28/12/2007 09:02:14)EMC se paie Document Sciences
EMC, spécialiste du stockage, a annoncé le rachat de Document Sciences, acteur expert dans l'envoi de mailing personnalisé, pour 85 M$ en numéraire. Dans un communiqué, le groupe explique que cette opération devrait renforcer sa position sur le marché de la gestion de contenu transactionnelle, un segment très porteur selon lui. Les actifs de Document Sciences seront transférés dans la division gestion de contenu et archivage d'EMC. Document Sciences édite notamment xPression, une application d'automatisation de création et de personnalisation de documents, qui pioche ses données dans les systèmes d'entreprise, comme les PGI et les GRC. xPression est intégré à Documentum, plateforme de gestion de contenu de la marque, depuis 2004. La transaction, encore sujette à l'approbation des autorités, doit être finalisée fin mars. (...)
(27/12/2007 15:49:42)La co-entreprise ST Micro/Intel prend du retard
STMicroelectronics a annoncé, mercredi 26 décembre, le report du lancement de Numonyx, co-entreprise créée par le fabricant avec Intel et Francisco Partners. Le délai de réalisation définitive de cette joint-venture, spécialisée dans les mémoires flash, a en effet été prolongé au 28 mars 2008. Le fabricant des semi-conducteurs a toutefois précisé que le lancement de Numonyx serait effectif au cours du premier trimestre 2008. Il a également indiqué que les parties prenantes avaient reçu des engagements bancaires fermes pour assurer le financement de Numonyx, après les turbulences importantes qui ont récemment frappé les marchés de crédit. Les nouvelles conditions de financement incluent un prêt « Senior » pouvant atteindre 650 M$ et un crédit revolving confirmé de 100 M$ pour Numonyx. A la clôture de la transaction, Francisco Partners investira 150 M$ contre 6,3% du capital. En rémunération de l'apport de ses activités mémoires Flash, STMicro recevra 48,6% du capital de Numonyx et 364 M$, constitué d'un montant en cash numéraire et un crédit subordonné à long terme. A l'issue de la transaction, Numonyx sera le plus grand fournisseur mondial de mémoires Flash NOR et l'un des leaders sur le marché des mémoires non volatiles, a précisé STMicroelectronics dans un communiqué. (...)
(27/12/2007 14:45:36)5,4 millions de commandes passées sur Amazon.com en un mois
Le célèbre site marchand Amazon.com a enregistré plus de 5 millions de commandes entre le 15 novembre et le 19 décembre derniers, soit 62,5 commandes à la seconde. Cela constitue un mois record pour la société (créée en 1994). La Wii, les PC portables (comme le MacBook d'Apple), le Blu-Ray, les GPS (Garmin notamment), le HD-DVD et bien entendu l'incontournable iPhone ont été plébiscités par les internautes. Le jour le plus faste pour Amazon a été le 10 décembre, où le site a par exemple reçu 17 commandes de Wii à la seconde. Victime de son succès, la console de Nintendo est d'ailleurs en rupture de stock. Côté jeux, on retrouve Super Mario Galaxy et Call of Duty 4 et pour la photo, le PowerShot de Canon remporte tous les suffrages. (...)
(27/12/2007 14:33:40)2008 : décollage prévu de l'IT verte
Greenpeace le prédit : 2008 sera une année où les constructeurs informatiques feront des efforts dans le recyclage de leur déchets, dans l'utilisation de composants non polluants et dans leur engagement écolo. Si le classement de l'association, qui a récemment épinglé Nintendo et pointé du doigt Nokia, n'en est qu'à sa sixième édition, la portée et surtout les retombées économiques du barème Greenpeace sur la santé de l'entreprise sont évidentes. Apple en a récemment fait les frais et a dû modifier les composants de l'iPhone, jugés trop polluants par l'ONG. Est-ce une prise de conscience des consommateurs et/ou des entreprises, pour qui l'éco-responsabilité des marques détermine l'acte d'achat ? Gaudriole marketing ou réelle problématique économique ? Autant de questions qui commenceront à trouver réponses en 2008. Pour Eric Sansonny, directeur commercial et marketing de l'hébergeur français Amen, il s'agit d'une combinaison de facteurs. La société, qui vient récemment de lancer une offre de serveurs ECO, renfermant des composants plus écolos car plus adaptés aux besoins peu critiques de ses clients, fait partie d'un marché où « la consommation d'électricité est le nerf de la guerre ». Vient s'ajouter à cela une démarche citoyenne, qui reste certes dans l'air du temps. Mais, « s'il y a une prise de conscience globale des problématiques de l'environnement, il y a aussi des problématiques économiques (comme la hausse de l'électricité ou du pétrole). C'est aussi une question de survie de réduire la facture ». Ainsi, il est clair que la sensibilisation aux phénomènes environnementaux perdurera en 2008, parce qu'elle est au coeur d'une problématique économique. Si les actions entreprises par les ténors de l'industrie informatique semblent marginales et parfois théâtrales - Sun qui enterre ses blackbox dans une mine de charbon désaffectée chinoise pour favoriser leur refroidissement -, il apparaît toutefois que de vraies mesures concrètes pourraient être mises en place en 2008. La délocalisation de petits hébergeurs vers des pays estimés plus éco-responsables (comme l'Allemagne ou le Danemark) pourrait en être une. Même si au final, c'est pour des raisons économiques, voire technologiques, que l'opération est menée. « Tout dépend de l'infrastructure réseaux en place », commente Eric Sansonny. Finalement, tant mieux si c'est aussi écolo. C'est en Europe que les esprits devraient le plus évolué dans les années à venir. L'Union européenne devrait, en 2008, légiférer et imposer des carcans juridiques pour le recyclage des déchets, mais également dans intervenir l'éducation des Etats-membres, qui tardent à déployer des politiques adaptées vers leurs citoyens. Ce que pointait du doigt une étude récente de l'université des Nations Unies, pour qui le Vieux Continent peut largement mieux faire en matière de recyclage. Les Etats-Unis, de leur côté, ont tendance à exporter leurs déchets vers les pays pauvres quitte à les polluer, nous apprend notamment la Basel Action Network (BAN), une association écologique américaine. Autant dire que 2008 sera le témoin de changements radicaux. Vers du matériel plus écolo Si les fondeurs Intel et AMD ont depuis longtemps misé sur la basse consommation de leurs processeurs, les constructeurs de l'industrie high-tech feront de 2008 une année placée » sous le signe du développement durable. Le XO, ou encore le Classmate, pourraient en partie donner le la. Développés d'abord dans un but humanitaire, ces portables pourraient entraîner dans leur sillage un engouement pour les ordinateurs plus verts. Systèmes d'alimentation écolos, OS et hardware basse conso, et financement adapté : autant de paramètres très développement durable. Les disques durs SSD (Solid State Disk) devraient également s'inscrire dans cette tendance. S'ils ne remplaceront pas tout de suite les disques à plateaux magnétiques, il devraient équiper davantage de machines dans les années à venir. (...)
(27/12/2007 12:55:35)NetSuite, éditeur en mode SaaS, réussit son entrée en bourse
L'introduction en bourse de NetSuite, éditeur californien de progiciels intégrés de gestion en ligne pour PME, a atteint 185,4 M$. Le montant récupéré, deux fois plus élevé que ce que l'éditeur pensait au départ générer par cette opération, est un signe positif pour le marché des logiciels fournis comme un service (Software as a service, SaaS). NetSuite a été créée en octobre 1998 par Evan Goldberg, un ancien d'Oracle, sur l'idée de proposer des logiciels en souscription, à exploiter à partir d'une connexion Internet. Quelques mois après, en mars 1999, Marc Benioff, un autre ex-collaborateur d'Oracle, créait Salesforce.com sur le même principe. Après avoir mis un certain temps à convaincre, ce mode d'utilisation des logiciels professionnels constitue désormais une alternative sérieuse aux applications installées dans l'entreprise. Contrairement à Salesforce, NetSuite n'est pas encore implanté en France, mais dispose d'une antenne en Grande-Bretagne. Il compte 5 400 clients actifs dans le monde selon son prospectus d'introduction en bourse. En 2006, il a réalisé un chiffre d'affaires de 67,2 M$ et une perte nette de 35,7 M$. Au cours des neuf premiers mois de cette année, son chiffre d'affaires s'est élevé à 76,8 M$ et sa perte nette de 20,6 M$. Larry Ellison, PDG d'Oracle, qui détenait 31,9 millions d'actions de NetSuite au 30 novembre, les a transférées vers une holding, NetSuite Restricted Holdings. L'objectif est d'éliminer le pouvoir de son vote afin d'éviter les potentiels conflits d'intérêts, indique encore le prospectus. (...)
(27/12/2007 12:07:45)Thales, GE et Medasys perdent un contrat de 75 M€ auprès de l'AP-HP
Coup dur pour Thales, GE (General Electric) et Medasys (éditeur de logiciels médicaux) : l'AP-HP (assistance publique et hôpitaux de Paris) annule le marché signé avec le consortium fin mars dernier. Le projet consistait en la mise en place d'un outil technique commun dans 43 hôpitaux, dans le cadre de la création du « dossier patient unique » (centralisation des données du patient, à savoir identité, ordonnances, examens médicaux, résultats...). Il s'agissait par ailleurs du plus gros contrat informatique jamais passé en France dans le milieu hospitalier (75 M€). Le groupe avait remporté l'appel d'offres grâce au prix proposé, relativement bas, en comparaison avec celui des sociétés concurrentes. L'AP-HP a expliqué ce retournement de situation par les difficultés du consortium à répondre dans les temps à la proposition initiale. Le projet comprenait une première phase de prototypage, sur une durée de 18 mois, suivi d'un test pilote, puis d'un déploiement sur l'ensemble des hôpitaux. Medasys, qui a cédé un droit le licence de son logiciel DxCare à Thales, a déploré cette décision, en déclarant qu'il « n'est pas directement impliqué dans les relations avec l'AP-HP, mais suit l'évolution de la situation avec une attention toute particulière ». La société a également rappelé que son DxCare fonctionnait déjà de façon opérationnelle dans une cinquantaine d'hôpitaux français, et gérait quotidiennement plus de 10 millions de dossiers patients. L'AP-HP ne renonce pas à son projet de modernisation informatique, et à d'ores et déjà lancé un nouvel appel d'offres. (...)
(27/12/2007 11:50:10)Le titre Apple atteint 200 $
Le titre d'Apple a franchi pour la première fois la barre des 200 $, mercredi 26 décembre, pour se stabiliser à la clôture du marché à 195,85 $. Une cotation d'autant plus remarquable que la valeur de l'action Apple a plus que doublé en moins d'un an. Début mars, le titre s'échangeait ainsi à 85$. Sur les seuls mois de septembre et octobre, l'action s'est envolée, passant de 131$ (le 7 septembre) à 187 $ (le 2 novembre). 2007 a été très productif pour la firme de Cupertino, avec la mise à jour de sa gamme de portable, celle de iPod - et surtout la sortie de l'iPod Touch - et la formidable campagne autour de l'iPhone. Ce dernier, dont la commercialisation a débuté en juin, n'a cessé de faire gonfler la notoriété du groupe. Et avec, la confiance des investisseurs. La sortie de Léopard, nouvelle génération de l'OS de la marque, a par ailleurs frappé fort sur le segment des systèmes d'exploitation, trusté par Vista. Allant jusqu'à relancer l'OS à la Pomme sur le marché. Le cabinet d'étude NPD rappelait récemment que les ventes de Leopard avaient dépassé celles de Tiger sur le premier mois de son lancement. (...)
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