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(03/01/2008 15:23:44)
Top 10 de 2007 : AMD en panne sur la route de Barcelona
Alors qu'en 2006 AMD taillait des croupières à Intel, 2007 passerait plutôt pour une annus horribilis. La faute aux retards successifs du Barcelona, la version quadri-coeur du processeur Opteron d'AMD. Annoncé fin 2006, pour une production prévue au deuxième trimestre 2007, Barcelona ne devrait finalement être produit en volume qu'au premier trimestre 2008 ! Un contretemps qui jette une ombre sérieuse sur les capacités d'AMD à suivre sa feuille de route et à satisfaire aux demandes du marché, alors qu'Intel reprend du poil de la bête. Pas de quoi enthousiasmer les marchés, alors qu'AMD accumule les mauvaises surprises financières. L'année 2007 commence en effet par la présentation de résultats annuels guère folichons, dus à une difficile digestion d'ATI et à la guerre des prix continuelle avec Intel. Pourtant, sur le plan technologique, tout se présente sous de bons auspices pour AMD. Même si Intel est resté archi-dominateur sur le marché en 2006, on peut dire que c'est AMD qui a mené la danse grâce à ses Opteron bi-coeurs. En fin d'année 2006, Intel réplique en annonçant ses Xeon 5300, des processeurs quadri-coeurs. Ce à quoi AMD répond avec les Opteron 8000, nom de code Barcelona, de véritables quadri-coeurs, et non de doubles bi-coeurs comme ceux d'Intel, précise alors AMD. Mais en attendant, il faut meubler. AMD booste ses Opteron bi-coeurs à 3 GHz. Et annonce pour la fin de l'année les Phenom, des quadri-coeurs pour ordinateurs de bureau. De même, alors qu'Intel lance officiellement Santa Rosa, sa plateforme pour ordinateurs portables, AMD répond en annonçant Puma, sa propre combinaison processeur/chipset pour notebooks. En juin démarre Computex, le grand show taïwanais. AMD ne fait qu'y exposer des Barcelona, faute de pouvoir les livrer. Inutile de dire que le retard de Barcelona inquiète les analystes, quand bien même AMD soutient que ses processeurs pourront sortir à l'été. Pour rassurer les marchés, le fondeur annonce un plan de restructuration qui devrait lui permettre d'économiser 500 M$ sur l'année, en limitant les embauches. La cure d'amaigrissement qu'Intel a entamée plus tôt a en effet permis au concurrent d'AMD de présenter une rentabilité en hausse. Et Intel enfonce le clou le mois suivant en exposant sa feuille de route pour les processeurs en 45 nm. AMD a bien besoin d'une telle recette magique : en avril, le fabricant publie une perte nette de 611 M$ contre un bénéfice net 185 M$ à la même période en 2006. Le trimestre suivant n'est guère plus reluisant. Alors qu'Intel améliore encore sa rentabilité, les résultats annoncés au coeur de l'été affichent une perte pour AMD de 600 M$ ! AMD veut montrer qu'il garde l'initiative. Suite à l'annonce de ces mauvais résultats, AMD convie journalistes et analystes pour leur présenter sa stratégie, dite Bulldozer & Bobcat, autrement dit centrée autour des serveurs et des appareils grand public. Et c'est finalement début septembre qu'a lieu le lancement officiel de Barcelona, rebaptisé Quad-Core Opteron - sachant que la disponibilité en volume sera pour plus tard... On apprendra d'ailleurs quelque temps plus tard que même les premières livraisons ne se font qu'au compte-goutte, la faute à un bug qu'AMD ne prévoit pas de corriger avant début 2008. Autre initiative, AMD explique qu'il livrera une version bridée de ses Phenom, des processeurs triple-coeurs, donc. Les Phenom seront d'ailleurs officiellement lancés en novembre mais tarderont à sortir vraiment, victimes du bug du quadri-coeur. Puis AMD tente de capter l'attention avec sa stratégie 2-en-1 puis 3-en-1. Mais tout cela est trop peu, trop tard : AMD annonce un quatrième trimestre consécutif de pertes en octobre, alors qu'Intel peut se targuer d'avoir vendu 2 millions de son quadri-coeur. AMD finit ainsi l'année 2007 en net recul dans le classement des fabricants de semi-conducteurs, et avec une action à son plus bas niveau depuis 4 ans. Il paraît, à en croire Hector Ruiz, PDG d'AMD, que 2008 sera « une année de transition phénoménale » . (...)
(03/01/2008 13:47:57)Stockage : IBM achète l'Israélien XIV et son fondateur
IBM aurait dépensé 300 M$ pour acquérir XIV, société israélienne spécialiste des technologies de stockage. XIV, prononcer x, i, v, s'enorgueillit de son architecture Nextra qui, à lire ses caractéristiques, se hisse aux premiers rangs des technologies de stockage (auto-configuration et optimisation dynamiques. Moshe Yanai, le fondateur d'XIV, fut un des artisans du retour en force d'EMC sur le stockage dans les années 90. Il serait à l'origine de la conception des baies Simmetrix/DMX. Les analystes considèrent qu'il est un facteur déterminant dans la décision d'IBM. Il est l'homme capable de mettre en place une stratégie pour contrer EMC. La prise de contrôle de XIV est la quatrième acquisition d'IBM dans le domaine du stockage depuis octobre dernier. Elle apparaît aussi comme une réponse à l'achat d'EqualLogic par Dell en novembre dernier. En savoir plus: Le site de la société XIV. (...)
(03/01/2008 12:48:38)Nokia Siemens Networks se conforte dans les services mobiles avec Apertio
Nokia Siemens Networks rachète Apertio, un éditeur britannique de logiciels pour réseaux mobiles, fixes et convergents. L'opération, dont le montant est estimé à 140 M€, apporte ainsi à l'équipementier une « architecture de nouvelle génération, ainsi qu'une plate-forme ouverte d'abonnement en temps réel, ce qui permettra de renforcer notre capacité à aider nos clients à simplifier leurs réseaux et gérer leur principal actif, à savoir les données clients », a fait savoir Nokia Siemens Networks dans un communiqué. Pour rappel, Nokia Siemens Networks, co-entreprise entre Nokia et Siemens, est née en avril 2007 à la suite de la fusion des divisions Siemens Network de l'Allemand Siemens et Nokia Network Business du fournisseur finlandais. Petit bonus, Apertio apporte à son acquéreur un portefeuille de clients opérateurs plutôt garni, comme Orange, T-Mobile, Vodafone ou encore O2. Apertio, dont le siège se situe à Bristol, compte des agences à Berlin, Chicago, Bangkok, Pékin et Kuala Lumpur (capitale de la Malaisie). La société dénombre actuellement 237 salariés, et espère atteindre les 28 M€ de chiffre d'affaires en 2007. (...)
(02/01/2008 16:02:44)Les ventes de puces en hausse sur l'année 2007
Une véritable invasion de puces. La Semiconductor industry association (SIA) a annoncé, lundi 31 décembre, qu'entre novembre 2006 et 2007 les ventes de semi-conducteurs avaient atteint un total de 23,1 Md$, soit une augmentation de 2,3 % comparé à l'année précédente. Depuis début 2007, l'industrie du secteur a donc enregistré une croissance de 2,8% des ventes, notamment tirée par les marchés asiatiques. L'Amérique du Nord et l'Europe subissant de leur côté une légère décroissance (respectivement -3,9% et -0,3%). Pour le président de la SIA, George Scalise, ce résultat s'explique par les bonnes ventes de produits de l'électronique grand public (téléviseurs, baladeurs multimédia et autres appareils photo) lors des fêtes de fin d'année. « La hausse des prix de l'énergie et la crise immobilière sur les crédits à risque ne semblent pas avoir eu d'impact sur la consommation », note-t-il dans un communiqué. Pourtant, « les prix moyens baissent sur un certain nombre de segments clé. La pression sur les prix dans le secteur de la mémoire [notamment la DRAM, NDLR] ont toujours un impact sur les ventes », commente encore le président de la SIA. Sur le segment des microprocesseurs, la hausse est encore plus importante avec une progression des ventes de 7,4% entre novembre 2006 et 2007 (+5,8% entre octobre et novembre de cette année). (...)
(02/01/2008 11:44:20)Top 10 de 2007 : Vista se lance en fanfare, mais les ventes restent sotto voce
Avec Vista, on allait voir ce qu'on allait voir. Comme à chaque sortie d'un nouveau Windows, Microsoft a misé énormément sur ce produit, et la communication de l'éditeur a été à la hauteur de ses espérances : énorme. Mais bien évidemment, les retards se sont accumulés, et la sortie en fanfare de Windows Vista s'est retrouvée décalée à janvier 2007. Toute la communication de Microsoft s'est ensuite concentrée sur le rythme d'adoption de son système d'exploitation, forcément jugé très bon par l'éditeur. Sauf que les statistiques des cabinets d'analyse sont venues plomber la fin de l'année. Dès novembre 2006, à quelques jours du lancement de l'OS pour les entreprises, Forrester prévient que l'adoption de Vista sera lente. Et Dell met les pieds dans le plat en indiquant qu'il faudra prévoir un surcoût, pour passer à 2 Go de RAM minimum. De son côté, Microsoft ne voit pas de raison pour une entreprise de ne pas adopter Vista : pour l'équipe Vista, l'OS est mieux sécurisé et moins cher à administrer que les précédents Windows. Le 30 novembre 2006, Vista est disponible pour les entreprises en licences en volume ; « Welcome to a new day », proclame Microsoft. Mais l'impact sur un système d'information est tellement énorme que LeMondeInformatique.fr explique dans un dossier spécial pourquoi il est urgent de ne pas se presser. D'ailleurs, la moitié des PC de bureau des Etats-Unis serait incapable de passer à Vista, explique un cabinet d'études. Conscient du problème, Microsoft lance fin février une série d'outils d'aide à la migration, ainsi qu'une liste d'applications compatibles ou certifiées. Et en avril, suite à une décision de justice, Microsoft se trouve contraint d'expliquer ce que le logo Windows Vista Capable appliqué sur les PC signifie ; en l'occurrence, cela ne garantit pas du tout que le PC supporte les fonctions les plus avancées, et partant les plus intéressantes, de Vista. Le véritable test aura lieu avec la mise à disposition pour le grand public. Pour le coup, Ovum est optimiste sur le rythme d'adoption de Vista par les particuliers. Sauf qu'en France, on apprend rapidement que Vista sera 40% plus cher. Finalement, c'est en direct de New York que Steve Ballmer lance Windows Vista et Office 2007 le 30 janvier 2007. Le budget marketing est colossal. Un petit exemple à l'échelle française : de longues publicités Microsoft, avec une Flavie Flament transformée en vendeuse de téléshopping, squattent les écrans. Les premiers rapports sur l'adoption du système d'exploitation ne sont guère encourageants. Ainsi, selon Gartner, il n'y a pas eu d'effet Vista sur les ventes de PC. On apprend aussi qu'un grand compte comme le ministère américain aux Transports fait passer un mémo pour interdire jusqu'à nouvel ordre toute migration vers Vista. Et les utilisateurs se plaignent sur le site 'boîte à idées' de Dell, Ideastorm : ils veulent la possibilité de commander des machines sous XP. En Grande-Bretagne, les revendeurs rapportent que la première question qui leur est posée est de savoir si une licence Vista permet de repasser à XP ! [[page]] Parallèlement en effet se joue le sort de Windows XP. Dans un premier temps, Microsoft annonce que XP prendra sa retraite chez les constructeurs en janvier 2008. Comme le montre l'exemple de Dell, il ne faudrait pas que XP vive trop longtemps afin que Vista s'impose plus facilement. Car les premiers clients de Microsoft, ce sont les OEM. Auprès de qui les ventes se passent plutôt bien, explique l'éditeur. Lenovo signe par exemple un contrat global de 1,3 Md$ avec Microsoft - certes, pas que pour du Vista. Mais Microsoft est formel : Vista doperait son chiffre d'affaires et ses bénéfices. Fin juillet, Steve Ballmer dit avoir écoulé plus de 60 millions de copies de Vista, et indique : « A la fin de notre année fiscale 2008, il y aura plus de PC sous Windows dans le monde qu'il n'y a d'automobiles. » Si l'on établit une moyenne entre les analyses d'IDC et celles d'In-Stat, Vista n'a que peu d'influence sur les ventes de PC. Comme le signalait Dell avant sa sortie, ce sont surtout les fabricants de mémoire vive qui se frottent les mains. Preuve que les entreprises hésitent à migrer, Microsoft publie en juin un nouvel outil pour évaluer le degré de compatibilité d'un parc matériel, et lui adjoint un autre outil en juillet pour évaluer le TCO (coût total d'exploitation). Puis Microsoft en ajoute une louche sur la plus grande sécurité de Vista par rapport à XP. En plein mois d'août paraît une étude - commanditée par Microsoft - qui explique que 95% des logiciels les plus vendus seraient compatibles avec Vista. Malgré ces efforts de communication, on ne se hâte pas de migrer. D'après Xiti, le démarrage de Vista est plus lent que celui de XP en son temps. Et l'organisme établit ses mesures sur des OS installés et utilisés, non sur les ventes aux OEM. Forrester indique que les entreprises attendent le SP1 de Vista, voire l'arrêt du support de 2000 et de XP. Gartner fait le même constat. Un cabinet d'aide aux utilisateurs préconise même d'attendre six mois après le SP1 pour passer à Vista... alors même que la date de sortie de ce premier service pack recule sans cesse, pour être établie finalement au premier trimestre 2008. Fin septembre, une enquête auprès des DSI américains montre qu'une majorité d'entre eux n'ont pas de projet de déploiement. Les raisons de cet attentisme ? En termes technologiques, Vista n'apporte pas énormément de nouveautés. Il n'est même capable d'exploiter pleinement le potentiel des processeurs multi-coeurs. En outre, Windows 2000 remplit toujours son office, XP a été grandement stabilisé, et le système d'exploitation serveur correspondant à la génération de Vista n'est pas sorti : ce sera Windows Server 2008. Du coup, pour satisfaire les clients, Microsoft réintroduit XP en catimini : en septembre, l'éditeur met en place un programme permettant aux acheteurs de PC avec Vista pré-installé de revenir à XP. Une semaine après, on apprend que les OEM auront finalement jusqu'au 30 juin 2008 pour proposer XP. Et les premiers tests du SP1 de Vista ne sont guère encourageants : d'après une société spécialisée dans les benchmarks, le service pack apporterait des gains de performance insignifiants. Forrester de conclure : le premier concurrent de Vista, c'est XP. Et il le restera encore quelque temps. Jusqu'à l'arrivée de Windows Seven ? (...)
(02/01/2008 09:48:37)La version payante des Google Apps peine à se répandre outre-Atlantique
Les Google Apps auraient des millions d'utilisateurs actifs, selon un porte-parole de leur éditeur, Google. Toutefois, la version payante de l'offre remporte moins de succès que son équivalent gratuit. Rappelons que ces applications bureautiques accessibles en ligne rassemblent un traitement de texte, un tableur, un outil de présentation, une messagerie (Gmail), un calendrier et une messagerie instantanée. Outre-Atlantique, la grande majorité de ses utilisateurs les exploitent en milieu universitaire, par exemple, ou dans les petites entreprises. D'après Google, quelque 500 000 entreprises et des milliers d'écoles se sont enregistrées pour bénéficier d'un compte gratuit. En revanche, seulement quelques milliers d'entreprises ou institutions ont choisi la déclinaison Google Apps Premier qui coûte 50 $ par utilisateur et par an. Cette version-là propose 25 Go de stockage (contre 6 Go pour la version gratuite) et des fonctions de sécurité fournies grâce à l'acquisition des outils de Postini. Seulement 2,3% des américains utilisent régulièrement les Google Apps (6% les ont testés), selon une récente enquête du NPD Group. Et ils ne sont que 0,5% à avoir choisi ce traitement de texte pour remplacer Microsoft Office. Il est vrai que dix mois d'existence (les Google Apps ont été lancées en février), c'est assez court pour entamer de façon significative la base des 500 millions d'utilisateurs d'Office revendiquée par Microsoft. Selon certains analystes et utilisateurs payants, les Google Apps ont besoin, pour faire leur chemin dans l'entreprise, d'être complétées de fonctions qui figurent déjà dans Microsoft Office. L'agence immobilière Prudential Caroline, de Charleston (Caroline du Sud) a par exemple déployé Gmail sur les postes de ses 1 200 employés et agences. Mais seulement 200 d'entre eux utilisent dans le même temps le traitement de texte en ligne, et peu le font en remplacement de Microsoft Office. Pour faire basculer tous ses utilisateurs vers les Google Apps, Les Sease, le directeur informatique, attend une meilleure synchronisation entre ces applications et les terminaux mobiles, ainsi qu'un outil de publication similaire à Microsoft Publisher. Quant à Vance & Hines Motorsports, une entreprise de 42 personnes installée en Indiana, elle déplore certaines restrictions fonctionnelles sur le tableur, notamment l'absence de tables pivots. Les Google Apps ne cherchent pas à égaler Office Rajen Sheth, responsable produit senior pour les Google Apps, rappelle que de nouvelles fonctions sont régulièrement ajoutées à ces applications, et, qui plus est, sans requérir d'intervention de la part d'un service informatique interne pour installer des correctifs ou des mises à jour. Il estime par ailleurs ne pas être engagé dans une lutte avec Microsoft. « Nous ne cherchons pas à égaler les fonctions des autres applications du marché, ni à remplacer Office. Nous nous focalisons avant tout sur la collaboration, » affirme-t-il en évoquant le support de tous les formats de documents Office dans le traitement de texte de Google. « Et nous pourrions bientôt y ajouter le support du format d'Office 2007, Open XML. » Cela même, en dépit du fait que Google supporte par ailleurs officiellement le format OpenDocument. Rajen Sheth croit à la tendance « consumériste » de la IT et pense que l'essaimage des Google Apps n'est pas lié à la fourniture d'une version aux fonctions plus avancées ou plus adaptées à l'entreprise. (...)
(31/12/2007 13:12:24)En 2008, les DSI ont les moyens de briser le joug financier des éditeurs
Dans la lutte entre éditeurs de logiciels et utilisateurs, la roue pourrait tourner dans le bon sens en 2008. Tous en coeur, des analystes du Gartner Group, de Forrester Research et de PricewaterhouseCoopers s'accordent à distinguer une conjonction de facteurs favorables à une baisse des prix. On aurait pu croire que la vague de concentration et de retraits de la cote boursière allait avoir pour effet de renforcer les positions des éditeurs de logiciels dominants. Si des géants comme Oracle ou Microsoft continuent d'accroître leurs parts de marché, ce dernier est soumis à la concurrence de nouvelles façons d'utiliser les logiciels. Les logiciels en ligne (SaaS, Software as a service) arrivent en tête de cette nouvelle donne. Avec SalesForce.com en figure de proue, qui attire les regards sur la gestion de la relation client (GRC, CRM), ils vont profondément modifier le paysage. Il convient aussi de se tourner vers la bureautique en ligne. La vache à lait de Microsoft Office est trop grasse pour laisser indifférents les DSI. Sur ce créneau, c'est Google, avec Google Documents, qui occupe l'espace médiatique. Mais il ne faut pas oublier que les communautés du logiciel libre proposent une alternative aux logiciels surfacturés par Microsoft. Toutefois, la bureautique ne figure pas dans le coeur de cible des partisans du logiciel libre. Leur domaine de prédilection demeure l'infrastructure. Là, le succès de Linux estompe ceux obtenus sur les créneaux des SGBD et du middleware. A eux tous, les logiciels à code ouvert mettent sous pression les fournisseurs traditionnels. Ces derniers sont aussi mis sur la sellette avec l'émergence d'une véritable industrie de la tierce maintenance applicative. Pouvoir obtenir du support pour un logiciel auprès d'un autre que le fournisseur de ce dernier fait s'effondrer tout un pan du mur d'enceinte de la prison dans laquelle les clients s'étaient fait enfermer. Enfin, la virtualisation fait aussi souffler un vent de liberté là où l'on s'y attendait le moins : au coeur même des serveurs. Au couple processeur - application, par essence monogame et que l'on croyait indéfectible, succède un esprit libertaire qui préside à une cohabitation communautaire et hétérogène. Une douzaine de machines virtuelles qui se partagent un seul serveur est en passe de devenir monnaie courante. Même s'ils font tout pour verrouiller leurs contrats de licence, les éditeurs sont bien obligés de prendre en compte cette nouvelle souplesse. L'antithèse du carcan dans lequel ils cherchent à enfermer leurs clients. (...)
(31/12/2007 09:28:39)Top 10 de 2007 : Les PC à bas coût débarquent enfin
LeMondeInformatique.fr a sélectionné les 10 grands sujets qui ont fait l'actualité au cours de cette année 2007. Nous vous les proposerons au fil de l'eau pendant toute la période des fêtes. Texte: Le mûrissement a été difficile, mais les PC à bas coût débarquent finalement en cette fin d'année 2007. La tendance habituelle à la baisse des prix s'est accélérée avec la hausse des ventes de portables, et s'est conjuguée à une volonté politique : équiper les pays émergents. Certes, les fournisseurs classiques avaient bien quelques projets dans leur besace (comme le PIC - Personal Internet Computer - d'AMD, abandonné fin 2006, ou le Classmate d'Intel, à 400$ tout de même), mais c'est Nicholas Negroponte qui aura donné la véritable impulsion. Le fondateur du Media Lab du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a créé début 2005 l'association OLPC (One Laptop Per Child), afin de concevoir des ordinateurs à 100$ l'unité, les XO, qui seraient achetés par les gouvernements des pays émergents pour être distribués aux enfants. Le concept évolue - le prix aussi, hélas - et le coup d'envoi est vraiment donné début 2007 avec l'annonce d'une mise en production du XO au troisième trimestre par le Taïwanais Quanta Computer. Les détails sont peu à peu dévoilés. On apprend ainsi que la batterie des ordinateurs OLPC pourra se recharger comme un yo-yo, puis que le XO aura un système de sécurité qui permettra de le désactiver à distance. En octobre, on apprendra même que des chercheurs travaillent à réutiliser l'énergie du bétail pour alimenter le XO ! Tandis qu'un fabricant chinois dit préparer un concurrent au projet de l'OLPC et qu'Asustek élabore un PC ultra-mobile à moins de 300$ qui sera dévoilé au cours de l'été, un prototype du XO est exposé par Red Hat à Paris, sur le salon Solutions Linux fin janvier. Et l'éditeur propose même de télécharger Sugar, le système d'exploitation du XO, afin de s'en faire une meilleure idée. L'enthousiasme est toutefois rapidement tempéré. En avril, le fabricant pressenti pour le XO annonce un retard de quelques mois. Et le projet OLPC augmente de 75% le prix théorique de l'ordinateur, en expliquant que le passage du rêve à la réalité nécessite un tel ajustement, mais que cela n'aura pas d'incidences sur les ventes. Le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, la Libye, le Pakistan et la Thaïlande auraient déjà passé commande. On s'interroge plusieurs mois sur le fait de savoir si les pays riches pourront aussi s'en procurer. La réponse finit par arriver en septembre, et elle est plutôt maligne : oui, les Etats-Unis et le Canada pourront commander des XO, mais à un prix nettement supérieur, afin de financer des XO pour les pays pauvres. C'est le programme « Get One, Give One », qui connaît un tel succès qu'il sera prolongé jusqu'à la fin de l'année. L'OLPC voit arriver un soutien de poids en juillet avec le ralliement d'Intel. L'OLPC s'était en effet engagé aux côtés d'AMD, tandis qu'Intel, fort de son projet Classmate, raillait ce qu'il qualifiait de gadget du MIT. Un autre soutien intéressé arrive en octobre : Microsoft dit travailler à une adaptation de XP aux faibles performances du XO. Les premiers tests de ce XP pour l'OLPC sont prévus pour janvier 2008. D'un coup, la production de masse pour les pays les plus pauvres est devenue un grand enjeu commercial. La polémique entre Mandriva et Microsoft sur les Classmate nigérians le montre bien. Si le but caritatif de l'OLPC ne peut être remis en doute, il est évident que les grands de l'informatique associés à ce projet cherchent quant à eux des relais de croissance. (...)
(29/12/2007 11:47:29)Google au coeur d'un procès pour violation de brevet concernant Toolbar
La barre d'outil de navigation de Google Toolbar est de retour devant la justice. Pour la deuxième fois, HyperPhrase Technologies s'attaque au géant américain pour violation de brevet. En avril 2006, l'éditeur reprochait déjà à Google d'utiliser quatre de ses brevets pour développer des outils publicitaires (AdSense et AutoLink en l'occurence) dans Toolbar. A l'époque, la cour du Wisconsin avait tranché en faveur de Google, estimant que le célèbre moteur de recherche « ne violait aucun des brevets d'Hyperphrase Technologies avec ce type de services ». La cour de Washington n'est pas du même avis (en ce qui concerne la technologie AutoLink, AdSense a recueilli son aval), et considère que le tribunal du Wisconsin a commis « une erreur d'interprétation sur ce dossier ». La cour d'appel fédérale a donc rejeté une partie du jugement précédent, et renvoyé l'affaire aux magistrats du Wisconsin. Google est actuellement en procès avec une dizaine de sociétés pour violation de brevets. (...)
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