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(20/01/2009 17:32:39)
Intel baisse le prix de ses processeurs en réponse à la crise... et à AMD
Face à la crise économique dont découle un affaiblissement de la demande, Intel vient d'annoncer la baisse du prix de plusieurs de ses processeurs. Certains modèles seront désormais vendus presque deux fois moins cher que jusqu'alors. Ces chutes de prix ne sont pas réservées aux modèles d'entrée de gamme du fondeur, puisque les puissants Core 2 Quad sont concernés. Ainsi, le Q9650, cadencé à 3 GHz, voit son prix fondre de 40%, à 316 $ pour 1000 unités. Même tendance pour les Q9550, Q9440, Q8300 et Q8200, dont les prix de vente reculent de 16% à 20%. Aucune baisse de prix ne concerne malheureusement les Core i7, qui constituent le fleuron de la marque. Du côté des serveurs, Intel abaisse également le prix de ses Xeon : le X3370 pers 40%, à 316 $, le X3360 est désormais vendu 266 $, le X3350 coûte 266 $ et le X3330 224 $. Enfin, plusieurs processeurs plus anciens connaissent le même sort, à l'image des Pentium bi-coeurs E5300 et E2200 (-14%), et des Celeron mobile 585, 570, 560, 540 et 530, dont les prix reculent jusqu'à 48%. Ces initiatives s'inscrivent quelques jours seulement après qu'Intel a annoncé des résultats financiers catastrophiques. Au quatrième trimestre de l'exercice 2008, le chiffre d'affaires du fondeur s'écroule ainsi de 23%, et le bénéfice net s'effondre de 90%. Face à une demande en berne sur le marché des PC en raison du ralentissement économique, Intel préfère donc grignoter un peu plus sur ses marges et ses revenus en baissant le prix de ses processeurs, plutôt que de voir se constituer des montagnes de produits invendus. Ces baisses de prix constituent également une réponse à celles annoncées récemment par AMD sur ses Phenom II X4, des puces quadri-coeurs gravées en 45 nm et lancées il y a seulement quelques jours. Le Phenom II X4 940 est vendu 235 $ (-15%) et le X4 920 vaut 195 $ (-17%). (...)
(20/01/2009 16:36:31)Oracle-BEA : premier forum commun des utilisateurs de middleware
C'est ce qu'on appelle le changement dans la continuité : Oracle a réuni aujourd'hui à Paris les clients et partenaires français de son offre middleware, respectant ainsi la tradition des 'BEA Convergence Day' organisés par BEA tous les ans en janvier. Renommé Oracle Fusion Middleware Forum, l'événement intervient donc un an après le dernier séminaire de BEA, au lendemain duquel on apprenait le rachat de l'éditeur par Oracle, pour 8,5 Md$. Oracle ayant publié sa feuille de route concernant l'intégration des produits BEA dans son propre portefeuille de solutions middleware, il y avait peu à apprendre lors de la session générale du matin pour un utilisateur ayant suivi l'actualité - l'après-midi étant consacrée aux cas d'utilisation (avec la participation des gros intégrateurs habituels dans le domaine du middleware : Capgemini, Atos Origin, Logica, Metaware et Sopra). Toutefois, la crise économique est passée par là, et avec elle des interrogations sur la pertinence de projets stratégiques à long terme, comme les projets liés aux architectures orientées services (SOA). Dans ce contexte, le discours d'Oracle était plutôt attendu. Le middleware ? Un système de circulation de l'information C'est à Andrew Sutherland, vice-président senior Oracle EMEA pour l'offre Fusion Middleware, qu'est échue la lourde tâche d'expliquer le rôle d'un middleware, et de promouvoir la stratégie et quelques-uns des très nombreux produits de l'éditeur. Andrew Sutherland a ainsi eu recours à une métaphore biologique pour décrire le middleware - que les puristes nomment « intergiciel » - qu'il considère comme un système de circulation de l'information. Un élément vital, donc, dont l'absence ou le mauvais fonctionnement peuvent handicaper gravement le corps entier, c'est-à-dire l'entreprise. Pour illustrer le rôle des produits, Andrew Sutherland a proposé de regarder en vidéo le témoignage d'un client d'Oracle, Marvel Entertainment, sous une forme très originale : au lieu du sempiternel témoignage face caméra, Marvel a réalisé un petit dessin animé montrant l'usage de différentes technologies middleware d'Oracle pour gérer les actifs de l'entreprise (les personnages comme Spiderman, Iron Man, etc.), prédire les ventes, détecter des atteintes à la sécurité... Selon Andrew Sutherland, cela illustre à la fois les capacités de gestion de contenu, de gestion des identités, de SOA et d'automatisation des processus métier, de décisionnel, et aussi d'entreprise 2.0 (pour les aspects collaboratifs). Dans un entretien avec quelques journalistes à la suite de sa présentation, Andrew Sutherland a expliqué que pour lui, le middleware recouvrait en fait des services qui ne lui sont pas forcément considérés comme rattachés par d'autres éditeurs, comme la gestion de contenu ou le décisionnel. Mais pour lui, cela fait partie de la circulation de l'information et des services prêts à être consommés. « SOA est un adolescent, pourquoi le tuer ? » [[page]] Fervent défenseur de l'orientation services, le vice-président senior d'Oracle est évidemment revenu sur le billet d'Anne Thomas Manes, du Burton Group, proclamant « SOA is Dead; Long Live Services » (SOA est mort, vive les services). « C'est un très bon titre, mais il faut analyser ce qu'il y a derrière. Déjà, qu'entend-on par SOA ? Le A signifie architecture, et c'est une bonne chose que de penser avec le futur en tête. Donc le A n'est pas mort. Est-ce l'orientation services ? C'est la façon dont les entreprises font des affaires aujourd'hui, elles produisent et consomment des services ; c'est un très bon système. Non, je crois que c'est vraiment dommage de proclamer la mort des SOA alors que cela commence justement à intéresser une large audience. Et même si c'est juste le terme qui meurt, cela veut dire qu'il faudra trouver un autre langage commun entre le métier et l'IT. SOA est un adolescent, pourquoi le tuer ? » Des échecs, d'accord, mais bien davantage de succès dans les SOA Même s'il reconnaît que certains gros projets associés aux SOA peuvent être considérés comme des échecs, Andrew Sutherland estime que « les SOA en tant que concept sont un succès ». Se contenter de bâtir des services et encore des services, dit Andrew Sutherland, conduit forcément à l'échec. En revanche, « mettre en place un modèle de production et de consommation de services est la technologie la plus prometteuse ». En outre, indique-t-il, les SOA servent de fondation aux projets middlewares de type gestion des processus métier ou gestion des événements complexes. Mais si le middleware en général et les SOA en particulier sont indispensables au bon fonctionnement d'une entreprise, la réduction des budgets des DSI risque de les affecter en premier, puisque par définition il ne s'agit pas de projets visibles aux yeux des directions métier. Pour Andrew Sutherland, il s'agit d'un faux problème : « Les DSI peuvent toujours trouver de l'argent pour des projets générateurs d'économies. » Ainsi, la gestion des identités serait « un vrai moyen de faire des économies » puisque cela simplifie grandement la tâche des administrateurs, de même que les technologies de collaboration et de gestion de contenu, qui aident les gens à devenir plus efficaces. Et cela est valable aussi pour les SOA, le tout étant de « réaliser des petits projets, avec un retour sur investissement se comptant en mois, mais en gardant à l'esprit un objectif stratégique à plus long terme ». Rien de nouveau, donc, puisque c'était déjà ce que préconisait l'analyste Christophe Toulemonde lors du BEA Convergence Day de 2007. (...)
(20/01/2009 16:04:45)Les SSII de petite taille plutôt sereines face à la crise
En menant cette enquête de conjoncture fin 2008, le syndicat professionnel 3SCI (Syndicat des sociétés de services et de conseil en informatique) s'attendait à devoir publier des résultats alarmistes. « La situation des petits prestataires IT est loin d'être catastrophique, explique Olivier Bouderand, secrétaire général du 3SCI. La quasi-totalité des sociétés interrogées compte moins de 20 salariés et gèrent des projets informatiques de taille petite ou moyenne, qui semblent être les moins impactés par les coupes budgétaires ». S'il n'est pas question de « catastrophe », il n'est pas pour autant question de « développement ». En termes de chiffre d'affaires, 67% des répondants tablent sur une stagnation du chiffre d'affaires. Quant à ceux qui prévoient une baisse de leur carnet de commandes - ils représentent tout de même plus du quart du panel - ils expliquent d'abord ce recul par une diminution d'es achats de matériels. Un mal en chiffre d'affaires pour un bien en marge ? « Cette baisse des achats de matériels n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle, dans la mesure où le report des renouvellements de parcs impliquent un surplus d'activité dans le domaine de la maintenance », note Olivier Bouderand. Le point le plus positif de cette enquête concerne l'accès au crédit pour ces sociétés de services. Là encore, il n'est pas à l'ordre du jour de parler d'une amélioration, mais le fait est que cette population n'est pas demandeuse de nouveaux crédits et que, par définition, elle risque plus rarement de se heurter à un refus. Dans le même ordre d'idées, on peut noter qu'aucun des répondants n'a vu son encours modifié et que, de toute façon, 94% des adhérents qui ont répondu n'ont pas demandé d'encours supplémentaires. Cela explique que les petites sociétés de services conservent une relation « apaisée » avec leur(s) banque(s) : 87% d'entre elles n'ont constaté aucune dégradation ou tension nouvelle. Les seuls changements notables sont notifiés par les rares prestataires qui souhaitent réaliser de nouveaux emprunts. Dans ce ces, les banques effectivement de nouveaux gages, comme la caution du dirigeant ou la preuve de nouveaux projets. Un manque de visibilité persistant [[page]] Les principales craintes des sociétés de services ne concernent pas leur activité à court terme mais leur manque de visibilité sur le moyen terme. Les chiffres d'affaires 2009 pourraient en effet être pénalisés par l'incapacité de certaines entreprises clientes à financer leurs petits projets. « A partir de mars, lorsque les bilans 2008 seront mieux connus, les banques seront peut-être amenées à faire de nouveaux arbitrages, ce qui peut conduire à l'annulation ou au report de certains projets », commente Olivier Bouderand. Environ 20% des adhérents du 3SCI ont répondu à l'enquête. Si les résultats permettent de considérer 2009 autrement que comme une « annus horribilis », le syndicat professionnel est le premier à reconnaître qu'il existe bien un risque de « distorsion » entre ces données plutôt rassurantes et la réalité : « il est possible que les sociétés qui ont répondu soient les mieux portantes, sachant que celles qui sont en difficulté avec leur banque n'ont pas envie de s'en vanter », conclut Olivier Bouderand. Dans tous les cas, le message est porteur d'au moins une bonne nouvelle : en 2009, être une « petite » SSII ne sera pas forcément un handicap... (...)
(20/01/2009 16:02:22)La justice suspend un plan social chez Capgemini Outsourcing
L'action commune en référé lancée au début du mois par les CE et CCE de Capgemini Outsourcing (OS) n'aura pas été vaine. En assignant la direction de la SSII en justice, les organisations syndicales de la division AM (Applications management) ont pu obtenir la suspension d'un plan qui devait entraîner la suppression de 250 postes (150 départs volontaires, 100 reclassements). La décision du TGI de Nanterre a été rendue vendredi dernier, en raison du manque de clarté et de transparence de la procédure. «Le juge a prôné la suspension du plan en pointant notamment l'incohérence des postes ciblés, la limitation du périmètre réservé au volontariat, les incertitudes sur les possibilités de reclassement des salariés, et les aspects incertains de la stratégie commerciale justifiant le déclenchement d'un PSE expose Frédéric Boloré, délégué syndical CFDT de Capgemini OS. Toutefois, l'ordonnance du juge des référés s'estime incompétente pour répondre à la demande d'annulation du plan social, qui devra être renvoyée vers un juge de fond ». Les syndicats appellent à la négociation d'un nouvel accord En attendant, et pour éviter de s'engager dans une longue procédure, les organisations syndicales de l'UES (Unité économique et sociale) de Capgemini appellent la direction à négocier un nouvel accord de sortie de crise qui conviendra à tous. Parmi les points importants acquis suite à l'action en référé, dans l'hypothèse où la direction n'atteindrait pas les 150 volontaires espérés, la direction s'est engagée devant le juge à ne pas procéder ensuite à un plan de licenciements. Ainsi, toute personne qui ne souhaite pas réellement être volontaire au départ, qui n'a pas un projet solide ou qui se sent seulement contraint par sa hiérarchie à se porter candidat, peut être assurée qu'elle ne sera pas intégrée plus tard dans un plan de licenciements. (...)
(20/01/2009 15:23:19)Lotusphere : Alloy donne accès à SAP depuis Lotus Notes
Sous le nom de code Atlantic, IBM et SAP collaborent depuis un an à un produit qui, à l'instar du Duet réalisé avec Microsoft, amènera les données gérées dans SAP au sein de l'interface de Lotus Notes. Ce partenariat de développement avait été dévoilé en janvier 2008 à Orlando, à l'occasion de Lotusphere, conférence des utilisateurs de l'offre Lotus. Douze mois plus tard, c'est de nouveau à l'occasion de l'édition 2009 de cet événement qu'IBM et SAP annoncent, pour mars prochain, la sortie de leur premier produit commun finalement appelé Alloy. Cette solution a déjà été expérimentée chez Colgate-Palmolive et Arla Foods, avec des retours d'expérience présentés sur la conférence. Elle supporte les workflows de SAP et permet d'accéder aux fonctions de reporting et d'analyse, en proposant différents profils d'utilisateurs dans le client Notes. Alloy sera commercialisé à la fois par IBM et par SAP. Le produit sera livré avec un jeu de rapports et de workflows standards qui pourront être personnalisés avec les outils proposés dans Lotus Domino ou dans l'offre SAP. Les deux fournisseurs, qui se plaisent à rappeler qu'ils travaillent ensemble depuis plus de 35 ans, ont des milliers de clients en commun, la plupart des 100 plus gros comptes IBM utilisant aussi l'offre de SAP. (...)
(20/01/2009 12:53:20)Lotusphere : LotusLive prend ses quartiers sur le cloud d'IBM
Hier à Orlando (Floride), l'édition 2009 de Lotusphere, grand rendez-vous annuel des utilisateurs des logiciels de collaboration Lotus d'IBM, s'est ouverte sur l'annonce de LotusLive. Cette suite est l'aboutissement du projet Bluehouse, en version bêta depuis octobre dernier. LotusLive propose, en ligne, une suite de services intégrés, hébergés sur les datacenters d'IBM : messagerie, outils de collaboration, de conférence Web et de réseau social. Reposant sur des standards ouverts, l'environnement applicatif a été conçu pour faciliter l'intégration avec des applications externes, hébergées sur un autre cloud, ou installées sur les serveurs des entreprises. Une mise en relation qu'IBM désigne sous l'appellation « Click to Cloud » et qu'il illustre concrètement à la faveur de partenariats noués avec le réseau social professionnel LinkedIn, avec Skype ou encore avec Salesforce.com. LinkedIn intégrera son site avec LotusLive, Lotus Notes et Lotus Connections. Skype permettra tout simplement de lancer un appel téléphonique sur IP ou une conférence Web à partir du carnet de contacts géré dans LotusLive. Quant à la plateforme de gestion de la relation client (CRM) de Salesforce, elle pourra à l'inverse exploiter les services de collaboration de LotusLive à partir de ses fichiers de clients et prospects. Un partenariat avec SAP Un partenariat avec l'éditeur SAP, concrétisé sous la forme du produit Alloy (ex-nom de code : Atlantic), livré en mars prochain, va aussi permettre d'accéder aux données de l'ERP SAP, ainsi qu'à des outils de reporting ou d'analyse, ou de s'insérer dans un workflow, sans sortir de l'environnement Notes. A la suite de son acquisition de Lotus en 1995, IBM a été l'un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels de communication et de collaboration à installer dans l'entreprise, avant que le développement des acteurs du Web ne vienne simplifier l'usage et baisser considérablement le coût de ces fonctions de partage, les technologies Web 2.0 les complétant en outre d'outils de blog et wiki, fils RSS... Ce qui a conduit IBM à créer en 2007 des solutions comme Lotus Connections et à s'atteler à son tour à la mise à disposition de ses logiciels en mode hébergé, sous forme de services. (...)
(20/01/2009 12:27:59)Google condamné à indemniser deux tour operators victimes de ses Adwords
Google France vient d'être condamné par le tribunal de grande instance de Paris pour sa politique de liens sponsorisés. A l'origine de ce dossier, deux tours operators se sont plaints de ce qu'une requête sur leur nom affichait des liens publicitaires - ou Adwords dans la terminologie de Google - renvoyant vers des sites concurrents. Les agences de voyage - Terres d'aventure et Voyageurs du monde, qui appartiennent au même groupe - demandaient donc le versement de dommages et intérêts à titre compensatoire. La cour a entendu les doléances des plaignants et a considéré que les agissements de Google constituaient un détournement de clientèle. Le moteur de recherche a, estime le TGI, manqué à ses obligations en ne prenant pas les mesures pour proscrire cet état de fait. De plus, le tribunal considère que les liens sponsorisés ne sont pas suffisamment différenciés des résultats d'une requête pour que les internautes puissent réaliser qu'il s'agit de publicités. A la lumière de ces éléments, le TGI a condamné Google à verser 200 000 € à Voyageurs du monde et 150 000 € à Terres d'aventure, et à s'acquitter de 60 000 € de frais de justice. En cas de manquement, le moteur de recherche devra débourser 10 000 € d'astreinte par jour de retard. Ce n'est pas la première fois que la justice épingle la façon dont Google gère ses liens publicitaires. En décembre 2007, le même TGI de Paris le condamnait à indemniser le Syndicat de la literie ; en juin 2006, le pantagruélique moteur de recherche devait verser des dommages et intérêts à Vuitton ; la même année, les fabricants d'électroménager obtenaient gain de cause pour des faits similaires. (...)
(20/01/2009 12:22:09)Le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies voit son rôle élargi
Le CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) remplace désormais le CGTI (Conseil général des technologies de l'information). Ce nouveau conseil, aux activités plus large, « est créé, par la fusion du Conseil général des mines et du Conseil général des technologies de l'information », comme l'indique l'article 1 d'un décret du 16 janvier paru au Journal Officiel du 19 janvier 2009. Et il est « placé sous l'autorité directe du ministre chargé de l'économie, qui le préside, et des ministres chargés de l'industrie et des communications électroniques » . Ainsi disparaît (pour mieux renaitre) le « cabinet interne de conseil » en TIC du gouvernement, le CGTI (Conseil général des technologies de l'information), au profit d'une entité plus vaste et plus transverse aux préoccupations plus larges. Le CGIET conserve le rôle de « cabinet de conseil » et s'occupe toujours d'informatique, de télécommunications, de techniques audiovisuelles. Mais il a également la charge du développement économique et de l'industrie ainsi que de l'énergie, des ressources minières et minérales et de l'utilisation du sous-sol. Le 30 décembre 2005, c'était le « bras armé » du gouvernement en matière de TIC, l'Agence pour le développement de l'administration électronique, qui avait été fusionnée dans un ensemble plus vaste, la DGME (Direction Générale à la Modernisation de l'Etat) selon une procédure similaire. Dans les deux cas, le gouvernement souligne que l'informatique doit rester un moyen technique et ne doit plus être traitée politiquement de manière spécifique. (...)
(20/01/2009 10:11:19)L'Aquitaine peine à trouver ses informaticiens
L'Adeiso, association regroupant plus d'une centaine d'entreprises et de DSI de la région Aquitaine a mené une enquête sur les besoins en recrutement de ses membres. Il manque actuellement sur la région une cinquantaine de postes d'informaticiens de haut niveau : techniciens Java/J2EE, .net « Le phénomène de pénurie existe depuis janvier 2007 et persiste » note Jean-François Esnaud, vice-président de l'Adeiso. Des réflexions ont donc été menées avec la Chambre de commerce de Bordeaux pour identifier les raisons de cette tension. Sur le diagnostic, les éléments sont multiples. Les informaticiens se mettent un peu moins facilement sur le marché en temps de crise. Le nombre de jeunes formés dans la région s'avère insuffisant, malgré la présence d'une école, l'Enseirb et d'un Miage (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises). Eux-mêmes n'ont pas assez de candidats pour former davantage d'informaticiens et d'électroniciens. Peut être que les formations financières et commerciales, mieux valorisées, on également attiré davantage de candidats ces dernières années. Enfin, la région reconnue pour son cadrer de vie l'est moins pour son potentiel en matière de NTIC. Jean-François Esnaud, par ailleurs directeur commercial pour le secteur Aquitaine de Capgemini Ouest, souligne par exemple que cette SSII, en Aquitaine, gère avec 250 techniciens les allocations chômage pour toute la France pour le compte du nouveau pôle emploi. Ce type d'exemple abonde mais est mal valorisé. (...)
(20/01/2009 09:27:39)La nouvelle direction de Satyam cherche son repreneur
Renforcé par des membres nommés par le gouvernement indien pour maintenir la société à flots, le nouveau conseil d'administration de Satyam Computer Services se rapproche de banques d'affaires pour trouver un repreneur, selon le quotidien indien The Economic Times. Il s'active aussi beaucoup pour rassurer les clients étrangers de la quatrième SSII indienne spécialisée dans l'externalisation. Des sociétés comme General Electric, American Express ou Citigroup méritent un peu d'égard alors que d'autres comme l'assureur State Farm Insurance dénoncent leur contrat. Parallèlement, l'association indienne professionnelle Nasscom a enjoint ses membres à ne pas profiter du scandale financier pour embaucher parmi les 53 000 employés de Satyam afin de permettre à la société d'honorer ses engagements. Suite au premier conseil d'administration tenu depuis la nomination des trois nouveaux membres, Satyam a publié un communiqué pour expliquer que ses clients sont globalement satisfaits de ses services, et pour assurer qu'elle fait son possible pour payer ses salaires et ses fournisseurs à temps. A noter que dans la mesure où l'ancien président du conseil d'administration et le directeur financier, désormais derrière les barreaux, n'ont toujours pas été remplacés, il a été convenu que la présidence du conseil serait assurée par un membre différent chaque semaine. (...)
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