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(22/12/2011 10:13:49)
Pas de crise pour le marché du logiciel de gestion de systèmes selon IDC
Ce marché compte lui-même plusieurs composantes. Pour IDC, deux segments ont manifesté une plus grande performance que les autres, celui du changement et de la gestion de configuration (CCM) et celui de l'ordonnancement de la charge de travail et son automatisation (WSA). Le marché de la gestion des événements s'est également très bien comporté, alimenté de manière significative par les Etats-Unis, le Japon et la région CEMA (europe centre et orientale).
Selon Tim Grieser, vice-président du programme Enterprise Management System chez IDC, « la croissance a été alimentée par l'augmentation des dépenses informatiques, en raison de la poursuite de la reprise économique, et le rafraîchissement des cycles de mise à niveau du matériel associé. De nouveaux investissements se sont produits dans la gestion des infrastructures virtualisées. L'automatisation opérée pour simplifier et optimiser les coûts opérationnels a été un facteur clé. »
Les leaders gardent leur spécificité
IBM, BMC et HP tiennent les trois premières places en termes de chiffre d'affaires au 1er semestre, mais aucun n'a été capable de générer une croissance dépassant la moyenne du marché. IBM et BMC ont affiché une croissance solide dans le marché WSA (ordonnancement de la charge de travail) tandis que HP a atteint ses meilleurs gains en CCM (changement et gestion de configuration).
En attendant, un certain nombre de fournisseurs, dont Microsoft, Hitachi, NEC, VMWare, Symantec et Dell, a connu une croissance supérieure à la moyenne au 1er semestre. Microsoft, NEC et VMware ont bien performé dans tous les marchés du logiciel de gestion du système où ils sont en concurrence. IDC a également observé qu'un total de 14 fournisseurs a réalisé un chiffre de plus de 100 millions de dollars au 1er semestre. Le nouveau venu étant Citrix, qui avait une forte croissance, en particulier dans le CCM, son principal marché.
Les français multi-équipés et multi-connectés selon le Credoc
En 2011, l'équipement des français en téléphonie repart à la hausse. Trois français sur quatre sont doublement équipés, en fixe et en mobile. Quatre points de plus qu'en 2010. 89% des français ont un fixe, 85% un mobile. Surtout, ils sont adeptes du haut débit. 58% utilisent une box, ils n'étaient que 7% en 2004.
A contrario, 10% des français n'utilisent que le téléphone mobile, 15% le seul téléphone fixe. Ces derniers sont plus âgés (la moitié a 70 ans et plus) que le reste de la population, 48% sont non diplômés.
L'ordinateur est également devenu un équipement de base. 78% des français, âgés de plus de 12 ans, disposent d'un ordinateur. Toutes les catégories d'âge et de revenus progressent, sauf une, celle des personnes disposant de moins de 900 euros par mois de revenu. Logiquement, la présence d'enfants favorise le multi-équipement. C'est l'ordinateur portable qui profite de cette expansion, les deux tiers des ménages équipés en possèdent un.
Mais l'ordinateur n'est plus seul à permettre la connexion à Internet. Au mois de juin 2011, 17% des français possédaient un smartphone. C'est un marqueur social. Deux fois plus de cadres supérieurs que d'ouvriers en possèdent un, alors que 95% des cadres et 93% des ouvriers ont un téléphone portable. Même constat pour les tablettes. Deux millions de français en possèdent une. Des cadres, des jeunes, des parisiens pour l'essentiel.
Les trois quart des français ont une connexion au domicile
Quant à la connexion au domicile, les trois quart des français en ont une, c'est 4% de progression cette année. La connexion fixe est dominante, mais le wifi gagne du terrain que ce soit pour se connecter avec son ordinateur, son smartphone ou sa tablette. Les trois quart des abonnés à Internet, soit 30 millions de français, se connectent au moins une fois par jour, 15% au moins une fois par semaine, 6% moins fréquemment encore, 5% n'utilisant jamais leur connexion.
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Plus frappant encore, le fait que les internautes se connectent de partout. 31% de connectés le sont en situation nomade. Même si l'accès à domicile reste dominant pour 71% des personnes. Un quart des internautes utilisent au moins trois modes de connexion, c'est la grande nouveauté de l'année.
Pour quels usages ? Le mail, avec 5% des réponses, les actualités pour 12%, les réseaux sociaux dans 13% des cas, arrivent en tête. En revanche, si l'envoi de SMS ne progresse pas, ils sont toujours 71% des internautes à le pratiquer, et le nombre de messages envoyés augmente. Les adolescents étant les plus grands utilisateurs (plus de 250 messages par semaine, contre 70 chez les internautes lambda).
L'internet par téléphone mobile concerne d'abord le mail (19% des cas, en progression de 8 points) et le téléchargement d'applications (17% d'utilisateurs, 5 points de plus), la télévision sur mobile concernerait 4 millions de personnes, 100% d'augmentation en un an.
e-administration, e-commerce et téléchargement
Les internautes remarquent l'étude ont des pratiques éprouvées dans trois domaines. La e-administration est littéralement entrée dans les moeurs. 48% des français, 5 points de plus qu'en 2010, se connectent pour une démarche administrative : demande de documents, télédéclaration de revenus. Le e-commerce mobilise la moitié des français de plus de 12 ans, soit 26 millions. Et un acheteur sur deux est également un vendeur. Quant au téléchargement, de musique ou de film, il ne progresse plus, alors que le streaming concerne le quart de ceux qui regardent un film et le tiers de ceux qui veulent écouter de la musique. La télé sur un PC connecté concerne plus de français que le téléchargement de films. (...)
Trimestriels Oracle : Une croissance plombée par les ventes de matériels
Le chiffre d'affaires augmente de 2% pour atteindre 8,8 milliards de dollars au deuxième trimestre (clos le 30 novembre). Le bénéfice opérationnel d'Oracle a progressé de 17% à 2,2 milliards de dollars avec des ventes de logiciels en hausse, mais la partie matérielle est en baisse.
Les revenus issus des licences logicielles d'Oracle, qui sont considérés comme un indicateur clé sur la croissance et le comportement d'achat des clients, ont augmenté de 2% pour atteindre 2 milliards de dollars. Les mises à jour de licence logicielle et de support produit ont augmenté de 9 % pour atteindre 4 milliards de dollars. L'activité matériels et systèmes a vu ses revenus chuter de 14 % à 953 millions de dollars. La firme de Redwood a pris le parti de favoriser le déploiement de systèmes tout en un comme Exadata couplant base de données et serveurs. Elle estime in fine que cela sera plus rentable à terme. « Les ventes de nos systèmes complets se sont accélérés au T2, » précise le PDG d'Oracle Larry Ellison et d'ajouter « la croissance a sur Exadata a été supérieure à 100% par rapport à l'année dernière et les ventes d'Exalogic ont augmenté de plus de 100% sur une base séquentielle. » Par contre il a abaissé ses prévisions de ventes de ces systèmes en ne parlant plus d'un triplement, mais d'une multiplication des ventes par 2,5. Les analystes financiers n'ont pas apprécié cette sous-estimation.
Selon, la co-présidente d'Oracle Safra Catz, les ventes de matériel au cours du trimestre ont été affectées par une transition vers des systèmes basés sur les puces SPARC T4, qui ont été lancés au cours du trimestre. « Les clients ont pris le temps d'évaluer les nouveaux systèmes, ce qui a considérablement ralenti les décisions d'achat » a -t-elle indiqué lors d'une conférence téléphonique.
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Apple aurait bien acquis Anobit, spécialiste du stockage Flash
Les informations publiées la semaine dernière par Calcalist, quotidien économique hébreu, sur l'acquisition d'Anobit par Apple semble se concrétiser. Les employés de la société israelienne auraient été informés de la revente selon le journal. Ce dernier évoque toujours la somme de 400 à 500 millions de dollars pour l'opération, soit la plus grosse acquisition de la firme de Cupertino depuis le rachat en 1997 de NeXT fondée par Steve Jobs. Cette information serait corroborée par un tweet du Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui souhaite « la bienvenue à Apple pour sa première acquisition. Je suis certain que vous bénéficierez du savoir-faire israélien ». Selon le quotidien économique, l'acquisition d'Apple comprendrait également la création d'un centre de R&D en Israël. Il reste maintenant à attendre les communications officielles des deux protagonistes qui ne devraient plus tarder.
La mémoire flash un enjeu stratégique
Anobit, société israélienne, fondée en 2006, a inventé un circuit spécial, appelé Memory Signal Processor, qui renforce la fiabilité et la longévité des mémoires flash MLC Nand, à travers un algorithme de correction d'erreurs. Son produit s'adresse aux tablettes et aux smartphones pour améliorer la performance de la mémoire flash. Avec cette acquisition, Apple mettra aussi la main sur un portefeuille de 25 brevets validés (sur 91 au total). Anobit propose également des disques SSD baptisés Genesis.
La fiabilité et la performance des disques SSD vont devenir un enjeu important pour les prochaines années. Plusieurs cabinets d'analystes estiment que le prix de ces supports va baisser et que la demande en la matière va croître fortement, aussi bien pour un usage personnel que professionnel. Apple a donc tout intérêt à se positionner sur ce marché avec un acteur doté d'une bonne technologie.
Google prolonge la perfusion financière de Firefox
La Fondation Mozilla et Google ont déclaré aujourd'hui qu'ils avaient renouvelé leur accord de partenariat. Selon les termes du contrat, Google restera le moteur de recherche par défaut de Firefox pendant trois ans. Ce navigateur Open Source contrôle environ un quart du marché des navigateurs. «Nous sommes heureux d'annoncer que nous avons négocié un accord significatif et mutuellement bénéfique en termes de revenus avec Google », s'est félicitée la Fondation dans un communiqué.
Mozilla n'a pas dévoilé les détails du contrat, invoquant des exigences de confidentialité. Un porte-parole a également refusé de dire si l'opération était comparable à l'accord signé précédemment.
Une édition personnalisée lancée en octobre
En 2010, la dernière année pour laquelle Mozilla a publié ses résultats financiers, le contrat de Google avait permis de générer 84% des 123 millions de dollars de recettes de la Fondation, soit environ 103 millions de dollars.
En 2009, la contribution de Google s'était établie à 89 M$, soit 86% du revenu annuel de l'éditeur de Firefox.
L'accord entre les deux firmes avait expiré le mois dernier, mais Mozilla n'avait pas changé le moteur de recherche par défaut de Firefox, ni modifié la page de démarrage du navigateur, qui affiche la page de recherche de Google.
Des questions sur la dépendance de Mozilla sur Google ont été soulevées lorsque la frime de Mountain View a lancé son propre navigateur web, Chrome, en septembre 2008. Selon la société de mesures StatCounter, en novembre 2011, Chrome possédait une part de 25,7% sur le marché mondial des navigateurs s'octroyant ainsi la deuxième place du classement juste devant Firefox et ses 25,2%.
Mozilla a pris quelques mesures mineures pour rompre sa dépendance avec Google. En octobre, l'organisation Open Source a lancé une édition personnalisée, baptisée « Firefox with Bing », qui utilisait Bing de Microsoft comme moteur de recherche par défaut.
En raison de calendrier financier de Mozilla, l'impact du nouveau contrat ne sera pas apparente avant l'automne 2013, lors de la publication des résultats 2012 de la Fondation.
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OVH lance sa première offre de cloud public
Le spécialiste de l'hébergement avait en 2010 proposé des offres de cloud, baptisées miniCloud et devCloud. Une petite mise en jambe avec l'arrivée de la première brique de sa plateforme Public Cloud. L'offre est baptisée Instances et propose aux développeurs un nombre illimité de machines virtuelles. Pour OVH, « les développeurs peuvent créer à l'infini des environnements spécifiques à chacun de leurs projets ». Concrètement, l'hébergeur propose plusieurs types d'instance de S à XL comprenant des ressources processeurs, mémoires et stockage. Plusieurs OS en 64 bits sont disponibles Debian 5, Ubuntu 10.04, CentOS 5 bits et Windows 2008 SP2. Le management des instances peut se faire via des scripts à l'aide d'API proposée par OVH ou directement depuis l'interface client.
Une offre évolutive
Sur le plan de la tarification, « le client paie à l'heure uniquement les ressources qu'il utilise. Le trafic, la quantité de requêtes et le nombre d'entrées/sorties ne sont jamais pris en compte » précise l'hébergeur. Il faut compter 0,01€ HT pour le package Small et 0,48€ HT pour la formule XL. OVH prévoit dans le futur d'étoffer sa plateforme Public Cloud avec des briques stockages, de bases de données, de répartiteurs de charge et de solutions e-mail. L'entreprise française entend concurrencer de grands acteurs comme Amazon EC2 ou Microsoft Azure.
Google et SAP prêts à coupler Apps et Business ByDesign
Le projet actuel de SAP est de livrer une version intégrée entre sa suite ERP (Enterprise Resource Planning) à la demande Business ByDesign et les Google Apps, dès le troisième trimestre 2012. « Cette intégration se fera en même temps que la mise à jour du pack de fonctionnalités de ByDesign, » a déclaré Bernd-Uwe Pagel, vice-président senior de l'externalisation et de l'écosystème des services à la demande chez SAP, lors d'une conférence téléphonique avec la presse et les analystes.
Business ByDesign est vendu par abonnement, comme le sont les Google Apps, et les clients auront besoin d'acheter une licence pour les deux produits afin de profiter de l'intégration. On ne sait pas très bien encore si les clients de ByDesign devront payer des frais supplémentaires pour l'activer. « Je ne prévois pas de surcoût, » a cependant laissé entendre Bernd-Uwe Page. « SAP a longtemps travaillé avec Microsoft pour intégrer Office avec ses applications ERP, et cela ne changera pas, » a précisé le vice-président. « Nous prenons en compte les demandes émanant de nos clients, et les Google Apps sont de très bonnes applications. Nous pensons donc qu'il y a lieu d'établir ici des règles du jeu équitables en matière de concurrence. »
Un travail d'intégration nécessaire
« Un certain nombre de clients travaillent déjà sur l'intégration avec SAP et Google, » a précisé Bernd-Uwe Pagel. Les API de Google pour la famille des Apps sont au point, mais SAP voudrait imbriquer le logiciel dans les flux de traitement de ByDesign, ce qui va demander un certain temps, » a t-il ajouté. « Par exemple, l'intégration pourrait permettre à un utilisateur de ByDesign de prendre rendez-vous dans le module de la suite CRM, et retrouver cette entrée dans Google Agenda, » a expliqué Bernd-Uwe Pagel.
SAP a également « élevé différentes plates-formes de Google au rang de standard, » à savoir l'OS mobile Android et l'offre PaaS App Engine, comme l'a indiqué le vice-président de SAP. Notamment, les développeurs pourront développer des applications avec l'App Engine et les relier à ByDesign, ce qui contribuera à élargir l'écosystème de l'ERP de SAP, qui repose pour l'instant sur le seul kit de développement (SDK) logiciel propre à l'éditeur.
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« La version intégrée des Apps et de ByDesign sera accessible en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni pendant la phase de test, mais la formule sera ensuite étendue à d'autres pays, » a confié Bernd-Uwe Pagel. « SAP a également l'intention de généraliser cette intégration à la famille, toujours plus nombreuse, d'applications métiers à-la-demande de l'éditeur, » a-t-il ajouté.
Des précisions sur les revendeurs et sur l'exclusivité du partenariat
SAP et Google aimeraient également encourager leurs revendeurs respectifs à distribuer les produits de chaque éditeur. Mais tous les détails et la portée de ce projet restent encore à préciser. « Aujourd'hui, les nombreux revendeurs proposant les Google Apps, vendent, de fait, des systèmes ERP, » a déclaré Rahul Sood, directeur de la gestion des produits chez Google. « Nous espérons que les revendeurs de SAP sauront saisir cette occasion pour ajouter les Google Apps à leur portefeuille. » SAP espère travailler « avec 10 à 15 revendeurs Google dès le premier semestre 2012, » a encore indiqué le vice-président de SAP.
Le partenariat envisagé pourrait permettre un rapprochement entre Google et SAP, mais on ne sait pas très bien si leurs accords seront ou non exclusifs. D'une part, Google est déjà engagé dans un gros partenariat avec Salesforce.com, lui-même devenu dernièrement un concurrent de SAP. Par ailleurs, Salesforce.com, qui a récemment annoncé l'acquisition de la startup Rypple, pourrait développer un département de logiciels dédiés aux ressources humaines. Cette acquisition est intervenue peu après l'achat par SAP du fournisseur de solutions RH SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars.
Reste que le rapprochement entre SAP et Google n'est pas incongru, compte tenu des fortes possibilités de ventes croisées qu'il laisse entrevoir. Selon SAP, son portefeuille client compte près de 88 000 PME, et selon Google, 4 millions d'entreprises utilisent ses Apps.
Archos propose une tablette Android à 200 euros
Début janvier 2012, le constructeur français Archos va commercialiser une tablette, version avancée de sa Gen 8. Baptisée Archos 70b internet tablet, il s'agira d'une tablette dotée d'un écran 7'' compatible Android 3.2 (Honeycomb), disponible au prix de 199€.
Cette évolution de la Gen 8, est équipée d'un écran avec une résolution de 1024x600 pixels, d'un processeur désormais cadencé à 1,2 GHz et de 512Mo de mémoire vive. En embarquant Honeycomb, Archos donne accès à l'Android Market et à ses 300 000 applications. Elle dispose d'une sortie HDMI pour pouvoir être connectée à un téléviseur et d'un emplacement de carte Micro SD pour augmenter sa capacité de stockage.
L'Archos 70b internet tablet se connecte au WiFi, mais pas à la 3G. Il s'agit là du prix à payer pour pouvoir proposer cette tablette sous la barre symbolique des 200€.
(...)(21/12/2011 12:15:02)
Bilan réseaux sociaux 2011 : Mines d'or et champs de bataille
La bataille fait rage entre les deux grands acteurs du web. D'un côté, le plus grand réseau social au monde Facebook et ses 800 millions de membres. De l'autre, le géant de la recherche Google. L'alternative de la firme de Moutain View à Facebook est dévoilée début juin sous la forme d'une plateforme communautaire baptisée Google+. Pour se différencier, le site propose Circle, un gestionnaire de contacts en ligne, à travers lequel l'utilisateur peut regrouper ses contacts dans des « cercles », via un simple glisser-déposer selon leurs affinités. Suite au succès rencontré par son réseau social, la firme de Mountain View décide de fermer son réseau social Buzz.
Facebook sous surveillance pendant 20 ans
Facebook riposte en intégrant le chat vidéo avec Skype. Bien que le site de Mark Zuckerberg soit de loin le plus populaire dans le monde des réseaux sociaux Google fait le pari que Google + offre des améliorations suffisantes pour encourager une migration massive des utilisateurs. En octobre 2011, soit quatre mois seulement après son lancement, le site revendique 40 millions de membres. Autre signe encourageant, la version entreprise de l'outil de Google est également très attendue par les professionnels.
De son côté, Facebook rappelle via une page dédiée « Facebook for Business » comment faire pour monter sa page entreprise et la faire fructifier. La firme de Mountain View renchérit et rachète la start-up Fridge pour ajouter à terme la fonction de reconnaissance faciale au sein de son réseau social. Facebook dispose déjà de cette option. Mais contrairement au site de Mark Zuckerberg, celle-ci n'est pas activée par défaut sur Google+. L'autorité allemande chargée de la protection des données conteste cette fonctionnalité et entame des poursuites judiciaires contre la célèbre plateforme. Pire, en novembre 2011, la Federal Trade Commission estime que Facebook a trompé ses membres en matière de confidentialité à de nombreuses occasions et décide de placer le réseau sous surveillance pendant 20 ans.
Identifier les signaux faibles
Cela n'empêche pas Mark Zuckerberg de réfléchir à une introduction en bourse qui pourrait intervenir au printemps 2012, pour lever 10 milliards de dollars, et valoriser le site à 100 milliards de dollars.
En entrant en bourse, la plateforme professionnelle LinkedIn réalise la plus grosse IPO d'une entreprise du web depuis Google, avec un prix initial d'achat de 45 dollars par action qui a augmenté de plus de 100% à la clôture.
De son côté, le site de micro-blogging Twitter (250 millions de tweets par jour) se rénove et s'ouvre aux marques. Il compte sur la simplicité de son service pour concurrencer des rivaux comme Facebook ou Google+. Depuis sa création, la plateforme a levé près d'un milliard et demi de dollars.
Les contributions des clients sur les réseaux sociaux recèlent également une mine d'informations capables d'orienter efficacement la stratégie marketing et commerciale des fournisseurs. Salesforce l'a bien compris et décide de s'offrir Radian6, un spécialiste de la surveillance des médias sociaux. Pour sa technologie qui permet d'intégrer ce que l'on nomme les signaux faibles issus des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et LinkedIn.
Enfin SAP entre également dans le jeu en s'appropriant le logiciel d'analyse des médias sociaux de l'éditeur NetBase. Cette plateforme ingère les données issues de médias sociaux, analyse ensuite ces informations, puis les commentaires émis sur les produits et les marques communiques aux entreprises. Des fonctions de surveillance des médias sociaux existent également dans la suite de RightNow, acquise de son côté par Oracle.
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