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(24/03/2009 14:29:20)

Intel prévoit de revaloriser les stock-options de ses employés

Les rémunérations des dirigeants qui n'augmentent pas, mais des stock-options revalorisées pour les employées : c'est un programme très social que va présenter Intel à ses actionnaires le 20 mai prochain. Dans un document ('proxy statement') remis à la SEC, le gendarme de la Bourse américaine, Intel annonce en effet son intention de demander à ses actionnaires d'approuver un plan d'échange des stock-options, afin de compenser la perte virtuelle due à la baisse du cours de l'action. Comme l'explique Intel dans le 'proxy statement', « environ 95% des employés » se voient attribuer des stock-options en fonction des performances annuelles de l'entreprise. A ce jour, 73 100 personnes (soit 87% des employés d'Intel) en détiendraient encore. Elles peuvent exercer leurs stock-options - c'est-à-dire acheter des actions à un tarif moins élevé que le cours de Bourse, généralement pour les revendre en empochant une confortable plus-value - pendant un laps de temps déterminé, sachant que le prix d'exercice est celui du cours de Bourse au jour où les stock-options sont attribuées. Il n'y a donc plus-value que si l'action monte. Or, vu la situation économique, Intel constate que 99% des stock-options ont des prix d'exercice plus élevés que le cours actuel de l'action : les stock-options auraient des prix d'exercice compris entre 13,59 $ et 72,88 $, pour un cours de Bourse à fin décembre 2008 de 14,18 $. Le fabricant de processeur souhaite donc mettre en place un programme, dit « Option Exchange », qui permettra à ses collaborateurs d'échanger leurs stock-options contre de nouvelles, plus attractives. Ce qui « est dans le meilleur intérêt des actionnaires », explique Intel, puisque le but des stock-options est de « motiver et retenir les collaborateurs talentueux ». La rémunération du PDG Paul Otellini plafonnée à 12,7 M$ Ce programme, précise encore Intel, ne sera pas accessible aux cinq principaux dirigeants de l'entreprise. La plupart ont vu leur indice de rémunération grimper en 2008, mais celui-ci ne bougera pas en 2009. Le cours de l'action compte en effet davantage que les 5,3 milliards de bénéfices de 2008. « Etant donné la performance financière d'Intel en 2008 ainsi que l'environnement économique incertain, le comité [établissant les rémunérations] a décidé de conserver en l'état les salaires de base et les primes annuelles en 2009 pour tous les dirigeants. » Le pauvre Paul Otellini, président et CEO d'Intel, avait déjà plafonné à 12,7 M$ en 2008, malgré une hausse de son salaire de base de 30% et de sa prime annuelle de 40%, à cause de la baisse de l'action. Les autres dirigeants devront se contenter d'une rémunération tournant autour des 5 M$, le directeur financier étant le plus mal loti avec 2,5 M$. (...)

(23/03/2009 18:29:49)

Oracle rachète un spécialiste de la pharmacovigilance

Avec sa toute dernière acquisition, Oracle vient renforcer la partie verticale de son catalogue destiné aux professionnels des secteurs de la santé et de la pharmacie. L'éditeur racheté, Relsys, est une société californienne qui développe des logiciels appliqués à la pharmacovigilance et à la gestion des risques dans ce domaine. Plusieurs grands acteurs mondiaux de l'industrie pharmaceutique ont déjà adopté ses solutions. En combinant cette offre avec ses propres solutions, Oracle compte livrer la seule suite qui supportera de tout en bout les processus de suivi des risques liés aux médicaments, depuis les développements cliniques jusqu'à la surveillance après la mise sur le marché et les soins aux patients. Ce rachat, dont les modalités financières n'ont pas été communiquées, sera finalisé à la fin de ce premier semestre. Jusque-là, Relsys conserve son autonomie. (...)

(23/03/2009 17:00:45)

Appear et Netfective partenaires de Logica à l'issue d'un concours d'innovation

Par le biais de son concours international d'innovation (Global Innovation Venture Partner Program), la SSII Logica identifie des PME ayant développé des solutions innovantes pour les combiner avec ses propres offres. Le gagnant peut alors, dans une démarche définie avec Logica, présenter sa solution aux clients de la SSII à l'échelle internationale. Cette année, la dernière étape du concours vient de distinguer la PME suédoise Appear pour sa technologie de diffusion d'informations contextuelles, en temps réel, à des utilisateurs mobiles. Appear a été choisie parmi sept autres candidats, finalistes des concours réalisés par les antennes de Logica, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, au Danemark, en Finlande, au Portugal et en Inde. Tous ces candidats, issus de phases de présélection nationales, ont de toute façon acquis l'assurance d'un partenariat avec la SSII dans leurs pays respectifs. Ainsi, dans l'Hexagone, le jury de Logica France avait de son côté retenu l'éditeur Netfective, parmi cinq autres finalistes français.

Une solution basée sur les modèles

Créée en 2000, Netfective propose depuis quatre ans la suite Blu Age, conçue pour générer automatiquement des applications Java et .Net en s'appuyant sur une approche MDA/MDD, c'est-à-dire une architecture et un développement basés sur des modèles. L'éditeur a choisi une approche qui permet de se concentrer sur la construction fonctionnelle de l'application, en utilisant le langage de modélisation UML (Unified modeling language), indépendamment de la plateforme technologique utilisée. A partir de la modélisation UML détaillée de l'application, de la maquette sous forme de fichiers XHTML, du descriptif de l'architecture technique cible et de l'environnement de déploiement, Blu Age permet de fournir un package constitué du code source généré, de la documentation de l'application et du script de création de la base de données. L'offre de Netfective est notamment utilisée pour faire évoluer les applications existantes et, dans ce domaine, l'éditeur s'apprête à lancer une solution pour moderniser les systèmes PacBase. « Nous cherchions un partenaire qui puisse faire bénéficier Logica d'une dynamique d'innovation et apporter de la valeur à nos clients, explique Ivan Bertrand, directeur chez Logica Management Consulting et président du jury. Parmi les dossiers examinés (une quarantaine), nous avons également découvert des acteurs de niche qui n'étaient pas sélectionnables à l'échelle de notre groupe mais qui peuvent nous permettre d'alimenter cette dynamique. » Sur le choix de Blu Age, Ivan Bertrand explique que la PME est sortie du lot en raison de la transversalité de la solution et de son approche globale.

Logica France et Netfective vont réfléchir à la façon dont leurs expertises peuvent être associées dans une offre commune. « Nous pensons que la valeur est dans le savoir et nous essayons de faire en sorte que la technique se mette au service du savoir », a commenté Christian Champagne, PDG de Netfective, lors de la sélection de sa société par la SSII. « Or, il n'est pas évident de vendre de l'innovation en France », a-t-il aussi regretté en poursuivant : « Pour avoir travaillé outre-Atlantique, je ne serai pas mécontent qu'un acteur français réussisse dans le secteur du logiciel. »

SoftFluent, Obeo, Exo Platform et EBM Websourcing en finale

Parmi la cinquantaine de clients que compte déjà Netfective figurent notamment Orange et un certain nombre d'acteurs de la distribution, dont Intermarché et Système U. Dans le secteur de la distribution en particulier, Christian Champagne estime que sa société a su combiner savoir-faire métier et technologie pour pouvoir s'affranchir des coûts de production. A noter aussi, Jacques Attali siège au conseil d'administration de la PME. « Il nous aide à valoriser les investissements que nous faisons », apprécie Christian Champagne.

Netfective rassemble 150 collaborateurs entre Paris et Bordeaux, dont 43 qui se consacrent à la R&D. L'éditeur poursuit ses recrutements : « Nous cherchons des ingénieurs mathématiciens et des architectes, précise son dirigeant. Nous recrutons quarante collaborateurs. » La société réalise un chiffre d'affaires d'environ 10 M€. Elle est membre de l'OMG, fait partie de la communauté Eclipse et a été identifiée par Gartner. Elle vend déjà son offre à l'international, notamment sur Component Source, ou par l'intermédiaire de distributeurs, par exemple en Russie. Aux côtés de Netfective, Logica France avait retenu cinq autres finalistes dans le cadre de son « Global Innovation Venture Partner Program » : SoftFluent (créée par d'anciens collaborateurs de Microsoft et membre du programme Idées) et son produit CodeFluent (fabrique logicielle pilotée par les modèles), Obeo, qui édite des outils pour industrialiser le cycle de vie des applications informatiques, Exo Platform, qui a développé une suite de travail collaboratif basée sur un portail Web, et EBM Websourcing, qui propose des solutions d'échange de services Web au sein d'un système d'information. NB : En dehors d'Appear, grand gagnant, et de Netfective pour la France, les PME retenues par Logica dans les autres pays sont Cognisco pour le Royaume-Uni, Pallas Athena pour les Pays-Bas, WPA Mobile pour le Danemark, KLG Systel pour l'Inde, OutSystems pour le Portugal et Ravensoft pour la Finlande.

(...)

(20/03/2009 18:20:36)

Ballmer : Microsoft est fier de ce premier Windows post-Bill Gates

Windows 7 est le premier OS Microsoft à voir le jour en-dehors de la supervision de Bill Gates. Et c'en est presque un soulagement, à écouter Steve Ballmer. Interrogé par le rédacteur en chef de BusinessWeek lors de la conférence new-yorkaise McGraw-Hill 2009 Media Summit, le patron de Microsoft a expliqué que depuis le départ du fondateur et architecte en chef de la société, « beaucoup de gens montent et prennent de l'importance », y compris lui. Le résultat de ce nouveau partage des responsabilités serait Windows 7, dont Microsoft est « fier », a indiqué Steve Ballmer. « C'est un sacré travail, qui a été conduit par une équipe indépendante de Bill. Et je crois que nous sommes tous plutôt satisfaits. Il doit être encore finalisé, mais je crois que ça va être énorme. » De fait, il est vrai que la bêta de Windows 7 actuellement en circulation a reçu un accueil plutôt favorable. Pourtant, à y regarder de près, les différences sont relativement légères avec Vista, conçu pendant 5 ans sous l'ère Bill Gates et universellement décrié. Si on devait résumer, on pourrait même dire que Seven est une version aboutie de ce qu'aurait dû être Vista. Si Steve Ballmer ne l'a pas clairement dit, il a laissé entendre que lui et ses collègues n'avaient pas les coudées franches tant que Bill Gates était là. Or, depuis que le fondateur de Microsoft a quitté ses fonctions opérationnelles pour s'occuper à plein temps de la fondation philanthropique créée avec son épouse Melinda, s'est instauré un tout nouveau mode de prise de décision. Les responsabilités de Bill Gates sont en effet désormais assumées par Ray Ozzie, architecte en chef, et Craig Mundie, responsable de la recherche et de la stratégie. « J'avais beau être le CEO, il était LE Bill » « Le principal changement », justement, selon Steve Ballmer, est la façon dont ce triumvirat prend les décisions. Car Bill Gates avait quoi qu'il arrive le dernier mot. « C'était le fondateur. J'avais beau être le CEO, il était LE Bill. S'il pensait que quelque chose devait être fait, alors... Il ne donnait pas tant d'ordres que ça, mais - disons-le ainsi - s'il pensait que quelque chose devait être fait, vous saviez que ce serait compliqué pour vous de ne pas être d'accord. » Bien entendu, Steve Ballmer a aussi ajouté que ses collègues et lui-même seraient ravis de voir Bill Gates revenir - tout en précisant que cette perspective ne serait pas la meilleure chose à faire. « Il nous manque. Si vous demandiez au responsable technique senior moyen s'il vote pour le retour de Bill, il dirait probablement oui, ce serait génial. D'un autre côté, Bill accomplit un travail important, salué par tous, et je pense que tout le monde apprécie l'opportunité de grandir et de prendre davantage de responsabilités. » (...)

(20/03/2009 12:01:01)

TomTom attaque à son tour Microsoft pour violation de brevets

Echange de bons procédés : trois semaines après la plainte déposée par Microsoft contre TomTom pour violation de brevets, c'est au tour du fabricant de GPS de porter plainte pour les mêmes motifs contre le géant de Redmond. Fin février dernier, Microsoft avait mis en émoi le monde de l'Open Source en accusant TomTom d'enfreindre sa propriété intellectuelle dans ses produits reposant sur Linux. Microsoft s'était alors justifié en expliquant qu'il n'attaquait pas Linux, mais bien la façon dont TomTom implémentait son noyau. De son côté, TomTom argue que Microsoft viole quatre de ses propres brevets - sciemment, puisque TomTom l'aurait déjà mis en garde - dans Microsoft Streets and Trips. L'éditeur américain dit être parfaitement ouvert à des accords de licence concernant ses brevets, et l'aurait fait savoir à TomTom. Il est donc tout à fait possible que les deux entreprises s'entendent, retirent leurs plaintes, et signent des accords de licence croisés. (...)

(20/03/2009 09:21:15)

Pour la première fois, Oracle verse des dividendes à ses actionnaires

Le monde est en crise, mais pas Oracle. Et l'éditeur souhaite que cela se sache : taux de change mis à part, « nous avons vendu plus de nouvelles licences au troisième trimestre de cette année que lors du troisième trimestre de l'année dernière », s'est réjoui Larry Ellison, en présentant les résultats financiers du trimestre clos le 28 février dernier. Et le patron d'Oracle d'ajouter que vu la récession actuelle, « c'est un résultat plutôt remarquable ». Du coup, le conseil d'administration d'Oracle a même décidé de débuter un programme de rétribution des actionnaires. Comme l'indique Safra Catz, la directrice financière du groupe, Oracle avait l'habitude de « donner de la valeur à ses actionnaires au travers de l'innovation technologique, des acquisitions stratégiques, des rachats de capital ». Mais pas par des dividendes, aussi étrange que cela paraisse. Désormais, ce sera le cas, à hauteur de 5 cents par action et par trimestre. « Nous avons généré 8 Md$ de cash flow sur les 12 derniers mois, a-t-elle expliqué, et nous dégageons des marges opérationnelles record. Nous avons toujours été attachés à récompenser les investissements de nos actionnaires dans Oracle, et le conseil d'administration a décidé que c'était le bon moment pour offrir des dividendes à nos actionnaires. » Oracle incrimine les variations de taux de change qui font apparaître une baisse de 6% par rapport à l'an dernier sur ses ventes de nouvelles licences (1,5 Md$) au troisième trimestre fiscal (clos le 28 février 2009). A taux de change constant, ces ventes ont progressé de 3%, précise l'éditeur américain. Globalement, ses revenus logiciels ont néanmoins progressé de 5%, à 4,4 Md$, le chiffre d'affaire issu des mises à jour et de la maintenance ayant progressé de 11% à 2,9 Md$. Le chiffre d'affaires total s'établit à 5,5 Md$ (+2%) incluant des ventes de services en retrait de 8% à 1 Md$. A taux de change constant, souligne encore Oracle, la progression du CA se serait élevée à 11%. Quant à la marge opérationnelle, elle a progressé de 4% à 1,9 Md$ et le niveau de la trésorerie sur douze mois glissants s'est élevé à 8,5 Md$ (+17%). (...)

(19/03/2009 20:14:56)

IBM-Sun : Le monde Java inquiet et HP menacé

Et si IBM achetait Sun pour 6,5 Md$ ? Depuis hier que la rumeur circule, le grand bal habituel des réactions et analyses a débuté. Bien qu'aucune des deux firmes n'aient encore souhaité commenté cette hypothèse, plongeons au coeur de ses possibles conséquences. Pour commencer, et sans surprise, le monde Java s'agite. Même si on peut supposer que MySQL et Glassfish constitueraient des offres Open Source d'entrée de gamme satisfaisantes pour IBM, c'est plutôt l'inquiétude qui domine. Sur le site Javalobby, par exemple, certains s'inquiètent de voir IBM favoriser son environnement de développement Eclipse face au Netbeans de Sun. "Quel intérêt pour un même fournisseur d'avoir deux IDE ? " peut-on lire. "A peine Sun acheté, IBM annoncera qu'il arrête NetBeans pour des questions de budget. Et il en ira de même pour toutes les offres pour lesquelles il a déjà une solution." Pour d'autres commentateurs du blog, le serveur d'applications GlassFish, concurrent de WebSphere, est aussi en danger. « Et quid du support commercial de MySQL ? » s'interroge-t-on. La communauté Java partagée A l'opposé, certains estiment qu'IBM aurait un impact positif sur Java. « Il pourrait injecter davantage d'argent dans son développement, » estime ainsi, sur son blog, Fabrizio Giudici, architecte Java. Pour lui, « les produits Open Source de Sun ont une bonne réputation dans leurs communautés et ils pourraient intégrer de nouveaux projets. Cela pourrait augmenter notre charge de travail (non payée) au début, mais les opportunités de marché arrivent quand on les attend le moins. » En outre, la gestion d'Eclipse par IBM a suscité moins de polémique que la gestion du Java Community Process par Sun. Pour Matt Aslett, analyste du 451 Group, la communauté Sun ne devrait en aucun cas craindre qu'IBM fasse disparaître les logiciels Sun. « Bien sûr, les portefeuilles se chevauchent, mais cela ne devrait pas être un problème parce qu'IBM peut utiliser l'offre de son rival pour générer du revenu. Et Big Blue "a déjà de multiples OS et bases de données dans son offre. Il pourrait reprendre son mantra : 'donner le choix à l'utilisateur.' » Jeffrey Hammond de Forrester Research tempère : « La division logiciels d'IBM devra faire face à certains défis importants pour monétiser le portefeuille Open Source de Sun. IBM ne vend pas à des développeurs mais à des patrons de divisions. Or, ce ne sont pas eux qui décident quand on parle d'Open Source. Ce sont bien les développeurs. Nos études le confirment. Sans oublier qu'IBM va devoir réconcilier son modèle économique middleware avec celui de Sun. Et ils sont très différents. » Enfin, la division logiciels de Big Blue n'est pas « structurée pour monétiser un modèle économique basé sur le support de l'Open Source. Et je me demande s'ils arriveraient à atteindre le niveau de service exigé par les clients en la matière. » Le marketing logiciel d'IBM est décentralisé, divisé en multiples marques et ce serait un vrai « défi pour eux d'appliquer le modèle resserré que Sun met en place pour doper l'adoption de l'Open Source ». Ce qui est sûr, selon un autre observateur, « c'est qu'une union IBM-Sun sera positive pour les clients des deux entreprises, mais il est peu probable qu'elle donne naissance à de nouvelles directions majeures dans le monde du logiciel. » Les serveurs, les datacenters et même le cloud [[page]]Et si le logiciel seul n'était pas la raison de l'acquisition ? Nombre d'observateurs voient dans cette hypothétique opération la création du futur géant des datacenters. Et pourquoi pas du cloud, d'ailleurs. IBM est sans nul doute à la tête d'une des gammes de serveurs les plus denses et les plus complètes du marché. De la machine x86 la plus basique jusqu'au grand système (sous Linux aussi, s'il vous plait) en passant par des serveurs Unix et les inépuisables iSeries (toujours connus sous le nom d'AS/400 malgré d'innombrables changements de nom). Sun apporterait sa technologie de containers pour les datacenters IBM exploite ses propres processeurs Power, spécifiques, mais aussi des cartes électroniques reines du supercalcul, les BlueGene. Et malgré ses performances récentes, le Sparc de Sun pourrait bien être la première victime du mariage, s'il a lieu. Peut-être juste avant Solaris... qui aurait du mal à trouver sa place au milieu des nombreux OS d'IBM dont son propre Unix, Aix. Là encore, le salut de la technologie pourrait venir de la stratégie Open Source entamée avec OpenSolaris. Big Blue a aussi développé depuis quelques temps une forte compétence dans le datacenter qu'il s'est fait une spécialité d'optimiser en matière d'efficacité énergétique (matériel, logiciel, climatisation, service, etc.). Sun a lui aussi déployé beaucoup d'efforts en la matière. Et il apporterait entre autres les technologies de son container qu'il a été le premier à maîtriser. Des qualités essentielles en ces temps d'économie d'énergie et de respect de l'environnement. Les deux géants fondus en un seul pourront par ailleurs facilement mixer leurs clouds car ils n'en sont qu'à leurs balbutiements. Mauvais plan pour Cisco, mais surtout pour HP Ces expertises complémentaires des deux Américains dans le monde des centres serveurs, distribués ou non, associées à leurs compétences logicielles, doit sérieusement inquiéter la concurrence. A commencer par HP qui a choisi de son côté d'avaler une énorme société de services, EDS. Il se tord pour l'instant dans des difficultés qui le conduisent à réduire ses effectifs et diminuer les salaires. Que dire de Cisco ? Qu'il se fait voler la vedette de son entrée dans le monde des serveurs par une simple rumeur ? Mais au delà de ça, l'union du Texan et du Californien pourrait lui barrer la route du datacenter pendant quelques temps. Même si un futur IBM-Sun le met moins en danger que HP. Interrogé par Business Week, Steve Ballmer, le patron de Microsoft, a estimé de son côté que l'opération « donnerait à Microsoft un avantage compétitif pendant toute la durée nécessaire à l'intégration des nombreux actifs de Sun dans une seule entreprise. » Une chose est sûre. L'union d'IBM avec Sun donnerait naissance à une famille recomposée de taille avec quelques enfants indésirables. Les doublons seront légion et les choix, cornéliens. Et c'est sans parler pour l'instant, de la réorganisation commerciale. Enfin, aucune fusion ne va jamais sans réduction d'effectifs. Si elle a lieu, celle-ci se concrétisera en pleine tempête économique et n'échappera pas à des coupes massives. Ce ne sera pas le moindre des maux. (...)

(19/03/2009 16:34:35)

10 programmes de relance par les industries à valeur ajoutée

Les infrastructures numériques et électriques, l'e-santé, l'e-éducation, l'e-administration, l'éco-responsabilité énergétique, la haute définition ou encore la régulation du trafic routier, figurent au coeur des dix projets présentés dans le plan de conquête pour les industries à valeur ajoutée que le Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) et l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) ont dévoilé hier, mercredi 18 mars, avec 27 autres organisations professionnelles. Pour soutenir ce plan, ses signataires souhaitent la création, par le gouvernement, d'un fonds d'investissement spécifique, le Fivat (fonds d'investissement pour les industries à valeur ajoutée technologique), qui disposerait d'une mise initiale de 1 milliard d'euros. Piloté par le gouvernement, mais co-géré par différents acteurs publics et privés (incluant des centres de recherche et des pôles de compétitivité), ce fonds serait ensuite alimenté par les investissements privés et par « les économies réalisées par les programmes mis en place ». A plusieurs reprises, les acteurs des nouvelles technologies, et en particulier de l'IT (Syntec Informatique et Afdel notamment), avaient souligné que le plan de relance du gouvernement ne mettait pas suffisamment l'accent sur l'innovation et le numérique. Quant au plan France Numérique 2012, conduit par l'ancien secrétaire d'Etat Eric Besson, il n'impliquait pas assez l'industrie du logiciel. Un accès à 10 Mbps pour tous d'ici à 2012, à 100 Mbps d'ici à 2020 Le plan d'investissement présenté hier débute par deux programmes sur les infrastructures numériques et électriques ; programmes sur lesquels viennent s'appuyer les huit autres chantiers proposés, axés sur les contenus et les projets innovants. Le premier d'entre eux vise, d'ici à 2012, un accès à 10 Mbps pour tous (« citoyens et entreprises ») et à 100 Mbps pour 2020, en améliorant la capillarité du réseau de fibres optiques et en mixant les technologies (sans fil, ADSL...) jusqu'à l'abonné. Les signataires invitent à réunir collectivités, opérateurs et fournisseurs de technologie pour définir le rôle de chacun. Le deuxième programme concerne le réseau électrique : « en route pour le smart grid », affiche le document communiqué par le Fieec, l'Afdel et leurs co-signataires. Tout en suggérant des mesures à court terme (extension du crédit d'impôt pour les travaux de mise en sécurité, création d'un guichet unique pour réduire la complexité de déploiement de solutions solaires...), un objectif est fixé pour 2015 : sécuriser 120 000 km de lignes électriques contre les aléas climatiques. Et d'ici à 2018, travailler à un réseau électrique intelligent pour tous, facilité par la convergence des réseaux électriques et de communication. Télémédecine, bâtiments intelligents [[page]] Le programme 3 s'accompagne de l'ambition de faire de la France un leader mondial de l'e-santé : en s'appuyant sur les outils domotiques, en fixant les conditions d'exercice de la télémédecine, notamment, ou encore en agissant sur l'interopérabilité des solutions dans un cadre international. Pour chaque programme, le plan indique quels sont les secteurs d'activité et les industries qui bénéficieront des investissements consentis : l'électronique, les professionnels de l'électricité, de l'informatique, des télécommunications, etc. Dans le domaine du Green IT et de l'éco-responsabilité énergétique, le programme 4 pousse à accélérer la mise en oeuvre des décisions du Grenelle de l'environnement sur la rénovation des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels. En bonne place figure la gestion de la consommation d'énergie des bâtiments par l'intermédiaire de technologies innovantes. Le programme 5 s'applique plus spécifiquement aux systèmes d'éclairage avec la rénovation de 80% des installations publiques et privées les plus dégradées et énergivores d'ici à 2015. Capitaliser sur les atouts français dans le jeu vidéo Les questions culturelles sont abordées sous l'angle des technologies de haute définition. Le programme 6 envisage, à court terme, une aide à l'équipement et à la formation de la filière à l'utilisation de la HD dès cette année. Il invite aussi à capitaliser sur les atouts français dans le jeu vidéo pour favoriser les studios de développement. Le programme 7 vise la régulation du trafic routier et la réduction des bouchons en généralisant les infrastructures intelligentes et le rechargement électrique. Deux mesures à court terme sont proposées : un programme de coordination entre pôles de compétitivité pour créer une structure de pilotage qui permettrait de lancer un pilote grandeur nature dans une collectivité avant la fin de l'année. Accélérer la dématérialisation des procédures administratives Le 8e programme est estampillé « sécurité ». Il concerne l'identification des personnes : accélérer l'introduction de la carte nationale d'identité électronique et de la carte Sésame Vitale 2 à base de puce. Le 9e programme sur l'e-éducation est assez général mais suggère de partager les bonnes pratiques existantes dans la lignée du rapport Lepetit de mars 2007. Enfin, le programme n°10 propose d'amplifier le programme de dématérialisation des procédures administratives. En n'oubliant pas, ici, de mentionner le soutien aux PME qui interviennent comme fournisseurs des outils (logiciels, matériels, services). Tout récemment, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Economie numérique, avait elle-même indiqué qu'elle travaillait de son côté à un volet numérique du plan de relance, en collaboration avec Patrick Devedjian, ministre de la Relance. (...)

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