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Mobilité
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(22/12/2011 16:54:40)
Bilan mobilité 2011 : Une concurrence tous azimuts
Si l'année 2010 avait été marquée par le succès inattendu de la tablette d'Apple, l'année 2011 a vu la concurrence lancer une contre-offensive avec plus ou moins de réussite. Ainsi, lors du Cebit à Hanovre, on a pu constater l'impressionnante armada de constructeurs asiatiques qui présentaient des tablettes sous Android (qui dans la précipitation était devenu Andriod). Cette volonté d'aller vite pour contrer Apple a fait chuter quelques acteurs comme HP qui a abandonné rapidement sa TouchPad en la bradant. La firme de Cupertino a fourni aussi deux armes pour lutter contre la concurrence, la première est le lancement de l'iPad 2 et la seconde est les procès intentés pour violation de brevets. Elle a ainsi réussi à interdire la commercialisation de la Galaxy Tab de Samsung dans certains pays. Dans cette guerre des tablettes, la concurrence a du mal à se faire une place. RIM a ainsi provisionné 485 millions d'euros pour les méventes de sa Playbook. Seule la Kindle Fire d'Amazon semble sortir son épingle du jeu, mais à la différence des autres acteurs, elle se positionne sur un autre créneau que celui de l'iPad, celui des contenus et non de la techno.
La bataille sur les smartphones montre un renversement des équilibres. En effet, la dominance d'Apple a été éclipsée par la montée en puissance des terminaux sous Android. Même si l'iPhone 4S est sorti à la fin de l'année, il semblerait que la part de marché d'Apple en Europe commence à décroître. Comme sur les tablettes, la firme de Cupertino a utilisé l'arme du procès sur les violations de brevets pour les smartphones, touchant notamment Samsung et HTC. Cependant, le développement des smartphones et des tablettes en entreprise a créé un phénomène que l'on nomme la consumérisation de l'IT, c'est-à-dire l'utilisation de terminaux personnels pour un usage professionnel. Les DSI s'interrogent sur les questions de sécurité engendrées par cette intrusion et sur leur intégration dans le système d'information de l'entreprise.
Unification des OS, applis et bugs
Dans le domaine des OS mobiles, l'heure est clairement à l'unification des systèmes d'exploitation sur les tablettes et les smartphones. C'est la stratégie dévoilée par Google avec Android 4.0 autrement appelé Ice Cream Sandwich. L'objectif est d'éliminer la fragmentation de l'OS. Même son de cloche chez RIM avec le développement de son écosystème unique BBX. Microsoft va aussi dans cette direction avec Windows Phone 7.5 nommée Mango qui apporte quelques fonctionnalités et design qui seront intégrés dans Windows 8. L'expérience utilisateur doit être la même quel que soit le terminal. Même Apple a instillé un peu d'iOS dans son système d'exploitation Mac OS X Lion. Cette unification a fait quelques victimes. Nokia s'est séparé de Symbian revendu à Accenture et il a également mis fin au projet Meego avec Intel. HP n'a finalement pas revendu WebOS, mais a décidé de l'offrir à la communauté Open Source. On notera l'initiative de Mozilla de vouloir créer son propre OS mobile. Une chose est sûre : la bataille se jouera sur les applications qui sont devenus le nerf de la guerre. Android Market a même dépassé en nombre d'applications l'App Store en cette fin d'année. Le champ de bataille de la mobilité se déplace aussi vers les processeurs. Intel a décidé de concurrencer ARM dans les mobiles. Ce dernier a trouvé en Microsoft un allié pour supporter Windows 8 et en profite pour faire une démonstration de puissance avec une puce 8 coeurs.
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Les bugs ont été présents en 2011. La palme d'or est décernée à Blackberry qui a été en panne pendant quelques jours, laissant ses utilisateurs sans messageries. Ce faux pas plus des résultats financiers moins bons aiguisent les appétits d'Amazon et Microsoft/Nokia pour racheter RIM. Les mises à jour de Windows Phone ont subi quelques épisodes malheureux. iOS n'a pas non plus échappé aux différents jailbreaks, ni aux problèmes de réduction d'autonomie de son iPhone 4S ou aux données géolocalisées conservées par le terminal. Enfin, soulignons les différentes procédures judiciaires menées contre Android par Oracle sur la violation de brevets sur Java et récemment de BT. C'est dans ce cadre, qu'est intervenue l'acquisition des activités mobiles de Motorola par Google, pour obtenir un portefeuille de brevets.
Free mobile entretient le buzz, licences 4G amorcées
En France, l'activité mobile a surtout vu le buzz monter autour du lancement du quatrième opérateur mobile. Free mobile a fait l'objet de beaucoup de spéculations, de rumeurs, sur les tarifs, la date de son lancement. Les opérateurs traditionnels et les MVNO ont fourni leurs armes, Sosh, B&You, Red, offres illimitées pour Numericable, etc. La 4G a aussi été un évènement avec les résultats par l'ARCEP de l'attribution des premiers lots de fréquences. Le deuxième lot connu sous le nom de "fréquences en or" vient d'être affecté et le gouvernement table sur un montant total de 2,6 milliards d'euros. Surprise Free ne disposera pas de fréquence en or, mais pourra bénéficier d'un accord d'itinérance quand il aura couvert 25% de la population avec son lot de fréquences 4G précédemment attribuées.
Enfin terminons par une pensée à Steve Jobs, qui est décédé au mois d'octobre dernier et qui à la tête d'Apple a révolutionné notre approche de la mobilité avec l'iPhone et l'iPad.
Star app, un moteur de recherche pour applications mobiles
Il n'est pas toujours facile pour les mobinautes de s'y retrouver dans la masse d'applications disponibles sur l'App Store. Star app se présente comme un complément naturel des vitrines officielles d'applications et comme un moteur de recommandation intelligent. Disponible pour le moment sur iPad, le logiciel sera bientôt décliné en versions web, iPhone, Windows Phone et Android.
Star app range les applications disponibles par catégories, et propose également une sélection liée aux événements de l'actualité. Il est possible d'affiner sa recherche et d'obtenir une liste d'applications en français sur n'importe quel thème donné.
Les utilisateurs de Star app peuvent à tout moment partager leurs coups de coeur et recommander leurs applications favorites, via Facebook et Twitter.
Star app est téléchargeable sur l'App Store.
Les français multi-équipés et multi-connectés selon le Credoc
En 2011, l'équipement des français en téléphonie repart à la hausse. Trois français sur quatre sont doublement équipés, en fixe et en mobile. Quatre points de plus qu'en 2010. 89% des français ont un fixe, 85% un mobile. Surtout, ils sont adeptes du haut débit. 58% utilisent une box, ils n'étaient que 7% en 2004.
A contrario, 10% des français n'utilisent que le téléphone mobile, 15% le seul téléphone fixe. Ces derniers sont plus âgés (la moitié a 70 ans et plus) que le reste de la population, 48% sont non diplômés.
L'ordinateur est également devenu un équipement de base. 78% des français, âgés de plus de 12 ans, disposent d'un ordinateur. Toutes les catégories d'âge et de revenus progressent, sauf une, celle des personnes disposant de moins de 900 euros par mois de revenu. Logiquement, la présence d'enfants favorise le multi-équipement. C'est l'ordinateur portable qui profite de cette expansion, les deux tiers des ménages équipés en possèdent un.
Mais l'ordinateur n'est plus seul à permettre la connexion à Internet. Au mois de juin 2011, 17% des français possédaient un smartphone. C'est un marqueur social. Deux fois plus de cadres supérieurs que d'ouvriers en possèdent un, alors que 95% des cadres et 93% des ouvriers ont un téléphone portable. Même constat pour les tablettes. Deux millions de français en possèdent une. Des cadres, des jeunes, des parisiens pour l'essentiel.
Les trois quart des français ont une connexion au domicile
Quant à la connexion au domicile, les trois quart des français en ont une, c'est 4% de progression cette année. La connexion fixe est dominante, mais le wifi gagne du terrain que ce soit pour se connecter avec son ordinateur, son smartphone ou sa tablette. Les trois quart des abonnés à Internet, soit 30 millions de français, se connectent au moins une fois par jour, 15% au moins une fois par semaine, 6% moins fréquemment encore, 5% n'utilisant jamais leur connexion.
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Plus frappant encore, le fait que les internautes se connectent de partout. 31% de connectés le sont en situation nomade. Même si l'accès à domicile reste dominant pour 71% des personnes. Un quart des internautes utilisent au moins trois modes de connexion, c'est la grande nouveauté de l'année.
Pour quels usages ? Le mail, avec 5% des réponses, les actualités pour 12%, les réseaux sociaux dans 13% des cas, arrivent en tête. En revanche, si l'envoi de SMS ne progresse pas, ils sont toujours 71% des internautes à le pratiquer, et le nombre de messages envoyés augmente. Les adolescents étant les plus grands utilisateurs (plus de 250 messages par semaine, contre 70 chez les internautes lambda).
L'internet par téléphone mobile concerne d'abord le mail (19% des cas, en progression de 8 points) et le téléchargement d'applications (17% d'utilisateurs, 5 points de plus), la télévision sur mobile concernerait 4 millions de personnes, 100% d'augmentation en un an.
e-administration, e-commerce et téléchargement
Les internautes remarquent l'étude ont des pratiques éprouvées dans trois domaines. La e-administration est littéralement entrée dans les moeurs. 48% des français, 5 points de plus qu'en 2010, se connectent pour une démarche administrative : demande de documents, télédéclaration de revenus. Le e-commerce mobilise la moitié des français de plus de 12 ans, soit 26 millions. Et un acheteur sur deux est également un vendeur. Quant au téléchargement, de musique ou de film, il ne progresse plus, alors que le streaming concerne le quart de ceux qui regardent un film et le tiers de ceux qui veulent écouter de la musique. La télé sur un PC connecté concerne plus de français que le téléchargement de films. (...)
Amazon et Nokia-Microsoft convoiteraient RIM
En lançant un avertissement sur ses résultats et en retardant la sortie de son prochain BlackBerry, RIM s'expose à des demandes de rapprochement pour faire face aux difficultés. Cet été, selon Reuters, c'est Amazon qui se serait dévoilé pour acquérir le fabricant canadien. Le spécialiste du commerce en ligne aurait mandaté une banque de conseil pour réfléchir sur un potentiel rachat. Les sources citées par l'agence de presse ont indiqué qu'Amazon n'avait pas fait d'offre formelle, devant le refus des dirigeants de RIM. Le nom d'Amazon avait été également cité sur le rachat de WebOS de Palm. L'éditeur souhaite acquérir un écosystème mobile complet pour se démarquer de sa dépendance à Android de Google.
Nokia et Microsoft auraient travaillé également sur un projet de reprise conjointe de RIM selon le Wall Street Journal. Le quotidien précise que rien n'a été formalisé en raison de la complexité du dossier. On notera que RIM a déjà des partenariats avec Microsoft pour l'utilisation du moteur de recherche Bing.
(...)
Les applications et gadgets pour la santé en croissance en 2012
Les applications et les gadgets relatifs à la santé devrait connaître ue forte croissance en 2012 selon le cabinet Trendwtaching. Par exemple, le nombre d'applis dans la catégorie "santé" de l'App Store, autour des 9 000 à ce jour, devrait passer à 13 000 d'ici juin 2012.
Parmi les appareils les plus en vue mentionnés dans ce rapport, on note le dernier gadget en date sorti par Jawbone, le UP, un bracelet flexible qui permet d'étudier et d'analyser les habitudes sportives et alimentaires du porteur, mais aussi de recueillir des données sur ses rythmes de sommeil et son alimentation. Mais aussi le Digifit Ecosystem, un pack d'applications et de gadgets mesurant toutes les données liées à la santé et à la forme (vitesse, rythme cardiaque...)
Parmi les autres applications dignes d'intérêt selon le rapport, on trouve Skin Scan, qui aide à détecter les cancers de la peau; Lifelens, permettant de diagnostiquer le paludisme; et Lungs, une appli qui donne une idée aux fumeurs des dégâts possibles qu'il causent à leurs poumons.
Ce rapport va dans le même sans que celui de Rock Health, une pépinière de startups basée à San Francisco, qui prévoit que 400 millions de produits du type Basis, UP et Lark vont envahir le marché d'ici 2014, représentant une industrie de près de 4 milliards de dollars (2,93Mds€ environ).
(...)(20/12/2011 16:16:20)IBM prédit 5 innovations dans les 5 prochaines années
Il est toujours difficile d'être une pythonisse dans le monde des technologies. Pourtant, IBM a sauté le pas en présentant son rapport « Five in Five », soit 5 innovations dans les 5 prochaines années. La première concerne la production personnelle d'énergie. Big Blue pense à la marche, au jogging, au cyclisme, à la chaleur produite par les ordinateurs et même au mouvement de l'eau dans les canalisations. Les notions de smart grid et de smart planet sont bien sûr mises en avant pour aboutir à ce résultat. Autre tendance soulignée par IBM, la suppression des mots de passe. La gestion des identités et leur authentification se feront depuis les caractéristiques biologiques comme la reconnaissance vocale, rétinienne ou d'autres données biométriques.
Télépathie et disparition de la fracture numérique et du spam
Plus audacieux est l'arrivée de la télépathie. IBM estime que le contrôle des terminaux n'est plus réservé à la science-fiction. Des avancées dans la bio-informatique permettront le développement de tels usages. Plus pragmatique, Big Blue penche pour la disparition d'ici 5 ans de la fracture numérique. Pour la firme, 80% de la population mondiale disposera d'un terminal mobile. Enfin, dernière tendance, la notion de spam s'effacera au profit de courriers prioritaires. Les solutions analytiques permettront d'intégrer en temps réel l'ensemble des données disponibles sur une personne afin de lui proposer des informations utiles et pertinentes.
ABI Research recense les technologies et les tendances non disponibles en 2012
Il y a quelques années, les téléphones portables étaient assez robustes pour survivre à des chutes de deux mètres. Aujourd'hui, les smartphones sont dotés de grands écrans en verre plus fragiles que le plastique de leurs ancêtres. Malgré les progrès indéniables intervenus depuis le lancement des premiers smartphones, ABI ne prévoit pas l'arrivée de terminaux incassables en 2012. Les fabricants de mobiles ne sont pas de cet avis.
Plusieurs terminaux présentés comme « life proof » qu'on pourrait traduire par « antichoc », sont disponibles aujourd'hui, dont le Motorola Defy+, le Motorola Titanium, le Samsung Galaxy Xcover, le Casio G'zOne Commando et le Sony Experia Active. Les fabricants planchent sur des technologies susceptibles de rendre leurs appareils indestructibles. Nokia, Samsung, Sony et Toshiba ont présenté des prototypes de smartphones à écran souple, capables de résister aux pliages et à la torsion. Samsung semble compter beaucoup sur cette technologie, au point d'annoncer des tablettes et smartphones flexibles pour 2012.
La tablette ne sera pas un média de masse en 2012
En 2011, smartphones et tablettes ont souvent été au coeur de l'actualité high-tech, avec de nombreux lancements importants... et de nombreux échecs. Malgré l'importance croissante des tablettes, ABI ne les juge pas encore capables de devenir un support de média de masse. « Le WiFi étant le mode dominant de connexion à internet, les tablettes tendent à ne pas quitter le domicile de leurs propriétaires aux heures de bureau et d'école, tout comme un animal de compagnie. C'est un appareil incrémental, utilisé en même temps que les ordinateurs portables et les smartphones, il n'existe pas encore de configuration dans laquelle il les remplacer », explique Jeff Orr, spécialiste des mobiles chez ABI.
La cartographie d'intérieur limitée
En novembre, Google s'est mis à la cartographie d'intérieur, ouvrant les portes des magasins, aéroports et centres commerciaux aux internautes. Nokia, CSR, Ericsson, Mexens Technology et NextNav opèrent également dans ce domaine mais ces services, et leur corollaire de marketing localisé, n'atteindront pas la masse critique avant plusieurs années.
« Ce que nous verrons probablement en 2012, c'est le développement d'applications mobiles ponctuelles et de services gravitant autour de zones publiques d'affluence, comme les aéroports et les centres commerciaux », prévoit Patrick Connolly, spécialiste télématique et navigation chez ABI.
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Brevets : Apple bloque HTC aux Etats-Unis
L'International Trade Commission a tranché en faveur d'Apple face au fabricant Taïwanais HTC. L'organisme en charge du commerce international a décidé d'interdire les importations de terminaux HTC sur le sol américain à compter du 19 avril
Toutefois, cette décision pourrait n'avoir pas beaucoup d'impact sur la capacité de HTC à vendre ses produits aux Etats-Unis Lundi dernier, le Taïwanais a indiqué qu'il avait créé des alternatives à la technologie brevetée. Dans une déclaration le fabricant a indiqué que cette technologie était mineure et qu'il allait bientôt l'éliminer de l'ensemble de ses smartphones. Mais le constructeur n'a pas précisé s'il allait supprimer la fonction elle-même ou simplement la technologie brevetée.
L'interdiction de vente prononcée contre le Taiwanais et deux de ses filiales américaines vient clore les procédures engagées par l'ITC pour violation de brevets qui ont débutées en avril 2010 suite à une plainte déposée par Apple.
Une plainte portant sur 20 brevets
HTC ne pourra pas importer de smartphones utilisant cette technologie après le 19 avril, mais il sera en mesure de l'intégrer dans d'autres remis à neuf jusqu'au 19 décembre 2013. L'ITC a constaté que HTC avait violé les éléments de certains brevets qu'Apple a cités, mais pas les autres.
La firme de Cupertino avait initialement accusé HTC d'enfreindre 20 brevets et avait déposé plainte en se référant à la Section 337, qui porte sur des pratiques injustes d'importation. Apple avait revendiqué plusieurs de ces mêmes brevets dans une poursuite engagée contre Nokia qui s'était soldée par un règlement hors tribunaux. Après cette première affaire, le Californien avait attaqué plusieurs fabricants de terminaux sous Android.
La Commission a constaté que HTC avait violé la loi avec deux produits qui avaient enfreint les éléments 1 ou 8 du brevet américain 5,946,647, ". Système et méthode pour effectuer une action sur une structure en données générées par ordinateur"
Ce brevet couvre les «data tapping »,« une façon de marquer les numéros de téléphone et autres informations dans les données non structurées, telles que les messages électroniques, de sorte que les utilisateurs peuvent cliquer sur ces éléments pour activer d'autres logiciels. Florian Mueller, spécialisé en droit des technologies, a indiqué sur son blog que si HTC avait dû retirer cette fonctionnalité, cela aurait constitué un désavantage concurrentiel contre Apple et même d'autres fabricants de terminaux sous Android,
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ViewSonic se met au smartphone à double SIM
Le constructeur américain ViewSonic annonce la commercialisation du V350, son premier smartphone double SIM, une fonctionnalité qui permet de réunir sur un même téléphone deux lignes bien distinctes. Ce téléphone, qui fonctionne sous Android, est disponible au prix de 239€ (hors abonnement).
Le ViewSonic V350 permet de passer en un instant d'une carte SIM à l'autre. Ses composants sont classiques, avec son écran de 3,5 pouces, son processeur Qualcomm cadencé à 600MHz, sa webcam de cinq mégapixels et son GPS intégré.
Il peut contenir jusqu'à 2Go de données (et jusqu'à 32Go supplémentaires avec une carte micro SD). Il fonctionne sous Android 2.3 (Gingerbread) et est compatible 3G, WiFi et Bluetooth.
Pékin met fin à l'anonymat sur les micro-blogs chinois
Pour utiliser les sites de micro-blogging chinois, les utilisateurs pékinois devront désormais s'enregistrer avec leur vrai nom. « Une démarche qui pourrait rebuter certains utilisateurs des sites web », estime un analyste. La mairie de Pékin a décidé d'imposer cette réglementation pour protéger les utilisateurs et améliorer la crédibilité de ces plates-formes d'échanges, selon l'agence chinoise Xinhua News.
Selon les nouveaux règlements, les utilisateurs de ces services doivent s'inscrire avec leur véritable identité, avant de publier des messages sur les sites de micro-blogging. On ne sait pas encore comment les autorités municipales vont faire la distinction entre les utilisateurs locaux et ceux des autres villes chinoises.
Des sites de micro-blogging très fréquentés en Chine
Les services de microblogging chinois sont devenus parmi les plus fréquentés du pays. Ces sites ont cependant été soigneusement examinés par les autorités chinoises et ce, dans un pays bien connu pour sa stricte censure sur Internet. Certains sites sont en effet inaccessibles derrière les firewalls chinois. A certains moments, les services de micro-blogging chinois bloquent les requêtes sur des mots-clefs liés à des mouvements de protestation ou à des activistes politiques. Les réseaux sociaux étrangers comme Twitter et Facebook sont déjà bloqués dans le pays à moins de passer par un VPN pour se connecter à une passerelle hongkongaise. La connexion étant de plus vraiment très lente.
On ne sait pas encore comment les services de sécurité de Pékin vont vérifier les identités des posteurs sur les sites de micro-blogging mais on peut faire confiance au zèle des censeurs. Des sites tels que Sina Weibo, qui compte plus de 250 millions d'utilisateurs enregistrés, ont déjà été prévenus qu'ils devaient demander aux internautes de s'inscrire volontairement avec leurs vrais noms. Les sites concernés ont trois mois pour se conformer aux nouveaux règlements. Les utilisateurs pourront toujours choisir d'afficher le pseudonyme de leur choix. Sina et Tencent, deux entreprises chinoises qui exploitent les sites les plus populaires de micro-blogging n'ont pas encore répondu aux demandes de commentaires de notre correspondant local, Michael Kan, à Pékin.
La pression monte sur les sites de micro-blogging
Avant la nouvelle réglementation, les experts avaient déjà prédit que les autorités chinoises allaient faire pression pour imposer l'usage des noms réels sur les Twitter-like chinois. La pression a commencé en juillet dernier après l'accident d'un train à haute vitesse qui a entrainé la mort d'une dizaine de voyageurs. Les micro-bloggeurs avaient envahi la toile pour se plaindre de la sécurité des trains et de la gestion gouvernementale de la catastrophe.
Qiu Yun, résident pékinois et utilisateur de Sina Weibo, a expliqué à notre correspondant local qu'elle se sentait totalement impuissante et profondément déçue par la nouvelle réglementation. « Weibo est notre seule fenêtre pour découvrir la vérité. Avec Weibo, nous pouvons voir autre chose que les informations diffusées par les réseaux officiels et mieux comprendre comment sont survenus les événements réels», a-t-elle expliqué dans une interview. « Bien qu'il y ait également de fausses informations sur ces services [de micro-blogging], vous ne pouvez pas renoncer à manger de peur de vous étouffer», a-t-elle ajouté. « Pourquoi ont-ils créé ces règlements ? C'est simplement parce que les autorités commencent à craindre la puissance de Weibo ».
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